Playlist (47)

Percy Bysshe a écrit:

alexandre. a écrit:

Liszt, 2ème année de pèlerinage, Klinton
watch?v=dA4S_6C4Q44

Ce n'est pas pour rien que c'est une des élèves préférées d'Elisso.

C'est vrai qu'elle a bien des qualités, et pourtant je n'adhère franchement au résultat expressif.
Je pense qu'il y a des problèmes sur la gestuelle, et que ça n'y est pas nécessairement étranger, c'en est même certainement le meilleur reflet.

Tu trouves ça maniéré ?

Une des choses les plus convaincantes qu'elle ait pu produire, c'est une superbe deuxième de Prokofiev : watch?v=4VzZD4WxsH4
On n'est pas tout à fait au niveau de Richter ou de Virsaladze, mais on en n'est pas loin.

alexandre. a écrit:

jerome a écrit:

Copland : la Sonate pour piano, revue des interprétations dispo sur YT.

Je me disais que tu n'allais pas tenir jusqu'au bout du Liszt

j'ai pourtant essayé. Aversion complète. [auto-censure - mais un jour j'écrirai un bouquin sur le sujet tellement ça me fait halluciner]

jerome a écrit:

Copland : la Sonate pour piano, revue des interprétations dispo sur YT.
Un superbe commentaire sur l'une des pages :

Citation :

Atonal music is not from God! God is harmony..Atonal is NOT from heaven and is evil! Horrible piece. No creativity. No musical gift. NO talent.

Ah oui quand même...

jerome a écrit:

alexandre. a écrit:

jerome a écrit:

Copland : la Sonate pour piano, revue des interprétations dispo sur YT.

Je me disais que tu n'allais pas tenir jusqu'au bout du Liszt

j'ai pourtant essayé. Aversion complète. [auto-censure - mais un jour j'écrirai un bouquin sur le sujet tellement ça me fait halluciner]

Qu'est-ce qui te fait halluciner ? Que l'on puisse aimer ça ?

alexandre. a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

alexandre. a écrit:

Liszt, 2ème année de pèlerinage, Klinton
watch?v=dA4S_6C4Q44

Ce n'est pas pour rien que c'est une des élèves préférées d'Elisso.

C'est vrai qu'elle a bien des qualités, et pourtant je n'adhère franchement au résultat expressif.
Je pense qu'il y a des problèmes sur la gestuelle, et que ça n'y est pas nécessairement étranger, c'en est même certainement le meilleur reflet.

Tu trouves ça maniéré ?

Une des choses les plus convaincantes qu'elle ait pu produire, c'est une superbe deuxième de Prokofiev : watch?v=4VzZD4WxsH4
On n'est pas tout à fait au niveau de Richter ou de Virsaladze, mais on en n'est pas loin.

Oui, il y a une sorte d'affectation globale... J'écoute la Sonate, ça se ressent aussi. Pourtant c'est excellent au niveau technique, mais elle est maniérée comme un(e) pianiste français(e).

Alexandre, t'es pas fair-play
Cette maigreur, cette sécheresse pleine d'octaves stériles, ces arpèges sans vie, cette indigence mélodique qui ne chante absolument que dalle, ces wagons de posture "mèche au vent"... je comprends absolument pas le lien entre les signes d'extase de la pianiste et ce que j'entends : énorme impression de cinéma pour rombières, d'esbroufe quoi ! Côté positif, pas mal d'enchaînements harmoniques qui pourraient être très beaux dans un autre contexte : ça annonce vaguement de la belle musique à venir, quoi.

jerome a écrit:

Alexandre, t'es pas fair-play
Cette maigreur, cette sécheresse pleine d'octaves stériles, ces arpèges sans vie, cette indigence mélodique qui ne chante absolument que dalle, ces wagons de posture "mèche au vent"... je comprends absolument pas le lien entre les signes d'extase de la pianiste et ce que j'entends : énorme impression de cinéma pour rombières, d'esbroufe quoi ! Côté positif, pas mal d'enchaînements harmoniques qui pourraient être très beaux dans un autre contexte : ça annonce vaguement de la belle musique à venir, quoi.

Ici j'ai le même sentiment que toi sur l'interprétation, mais ça ce n'est pas Liszt, écoute plutôt ce Sposalizio par Sofronitsky. /watch?v=DOpS42eR804

jerome a écrit:

Alexandre, t'es pas fair-play
Cette maigreur, cette sécheresse pleine d'octaves stériles, ces arpèges sans vie, cette indigence mélodique qui ne chante absolument que dalle, ces wagons de posture "mèche au vent"... je comprends absolument pas le lien entre les signes d'extase de la pianiste et ce que j'entends : énorme impression de cinéma pour rombières, d'esbroufe quoi ! Côté positif, pas mal d'enchaînements harmoniques qui pourraient être très beaux dans un autre contexte : ça annonce vaguement de la belle musique à venir, quoi.

Ah oui, ses signes d'extase sont limite désagréables, ce n'est pas une pianiste que j'aime regarder.
Pour le moment, ce sont surtout les moyens techniques qui m'impressionnent, à part sa 2ème de Proko, je n'ai pas vraiment été emporté.

Weiner :
1918. Op 11, Sonate Violon/Piano, fa dièse mineur

Charpentier :
~ Pastorale sur la naissance de N.S. Jésus-Christ, H.483
~ In Nativitatem D.N.J.C. Canticum, H.414
(Christie)

jerome a écrit:

Alexandre, t'es pas fair-play
Cette maigreur, cette sécheresse pleine d'octaves stériles, ces arpèges sans vie, cette indigence mélodique qui ne chante absolument que dalle, ces wagons de posture "mèche au vent"... je comprends absolument pas le lien entre les signes d'extase de la pianiste et ce que j'entends : énorme impression de cinéma pour rombières, d'esbroufe quoi ! Côté positif, pas mal d'enchaînements harmoniques qui pourraient être très beaux dans un autre contexte : ça annonce vaguement de la belle musique à venir, quoi.

J'ai toujours aimé ta façon de causer.

Ici:
Dutilleux:Mystere de l'instant (Tortelier)

Bach: Toccata et Fugue en Ré mineur BWV.565 (Stamm)

Villa-Lobos : Bachianas Brasilieras nos. 1-3/Fantaisie pour saxophone/Mômôprécose/Quatuor no. 6 en mi mineur (1938).
J'adore ce brésilien !

jerome a écrit:

Alexandre, t'es pas fair-play
Cette maigreur, cette sécheresse pleine d'octaves stériles, ces arpèges sans vie, cette indigence mélodique qui ne chante absolument que dalle, ces wagons de posture "mèche au vent"... je comprends absolument pas le lien entre les signes d'extase de la pianiste et ce que j'entends : énorme impression de cinéma pour rombières, d'esbroufe quoi ! Côté positif, pas mal d'enchaînements harmoniques qui pourraient être très beaux dans un autre contexte : ça annonce vaguement de la belle musique à venir, quoi.

Juste pour savoir, ton impression se rapporte à quelles pièces en particulier? Toute la 2è année de pèlerinage??

Stravinsky: Le Sacre du Printemps, arrangé pour orgue et exécuté par Bernard Haas au superbe orgue Kleuker-Steinmeyer de la Tonhalle de Zurich (En ayant parlé d'orgue de salles de concert récemment).

Une version totalement réussi! Cependant, la Sonate en Si de Liszt l'est moins, celle de Rachel Laurin est nettement supérieure.



Extraits disponibles avec Quobuz ---ICI

Liszt: Dante-Symphonie/Sinopoli

Xavier a écrit:

shushu a écrit:

Hein? il y en a des ceusses qui supportent Berman dans le 2ème de Liszt, Etonnant!

Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a à "supporter", de plus c'est la plus belle version que je connaisse pour l'orchestre.

Sur ces interprétations Berman/Giulini dans les concertos de Liszt, les avis ont toujours été très partagés. Moi je n'adhère pas beaucoup, et de moins en moins en fait.

ysov a écrit:

Stravinsky: Le Sacre du Printemps, arrangé pour orgue et exécuté par Bernard Haas au superbe orgue Kleuker-Steinmeyer de la Tonhalle de Zurich (En ayant parlé d'orgue de salles de concert récemment).

Extraits disponibles avec Quobuz ---ICI

oO Mais c'est furieux ça

Puisqu'on parle de Berlioz ailleurs,La symphonie Fantastique, Paray

shushu a écrit:

Xavier a écrit:

shushu a écrit:

Hein? il y en a des ceusses qui supportent Berman dans le 2ème de Liszt, Etonnant!

Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a à "supporter", de plus c'est la plus belle version que je connaisse pour l'orchestre.

Sur ces interprétations Berman/Giulini dans les concertos de Liszt, les avis ont toujours été très partagés. Moi je n'adhère pas beaucoup, et de moins en moins en fait.

Je poursuis en discographie.

Xavier a écrit:

Juste pour savoir, ton impression se rapporte à quelles pièces en particulier? Toute la 2è année de pèlerinage??

Non, les deux premières parties seulement, le reste j'ai zappé. Mais j'ai quasiment toujours ce type d'impression avec Liszt, je commence juste à supporter un peu Via Crucis à petites doses (les parties les moins grandiloquentes). Alors que pour mes deux autres têtes de turc, Wagner et Mahler, je sens mon impression plus susceptible d'évoluer.

Wagner, Das Liebesverbot.

Mais alors du coup quels sont les romantiques que tu aimes vraiment?

Brahms, les français (Franck, Fauré, Chausson, un peu Lekeu). Je crois que j'aime vraiment pas la branche "romantique à programme", en fait, ça a l'air de se résumer assez bien à ça.

jerome a écrit:

Brahms, les français (Franck, Fauré, Chausson, un peu Lekeu). Je crois que j'aime vraiment pas la branche "romantique à programme", en fait, ça a l'air de se résumer assez bien à ça.

Et Schumann tu le tolères ?

-------
Berlioz, Roméo et Juliette, CSO/Giulini

Hormis sa nature très cartésienne, je crois qu'il aime bien l'École viennoise.

jerome a écrit:

Brahms, les français (Franck, Fauré, Chausson, un peu Lekeu). Je crois que j'aime vraiment pas la branche "romantique à programme", en fait, ça a l'air de se résumer assez bien à ça.

Ah oui d'accord. (c'est celle que je préfère dans l'ensemble enfin surtout Liszt et Wagner, et un peu Berlioz)

alexandre. a écrit:

Et Schumann tu le tolères ?

Oui, sans problème, mais j'en écoute assez rarement.

ysov a écrit:

Hormis sa nature très cartésienne, je crois qu'il aime bien l'École viennoise.

Bla, bla, bla.

Ives : musique pour quatuor à cordes et piano (Leipzig)

jerome a écrit:

alexandre. a écrit:

Et Schumann tu le tolères ?

Oui, sans problème, mais j'en écoute assez rarement.

J'ai à peu près fait le tour de tout son corpus, et sa qualité d'inspiration est quand même assez remarquable. Il évite à peu près tout ce qui t'amène à cette répulsion lisztienne. Globalement, son utilisation des difficultés pianistiques sert un idéal tout à fait différent de l'idéal lisztien, beaucoup moins tourné vers une certaine volonté d'impressionner l'auditeur. Et quand je l'écoute, je ne le fais jamais pour écouter le pianiste, ce qui m'arrive relativement souvent chez Liszt (quand je me vautre dans les paraphrases par exemple).

Il y a aussi du Liszt non pianistique!
Quand j'écoute la Dante-Symphonie, hormis les passages extrêmes du 1er mouvement, géniaux d'ailleurs, je ne trouve pas du tout que ce soit une musique faite pour impressionner, au contraire, il y a de longs moments suspendus, lents, étonnants et introspectifs...

jerome a écrit:

ysov a écrit:

Hormis sa nature très cartésienne, je crois qu'il aime bien l'École viennoise.

Bla, bla, bla.

Karol Szymanowski : Symphonies Nos. 1 & 2.

Citation :

l'idéal lisztien, beaucoup moins tourné vers une certaine volonté d'impressionner l'auditeur

Phrase ô combien contestable, jusque dans le Liszt de jeunesse. Que Liszt ait fait des paraphrases ou d'autres choses brillantes c'est une chose, mais je ne pense que cela ait été ne serait-ce qu'un jour son idéal. Il suffit de se reporter à ses écrits de jeunesse pour s'en rendre compte.

Xavier a écrit:

Il y a aussi du Liszt non pianistique!
Quand j'écoute la Dante-Symphonie, hormis les passages extrêmes du 1er mouvement, géniaux d'ailleurs, je ne trouve pas du tout que ce soit une musique faite pour impressionner, au contraire, il y a de longs moments suspendus, lents, étonnants et introspectifs...

Tout à fait, et le splendide Magnificat.

Xavier a écrit:

Il y a aussi du Liszt non pianistique!
Quand j'écoute la Dante-Symphonie, hormis les passages extrêmes du 1er mouvement, géniaux d'ailleurs, je ne trouve pas du tout que ce soit une musique faite pour impressionner, au contraire, il y a de longs moments suspendus, lents, étonnants et introspectifs...

Ah mais je ne dis surtout pas que tout est fait pour impressionner chez Liszt.
Pour la Dante, j'adore l'évocation de Francesca da Rimini, c'est magnifique (en plus d'être horrible à mettre en place rythmiquement, d'ailleurs je crois que Sinopoli s'y loupe un peu).

Et même en sortant du piano et en englobant tout le corpus, je trouve plus de densité chez Schumann que chez Liszt (et qu'on ne vienne pas me dire que Schumann a peu écrit).

alexandre. a écrit:

Et même en sortant du piano et en englobant tout le corpus, je trouve plus de densité chez Schumann que chez Liszt (et qu'on ne vienne pas me dire que Schumann a peu écrit).

Plus homogène oui, là où l'oeuvre de Liszt est en dent de scies - mais peu d'oeuvres de Schumann se trouvent au niveau des cimes lisztiennes.

Percy Bysshe a écrit:

Citation :

l'idéal lisztien, beaucoup moins tourné vers une certaine volonté d'impressionner l'auditeur

Phrase ô combien contestable, jusque dans le Liszt de jeunesse. Que Liszt ait fait des paraphrases ou d'autres choses brillantes c'est une chose, mais je ne pense que cela ait été ne serait-ce qu'un jour son idéal. Il suffit de se reporter à ses écrits de jeunesse pour s'en rendre compte.

Je sais que tu n'adhères pas du tout à ça, mais bien qu'il soit infiniment plus génial que les autres compositeurs pianistes concertistes de son époque, il ne se détache pas d'un certain idéal pianistique qui consiste à démontrer tout ce qu'il possible de faire techniquement sur l'instrument, à une époque où les possibilités se sont nettement développées. Ça l'amène parfois à augmenter la difficulté technique d'une façon qui ne me semble pas nécessaire sur le plan musical (doubles octaves,...). Mais encore une fois, il intègre ces difficultés d'une façon bien plus cohérente que ses collègues.

Percy Bysshe a écrit:

alexandre. a écrit:

Et même en sortant du piano et en englobant tout le corpus, je trouve plus de densité chez Schumann que chez Liszt (et qu'on ne vienne pas me dire que Schumann a peu écrit).

Plus homogène oui, là où l'oeuvre de Liszt est en dent de scies - mais peu d'oeuvres de Schumann se trouvent au niveau des cimes lisztiennes.

Tu veux que l'on parle de la musique de chambre ?
Je ne souscrirais pas à ce que tu dis, je préfère quasiment tout le temps les cheminements harmoniques de Schumann à ceux de Liszt, malgré les nombreuses qualités des symphonies de Liszt, je prendrais plutôt celle de Schumann, dont je préfère les thèmes...

Deuxième symphonie de Mahler

alexandre. a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

alexandre. a écrit:

Et même en sortant du piano et en englobant tout le corpus, je trouve plus de densité chez Schumann que chez Liszt (et qu'on ne vienne pas me dire que Schumann a peu écrit).

Plus homogène oui, là où l'oeuvre de Liszt est en dent de scies - mais peu d'oeuvres de Schumann se trouvent au niveau des cimes lisztiennes.

Tu veux que l'on parle de la musique de chambre ?

C'est restreint certes mais de qualité chez Liszt.
Les trios et quatuors de Schumann, franchement, on peut s'en passer...

jerome a écrit:

Brahms, les français (Franck, Fauré, Chausson, un peu Lekeu). Je crois que j'aime vraiment pas la branche "romantique à programme", en fait, ça a l'air de se résumer assez bien à ça.

C'est déjà bien je trouve pour qqun qui n'aime pas les romantiques
Dans un pan plus précoce, moins dense, mais non moins passionnant, il y a Schubert. Mais je ne suis pas sur que ça soit ton truc.
Si mes infos sont bonnes tu aimes Mendelssohn par contre ^^.

Xavier a écrit:

alexandre. a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

alexandre. a écrit:

Et même en sortant du piano et en englobant tout le corpus, je trouve plus de densité chez Schumann que chez Liszt (et qu'on ne vienne pas me dire que Schumann a peu écrit).

Plus homogène oui, là où l'oeuvre de Liszt est en dent de scies - mais peu d'oeuvres de Schumann se trouvent au niveau des cimes lisztiennes.

Tu veux que l'on parle de la musique de chambre ?

C'est restreint certes mais de qualité chez Liszt.
Les trios et quatuors de Schumann, franchement, on peut s'en passer...

Les trios, je ne veux pas m'en passer.

Chez Liszt, je ne vois rien que je pourrais préférer aux quatuor et quintette avec piano, aux Märchenerzählungen, aux Märchenbilder, aux Stücke in Volkston.

Pour la peine :

Schumann, Trio n°1, Kagan / Gutman / Richter

Medtner : Premier concerto pour piano. J'ai pris un coffret de ses concertos dans la version : Geoffrey Tozer et Neeme Jarvi. Qu'est que tu en penses Ysov ? Je l'ai pris parce qu'il me semble dans mon souvenir que tu aimes ce pianiste.

Oui j'aime bien ce pianiste, il a beaucoup de talent. Avec les oeuvres pour piano de Medtner, il est en deuxième position de mes préférés après Amish Milne. Pour les concertos de piano, c'est fort bien aussi,
presque égal à Jeoffrey Madge.

ysov a écrit:

Oui j'aime bien ce pianiste, il a beaucoup de talent. Avec les oeuvres pour piano de Medtner, il est en deuxième position de mes préférés après Amish Milne. Pour les concertos de piano, c'est fort bien aussi,
presque égal à Jeoffrey Madge.

Ok Donc j'ai bien fais, je te remercie

Schumann - Märchenerzählungen op132 - Le Sage/Bertheau/Meyer

alexandre. a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Citation :

l'idéal lisztien, beaucoup moins tourné vers une certaine volonté d'impressionner l'auditeur

Phrase ô combien contestable, jusque dans le Liszt de jeunesse. Que Liszt ait fait des paraphrases ou d'autres choses brillantes c'est une chose, mais je ne pense que cela ait été ne serait-ce qu'un jour son idéal. Il suffit de se reporter à ses écrits de jeunesse pour s'en rendre compte.

Je sais que tu n'adhères pas du tout à ça, mais bien qu'il soit infiniment plus génial que les autres compositeurs pianistes concertistes de son époque, il ne se détache pas d'un certain idéal pianistique qui consiste à démontrer tout ce qu'il possible de faire techniquement sur l'instrument, à une époque où les possibilités se sont nettement développées. Ça l'amène parfois à augmenter la difficulté technique d'une façon qui ne me semble pas nécessaire sur le plan musical (doubles octaves,...). Mais encore une fois, il intègre ces difficultés d'une façon bien plus cohérente que ses collègues.

Je ne suis pas d'accord avec ça, s'approprier ce n'est pas démontrer.

alexandre. a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

alexandre. a écrit:

Et même en sortant du piano et en englobant tout le corpus, je trouve plus de densité chez Schumann que chez Liszt (et qu'on ne vienne pas me dire que Schumann a peu écrit).

Plus homogène oui, là où l'oeuvre de Liszt est en dent de scies - mais peu d'oeuvres de Schumann se trouvent au niveau des cimes lisztiennes.

Tu veux que l'on parle de la musique de chambre ?
Je ne souscrirais pas à ce que tu dis, je préfère quasiment tout le temps les cheminements harmoniques de Schumann à ceux de Liszt, malgré les nombreuses qualités des symphonies de Liszt, je prendrais plutôt celle de Schumann, dont je préfère les thèmes...

La matière musicale d'un Liszt est bien plus riche que celle de Schumann, de Don Sanche aux pièces tardives, tout un siècle de musique. J'aime beaucoup Schumann, et je ne cherche pas hiérarchiser les deux, mais force est de constater que ce n'est pas le même parcours.

Deuxième symphonie de Rimsky Korsakov (elle me plaît vraiment de plus en plus celle-là)

Mahler : 9e symphonie, Sinopoli
Une merveilleuse réussite .

Horatio a écrit:

Mahler : 9e symphonie, Sinopoli
Une merveilleuse réussite .

Voilà, tu pourras pas en dire du mal Mouahaha.