Playlist (39)

Je parle de Verdi en général, Nabucco ou la Traviata par exemple pour évoquer ceux que j'ai écoutés plus récemment.
Après, on trouve sans doute un peu plus riche ou un peu moins riche selon les oeuvres...

Et puis "riche", ça dépend de quoi tu parles : harmonies, textures, rythmes, mélodies, prosodie, adéquation de la musique au texte, adéquation de la musique au drame...etc...

Plusieurs extraits des Verdi arias I et II de Callas/Rescigno

Tiens Xavier, je me demandais, est-ce qu'il y a des oeuvres en langue italienne que tu apprécies spontanément ?

Guillaume a écrit:

Et puis "riche", ça dépend de quoi tu parles : harmonies, textures, rythmes, mélodies, prosodie, adéquation de la musique au texte, adéquation de la musique au drame...etc...

Harmonie, textures, rythme, orchestration, adéquation de la musique au texte... oui, pour tout ça Lehar me paraît globalement plus riche. (pour le dernier point par exemple, le nombre de fois où Verdi fait un air tout gentil en majeur pour un personnage énervé ou qui veut se venger...)
Ensuite pour la mélodie je préfère Lehar mais je ne dirais pas que c'est forcément meilleur.

Francesco a écrit:

Tiens Xavier, je me demandais, est-ce qu'il y a des oeuvres en langue italienne que tu apprécies spontanément ?

Oh, ce n'est pas la langue qui me dérange, si c'est ton idée.

Je peux te citer la plupart des opéras de Monteverdi, Mozart, Puccini, le Prisonnier de Dallapiccola...

En tout cas je vois que ma comparaison Lehar/Verdi fait réagir.
D'ailleurs ce n'est pas qu'une boutade, je vois de vrais points communs: moyens harmoniques modestes, orchestration simple et brillante avec utilisation fréquente du piccolo et des cymbales, recherche de l'efficacité mélodique en premier lieu...

Xavier a écrit:

En tout cas je vois que ma comparaison Lehar/Verdi fait réagir.
D'ailleurs ce n'est pas qu'une boutade, je vois de vrais points communs: moyens harmoniques modestes, orchestration simple et brillante avec utilisation fréquente du piccolo et des cymbales, recherche de l'efficacité mélodique en premier lieu...

Attention aux clichés là aussi, ce que tu dis étant vraiment faux pour les opéras après 1860, voire 1855 (Simon Bocc...). Don Carlos (pour moi son chef-d'oeuvre et ce dans toutes ses éditions) n'a pas que des moyens harmoniques "modestes" (la paaaace del sepolcri, le Grand Inquisiteur...), qu'une orchestration simple et brillante avec piccolos et cymbales (Fontainebleau est quand même fortement marqué par les bois...), ou qu'une recherche de l'efficacité mélodique en premier lieu (ce qui se traduirait par un grand nombre de "tubes", or Don Carlos, à part Dio, che nell'alma et la chanson du Voile (qui sont des tubes très relatifs), n'en a pas !).

Effectivement, ce que tu décris pourrait qualifier Nabucco, et en nuançant énormément Traviata voire Trovatore. Mais pas ce qui reste parmi les opéras "post-1851" du compositeur.

Guillaume a écrit:

Xavier a écrit:

En tout cas je vois que ma comparaison Lehar/Verdi fait réagir.
D'ailleurs ce n'est pas qu'une boutade, je vois de vrais points communs: moyens harmoniques modestes, orchestration simple et brillante avec utilisation fréquente du piccolo et des cymbales, recherche de l'efficacité mélodique en premier lieu...

Attention aux clichés là aussi, ce que tu dis étant vraiment faux pour les opéras après 1860, voire 1855 (Simon Bocc...). Don Carlos (pour moi son chef-d'oeuvre et ce dans toutes ses éditions) n'a pas que des moyens harmoniques "modestes" (la paaaace del sepolcri, le Grand Inquisiteur...), qu'une orchestration simple et brillante avec piccolos et cymbales (Fontainebleau est quand même fortement marqué par les bois...), ou qu'une recherche de l'efficacité mélodique en premier lieu (ce qui se traduirait par un grand nombre de "tubes", or Don Carlos, à part Dio, che nell'alma et la chanson du Voile (qui sont des tubes très relatifs), n'en a pas !).

Effectivement, ce que tu décris pourrait qualifier Nabucco, et en nuançant énormément Traviata voire Trovatore. Mais pas ce qui reste parmi les opéras "post-1851" du compositeur.

C'est que tu connais mal encore Otello et Falstaff

Ah oui mais là je généralise en quelques points et quelques exemples qui me viennent à l'esprit bien sûr, je n'ai pas la prétention de faire une étude poussée de la musique de Verdi...
Toutefois même dans Otello ou Don Carlos je n'ai rien entendu de particulièrement "poussé" d'un point de vue harmonique.
Pour ce qui est des cymbales et du piccolo, évidemment qu'il n'y a pas que ça dans l'orchestration de Verdi (il y a aussi les pizz pour faire ploum-ploum ) mais n'empêche que c'est très fréquent, comme chez Lehar.

Chicago Sumphony Orchestra

Leonard Slatkin, conductor


Berlioz Harold in Italy / Pinchas Zukerman, viola


Mazette, mazette, c'est super chouette. J'aime le côté lancinant du passage lent.

atomlegend a écrit:

J'aime le côté lancinant du passage lent.

OOhhhhhhh ptain

Cololi a écrit:

Guillaume a écrit:

Xavier a écrit:

En tout cas je vois que ma comparaison Lehar/Verdi fait réagir.
D'ailleurs ce n'est pas qu'une boutade, je vois de vrais points communs: moyens harmoniques modestes, orchestration simple et brillante avec utilisation fréquente du piccolo et des cymbales, recherche de l'efficacité mélodique en premier lieu...

Attention aux clichés là aussi, ce que tu dis étant vraiment faux pour les opéras après 1860, voire 1855 (Simon Bocc...). Don Carlos (pour moi son chef-d'oeuvre et ce dans toutes ses éditions) n'a pas que des moyens harmoniques "modestes" (la paaaace del sepolcri, le Grand Inquisiteur...), qu'une orchestration simple et brillante avec piccolos et cymbales (Fontainebleau est quand même fortement marqué par les bois...), ou qu'une recherche de l'efficacité mélodique en premier lieu (ce qui se traduirait par un grand nombre de "tubes", or Don Carlos, à part Dio, che nell'alma et la chanson du Voile (qui sont des tubes très relatifs), n'en a pas !).

Effectivement, ce que tu décris pourrait qualifier Nabucco, et en nuançant énormément Traviata voire Trovatore. Mais pas ce qui reste parmi les opéras "post-1851" du compositeur.

C'est que tu connais mal encore Otello et Falstaff

Xavier a écrit:

Ah oui mais là je généralise en quelques points et quelques exemples qui me viennent à l'esprit bien sûr, je n'ai pas la prétention de faire une étude poussée de la musique de Verdi...
Toutefois même dans Otello ou Don Carlos je n'ai rien entendu de particulièrement "poussé" d'un point de vue harmonique.
Pour ce qui est des cymbales et du piccolo, évidemment qu'il n'y a pas que ça dans l'orchestration de Verdi (il y a aussi les pizz pour faire ploum-ploum ) mais n'empêche que c'est très fréquent, comme chez Lehar.

AH mais je parlais à Guillaume
Moi j'ai jamais dit que c'était des partitions révolutionnaires

Hector Berlioz - Symphonie fantastique und Ungarischer Marsch - Slowakische Philarmonie - Zdenek Kosler

Glazounov: Concerto pour saxophone (Fourmeau)
Ibert: Concertino da camera pour saxophone (Fourmeau)

Ca fait du bien de revenir à ses classiques Trop de migraine pour continuer à explorer les quatuors de Chosta...

Era a écrit:

Glazounov: Concerto pour saxophone (Fourmeau)

En ce moment, Chaïka - Ballet de Shchedrin. (1980)

ça m'a pas vraiment convaincu ces sons saturés électroniques avec en toile de fond le jeu presque mise en silence de l'orchestre.

Ouf, ça ne dure que 14 minutes (bizarre pour un ballet de cette époque, par exemple : A Circle, Apocalyspe-Ballet en deux acte (1980) d'Eshpaï dure au moins 72 minutes !)

Cololi a écrit:

AH mais je parlais à Guillaume

Ah mais moi aussi, ça me paraissait évident.

Bach - Passion selon St Mathieu - John Nelson (live)

Shchedrin - Trois Concertos pour orchestre.

1° Très jazzy, très sympa !
2° Une véritable étude sur "Anna Karenina"
3° Un ballet "déguisé", dans le style de Pétrouchka d'Igor Stravinsky. Mais gardant toujours un style très singulier.

Réecoute de Chaïka - Ballet.

Eh bien, ce fut un gros bug de ma part... Il n'y a aucuns sons électroniques...

De plus ça dure bien plus qu'une heure, et je dois avouer maintenant que c'est un chef-d'oeuvre du genre !

Shchedrin - Symphonie no. 1 en mi mineur (1958)

Merveilleux !
En particulier le troisième mouvement : Thème et variations.
Comme l'a si bien dit Sud@, c'est une symphonie à l'envers (Rondo-Toccata-Thème et variations).

Shchedrin - Symphonie no. 2 (1962-65)

C'est complétement dans un autre style, résolument moderne !

Prokofiev - Chout (ballet, 1921)

Envoûtant et espiègle à la fois !

Bach (J.-S.)
Concertos 1, 4 et 5 - Fischer 1933-1936-1938
Hommage à nos aînés !


Mahler
Symphonie n°3 en ré mineur - Fink/Jansons/Concertgebouw 2010
Reçu ce matin, écouté ce soir. Curieux d'avoir l'avis des mahleropathes du forum.

Caplet: Le Miroir de Jésus/Desnoues-Foster

Après la baffe Chosta. C'est Berlioz qui m'en fou une.

Berlioz Harold in Italy / Chicago Sumphony Orchestra / Leonard Slatkin, conductor / Pinchas Zukerman, viola
Ça passe en boucle depuis hier.

Y a des semaines comme ça.... Je suis maso mais je crois que j'aime ça.

Jean Cras - Paysages


Jean Cras - Trio avec ppiano


Decaux - Clairs de Lune
Surprenant

Sur Music me:
Hector Berlioz : Air d"herode / Sir Colin Davis / Ensembles : The John Alldis Choir / The London Symphony Orchestra
Janet Baker / Eric Tappy / Jules Bastin / Sir Thomas Allen

Et ça continue





Il vous faut tous l'entendre cet air :
http://www.musicme.com/#/Compilation/Berlioz:-L%27enfance-Du-Christ-0028941694928.html

Merci pour le lien Cololi

Ptain comme c'est beau !!!!!!!!!!!!

Une énième fois Shchedrin - Le Cheval Bossu... Je reste scotché !

Chausson: Quatuor à cordes/Quatuor Ludwig



Avec des morceaux de quatuors de Franck et Debussy dedans.

Vinogradovsky a écrit:

Une énième fois Shchedrin - Le Cheval Bossu... Je reste scotché !

Tu nous fais une schedrinite aigüe là

Mais j'aime beaucoup ce ballet aussi, mais ça fait longtemps que je l'ai écouté, faut que je ressorte mon double CD Olympia.

vincent.1976 a écrit:

Vinogradovsky a écrit:

Une énième fois Shchedrin - Le Cheval Bossu... Je reste scotché !

Tu nous fais une schedrinite aigüe là

Mais j'aime beaucoup ce ballet aussi, mais ça fait longtemps que je l'ai écouté, faut que je ressorte mon double CD Olympia.

Oui, et voilà que j'enchaîne sans interruption avec Chaïka, d'après une légende ukrainienne, un ballet surréaliste datant de 1980. Un véritable chef-d'oeuvre du genre !

Je réécouterai bien les âmes mortes moi

vincent.1976 a écrit:

Je réécouterai bien les âmes mortes moi

Je trouve quant à moi que cet opéra à quelques ressemblances stylistique avec le célèbre opéra de Chostakovitch "Lady Macbeth". Surtout dans les passages très "sarcastiques". Mais, il y a aussi le côté du "surnaturel" qui est (d'ailleurs) très présent dans son œuvre, que j'adore !

Mompou: Don Perlimplin/Maso

Sergueï Prokofiev : Concerto pour piano no. 5 Op. 55 --> J'adore !

Rameau : Castor et Pollux
Christie
actes II et III

LULLY : Bellé'
prologue

LULLY : Atys
2011



C'est vraiment bizarre : en ce moment, c'est dans le baroque français que je prends le plus de plaisir...
Il faut que j'écoute prochainement les cantates du Prix de Rome de Saint-Saëns avec Bernard Richter, Céphale et Procris de Grétry et que je finisse quelques T-L que j'ai commencées mais pas finies. Et puis Pelléas aussi.

Ecouté un très beau double disque que Bonynge a consacré aux ouvertures chez Haendel, complété par un programme passionnant d'ouvertures d'opéras du XVIIIème (avec en particulier celle du Magnifique de Grétry, qui mérite bien son titre.)

Là je m'explose les tympans en écoutant le récital Tebaldi-Corelli. Un de mes disques préférés. Tebaldi c'est la Bette Davis des voix.

brahms : ballades, intermezzi, rhapsodies (gould)

gould c'est vraiment le top pour ça en ce qui me concerne ; le disque regroupe des enregistrements qui ont 20 ans d'écart mais ça ne se remarque pas tellement, c'est à la fois lyrique et abstrait ; arrau que j'aime beaucoup par ailleurs est en comparaison vraiment lourd.
à rapprocher de perahia ; mais avec un petit quelque chose en plus (est-ce une sorte de ballottement, un plus grand sens du tragique dans la nuance et le phrasé ?) ou en moins (est-ce moins de maîtrise, un son de piano moins "parfait" ?) qui emporte le morceau.

Yulia Lezhneva : Récital Rossini (dirigé par Minkowski)
Meyerbeer : Les Huguenots (Minkowski, La Monnaie 2011)
Verdi : Macbeth (Film de d'Anna : Chailly, Nucci, Verrett, Ramey, Luchetti... et Antonacci! )

Meyerbeer : les Huguenots
Minkowski / Cutler

Guillaume a écrit:

C'est vraiment bizarre : en ce moment, c'est dans le baroque français que je prends le plus de plaisir...
Il faut que j'écoute prochainement les cantates du Prix de Rome de Saint-Saëns avec Bernard Richter, Céphale et Procris de Grétry et que je finisse quelques T-L que j'ai commencées mais pas finies. Et puis Pelléas aussi.

Pourquoi bizarre ? C'est normal ça !
Quelles sont les TL entamées ?

Castor et Pollux, Pirame et Thisbé, Isis, Ulysse essentiellement.

Tu te prépares des moments plus que sympathiques

En ce moment, Sur le Borysthène Op. 51 - Ballet en deux tableaux de Prokofiev. Génial !

Ensuite, je m'attaquerai à la Cantate d'Octobre Op. 74 (1937) !

Vaut surtout pour les Etudes:

Quel pianiste, qui n' a malheureusement pu recommencer une carrière d'interprète qu' après avoir donné fin à sa carrière de prof au Conservatoire, donc un peu tard. Il travaille la pâte réellement orchestralement, avec un legato inouï

Julius Weismann (1879 - 1950): Etudes op.109, Suite op.95 et Tanz-Fantaise, op.35 pour piano. De très belles pièces, ce Weismann mériterait de figurer dans les programmes de concert.

Bartok : Quatuor à cordes n°5 (Juilliard)

Découverte : ça à l'air excellent