Il y a qq ch d'extra musical qui se mélange aux qualités de la partoche.
Mozart on l'imagine mourant en train d'écrire un Requiem ... ça participe au succés. Mais ça ne peut pas se faire sans la qualité de partition. Et en l'occurence il s'agit d'une oeuvre de tout 1° plan.
Pareil pour la 10° de Mahler : le fait que cet Adagio décrive à merveille l'état psychologique ... et même l'étape de sa vie dans laquelle il est (alors qu'il ne sait même pas qu'il va bientôt mourir) ... participe au succés. Mais ça n'explique pas tout bien sur. Là aussi il s'agit d'une création comme il y en a peu dans l'histoire.
Pareil pour la 9° de Bruckner : le fait de l'imaginer buter sur ce dernier mouvement de la 9° ... le chiffre de Beethoven ... (Bruckner alla jusqu'à renommé ses deux premières symphonies, 00 et 0 ... où certes il se cherche encore beaucoup - et qu'il considère comme ne méritant pas d'être dans le "cycle" ... pour avoir le chiffre 9 comme Beethov
).
Le Concert de Messiaen c'est pas une oeuvre de l'ampleur de certaines qu'il a entreprit dans le passé, d'où p être le fait que ce soit une oeuvre peu connue. Le fait que ce soit crée en 1990 aussi, ne joue pas en sa faveur
(J'aurais bien aimé qu'il mette ce quadruple concerto au programme à Bordeaux ... mais on va encore se taper - sans moi celà dit - une annéee complète de Mozart-Beethov-Brahms-Mendelssohn ... et du Mahler le plus consensuel).
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Car l'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui - Georges Bernanos (Sous le Soleil de Satan)