Playlist (98)

Mélomaniac a écrit:

Cololi me harcèle, je vais porter plainte à l'Administration pour actes de Mélophobie...

Pauvre Mélo

Arturo Fuentes (1975–),

  Dunkelkammermusik pour flute basse, clarinette basse, alto et violoncelle (2013)
  Skifir pour flute, clarinette basse, piano, violon, alto et violoncelle (2010/13)
  Space Factory III – from the Children Cycle pour hautbois, percussion et piano (2011)
  Space Factory IV pour flute, hautbois, clarinette, kalimba, piano, violon, alto et violoncelle (2012)
  Space Factory V pour clarinette basse, violon, alto, violoncelle et électronique (2012)
  Space Factory VI pour flute, violon et électronique (2012)

        PHACE (1, 2, 6)
        ensemble recherche (3, 4, 5)

Alain Louvier (1945–),

  Canto di Natale pour plain-chant et douze instruments (1976).  Bernard Boudier / l’Itinéraire (Alain Louvier)
  Et Dieu créa l’Enfant pour chœur d’enfants et sextuor à cordes (1981).  Quatuor Parrenin, Lormand, Bailly / Maitrise de Radio France (Henri Farge)

Mélomaniac a écrit:

George Lloyd (1913-1998) :

Symphonie n°5 en si bémol

Pastorale - Corale - Rondo - Lamento - Finale

= Edward Dones, Philharmonia Orchestra

(Lyrita, avril 1979)

J'aime bien cette symphonie très "mélo" , mais anachronique en 1947 (bartok concerto pour orchestre c'est 1944 ...) . Et sa "A symphonic mass" c'est Top !!

Jean Cras (1879–1932), Cinq robaïyat (1924).  Peintre/Jacquon
Alma Mahler (1879–1964), quelques lieder.  Högman/Pöntinen
Grigori Krein (1879–1957), Sonate pour violon et piano nº1 (1913).  Then-Berg/Schäfer
Ottorino Respighi (1879–1936), Sonate pour violon et piano (1917).  Gulli/Cavallo

Dieterich Buxtehude (1637 - 1707)
Ciaccona, Il mondo che gira

Maria Cristina Kiehr, Victor Torres,
Ensemble Stylus Phantasticus


"Avec ce disque lumineux, la réputation d'austérité du grand compositeur baroque allemand Dietrich Buxtehude vole en éclat. En effet, cette musique exaltante possède un énorme potentiel communicatif. À son écoute, on est frappé par l'agréable décontraction de style et d'écriture qui donne même parfois l'impression d'une quasi improvisation..." HERVÉ Thierry, sur un site marchand bien connu.

Petit correctif, Buxtehude était danois non allemand. C'est le pourquoi que son prénom pour être conforme est Diderik, non Dietrich.

Lübeck est en Allemagne, tout de même.

Mélomaniac a écrit:

Arnold Cooke (1906-2005) :

Symphonie n°3 en ré majeur

= Nicholas Braithwaite, Orchestre philharmonique de Londres

(Lyrita, janvier 1974)

Pour ceux qui ne connaissent pas, l'idiome est similaire à la Première de Walton. Le matériau reste un peu épais (c'est anglais, quand même...) mais langage très dessiné, vigoureux, griffu, abrupt, et qui évite la consonance facile.
A conseiller aux amateurs de sovièteries.

Également disponible en réédition Lyrita couplée avec deux symphonies de Havergal Brian. Il faudrait que je réécoute cette vigoureuse et griffue symphonie...

plenum a écrit:

Petit correctif, Buxtehude était danois non allemand. C'est le pourquoi que son prénom pour être conforme est Diderik, non Dietrich.

Face à cette question épineuse je m'en étais tenu aux sources de l'éditeur

lucien a écrit:

Lübeck est en Allemagne, tout de même.

M,oui mais c'est la ville où il fit carrière, mais non son lieu de naissance.

plenum a écrit:

son lieu de naissance.

...qui est ?

... inconnu

Helsingborg au Danemark. Devenu après sa naissance Elseneur, possession allemande.

en bref, compositeur baroque allemand, c’est très bien.

Compositeur danois.

D'après toi, Frédéric Chopin était t il un compositeur français ou polonais?

De toute manière, parler de «nationalités» avant la fin du XVIIIe siècle (a fortiori dans ces régions de la Baltique divisées en micro-principautés aux frontières fluctuantes) est, historiquement, presque un anachronisme.

plenum a écrit:

Helsingborg au Danemark. Devenu après sa naissance Elseneur, possession allemande.

Pas tout à fait : Elseneur (Helsingør) est la ville du côté Ouest du détroit qui fait face à Helsingborg (en Suède actuelle). Helsingborg était effectivement danoise à la naissance de Buxtehude, mais elle est devenue suédoise après la défaite de Lund, pas allemande (allemande de quelle Allemagne, d'ailleurs ?).

Oui c'est vrai pour devenir allemande par la suite et maintenant. Mais en tous cas Buxtehude est danois, même son élève le plus doué, Nicolaus Bruhns, fit sa brêve carrière (car mort dans la trentaine) au Danemark.

Mais non, Helsingborg est toujours en Suède, fermement ancrée aux confins de la péninsule scandinave !

plenum a écrit:

Mais en tous cas Buxtehude est danois

Tiens, quelle était sa première langue, d'ailleurs ?

• Sibelius: Symphonies nº2 en ré majeur, op. 43 et nº6 en ré mineur, op. 104
Lorin Maazel / Pittsburgh Symphony Orchestra
Sony, 1990 et 1992
J'ai finalement mieux aimé qu'avec Vienne. Voir ici

• Bach: Partita nº1 BWV 825, nº5 BWV 829 & nº6, BWV 830
Murray Perahia
Sony, 2008-2009
Voir ici.

C'était pour la partie Mélo-compatible de ma playlist du jour. Sinon, j'ai aussi écouté de l'avant-garde soviétique qui m'a bien plu, mais je dois encore translittérer tout ça avant de poster.

Conrad Beck (1901-1989) :

Concerto pour alto

= Walter Kägi, alto ; Jean Meylan, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, avril 1952)

Aujourd'hui :

=> Duetti da camera de Steffani par Mazzucato, Watkinson, Esswood et Elwes.

=> Œuvres sacrées Schütz par Fleet (avec Esswood et George).

=> Ouvertures de Rossini par Pappano. Difficile de jouer ça mieux !

=> Saul de Haendel par Harnoncourt (avec Várady dans son meilleur rôle, Esswood, Fischer-Dieskau…). Enthousiasmant !

=> Sérénades de Brahms par Chailly. Limpide et allant, superbe version.

=> Prometeo de Nono par la SWR (en cours).

DavidLeMarrec a écrit:

Mais non, Helsingborg est toujours en Suède, fermement ancrée aux confins de la péninsule scandinave !

plenum a écrit:

Mais en tous cas Buxtehude est danois

Tiens, quelle était sa première langue, d'ailleurs ?

D'après toi? Il a été organiste une année à Sainte-Marie de Helsingborg en 1657 ou 1658. Donc il devait etre logiquement bilingue.

plenum a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Mais non, Helsingborg est toujours en Suède, fermement ancrée aux confins de la péninsule scandinave !

plenum a écrit:

Mais en tous cas Buxtehude est danois

Tiens, quelle était sa première langue, d'ailleurs ?

D'après toi? Il a été organiste une année à  Sainte-Marie de Helsingborg en 1657 ou 1658. Donc il devait etre logiquement bilingue.

Je ne peux pas dire, ça dépend de son milieu… Il a très vite dû parler les trois langues, je suppose, mais dans quel ordre ?

DavidLeMarrec a écrit:

=> Saul de Haendel par Harnoncourt (avec Várady dans son meilleur rôle, Esswood, Fischer-Dieskau…). Enthousiasmant !

Ah, tu vois, je te l'avais bien dit!

DavidLeMarrec a écrit:

=> Sérénades de Brahms par Chailly. Limpide et allant, superbe version.

Ça, je n'ai pas dû te le dire, mais je n'en pensais pas moins. (D'autant que dès qu'il s'agit d'aimer un chef dénigré par la critique, moi...)

DavidLeMarrec a écrit:

=> Prometeo de Nono par la SWR (en cours).

Alors, tu en penses quoi?

DavidLeMarrec a écrit:

plenum a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Mais non, Helsingborg est toujours en Suède, fermement ancrée aux confins de la péninsule scandinave !

plenum a écrit:

Mais en tous cas Buxtehude est danois

Tiens, quelle était sa première langue, d'ailleurs ?

D'après toi? Il a été organiste une année à Sainte-Marie de Helsingborg en 1657 ou 1658. Donc il devait etre logiquement bilingue.

Je ne peux pas dire, ça dépend de son milieu… Il a très vite dû parler les trois langues, je suppose, mais dans quel ordre ?

Eh bien, c'est généralement la langue ou l'on commence à être réveillé du bulbe, dès cinq ans.

Healey Willan (1880–1968), Introduction, passacaille et fugue (1916).  Virgil Fox
Nikolai Medtner (1880–1951), Sonata reminescenza (1922).  Emil Gilels
Francesco Balilla Pratella (1880–1955), La guerra (1913), arrangement pour piano.  Daniele Lombardi

lucien a écrit:

Healey Willan (1880–1968), Introduction, passacaille et fugue (1916).  Virgil Fox

Mais t'as pas trouvé d'autre interprétation ?

Mélomaniac a écrit:

Mais t'as pas trouvé d'autre interprétation ?

Benedictus a écrit:

 Ah, tu vois, je te l'avais bien dit!

Étrangement, oui, je n'ai jamais été saisi par les versions récentes qui m'avaient paru plus faciles d'accès. Et là, j'ai tout écouté, d'une traite, sans aucun lassitude (et avec pas mal d'émerveillement). C'est un peu comme le Rinaldo de Malgoire ou l'Orfeo…
J'ai aussi Maccabée par Mackerras, mais ça risque d'être un peu moins digeste.

Citation :

DavidLeMarrec a écrit:

=> Sérénades de Brahms par Chailly. Limpide et allant, superbe version.

Ça, je n'ai pas dû te le dire, mais je n'en pensais pas moins. (D'autant que dès qu'il s'agit d'aimer un chef dénigré par la critique, moi...)

J'aime toujours beaucoup Chailly, moi. Ce n'est en général pas le plus ébouriffé, il y a souvent mieux, mais ça reste un standard excellent à chaque fois… d'ailleurs, tu ne devrais pas tarder à en entendre reparler, dans quelques minutes…

Citation :

Alors, tu en penses quoi?

Je n'ai écouté que le Prologue. Ça se renouvelle peu, j'espère que les Îles vont changer un peu. Sinon, c'est très beau, des atmosphères très prégnantes. Ça vaut bien trois tartelettes, au moins.

Mélomaniac a écrit:

lucien a écrit:

Healey Willan (1880–1968), Introduction, passacaille et fugue (1916).  Virgil Fox

Mais t'as pas trouvé d'autre interprétation ?

En effet, car avec Fox, ça ne rend pas service pour la connaissance du compositeur.

mais y a pas de problème à ce niveau-là : je connais d’autres interprétations.

Et tu préfères celle de Virgil?

non.

Fiouffff!!! Mais de toute manière ce n'est pas l'oeuvre la plus géniale de ce compositeur, quoique pas mauvais non plus.

Portrait of Pilar Lorengar

Airs de Mozart, Puccini, Verdi, Falla, Wagner, Granados

= Pilar Lorengar, soprano ; Jesus Lopez-Cobos, Orchestre philharmonique de Londres

(Decca, décembre 1978)

Finnissy, Kritik der Urteilskraft pour flute, clarinette, violon, violoncelle et piano (2001).  New Music Players

Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°15 en la mineur, Op. 141

= Neeme Järvi, Orchestre de Göteborg

(DG, septembre 1988)

Une madeleine de Proust. L'interprétation qui me fit découvrir l'oeuvre, c'était Kondrachine (à la Radio, un dimanche matin -un choc, j'avais pris soin de la sauvegarder sur cassette).
La première version que j'achetai, quelques mois plus tard, en CD, ce fut celle-ci (j'étais au lycée, en classe de première si je me souviens bien).
Interprétation équilibrée, virtuose, brillante, mais spirituelle. Diapasondorisée à sa parution. Prise de son d'une incroyable finesse et dynamique.

Tárrega :
Estudio en Tremolo, Lee Won Ji
Capricho Arabe, Tatyana Ryzhkova
Fantasia La Traviata, Tatyana Ryzhkova
Gran Vals,  Anika Hutschreuther
La Paloma, Stefan Schmitz
   


Brouwer :
Un día de Noviembre, Tatyana Ryzhkova

Un peu à l'opposé de l'image que je me faisait du Brouwer des Estudios Sencillos, mais superbe quand même.

Hier soir, mézigue a écrit:

Sinon, j'ai aussi écouté de l'avant-garde soviétique qui m'a bien plu, mais je dois encore translittérer tout ça avant de poster.

En fait, c’était ça:
• Denisov: Le Soleil des Incas*
Schnittke: Trois Madrigaux*
Goubaïdoulina: Concordanza
Mansourian: Tovem
Nelly Lee (soprano)*, Alexandre Lazarev / Ensemble de solistes du Théâtre du Bolchoï
Melodiya, 1982
Commentaires ici.

Béla Bartók (1881–1945), Quatre nénies (1910).  György Sándor
Georges Enesco (1881–1955), Pièces impromptues (1913–16).  Luiza Borac
Nikolai Miaskovski (1881–1950), Quatuor à cordes nº4 (1937).  Quatuor Taneiev
Nikolai Roslavets (1881–1944), Nocturne (1913).  Alexander Lazarev
Leonid Sabaneiev (1881–1968), Trio-Impromptu (1910).  Then-Berg/Yang/Schäfer

Je continue avec bonheur l'exploration de mon coffret Beethoven/Diapason:
Symphonie n°1 par Walter et par Bruggen




Haydn:Symphonie n°75 (Dorati)
Haydn:Symphonie n°81 (Dorati)
Haydn:Symphonie n°92 (Dorati)
Le nombre de chefs d'oeuvre qu'a écrit Haydn est tout simplement vertigineux.

Après-midi thématique : avec la famille Bach





Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788) :

Concerto pour orgue en sol majeur Wq. 34 H. 444

= Roland Münch, orgue Migend de l'église Zur frohen Botschaft de Berlin-Karlshorst ; Hartmut Haenchen, Orchestre de chambre CPEB

(Capriccio, septembre 1985)

Le fameux orgue de la Princesse Anna Amalia de Prusse.
Un opus de belle facture, 25 minutes, dont l'ampleur et le style galant s'émancipent des prototypes baroques.

Je possède cette collection Capriccio depuis sa parution dans les années 90. Je considère les oeuvres vocales dans cette collection parmi les
meilleures version. Le reste aussi c'est de la haute tenue!

Wilhelm Friedemann Bach (1710-1784) :

Huit Fugues F. 31

= Marie-Claire Alain, orgue Migend de l'église Zur frohen Botschaft de Berlin-Karlshorst

(Erato, mai 1996)

Certainement l'oeuvre d'orgue la plus connue du premier fiston.
Un disque épuisé et non réédité à ma connaissance.

Que je possède également et en effet, ne fut pas réédité jusqu'à présent.

Dans la même veine, mais en particulier avec CPE Bach, il t'arrive parfois de fureter dans des boutiques de vinyles usagés Mélo?

Si oui, je te conseille d'avoir l'oeil aiguisé pour cette intégrale de son oeuvre d'orgue par F.H. Houbart, qui est un coffret rouge contenant
3 vinyles, que Valois Auvidis n'a jamais réédité en CD!

Voici la couverture du coffret


Et son verso:

Je ne connaissais pas.

Le label Dolce Volta aurait pu nous rééditer ça en CD l'an dernier à l'occasion du tricentenaire...

Œuvres de JS Bach transcrites pour deux pianos ou un piano à quatre mains par György Kurtág (BWV 635/BWV 643/BWV 106/BWV 611/BWV 619/BWV 644/BWV 618/BWV 600/BWV 614/BWV 633/BWV 599/BWV 687) - Dezsö Ranki/Edit Klukon (15/06/2014 en la Grange de Meslay (Tours))