Autour de la musique classique

Le but de ce forum est d'être un espace dédié principalement à la musique classique sous toutes ses périodes, mais aussi ouvert à d'autres genres.
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 

 Edmund Rubbra (1901 - 1986)

Aller en bas 
+13
Golisande
Eusèbe
sergio
Quasimodo
Marchoukrev
Benedictus
DavidLeMarrec
greg skywalker
Philippe VLB
benvenuto
Cololi
Xavier
JerMu
17 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
AuteurMessage
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyMar 24 Nov 2020 - 13:36

Je connais tout de même un peu mes bases en quatuor à cordes, ce n'est pas comme si je n'en avais jamais écouté de ma vie (j'ai même eu des périodes assez intensives dans un passé reculé Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 40601244 , Schubert et Bartók en particulier).

En revanche, j'ai d'énormes lacunes, mais comme dans tous les domaines à vrai dire !.. Neutral
Revenir en haut Aller en bas
Mefistofele
Mélomaniaque
Mefistofele


Nombre de messages : 1459
Localisation : Under a grey, rifted sky
Date d'inscription : 17/11/2019

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyMar 24 Nov 2020 - 14:53

Golisande a écrit:
Mefistofele a écrit:
Quatuors à cordes : je suis venu à la musique de chambre sur le tard, et il y a effectivement bien plus prioritaire à écouter.

Ah non, je ne suis pas du tout d'accord ! tutut La musique de chambre (et le quatuor à cordes en particulier) représente une part essentielle du répertoire – peut-être même plus essentielle que l'orchestre (certains te diront que ce dernier n'est qu'un enrobage fluo destiné au grand public Mr.Red ).
Personnellement j'écoute surtout de l'orchestre en raison de tendances plutôt hédonistes et monomaniaques (et par ailleurs je suis moins boulimique que beaucoup ici, donc mes écoutes sont plus ciblées), mais je ne considère absolument pas que le répertoire symphonique soit objectivement prioritaire.

Plus prioritaire = que Rubbra. Il ne s'agissait pas de dire que l'orchestral était mieux.

La musique de chambre m'est devenue indispensable, mais cette épure n'était pas évidente pour ma part. Je ne peux que me féliciter d'avoir pu m'ouvrir à ses charmes (moins de gloss, plus d'effet).
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyMar 24 Nov 2020 - 14:59

Mefistofele a écrit:
Il ne s'agissait pas de dire que l'orchestral était mieux.

Enfin bon, c'est quand même le cas. Mr.Red
Revenir en haut Aller en bas
Eusèbe
Mélomaniaque
Eusèbe


Nombre de messages : 1599
Age : 47
Localisation : Paris/ Lille
Date d'inscription : 23/09/2014

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyMar 24 Nov 2020 - 15:23

Golisande a écrit:
Je connais tout de même un peu mes bases en quatuor à cordes, ce n'est pas comme si je n'en avais jamais écouté de ma vie (j'ai même eu des périodes assez intensives dans un passé reculé Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 40601244 , Schubert et Bartók en particulier).

En revanche, j'ai d'énormes lacunes, mais comme dans tous les domaines à vrai dire !.. Neutral

Oui, excuse-moi, j'aurais dû me douter que cela ne t'était pas étranger.
Revenir en haut Aller en bas
Mefistofele
Mélomaniaque
Mefistofele


Nombre de messages : 1459
Localisation : Under a grey, rifted sky
Date d'inscription : 17/11/2019

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyMar 24 Nov 2020 - 15:34

Golisande a écrit:
Mefistofele a écrit:
Il ne s'agissait pas de dire que l'orchestral était mieux.

Enfin bon, c'est quand même le cas. Mr.Red

Chez Rubbra, ou bien Ravel (mes premières amours), fort probable. Chez Schubert, je serais plus circonspect. Brahms ou Beethoven, je suis partagé : quelles réussites orchestrales, mais quelle quantité de chefs d'œuvres dans le quatuor ou autres (à cordes ou pas).

J'ai une liste diabolique de quatuors... Dis-moi ce que tu aimes, je pourrais faire des propositions déviantes.

Dans le genre rare et marquant (et pas ascétique), j'ai adoré le No. 3 de Geza Frid — la très moite et frémissante Fantasia Tropica —, ou les quatuors 1 et 10 de Leonard Salzedo.

Pour revenir au sujet, je vais me programmer l'intégrale Rubbra afin de pouvoir juger de ses réussites chambristes et de la variété du corpus.
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyMar 24 Nov 2020 - 15:46

Mefistofele a écrit:
Chez Rubbra, ou bien Ravel (mes premières amours), fort probable. Chez Schubert, je serais plus circonspect.

Chez Schubert, l'orchestre est même ce que je placerais clairement en dernier (et les quatuors/quintette à cordes en tout premier, avec les lieder)...
Et concernant Ravel, je ne suis pas tout-à fait sûr que l'orchestre l'emporte sur la musique de chambre, malgré la plus grande place qu'il occupe dans son œuvre (pour moi le Quatuor et le Trio sont des chefs-d'œuvres au moins aussi importants que Daphnis – sans parler de la Valse, la Rhapsodie espagnole et encore moins du Boléro...).


Dernière édition par Golisande le Mar 24 Nov 2020 - 16:07, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mefistofele
Mélomaniaque
Mefistofele


Nombre de messages : 1459
Localisation : Under a grey, rifted sky
Date d'inscription : 17/11/2019

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyMar 24 Nov 2020 - 15:53

Golisande a écrit:
Mefistofele a écrit:
Chez Rubbra, ou bien Ravel (mes premières amours), fort probable. Chez Schubert, je serais plus circonspect.

Chez Schubert, l'orchestre est même ce que je placerais clairement en dernier (et les quatuors/quintette à corde en tout premier, avec les lieder)...
Et concernant Ravel, je ne suis pas tout-à fait sûr que l'orchestre l'emporte sur la musique de chambre, malgré la plus grande place qu'il occupe dans son œuvre (pour moi le Quatuor et le Trio sont des chefs-d'œuvres au moins aussi importants que Daphnis – sans parler de la Valse, la Rhapsodie espagnole et encore moins du Boléro...).

Ravel, le quatuor est un bijou, mais il me laisse complètement froid. C'est fâcheux... Alors que La Valse et tout le reste... Et puis, Ravel est un orfèvre des timbres et de l'orchestre... (c'est son Introduction et Allegro qui me transporte dans la musique de chambre). I love you

J'écoute le quatuor No. 1 de Rubbra, rien à voir avec le 2, beaucoup plus dansant, chantant, expansif, toujours quelque chose d'un peu passéiste, mais j'y suis bien plus réceptif ! Et de beaux contrastes avec le mouvement lent... Pas de révélation, mais c'est bien beau.
Revenir en haut Aller en bas
Parsifal
Mélomane chevronné
Parsifal


Nombre de messages : 6792
Age : 32
Date d'inscription : 06/01/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 13:31

La symphonie n°6 de Rubbra,
J'aime beaucoup, on sent que c'est une musique très finement écrite au lyrisme tranquille et très accueillan. On y retrouve bien la qualité atmosphèrique des symphonistes anglais avec des contours un peu flou (mais ça n'est jamais invertébré). C'est un peu trop cosy pour moi par moment, d’où le caractère très surprenant de cet ostinato qui semble sorti de la sixième de Vaughan Williams, en soit on est loin de la violence de l'oeuvre de son compatriote mais c'est tellement inattendu dans une musique par ailleurs très douce et mélancolique que le contraste en est assez saisissant. Une très belle découverte sur laquelle je reviendrais (c'est réellement très agréable et tout à fait consistant) mais qui à l'exception de ce moment tragique manque peut être un peu de tension, d'abime et de vertige métaphysique pour mon gout.
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 13:43

Parsifal a écrit:
la sixième de Vaughan Williams [...] violence

Il ne faut peut-être pas exagérer ! Mr.Red
À la limite ce serait plutôt la quatrième qui se voudrait violente, mais à mon sens ce n'est globalement pas une réussite (surtout après le chef-d'œuvre qu'est la 3)...

Citation :
de tension, d'abime et de vertige métaphysique

Ce n'est pas ce que je rechercherais en priorité, non seulement chez Rubbra mais dans la musique anglaise en général (même s'il y a nécessairement des exceptions)...
Revenir en haut Aller en bas
Parsifal
Mélomane chevronné
Parsifal


Nombre de messages : 6792
Age : 32
Date d'inscription : 06/01/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 14:00

Golisande a écrit:
Parsifal a écrit:
la sixième de Vaughan Williams [...] violence

Il ne faut peut-être pas exagérer ! Mr.Red
À la limite ce serait plutôt la quatrième qui se voudrait violente, mais à mon sens ce n'est globalement pas une réussite (surtout après le chef-d'œuvre qu'est la 3)...

Je persiste et signe, je ne vois pas pourquoi il faudrait prendre des précautions le scherzo est objectivement violent et tourmenté, c'est une musique qui repose sur des contraste assez net et spectaculaire. J'ai pas dit que c'était un sommet de sauvagerie sonore, mais violent ne me parait pas excessif.

La quatrième est violente comme un ado en crise qui balance sa console sur les murs après avoir perdu à son jeu préféré Mr.Red

Golisande a écrit:

Ce n'est pas ce que je rechercherais en priorité, non seulement chez Rubbra mais dans la musique anglaise en général (même s'il y a nécessairement des exceptions)...

J’exagérais un peu en parlant d'abîme et de vertige métaphysique ^^
Mais disons que les effets de mystère de la 3 de VW, ou des symphonies de Bax me paraissent offrir quelque chose de cette ordre, le dernier mouvement de la 6 de VW aussi dans son atmosphère de désert lunaire à la prokofiev. Ça n'est évidemment pas le sublime wagnérien, mais il y a quelque chose qui échappe et qui retient l'attention ça n'est pas juste cosy (et là c'est un peu mon impression).

Dans un autre genre le lyrisme d'Elgar peut avoir un côté réellement intense. Ce que je veux dire c'est que cette musique très belle et raffiné manque un peu d'implication émotionnelle pour moi (sauf dans le canto peut être).
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 14:16

Parsifal a écrit:
La quatrième est violente comme un ado en crise qui balance sa console sur les murs après avoir perdu à son jeu préféré Mr.Red

Bien vu, mais le pire est qu'il venait justement de gagner à son jeu préféré avec la Troisième, et même à un niveau qu'il n'atteindra plus jamais par la suite à mon avis... Ce qu'il a fait avec la 4, ça ressemble carrément à du sabotage en règle (de toute façon j'ai du mal à comprendre les montagnes russes d'inspiration chez ce compositeur).

Golisande a écrit:
les effets de mystère de la 3 de VW, ou des symphonies de Bax me paraissent offrir quelque chose de cette ordre, le dernier mouvement de la 6 de VW aussi dans son atmosphère de désert lunaire à la prokofiev. Ça n'est évidemment pas le sublime wagnérien, mais il y a quelque chose qui échappe et qui retient l'attention ça n'est pas juste cosy (et là c'est un peu mon impression).

Le mystère, oui bien sûr, c'est même ce que j'aime le plus dans cette musique. Mais pour les abîmes métaphysiques, je pensais plutôt aux grands symphonistes mégalos de Bruckner à Schnittke et Tichtchenko, ou à la seconde Ecole de Vienne, par exemple... Wagner pour moi c'est encore autre chose (y compris Parsifal)...
Revenir en haut Aller en bas
Parsifal
Mélomane chevronné
Parsifal


Nombre de messages : 6792
Age : 32
Date d'inscription : 06/01/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 14:27

Golisande a écrit:


Le mystère, oui bien sûr, c'est même ce que j'aime le plus dans cette musique. Mais pour les abîmes métaphysiques, je pensais plutôt aux grands symphonistes mégalos de Bruckner à Schnittke et Tichtchenko, ou à la seconde Ecole de Vienne, par exemple... Wagner pour moi c'est encore autre chose (y compris Parsifal)...

Oui bien sur une conception monumentale de la métaphysique Mr. Green  
En vrai je suis d'accord, mais j'exagérais volontairement le trait (par contre Wagner en fait clairement partie pour moi, pour Parsifal, et aussi pour Tristan).

Concernant Vaughan Williams, je préfère la 6 à la 3 mais ce sont ses deux grands sommets symphoniques très clairement.
Cela dit à part la 2 et la 4 (bon cela dit je n'aime pas cette œuvre mais elle n'est pas complétement nulle non plus, elle tente quelque chose quand même) je ne trouve pas d'abîme d'inspiration entre le reste de sa production, les 1, 5 et 7 sont même de grandes symphonie à mon sens. La 8 est peut être plus anecdotique mais elle n'est certainement pas ratée et la 9 je la trouve bizarre mais pas indigne.
Et puis il y a aussi la musique vocale/chorale qui à mon sens contient ses plus belles œuvres (peut être même devant les symphonie)
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 14:54

Parsifal a écrit:
Oui bien sur une conception monumentale de la métaphysique Mr. Green

tutut Pas que : j'ai aussi cité la seconde École de Vienne, y compris (et même surtout, à vrai dire) Webern...

Citation :
(par contre Wagner en fait clairement partie pour moi, pour Parsifal, et aussi pour Tristan).

J'aurai du mal à développer maintenant faute de temps, mais quel que soit la profondeur et la richesse (hallucinante) de la musique de Wagner, je la ressens comme assez directe et frontale, sans beaucoup d'"arrière-fonds"...
(Je pourrais dire un peu la même chose de Scriabine, par exemple, que j'aime beaucoup moins que Wagner mais auquel on peut penser spontanément comme archétype de musique métaphysique)

Citation :
Concernant Vaughan Williams, je préfère la 6 à la 3 mais ce sont ses deux grands sommets symphoniques très clairement.
Cela dit à part la 2 et la 4 (bon cela dit je n'aime pas cette œuvre mais elle n'est pas complétement nulle non plus, elle tente quelque chose quand même) je ne trouve pas d'abîme d'inspiration entre le reste de sa production, les 1, 5 et 7 sont même de grandes symphonie à mon sens. La 8 est peut être plus anecdotique mais elle n'est certainement pas ratée et la 9 je la trouve bizarre mais pas indigne.
Et puis il y a aussi la musique vocale/chorale qui à mon sens contient ses plus belles œuvres (peut être même devant les symphonie)

J'avais cru comprendre que tu adorais Vaughan Williams... Personnellement, la Troisième symphonie (et peut-être the Death of Tintagiles) suffiraient à en faire un de mes compositeurs préférés; mais, bien qu'il n'ait a mon avis rien fait de tout à fait aussi génial que la Pastoral (dont le premier mouvement me bouleverse à chaque fois), je me sens globalement bien plus proche de la musique de Bax que de celle de VW...


Dernière édition par Golisande le Ven 17 Fév 2023 - 15:33, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Parsifal
Mélomane chevronné
Parsifal


Nombre de messages : 6792
Age : 32
Date d'inscription : 06/01/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 15:30

Golisande a écrit:
je me sens globalement bien plus proche de la musique de Bax que de celle de VW...

Moi c'est tout le contraire ^^
Bax c'est bien mais lassant, Vaughan Williams il y a quand même quantité de choses formidable et tout en ayant une griffe très personnelle il a essayé plein de choses différentes
Revenir en haut Aller en bas
Parsifal
Mélomane chevronné
Parsifal


Nombre de messages : 6792
Age : 32
Date d'inscription : 06/01/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 15:34

Golisande a écrit:

J'aurai du mal à développer tmaintenant (faute de temps), mais quel que soit la profondeur et la richesse (hallucinante) de la musique de Wagner, je la ressens comme assez directe et frontale, sans beaucoup d'"arrière-fonds"...

je crois voir ce que tu veux dire c'est une musique plus immédiatement sensuelle que spirituelle, mais je ne suis pas certains qu'on puisse complétement la déconnecter des intentions philosophiques revendiquée par son auteur et pour le coup Parsifal et Tristan quand même, ça appelle à une certaine forme de transcendance.

Bon en attendant je vais quand même continuer avec Rubbra!
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 17:31

Cela dit, le 3e acte de Parsifal (au moins avant le vendredi saint), et dans un esprit différent celui de Tristan, c'est bien autre chose que simplement sensuel... Mais pour le coup, Rubbra (admirez le rétablissement) à partir de la 6e symphonie justement n'est peut-être pas si loin de ce Wagner-là, toutes proportions gardées évidemment...
Revenir en haut Aller en bas
Parsifal
Mélomane chevronné
Parsifal


Nombre de messages : 6792
Age : 32
Date d'inscription : 06/01/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 17:58

Golisande a écrit:
Cela dit, le 3e acte de Parsifal (au moins avant le vendredi saint), et dans un esprit différent celui de Tristan, c'est bien autre chose que simplement sensuel... Mais pour le coup, Rubbra (admirez le rétablissement) à partir de la 6e symphonie justement n'est peut-être pas si loin de ce Wagner-là, toutes proportions gardées évidemment...

Mouais Mr. Green   a voir à la réécoute! Je vais essayer la 1 et la 8 les retour que j'ai lu ici donnent assez envie!
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 18:52

La 1, vraiment rien à voir (et personnellement, bof).
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 20:05

Tiens, à propos de rapprochement hasardeux Rubbra-Wagner, je me permets de m'autociter (à propos de la 9e, page précédente, j'avais complétement oublié ce commentaire)
Citation :

Je me concentre donc sur la musique – splendide une fois de plus, logiquement plus "vitrail" que jamais, oscillant entre modalité néo-élisabéthaine (les sections a capella), mysticisme « parsifalien » et post-impressionnisme élargi flirtant par intermittence avec l'atonalité (malgré une prédilection plus marquée pour les longues pédales harmoniques).
Précisons que l'ensemble de l'œuvre (en un bloc) se déroule dans un tempo modéré ou lent, avec une impression générale de douceur très prégnante (là encore, le rapprochement avec les actes extrêmes de Parsifal me vient spontanément)
Revenir en haut Aller en bas
Parsifal
Mélomane chevronné
Parsifal


Nombre de messages : 6792
Age : 32
Date d'inscription : 06/01/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 20:09

D'accord je la met en priorité dans les prochaines écoute!
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 17 Fév 2023 - 20:17

Je crois me souvenir qu'elle en vaut la peine (et tout ça me donne envie de réécouter du Rubbra, alors que je suis vraiment dans tout autre chose en ce moment...)
Revenir en haut Aller en bas
Parsifal
Mélomane chevronné
Parsifal


Nombre de messages : 6792
Age : 32
Date d'inscription : 06/01/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyMar 14 Mar 2023 - 9:34

La symphonie n°9 de Rubbra me plait beaucoup!
Effectivement je perçois bien le mysticisme un peu parsifalien, j'y trouve en tout cas une profondeur qui me manquait un peu dans la symphonie 6, quelque chose de plus intranquille aussi (mais oui c'est toujours très doux). D'une manière générale je crois que j'aime beaucoup la voix et les chœurs dans la musique anglaise.
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyMar 14 Mar 2023 - 12:27

Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyLun 29 Mai 2023 - 0:33

Je viens de réécouter la Cinquième symphonie, qui ne me parle décidément pas du tout : ce n'est pas désagréable, le mouvement lent notamment est assez beau, mais les autres me laissent absolument froid et je m'ennuie gentiment d'un bout à l'autre (comme avec les deux premières d'ailleurs – je n'ai pas encore retenté les 3 et 4)...
Il n'y a d'ailleurs rien de spécifiquement britannique là-dedans, c'est même plutôt carré – ni modal ni chromatique, les références me manquent (peut-être une sorte de Mahler plat, sans enjeux, comme avorté...) mais pour tout dire je trouve cela assez impersonnel.

Le premier mouvement de la 6 est encore un peu dans la même veine vaguement postromantique (difficile à définir en fait), mais avec davantage de tournures modales, des couleurs déjà bien plus singulières et personnelles; comme je l'ai écrit plus haut, le côté pastoral très présent dans les sections rapides (parfois rustique et presque lourd, avec des tournures rappelant les deux premiers mouvements de la 1ère de Mahler) ne m'emballe pas, mais c'est déjà tout autre chose que la 5.
Je ne m'étendrai pas une fois de plus sur le II (Canto) qui a quelque chose de miraculeux – rien vraiment ne pouvait laisser pressentir cela dans la Cinquième, ni dans les deux premières...
Et les deux derniers mouvements ne sont pas en reste – le scherzo déjà chatoyant, avec ses plages oniriques émaillées de célesta (Rubbra fera encore mieux dans les deux symphonies suivantes), et surtout le très beau final dont les sections lentes retrouvent l'ambiance du Canto dans une ambiance moins éthérée et plus dramatique (annonçant un peu la Passacaglia de la 7); les parties rapides sont moins marquantes mais ne constituent en fait qu'une très petite part du mouvement, et je reste capté jusqu'à la fin : le lien est vraiment difficile à établir avec la symphonie précédente, on dirait deux compositeurs différents... En tout cas cette Sixième est magnifique, bien que le I soit un peu en-deçà du reste.
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyVen 2 Juin 2023 - 1:19

N'écoutant pour ainsi dire que du Rubbra depuis quelques jours, je suis en train de réhabiliter progressivement les quatre premières symphonies : je viens de me remettre les 2 et 3, et si rien ne m'enthousiasme autant que dans les 6-9 j'y trouve néanmoins beaucoup d'originalité et de beauté... C'est en tout cas un des corpus de symphonies les plus insaisissables que je connaisse, et (sans doute en partie pour cette raison) je ne m'en lasse pas...

(À ce propos, j'ai enfin réussi à entendre le thème de la Passacaglia de la 7e : il suffisait pourtant d'être un peu attentif... Neutral )
Revenir en haut Aller en bas
Golisande
Mélomane chevronné
Golisande


Nombre de messages : 6862
Age : 49
Localisation : jeudi
Date d'inscription : 03/03/2011

Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 EmptyJeu 8 Juin 2023 - 1:46

je suis donc dans ma deuxième période monomaniaque des symphonies de Rubbra, et décidément ce corpus s'y prête particulièrement bien.

J'ai été aidé par ce livre :
Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 18438310

... dont j'ai découvert il y a une semaine que je le possédais (ce qui tend à prouver que j'étais déjà bien mordu lors de ma première période)...

Les premières symphonies me sont paradoxalement plus difficiles d'accès que les 6-9 (je n'ai pas encore réécouté les deux dernières) parce que moins immédiatement séduisantes, mes préférées étant toujours la 6 et la 8 — néanmoins l'ensemble du corpus a quelque chose de profondément non-évident, voire carrément énigmatique, qui me rend ces œuvres d'autant plus attachantes que je n'arrive pas à les cerner...
L'exception parmi les huit premières demeure la 5, à laquelle je n'accroche vraiment pas; d'autre part je suis assez ennuyé par le final de la 3, qui autrement serait peut-être ma préférée des cinq premières : ces variations presque déconnectées entre elles, cette fin abrupte et bizarre... Neutral

Je réécoute ce soir les deux premières :

La 1 ne me lasse toujours pas, malgré les tunnels de son interminable Lento final (première énigme en date du corpus, d'autant que Rubbra avait d'abord voulu en faire œuvre autonome : à l'exception d'un ou deux moments captivants, on dirait un peu du Bruckner sous analgésique) : les deux premiers mouvements sont assez fascinants dans leur déroulement narratif — un des traits les plus saillants de Rubbra à ce stade de mon exploration étant le caractère « évolutif » non seulement de la tonalité (comme chez Mahler, Bax et tant d'autres), mais du caractère même, de l'ambiance, de l'affect dominant des œuvres dans leur ensemble et de chacun(e) de leurs mouvements/parties (ici le premier mouvement évolue de l'agitation à un calme inquiet, le deuxième de l'insouciance initiale à une tension presque tragique... Je n'entend en revanche rien de tel dans le final, qui par ailleurs ne me semble pas du même niveau d'intérêt, mais cela n'engage que moi).

La 2 vaut surtout pour ses mouvements lents (I et III), qui me font un peu penser à une Cinquième de Vaughan Williams dont on aurait remplacé le sucre par... autre chose (du sel, du poivre, d'autres épices...); les mouvements "pairs" en revanche ne m'emballent pas vraiment, y compris le Scherzo (alors que Rubbra semble particulièrement doué pour rendre intéressants ce type de mouvements, cf. les 1, (3, 4,) 6, 7, 8 ) – le final lui-même ressemblant pas mal à un second Scherzo...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Edmund Rubbra (1901 - 1986)   Edmund Rubbra (1901 - 1986) - Page 3 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Edmund Rubbra (1901 - 1986)
Revenir en haut 
Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
 Sujets similaires
-
» Werner EGK (1901-1983)
» Vassili KALINNIKOV (1866-1901)
» Franz Servais (1846-1901)
» Josef Gabriel Rheinberger (1839-1901)
» Ruth Crawford Seeger (1901–1953)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Autour de la musique classique :: Musique classique :: Général-
Sauter vers: