Votre déception du jour... (2)

aurele a écrit:

Je me sens minable de ne pas réussir à écrire en entier une lettre de motivation en candidature spontanée. J'ai des blocages et je ne fais qu'écrire et réécrire les différents paragraphes.

Bon courage. Les vacances seront me semble-t-il bienvenues

Merci Calbo.

Déception du jour (ou plutôt d'hier soir):

Vouloir écouter du Wagner à 11h du soir. Découvrir avec horreur que le disque dur externe sur lequel est stockée ma somptueuse discothèque a décidé, sans le moindre signe avant-coureur, de ne plus afficher que les dossiers de A à S.          

Plan Orsec: commande en urgence d'un nouveau disque dur sur A**zon, test du disque défaillant (test négatif d'ailleurs, aucune anomalie constatée), formatage dudit disque, et en route pour une copie des fichiers sauvegardés sur un autre support.

Il y a juste un petit problème, c'est que mon ordinateur chauffe énormément dès que l'on sollicite un peu le processeur, jusqu'à s'éteindre tout seul. Et que lors du transfert des données en USB, la température de la machine s'élève très lentement, mais inexorablement.  

J'ai donc passé une partie de la nuit à interrompre et relancer le transfert en fonction de la température du processeur, tout en renouvelant dévotement, sous la machine, des pains de glace fraîchement sortis du congélateur.

Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, j'ai trouvé récemment une solution de remplacement au meilleur prix après un crash de PC, sur ce site de reconditionnés très fiable (machine en état impeccable, livrée, après formatage du DD, avec windows + licence, un antivirus, Firefox et un Office alternatif installés) :

www.monsieurcyberman.com/fr/2154-pc-hp-compaq-6005-pro-sff-amd-athlon-ii-x2-220-28ghz-4go-ddr3-250go-sata-w7-pro-3700857019282.html

En espérant toutefois que tu n'en auras pas l'usage, même si le PC qui chauffe à mort n'est jamais bon signe.

Merci Alifie   , mais en fait 1°) je suis sous Linux depuis longtemps 2°) j'ai anticipé le problème en commandant un nouveau Thinkpad reconditionné.

Depuis trois jours, je suis en papeterie quasiment constamment et je n'ai rien à faire. Je m'emmerde au travail en gros. Cela va faire long jusque 19h00. Heureusement que j'ai bientôt terminé même si me retrouver au chômage ne m'enchante pas.

Ne te décourage pas et continue à envoyer tes CVs; la situation ne peut que s'améliorer

Je passe par une période très importante de ma vie, face à un dilemme et je n'arrive toujours pas à me décider, paralysé par l'incertitude et le doute.

J'ai eu des problèmes de santé graves il y a 5 ans qui m'ont forcé à arrêter la musique, vocation dont j'allais faire ma profession, et je n'ai réglé mes problèmes et repris une vie normale que depuis un an environ.
Il s'agit donc de savoir si je vais reprendre mes études d'informatique à la rentrée, ce que je ne souhaite vraiment pas pour plusieurs raison. La première est que je déteste de devoir rester enfermé toute la journée dans un bâtiment, surtout un bureau ou derrière un ordinateur. Ensuite, j'ai encore plusieurs années à faire avant d'avoir mon diplôme, donc à vivre dépendant de mes parents et l'informatique ne m'intéresse pas du tout, je pense aussi que ce n'est pas terrible pour ma santé fragile.
D'un autre côté je sais que si je travaille là-dedans je n'aurai pas de problèmes d'ordre financier, une chance de moins en moins conférée de nos jours.
J'ai donc songé à des alternatives et le nombre d'options me semble restreint, m'expatrier, trouver un métier d'extérieur qui ne soit pas trop exigeant physiquement, et là beaucoup de problèmes se posent : tout d'abord il me semble très difficile de trouver un métier sans diplôme, et d'autre part qui ne soit pas payé au lance pierre, avec ma santé je suis obligé de suivre une hygiène de vie rigoureuse et de faire des frais médicaux ce qui est assez coûteux, je ne suis pas certain d'arriver à m'en sortir si jamais j'ai la chance incroyable de trouver un job dans ces conditions, ce qui me met en position d'insécurité.

A la longue tout cela me travaille et a tendance à me déprimer.

Pour passer à un sujet tout autre, je suis souvent complètement déboussolé devant l'érudition pachydermique dont font preuve la quasi totalité des membres de ce forum.
Mon point de référence est mon entourage direct et la population globale, et j'estime avoir une culture générale plutôt correcte, mais quand je vois la richesse du contenu des messages ici, le sens de l'humour, le vocabulaire, la cadence d'écriture et la fluidité des plumes, la précision de vos propos, votre culture à propos de détails périphériques (par ex. les biographies, détails historiques, contextes sociologiques, interprètes, etc), votre capacité d'absorption et votre appropriation des oeuvres alors que vous semblez passer peu de temps dessus, je me sens complètement déplacé et incapable d'apporter quelque chose de pertinent, aussi je me mets souvent à lire le forum pendant de longs moments et à faire des recherches, mais il y a tellement de choses qui m'intéressent que je me disperse sans vraiment fouiller de manière satisfaisante (aussi souvent par faute d'accès aux ressources, trouver telle version de telle oeuvre) et je finis par abandonner.
Je me demande souvent comment la plupart d'entre vous arrive à maintenir un tel rythme (surtout en maintenant une vie professionnelle et de famille), alors que je n'arrive même pas à vous suivre en étant inactif.
Est-ce dû à mes problèmes d'attention ou mon état souvent asthénique ? En tout cas vu ma vitesse j'ai l'impression d'être une tortue sous anesthésiant.
Aussi j'ai du mal à saisir les mobiles d'une telle passion qui dévore si vastement les paysages culturels et avec tant de constance vous poussant à acquérir ce degré d'érudition, personnellement je n'ai pas autant "d'ouverture d'esprit esthétique" que beaucoup d'entre vous, je n'aime pas perdre du temps à écouter des choses juste banales, correctes ou pas mal quand je sais qu'il y a beaucoup de grandes oeuvres inconnues qui m'attendent, je ne cherche que des extases esthétiques correspondant à ma sensibilité, bref tout cela m'intrigue et me laisse complètement perplexe.

Vanaheim a écrit:

Je passe par une période très importante de ma vie, face à un dilemme et je n'arrive toujours pas à me décider, paralysé par l'incertitude et le doute.

J'ai eu des problèmes de santé graves il y a 5 ans qui m'ont forcé à arrêter la musique, vocation dont j'allais faire ma profession, et je n'ai réglé mes problèmes et repris une vie normale que depuis un an environ.
Il s'agit donc de savoir si je vais reprendre mes études d'informatique à la rentrée, ce que je ne souhaite vraiment pas pour plusieurs raison. La première est que je déteste de devoir rester enfermé toute la journée dans un bâtiment, surtout un bureau ou derrière un ordinateur. Ensuite, j'ai encore plusieurs années à faire avant d'avoir mon diplôme, donc à vivre dépendant de mes parents et l'informatique ne m'intéresse pas du tout, je pense aussi que ce n'est pas terrible pour ma santé fragile.
D'un autre côté je sais que si je travaille là-dedans je n'aurai pas de problèmes d'ordre financier, une chance de moins en moins conférée de nos jours.
J'ai donc songé à des alternatives et le nombre d'options me semble restreint, m'expatrier, trouver un métier d'extérieur qui ne soit pas trop exigeant physiquement, et là beaucoup de problèmes se posent : tout d'abord il me semble très difficile de trouver un métier sans diplôme, et d'autre part qui ne soit pas payé au lance pierre, avec ma santé je suis obligé de suivre une hygiène de vie rigoureuse et de faire des frais médicaux ce qui est assez coûteux, je ne suis pas certain d'arriver à m'en sortir si jamais j'ai la chance incroyable de trouver un job dans ces conditions, ce qui me met en position d'insécurité.

A la longue tout cela me travaille et à tendance à me déprimer.

Question à laquelle il est évidemment impossible de répondre. Mais je vais en dire quelques mots quand même ... car étant très concerné par le sujet (de l'informatique j'entends, car je n'ai pour ma part pas du tout à me plaindre côté santé).
Oui effectivement, il y a du travail en informatique ... c'est vrai. Même les médiocres comme moi peuvent y trouver une place du coup ... A partir de ces simples constatations ... tout se complique.
Il y a la question de la motivation, qui semble la question majeure que tu te poses. Je pense que je suis médiocre en informatique (non que je sois bon dans un autre domaine ... mais moins médiocre), en grande partie non à cause d'inaptitudes ... mais de manque de motivation. On peut décider de faire un travail ... de se lever le matin ... de supporter plein de chose par la seule force mentale ... mais on ne peut décider véritablement de ce qu'on aime ! Et l'écart de qualité de travail entre celui qui essaye juste de faire son travail pour toucher un salaire ... et celui qui fait cela car motivé ... est très important. Etant dans la 1° catégorie ... Celui qui est motivé va plus de l'avant, se pose davantage de questions ...
Je ne trouve pas ça spécialement facile à vivre, car j'ai l'impression d'avoir une épée de Damoclès sur la tête ... et ce d'autant plus que ceux qui se contentent trop du minimum finissent éjectés du métier ...
Alors oui tout dépend (pour pouvoir rester) du rapport offre/demande dans la métier ... mais ce n'est voir que le côté financier, matériel de la chose évidemment.

Je n'ai aucun conseil à te donner, chaque situation est bien différente. Pour ma part je me prépare à changer de métier (mais c'est loin d'être une mince affaire tu te doutes ... et ce n'est pas non plus pour autant que je suis convaincu que je sois fait pour quelque chose ^^)

Dans tous les cas : courage et détermination !

Citation :

Pour passer à un sujet tout autre, je suis souvent complètement déboussolé devant l'érudition pachydermique dont font preuve la quasi totalité des membres de ce forum.
Mon point de référence est mon entourage direct et la population globale, et j'estime avoir une culture générale plutôt correcte, mais quand je vois la richesse du contenu des messages ici, le sens de l'humour, le vocabulaire, la cadence d'écriture et la fluidité des plumes, la précision de vos propos, votre culture à propos de détails périphériques (par ex. les biographies, détails historiques, contextes sociologiques, interprètes, etc), votre capacité d'absorption et votre appropriation des oeuvres alors que vous semblez passer peu de temps dessus, je me sens complètement déplacé et incapable d'apporter quelque chose de pertinent, aussi je me mets souvent à lire le forum pendant de longs moments et à faire des recherches, mais il y a tellement de choses qui m'intéressent que je me disperse sans vraiment fouiller de manière satisfaisante (aussi souvent par faute d'accès aux ressources, trouver telle version de telle oeuvre) et je finis par abandonner.
Je me demande souvent comment la plupart d'entre vous arrive à maintenir un tel rythme (surtout en maintenant une vie professionnelle et de famille), alors que je n'arrive même pas à vous suivre en étant inactif.
Est-ce dû à mes problèmes d'attention ou mon état souvent asthénique ? En tout cas vu ma vitesse j'ai l'impression d'être une torture sous anesthésiant.
Aussi j'ai du mal à saisir les mobiles d'une telle passion qui dévore si vastement les paysages culturels et avec tant de constance vous poussant à acquérir ce degré d'érudition, personnellement je n'ai pas autant "d'ouverture d'esprit esthétique" que beaucoup d'entre vous, je n'aime pas perdre du temps à écouter des choses juste banales, correctes ou pas mal quand je sais qu'il y a beaucoup de grandes oeuvres inconnues qui m'attendent, je ne cherche que des extases esthétiques correspondant à ma sensibilité, bref tout cela m'intrigue et me laisse complètement perplexe.

Idem !
Bon je sais que je suis quelqu'un de lent ... mais je ne comprends pas non plus ^^.

En amont de ce Brahmapoutre qui te subjugue tant au point d'hésiter à t'y baigner, il y a bien des ruisseaux.
La source d'un fleuve resterai petite s'il n'y avait ses rivières adjuvantes  : il faut compter avec la ligne de partage des eaux, quand des esprits aux centres d'intérêts semblables ne peuvent que glisser dans une vallée commune.
Mais on peut aussi être poisson dans les rapides et gober des morceaux d'Himalaya,
Ou, comme moi, pisser dans les remous en songeant au delta du Gange...

Merci frère Cololi pour ces quelques mots, votre bienveillance me va droit au coeur .

Je suis exactement comme Cololi, sauf que je n'ai encore rien lancé pour un plan B. L'informatique me mine le moral au quotidien. On m'avait orienté là car ce que je préférais, c'était les maths (l'algèbre bien abstraite ) et que c'est ce qui soit-disant s'en rapprochait le plus dans les filières où on pouvait avoir un métier (parce que bon, prof, quand je voyais le dégoût de mes camarades de promo pour les maths qu'ils avaient un peu choisi de suivre à la Fac par défaut, ça ne me donnait pas envie ).

Après, pour le fait qu'il y ait du boulot, je ne suis même pas très bien servi : on est surtout gâté si on se cantonne aux très grandes villes. Sur Angers, il n'y a quasiment aucune annonce, la solution reste d'aller à Nantes, ce qui fait une trotte. Et pourtant j'aurais bien besoin d'une plus saine ambiance de travail


Pour la seconde partie, moi aussi je suis toujours sidéré quand je viens ici Au boulot, je passe pour un taré de la culture (depuis que pendant une conversation, j'ai placé l'expression "in situ" que personne ne connaissait, certains collègues m'appellent "In Situ" au quotidien ). J'imagine toujours leur têtes s'ils lisaient certains membres ici

Vous savez, l'érudition affichée, c'est un peu comme la compétition sportive du moins dans les sports désargentés : on laisse entendre que c'est pour le dépassement de soi, pour la beauté du geste, pour l'art et la culture, mais en fait c'est surtout pour le dépassement des autres. Il ne faut pas un être un grand psychologue pour comprendre cela.

Je rejoins Cololi sur ce point : si tu n'es pas motivé pour faire un boulot, tu te sentiras plus vite épuisé par la routine, les tâches que tu auras à accomplir te paraitrons plus lourdes, ton moral sera grevé par le sens des obligations et l'absence de plaisir ... Et tout cela aura une incidence sur ta sérénité, ton entrain, peut-être ton sommeil : donc ta santé. Sans vraiment pouvoir te donner de conseil, je te souhaite d'écouter tes envies. C'est indispensable pour tenir sur le long terme.

Sur la seconde partie du message ... J'ai mis beaucoup de temps à suivre, moi aussi. Les premiers messages que j'ai postés ici étaient pleins d'erreurs (et ça continue!). La majorité des infos échangées m'échappe encore. Mais je ne pense pas que ce soit un obstacle pour participer ... Il faut y aller un peu au culot, sachant qu'on apprend beaucoup de ses bêtises et de ses lacunes d'expression, et que sur ce type de site, il n'y a pas à se poser de questions de légitimité ...

shushu a écrit:

Vous savez, l'érudition affichée, c'est un peu comme la compétition sportive du moins dans les sports désargentés : on laisse entendre que c'est pour le dépassement de soi, pour la beauté du geste, pour l'art et la culture, mais en fait c'est surtout pour le dépassement des autres. Il ne faut pas un être un grand psychologue pour comprendre cela.

Je ne ressens pas vraiment tout ça pour beaucoup de membres ici, bien sûr des mobiles de l'égo ressortent toujours un peu et c'est normal pour des humains, mais personnellement je ressens souvent globalement un plaisir sincère de partager et un désir aussi de se dépasser personnellement, avec une forme d'humilité d'autodérision qui ne se prend pas au sérieux en faisant appel à un comique de personnage ou de situation.

Tout le monde semble étonné ... mais si maintenant je vous révèle que le pseudo "DavidLeMarrec" recouvre en réalité un réseau de 50 personnes travaillant jour et nuit ... de suite on comprend mieux ce qu'on observe

Vanaheim a écrit:

Je ne ressens pas vraiment tout ça pour beaucoup de membres ici, bien sûr des mobiles de l'égo ressortent toujours un peu et c'est normal pour des humains, mais personnellement je ressens souvent globalement un plaisir sincère de partager

En tout cas c'est dans cette idée que le forum a été créé.

Des gens qui viennent plus pour étaler leur culture que pour la partager, honnêtement je vois ça très rarement ici.

Bon je vous ai expliqué pour David ...

Maintenant reste les cas "Lucien" et "Eymerick" ... et bien sachez que ce sont des espions envoyés par l'IRCAM !

Tout s'explique !

pour des espions, nous ne sommes pas très discrets !

au passage, excusez-moi pour mon stationnement en playlist pendant une semaine encore.

Vanaheim a écrit:

J'ai eu des problèmes de santé graves il y a 5 ans qui m'ont forcé à arrêter la musique, vocation dont j'allais faire ma profession, et je n'ai réglé mes problèmes et repris une vie normale que depuis un an environ.
Il s'agit donc de savoir si je vais reprendre mes études d'informatique à la rentrée, ce que je ne souhaite vraiment pas pour plusieurs raison. La première est que je déteste de devoir rester enfermé toute la journée dans un bâtiment, surtout un bureau ou derrière un ordinateur. Ensuite, j'ai encore plusieurs années à faire avant d'avoir mon diplôme, donc à vivre dépendant de mes parents et l'informatique ne m'intéresse pas du tout, je pense aussi que ce n'est pas terrible pour ma santé fragile.
D'un autre côté je sais que si je travaille là-dedans je n'aurai pas de problèmes d'ordre financier, une chance de moins en moins conférée de nos jours.
J'ai donc songé à des alternatives et le nombre d'options me semble restreint, m'expatrier, trouver un métier d'extérieur qui ne soit pas trop exigeant physiquement, et là beaucoup de problèmes se posent : tout d'abord il me semble très difficile de trouver un métier sans diplôme, et d'autre part qui ne soit pas payé au lance pierre, avec ma santé je suis obligé de suivre une hygiène de vie rigoureuse et de faire des frais médicaux ce qui est assez coûteux, je ne suis pas certain d'arriver à m'en sortir si jamais j'ai la chance incroyable de trouver un job dans ces conditions, ce qui me met en position d'insécurité.

Si tu as une solide formation musicale, tu peux toujours tenter de te réinsérer de ce côté-là : pour l'instrument, c'est sans doute difficile de reprendre (après, il y a le chant, si ta santé ne te l'interdit pas ; les limites d'âge sont beaucoup plus hautes), mais tu peux toujours donner des cours, suivre des cursus théoriques (c'est finalement la formation musicale où l'on trouve le plus de postes institutionnels, non ?), voire passer un CAPES ou une agrégation – là, tu n'es pas dans un bureau, même si tu es à l'intérieur.
Après, la difficulté est que dans un premier cas il est difficile de trouver du boulot (et que c'est très mal payé), dans l'autre que ça ne t'exaltera pas forcément (ça dépend vraiment des gens).

Faire quelque chose qui ne plaît pas… ça dépend énormément de la nature du job (il y a plein de postes différents pour l'informatique, du plus créatif au plus rébarbatif…), de l'adéquation du job à ta nature, et aussi de ta façon de percevoir les choses : tu peux t'habituer au métier ou au contraire finir par le détester, et ça c'est difficile à prévoir.

Ensuite, les métiers de plein air pas trop physiques, c'est rare… la plupart du temps, ça implique pas mal de manutention, et au minimum une bonne résistance aux intempéries. Je n'ai pas de solution miracle, hélas, et je conçois bien ta perplexité, pour ne pas dire tes alarmes (pour m'être moi-même retrouvé, autrefois, dans un corner professionnel, je compatis).

Citation :

Mon point de référence est mon entourage direct et la population globale, et j'estime avoir une culture générale plutôt correcte, mais quand je vois la richesse du contenu des messages ici

C'est le cas dans toute spécialisation : quand tu t'intéresses à un sujet, tu crois être bon, et tu trouves toujours plus geek que toi… Mais je suis d'accord, la densité au pixel carré de gens très informés est impressionnante ici, surtout que ça se passe dans une ambiance bon enfant – on ne peut que rendre grâces à Xavier d'avoir su élaborer et maintenir cet écosystème !

Citation :

je n'aime pas perdre du temps à écouter des choses juste banales, correctes ou pas mal quand je sais qu'il y a beaucoup de grandes oeuvres inconnues qui m'attendent, je ne cherche que des extases esthétiques correspondant à ma sensibilité, bref tout cela m'intrigue et me laisse complètement perplexe.

Comme je me sens légèrement visé par « écouter des choses juste banales » ( ), je peux hasarder quelquesp pistes de réponse.

D'abord, quand on écoute beaucoup, on a envie de renouveler, et donc de découvrir d'autres choses, même si c'est un peu moins bien que l'Art de la Fugue, les Symphonies de Beethoven ou le Sacre du Printemps.
Mais écouter des choses plus rares a beaucoup d'avantages à mon sens : on découvre des chefs-d'œuvre insoupçonnés, des œuvres qui correspondent mieux à notre sensibilité… et lorsque c'est seulement correct, on remet mieux en perspective l'originalité et la forme des œuvres extraordinaires que tout le monde écoute.

À cela peut s'ajouter, effectivement, dans tel ou tel répertoire, la fascination de tout entendre, pour essayer, par pure curiosité, de se représenter comment le répertoire fonctionnait, à quoi ressemblait le tout-venant, en quoi les œuvres devenues célèbres s'en détachaient, etc.

Ça n'a pas de sens si on est sensible à un vaste répertoire et qu'il reste beaucoup d'œuvres majeures à écouter, mais sinon, pour les gros consommateurs ici présents, ça ne me paraît pas particulièrement un ressort si obscur…

Cololi a écrit:

Tout le monde semble étonné ... mais si maintenant je vous révèle que le pseudo "DavidLeMarrec" recouvre en réalité un réseau de 50 personnes travaillant jour et nuit ... de suite on comprend mieux ce qu'on observe

Ca va la cololi? A moins que le fait d'être proprio ne te monte à la tête

De retour à Poitiers. On ne peut pas dire que ça me fasse particulièrement plaisir; je suis épuisée mais je regrette déjà mon chez moi saint céréen

Emeryck a écrit:

Souci informatique sur mon ordinateur : je suis donc obligé de tout formater.. 
L'outil de réparation Windows n'a rien pu faire...

Ouch, c'est vraiment gonflant ça, je compatis.

Mais ces désagrément informatiques ont souvent pour effet de tenir l'utilisateur loin de sa machine durant quelques jours.
Pour ma part, je viens de passer presque une heure là-dessus, et si votre compagnie est agréable, je ne regrette pas de remiser mon ordinateur pour des heures aussi longues qu'on pourrait, je le souhaite, les appeler des jours.

Après une semaine passée en Ardèche à ne rien faire d'autre que regarder les étoiles en mangeant des mûres cueillies de ma main à même les ronces, je retourne demain dans ma Grenoble bruyante et polluée à l'ozone, et dans mon rez-de-chaussée sans ciel avec vue sur les poubelles dans la cour intérieure. Le tout au chômage, s'il-vous-plaît.

Heureusement qu'il y aura GTA 5 et The Witcher 3.

Ma rentrée est pour bientôt et si je comprends bien : une heure de trajet à l'aller et au retour pour rejoindre mon établissement scolaire. Je chipote peut-être, mais je ferai sans doute des journées 8h-18h ou 19h. Croyez-vous que l'internat soit indispensable? Je me dis que je pourrais rentabiliser le temps dans les transports en lisant mes cours, mais avec les mômes qui hurlent...

Ca dépend où tu rentres : si c'est au lycée, c'est jouable (j'avais presque 2h de bus tous les jours l'année dernière et je rentrais en effet vers 19h). Si c'est dans le supérieur, ça dépend de l'école.

Tout dépend quels transports en commun tu dois prendre. Il faudrait que tu puisses t'y concentrer (et éventuellement, t'y reposer ...). S'il s'agit de bus / RER / métros bondés, tu risques de souffrir assez vite. Tout dépend de la complexité de ton itinéraire aussi, et des options qui s'offrent à toi en cas de problème sur ta ligne quotidienne.

L'avantage d'être loin de ton établissement scolaire, c'est que tu parviendras peut-être mieux à te changer les idées après les cours. Dans ma jeunesse, quand j'allais au lycée en bus à 45 minutes de chez moi, j'étais contente de pouvoir rentrer tous les soirs dans mon quartier pépère. J'ai plutôt mal vécu le foyer d'étudiantes où j'ai passé ma première année d'études ... J'étais obligée de croiser les gens matin, midi, et soir. Je me sentais enfermée dans un milieu clos, même si je pouvais rentrer chaque week-end chez mes parents.

Si tu parviens facilement à te faire des amis et que tu n'es pas trop angoissée par les cours, peut-être vaut-il mieux saisir ta chance en demandant une place à l'internat. Si tu as besoin de décompresser ... Il ne te reste qu'à voir si les transports en commun sont "vivables".

Le RER que je prends est bondé mais le plus gros du trajet se fait en bus et tram calme et non surchargé. Je passe en prépa, d'où mon angoisse à propos du trajet. J'ai déjà des amis dans la prépa, mais je crains la promiscuité des lieux de vie en commun. J'avoue que je suis bien perdue.

En prépa, tu auras certainement autre chose à faire que des allers-retours. Si tu connais du monde là-bas ça peut être sympa, mais en effet, la promiscuité peut déranger certains.
Mais tu peux encore t'inscrire à l'internat en fin août ?

Grande question!

Je pensais plutôt à me renseigner en cours d'année pour voir si des places se libèrent.

Je te comprends.

On ne peut savoir ce qui nous convient qu'une fois l'année entamée, tant le rythme est particulier. Le mieux serait peut-être de tenter l'internat, quitte à rentrer chez toi le plus souvent possible si tu t'y sens à l'étroit. Les transports risquent d'ajouter stress et fatigue à tes journées ... (Personnellement, j'aimais beaucoup prendre le bus et marcher le matin, mais j'ai bien conscience que je suis un cas isolé).

Edit : Je n'avais pas vu les précédents échanges


Oui, c'est possible que des places se libèrent pendant l'année. Il doit y avoir une liste d'attente pour ça, non?

Je ne sais pas si ton établissement est grand ni s'il est beaucoup fréquenté, mais je crois qu'en général, ceux qui abandonnent la prépa le font en fin d'année (ou tout au début peut-être ?).
Tu peux tenter bien sûr, mais je ne sais pas si tu as beaucoup de chances de trouver une place en cours d'année (si l'internat est déjà plein).

Sinon moi aussi j'aimais bien le bus, je pouvais y écouter de la musique sans rien en même temps, en étant parfaitement concentré (ce que je n'arrive pas à faire chez moi sans partition ou texte sous les yeux).   Ou alors je rêvassais au rythme de la musique, c'est très reposant. Ou je pionçais.
Mais bon, c'était absolument du temps productif hein.  

Un petit avis personnel...
Si l'ambiance est bonne à l'internat (si tu connais du monde avec qui tu t'entends bien par exemple), je dirais que l'internat est vraiment bien. Le soir, ça permet de travailler à plusieurs, et vu que en semaine tu n'as que ça à faire si tu t'y tiens, ça peut permettre le week-end de débrancher un peu.

Pour l'internat, renseigne-toi déjà si ce sont des chambres individuelles! Si tel est le cas, tu peux te ménager un coin tranquille. Si c'est à plusieurs ça peut être plus difficile.


Passer 2h par jours dans les transports, ça veut dire 2h de perdues parce que apprendre ses cours, comprendre et faire ses exos, ça me semble difficile en bus.

Maintenant, tout dépend de toi!
Bon courage!

(quelle prépa au fait? Oui, je suis curieux!)

Remarque très pertinente de Jof !

En effet, ceux qui "décrochent" en milieu d'année abandonnent rarement leur chambre ... Mais dans les premiers mois, pourquoi pas? J'ai quand même connu des gens qui partaient à Noël (non pas qu'il faille souhaiter au gens de jeter l'éponge, hein ...).

Moi aussi, j'arrivais à bien travailler dans le bus! Maintenant que j'ai pris de la bouteille, j'en profite pour y somnoler ...  

Oriane a écrit:

Moi aussi, j'arrivais à bien travailler dans le bus! Maintenant que j'ai pris de la bouteille, j'en profite pour y somnoler ...  

Ah zut, j'ai oublié le "pas" devant productif.
Jamais je n'ai travaillé dans mon bus : il était tout le temps plein et on y était trop serré. Puis au lycée ça servait à rien.

Enfin bon, l'essentiel est que Elmore soit à l'aise.

Merci pour vos réponses. Je crois que je vais essayer les transports au début en lisant, puis me renseigner pour l'internat. J'ai deux amis dans la même ville que moi qui entrent dans cette prépa : un en internat et un qui part en transports, je pourrai comparer. Je suis dans une petite prépa de banlieue que j'ai choisie parce que je pensais que c'était la moins éloignée. En me minutant, j'ai compris que je n'aurais pas dû.

Mince! Je souhaite m'inscrire à un club d'athlétisme, et je me rends compte que je ne suis même pas dans la catégorie senior, mais dans celle des vétérans Le coup de vieux !

Pipus a écrit:

Mince! Je souhaite m'inscrire à un club d'athlétisme, et je me rends compte que je ne suis même pas dans la catégorie senior, mais dans celle des vétérans Le coup de vieux !

Et oui
A partir de 40 ans ... c'est vétéran ... et encore t'as de la chance c'est "Vétéran 1", un jour tu seras vétéran 2 ... voire 3

Cololi a écrit:

Pipus a écrit:

Mince! Je souhaite m'inscrire à un club d'athlétisme, et je me rends compte que je ne suis même pas dans la catégorie senior, mais dans celle des vétérans Le coup de vieux !

Et oui
A partir de 40 ans ... c'est vétéran  ... et encore t'as de la chance c'est "Vétéran 1", un jour tu seras vétéran 2 ... voire 3

Non non! Après vétérans c'est la catégorie zombie!

Oui mais non Jaky . Tu es es Hors Catégorie pour tout (sauf la discopathie, qui est le domaine de Marie Fran ); tu as fait trop de folies de ton corps pendant ta vie pour prétendre être dans la catégorie "Zombie"

Cololi a écrit:

Pipus a écrit:

Mince! Je souhaite m'inscrire à un club d'athlétisme, et je me rends compte que je ne suis même pas dans la catégorie senior, mais dans celle des vétérans Le coup de vieux !

Et oui
A partir de 40 ans ... c'est vétéran     ... et encore t'as de la chance c'est "Vétéran 1", un jour tu seras vétéran 2 ... voire 3

Toi aussi tu veux t'inscrire dans un club d'athle   Tu l'es peut-être déjà d'ailleurs  !

Veteran 3, super veteran.... Ho la la Quand je pense qu'au tir à l'arc on reste senior jusqu'à ses 49 ans !

Pipus a écrit:

Cololi a écrit:

Pipus a écrit:

Mince! Je souhaite m'inscrire à un club d'athlétisme, et je me rends compte que je ne suis même pas dans la catégorie senior, mais dans celle des vétérans Le coup de vieux !

Et oui
A partir de 40 ans ... c'est vétéran     ... et encore t'as de la chance c'est "Vétéran 1", un jour tu seras vétéran 2 ... voire 3

Toi aussi tu veux t'inscrire dans un club d'athle    Tu l'es peut-être déjà d'ailleurs  !

Veteran 3, super veteran.... Ho la la Quand je pense qu'au tir à l'arc on reste senior jusqu'à ses 49 ans !

Euuh ... non ma devise est churchilienne : "No sport".

Cololi a écrit:

Euuh ... non ma devise est churchilienne : "No sport".

Humm! Selon Wikipédia la vérité serait plutôt :

"Son biographe francophone, François Kersaudy, rétablit cette citation : "Whisky, cigars, and low sports". Churchill, excellent nageur, redoutable cavalier, passionné de polo mais piètre golfeur considérait le sport comme essentiel à l'éducation d'un gentleman : ses nombreuses citations sur les bienfaits de l'équitation ou l'excentricité du jeu de golf en témoignent. Par ailleurs, il est amusant de constater que c'est la citation faussée qui connait beaucoup de succès en France."

Alors Cololi adepte du dada?

Jaky a écrit:

Cololi a écrit:

Euuh ... non ma devise est churchilienne : "No sport".

Humm! Selon Wikipédia la vérité serait plutôt :

"Son biographe francophone, François Kersaudy, rétablit cette citation : "Whisky, cigars, and low sports". Churchill, excellent nageur, redoutable cavalier, passionné de polo mais piètre golfeur considérait le sport comme essentiel à l'éducation d'un gentleman : ses nombreuses citations sur les bienfaits de l'équitation ou l'excentricité du jeu de golf en témoignent. Par ailleurs, il est amusant de constater que c'est la citation faussée qui connait beaucoup de succès en France."

Alors Cololi adepte du dada?

Ne me parle pas d'équitation

Par contre, je ne savais pas, que cette célebrissime citation était ... fausse

Jaky a écrit:

Par ailleurs, il est amusant de constater que c'est la citation faussée qui connait beaucoup de succès en France

Bah, comme disait John Ford: "Quand les faits se sont transformés en légende, publiez la légende"

Je connais nombre d'artistes qui sont en couple depuis des années mais la ça dépasse en horreur tout ce qu'on aurait pu imaginer

https://fr.news.yahoo.com/manchester-la-pianiste-natalia-strelchenko-assassinee-073537614.html