Bruckner Symphonie n°8 Maazel Vienne /TCE/11-09-2013

Je reviens tout juste de mon premier concert classique. 

C'est vrai que c'est grand d'entendre un orchestre ce déployer en direct. 
Ah ces tutti furibonds... 

J'étais au 2ème balcon donc acoustiquement je n'avais pas un panorama idéal, notamment au niveau des cuivres que j'ai trouvé peu différenciés (mais c'est peu être dû à Maazel),par contre les cordes étaient à tomber par terre d'homogénéité et de définition...et quelles basses!!! 

Bon c'est définitivement une de mes symphonies préférées.Le moment le plus merveilleux a sans doute été l'adagio, j'étais carrément en lévitation.   

Un concert très applaudi.

Et une grande et belle soirée pour moi. 

Vive Anton!! 

Félicitations.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je reviens tout juste de mon premier concert classique. 

Sans déconner??  

Comment ça se fait? (si ce n'est pas indiscret)

La flemme et puis le côté fugitif et éphémère du concert.
Pour moi le concert a duré le temps d'un éclair.
Impossible d'eterniser les moments, c'est ce qui me frustre un peu.
Tu vas me dire:mais c'est ça la vie. 

Je comprends mais... par exemple quand les Gurrelieder sont joués à Paris, tu n'as même pas envie d'aller voir ce que ça donne en vrai??

D'ailleurs je voulais y aller mais je m'y suis pris trop tard, puis j'ai laissé tomber.
Mais le constat sera le même, ça va durer le temps d'un claquement de doigts et pof...fini. 

Ah oui, Bruckner, les Gurrelieder... ça dure un claquement de doigts à peine.  

Ca donne un charme supplémentaire justement, tu n'as pas trouvé?

Oui c'est une experience intense ,le côté en direct et l'impact physique du son: c'est sûr que c'est pas dans mon salon que je pourrais avoir des basses pareilles!!!

Mais ça passe trop vite...comme toutes les bonnes choses.
Franchement j'étais prêt à ce qu'il la rejoue. 

arnaud bellemontagne a écrit:

Je reviens tout juste de mon premier concert classique.   

Ca je n'arrive pas à le croire  

C'est pourtant la vérité. 

Il y a une critique détaillée de ce concert sur Concertonet.
En résumé : l'orchestre, en grande forme, le chef, largement à coté...

Montfort

Je n'étais pas à ce concert, précisément parce qu'il était dirigé par Maazel. Je me dis souvent que pour être aussi lourd et peu inspiré, il faut forcément le faire exprès, ce qui me procure un immense désarroi...  

C'est ce que je pensais aussi, et en plus, j'étais déprimé qu'ils aient annulé le même concert dirigé par Mehta l'année dernière. Mais je suis plus prudent vu que, à un moment ou à une autre, j'ai pensé la même chose de Mehta, de Levine, de Bychkov, de Gergiev, de Chailly...

Mehta (les autres chefs que tu cites, nonobstant leurs défauts respectifs, je les aime bien, voire beaucoup) est parfois routinier, comme dans un assez récent concert Rimsky-Korsakov / Brahms, avec Munich, au TCE également. Mais au moins, il se repose sur un métier très sûr qui dans le pire des cas, substitue à l'inspiration un certain professionnalisme. Maazel est également un grand pro : sa célébrité repose en grande partie sur sa popularité auprès des musiciens, qui louent la clarté de sa battue et sa mémoire phénoménale. Mais il peut littéralement plomber les plus beaux orchestres du monde, tant toute la musique qu'il touche devient lourde et pâteuse !