Playlist (105)

anaëlle a écrit:

Marx : Eine Herbstsymphonie - American Symphony Orchestra, dir. Botstein

J'aime beaucoup le dernier mouvement  

Fried : Die Verklärte Nacht -  Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, dir. Foremny, Katharina Kammerloher/Stephan Rugämer  
 
Écouté un tas de fois ces derniers jours

Oh oui, deux chefs-d'œuvre absolus de la Décadence !

Effectivement le Fried est totalement addictif… Comme la Passacaglia della vita, la Fanfare de Friedenstag ou le générique français de Dallas, difficile de ne l'écouter qu'une fois…

=> Purcell, Dido, Niquet
Doux, mais théorbes déchaînés !

=> Clérambault, Le Triomphe d'Iris, Niquet
Très proche de l'univers des cantates, chouette.

=> Purcell, King Arthur, Niquet
C'est quand même de la musiquette, ça. Comme le plus clair du Purcell scénique d'ailleurs.

=> Lekeu, Barberine, Bartholomée
=> Lekeu, Étude symphonique n°1, Bartholomée
Lekeu, donc magnifique. Après je pars sur l'intégrale pour quatuor, un des plus beaux corpus jamais composés…

Pas touche à Purcell

Tiens, Leukeu moi aussi

Lekeu :
Sonate pour violon - David Lefèvre/Alain Lefèvre

Quatuor avec piano - Spiller Trio/ Lysy
+
Vraiment très beau ... Entre du Chausson et du Fauré.

Antonín Dvořák (1841-1904) :

Quintette pour piano et cordes en la majeur, Op. 81

= Stephen Bishop, Membres de l'Octuor philharmonique de Berlin

(Philips, décembre 1972)

luisa miller a écrit:

Pas touche à Purcell

Mais j'aime énormément Purcell. Simplement, à côté de Dido, des consorts de viole et des musiques sacrées ou de circonstance, il y a beaucoup de musique de scène très utilitaire et pas très intéressante… quasiment toutes en fait, même si Abdelazer tient effectivement mieux son rang que les autres.

Paul Hindemith (1895-1963) :

Symphonie « Mathis le peintre »

Concert d'anges - Mise au tombeau - La Tentation de Saint-Antoine

= Eugene Ormandy, Orchestre de Philadelphie

(Columbia, janvier 1962)

Parmi la production symphonique du XX° siècle, ce triptyque reste parmi mes préférés.
Troisième et dernière fois qu'Ormandy enregistrait cette oeuvre avec sa phalange de Philadelphie.
Et l'on sent bien une intime familiarité avec les moindres rouages et pigments, que l'orchestre fignole avec sa virtuosité coutumière.
Dans les deux premiers volets, la fluidité et la légèreté des pinceaux est admirable.
Pour le Finale, on serait d'abord surpris par un certain manque de densité, mais l'on saisit peu à peu la conception intensément narrative défendue par le chef hongrois, qui évite le pompiérisme monolithique pour mieux nous livrer un tableau fourmillant de vie et riche en rebondissements.

Parra/NDiaye, Te craindre en ton absence (2013).  Bas / EIC (Leroy)

Paul Hindemith (1895-1963) :

Métamorphoses symphoniques sur un thème de Weber

= George Szell, Orchestre de Cleveland

(Columbia, octobre 1964)

Encore une oeuvre-doudou, dont je me délecte depuis la plus tendre adolescence.
Et ici dans une lecture évidemment supervirtuose.
Très intéressant couplage avec les Variations de Walton (observez au passage la référence croisée sur le titre de la pochette), dans une interprétation qui règle la question.

Mélomaniac a écrit:

Paul Hindemith (1895-1963) :

Symphonie « Mathis le peintre »


Parmi la production symphonique du XX° siècle, ce triptyque reste parmi mes préférés.

Tu devrais essayer l'opéra alors, c'est le même langage pendant 2h30 (et c'est assez chouette en effet).

André Boucourechliev (1925-1997)

Archipels I à IV
Anarchipel

https://classik.forumactif.com/t5565-andre-boucourechliev-1925-1997

Ravel: L'Enfant et les sortilèges/Ozawa

Vaughan Williams

Concerto pour deux pianos et orchestre

Huitième Symphonie en ré mineur

Vronsky et Babin, pianos

Sir Adrian Boult et la London Philharmonic Orchestra

Angel 1964

J'aime pas trop cette photo où il a l'air cacochyme...

Bien, c'est à la fin de sa vie...

Oui, on se doute que le cliché ne date pas de ses premières fiançailles...

Mais quand même, on peut pas dire qu'il portait joyeusement son (grand) âge.

De ce que je me souviens de sa biographie, il pétait pas le feu durant sa vieillesse, notre pépère talentueux.

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Quatuor n°7 en fa majeur, Op. 59

= Emerson quartet

(DG, novembre 1994)

Sonate n°8, Beethoven(Gilels)
Un classique, donc forcément très exigeant sur l'interprétation. Et ben franchement je ne vois pas comment on pourrait mieux interpréter cette sonate, particulièrement le premier mouvement. Sublime.

Symphonie n°4, Bax(Handley)
Comme souvent pour moi chez Bax, cette finesse qui côtoie la vulgarité. Il me reste lES 5, 6, et 7 à découvrir, espérons que le reste m'enchante un peu plus que les précédentes.

Re:Dessau, par Dessau soi-même, Suitner & Cie. Berlin Classics. Je ne masse pas de ce petit bijou de disque. Le léninisme obligé de la musique est-allemande avec un sourire et beaucoup de virtuosité.

Richard Strauss: Eine Alpensinfonie, WP, Ozawa DGG.

Et du Rameau par Marcelle Meyer. Elle bat le rappel des oiseaux comme nul(le) autre.

Mélomaniac a écrit:

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Quatuor n°7 en fa majeur, Op. 59

= Emerson quartet

(DG, novembre 1994)

Et qu'en as-tu pensé?
Moi, je m'ennuie un peu avec les Emerson.

Pour le 7e quatuor, je te recommande d'essayer les Busch.

Kodàly
Danses de Galànta
Danses de Marosszék
Suite Hary Jànos

Manoury, Tensio, deuxième quatuor à cordes (2010).  Quatuor Diotima

Eusèbe a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Quatuor n°7 en fa majeur, Op. 59

= Emerson quartet

Et qu'en as-tu pensé?
Moi, je m'ennuie un peu avec les Emerson.

Hé bien. Ce ne sont pas les plus typés, certes (encore que j'aime beaucoup cette densité sombre dans Beethoven), mais la qualité de la charpente et la lisibilité des directions sont parmi les meilleures… Rien à voir avec les ternissimes Vermeer que Mélo écoutait il y a deux jours (la moins bonne intégrale à mon avis, même en incluant les tout petits labels).

Saint-Saëns : Henry VIII (Alain Guingal, 1991 : Philippe Rouillon, Michèle Command, Lucile Vignon, Andrée Gabriel, Philippe Bohée, Alexandre Laiter, Gérard Serkoyan, Jean-Marc Loisel, Francis Costa, Annick Duc, Dominique Hébert, Jacques d' Albundo)

Mais que c'est génial cet opéra!! Peut-être plus que Samson finalement... Ou au moins aussi passionnant. Et puis bon... Rouillon, Command et Vignon sont phénoménaux je trouve.
Ce qui est étrange c'est que ce ne soit jamais monté ou presque. Une figure historique, des rôles passionnants, un compositeur connu... ça devrait remplir

Polyeucte a écrit:

Saint-Saëns : Henry VIII (Alain Guingal, 1991 : Philippe Rouillon, Michèle Command, Lucile Vignon, Andrée Gabriel, Philippe Bohée, Alexandre Laiter, Gérard Serkoyan, Jean-Marc Loisel, Francis Costa, Annick Duc, Dominique Hébert, Jacques d' Albundo)

Mais que c'est génial cet opéra!! Peut-être plus que Samson finalement... Ou au moins aussi passionnant. Et puis bon... Rouillon, Command et Vignon sont phénoménaux je trouve.
Ce qui est étrange c'est que ce ne soit jamais monté ou presque. Une figure historique, des rôles passionnants, un compositeur connu... ça devrait remplir

Et avec un bon ténor et un bon orchestre, c'est encore meilleur – Pritchard !

Tu dis que le compositeur est célèbre, mais célèbre pour être un académicien terne (à tort, je suis tout à fait d'accord), donc ça ne fait pas trop remplir.

Mais oui, la variation historique est sympa, l'œuvre regorge de tubes et de danses archaïsantes, c'est un peu notre Freischütz à nous.

un peu de violon seul :

Kourliandski, MoNEC. Saint Petersburg (2015).  Vladislav Pesin
Scelsi, Xnoybis (1964).  Diego Tosi
Ferneyhough, Intermedio alla ciaccona (1986).  Irvine Arditti
Tichtchenko, Sonate nº2 (1975).  Gabriel Tchalik

Schoenberg:Gurrelieder (Ozawa)/ Moise et Aron (Gielen)

Herculéen.

...et avec un peu d’électronique :

Boulez, Anthèmes II (1997).  Hae Sun Kang
Nunes, Einspielung I (2011).  Diego Tosi
Matalon, Traces VIII (2012).  Hae Sun Kang

Martin Matalon, Traces IX pour violoncelle et électronique (2014).  Alexis Descharmes

à la fois très beau et plutôt audacieux, celui-ci.
je conseille, vraiment : https://www.youtube.com/watch?v=acug6kU5zHU

Schoenberg:Quintette à vents (sur youtube)

L'heure espagnole / Ravel
Maazel



Stabat Mater / Poulenc
Ozawa



Le clavier bien tempéré / Bach
Par plusieurs interprètes : Asperen > Hewitt > Gulda

revenons au violon :

Sciarrino, Sei capricci (1976).  Marco Rogliano
Carter, Four Lauds (1984–2000).  Rolf Schulte
Chtchedrine, Echo-Sonata (1984).  Dmitri Sitkovetski

On peut aussi créer une playlist Ozawa si vous voulez ? Tout le monde écoute Ozawa !

Je viens de lancer :

Franck_Symphonie en ré mineur
Poulenc_Concerto en sol mineur pour orgue, cordes et timbales
Simon Preston, organ
Everett Firth, timpani
Boston Symphony Orchestra, Seiji Ozawa

On pourrait. Hier, j'écoutais justement un de ses disques Takemitsu (le pénible avec Takahashi, celui qui commence par Asterism).

Je ne l'ai pas c'est dans un autre coffret. Avec celui-ci il y a plein d'oeuvres qui me sont inconnues, dont Takemitsu justement.

Mélomaniac a écrit:

Gilles Binchois (c.1400-1460) :

Effectivement, c'est la tenue de gala qu'on endosse pas loin de chez Lucien


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Ludwig van Beethoven (1770-1827) ?

Sonate n°14 en ut dièse mineur, Op. 27 n°2

= Glenn Gould, piano et voix

(CBS, mai 1967)

C'est bien d'avoir investi dans un joli coffret, mais va falloir assumer au long de 78 CDs dont certains risquent de s'avérer un chemin de croix.
Car pour ce que j'en connais, je n'est jamais été trop féru de l'art du pianiste canadien.
Là j'écoute en serrant les dents, et me demandant pour certains passages quelle impression me domine : le monstrueux ou l'horripilant.
Transformer en transe cauchemardesque les célébrissimes ondoiements de cette clair de lune (ou dit prosaïquement : avec une grossière absence de nuance) fixe déjà l'heure aux pendules.
Quant à ses fameuses ruminations, elles me donnent furieusement envie de botter l'arrière-train du tabouret.
Bref, ça commence mal.

avant de lire le verso de la pochette, je me suis demandé pendant un bon moment si on enregistrait en stéréo en URSS en 1952 (après tout, ils ont bien lancé le premier spoutnik).

Première écoute en ce qui me concerne d'un enregistrement traité avec ce "USD 24 restoration system" de spatialisation du son, largement supérieur à toutes les (horribles) stéréo artificielles que j'ai déjà pu entendre pour l'enregistrement de 1953 avec orchestre (Franck), mais celui du concerto de Prokofiev couine un peu, en amplifiant probablement les défauts de la prise de son originale, et sur le piano seul, je trouve ça franchement déroutant, ce qui fait que je sais pas trop quoi en penser en définitive.

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Bagatelles, Op. 33 & Op. 126

= Glenn Gould, piano

(CBS, mai-juin 1974)

C'est moins agaçant que l'interprétation des Sonates, mais justement : alors que Gould passe pour un poète révélateur, alors qu'on l'attendrait au chapitre de l'imagination, pourquoi nous joue-t-il ces cahiers de façon si transie ? (n'y voyez aucune allusion à ses mitaines)
Il y a cent fois plus de fantaisie dans l'interprétation de Bishop-Kovacevich, assez incomparablement géniale c'est vrai.

Je prédis que tu ne viendras pas à bout de ce coffret Contente-toi de ses Bach, Haydn, Gibbons, Byrd... Son 1er concerto de Beethoven avec Golschmann est excellent, même après 60 ans.

J'aime bien la tasse à thé de la pochette. Une Royal Albert ou une Queen Anne ?

Wagner : Tristan und Isolde, Acte I (Jaap van Zweden, 2015 : Ian Storey, Falk Struckmann, Jennifer Wilson, Jochen Schmeckenbecher, Marina Prudenskaya, Paul McNamara, Fabio Trümpy, Lars Terray)

Euh... Storey accuse sérieusement ses Tristan maintenant j'ai l'impression... Et Wilson, c'est pas super impliqué. Beau mais vraiment trop lisse. Par contre Prudenskaya est une Brangäne tranchante à souhait!
Bel orchestre... pas sûr que je passe à la suite vu les deux amants

Sviridov, Trio avec piano (1945).  Pikaizen/Evgrafov/Kerer
Tchaikovski, Trio avec piano (1882).  Feigin/Feigin/Zhukov

comment dire...

Tchaikovski-le-vrai, Trio avec piano (1953).  Pikaizen/Altman/Tchaikovski

Martin Matalon, Trame XI pour contrebasse et cinq instruments (2011).  soundinitiative

Matalon, Le Scorpion (2002).  Percussions de Strasbourg, Vassilakis
Stockhausen, Mantra (1970).  Wyttenbach, Wyttenbach

D'Indy : Fervaal (Le Conte Pierre-Michel, 1962 : Jean Mollien, Micheline Grancher, Janine Capderou, Pierre Germain, Joseph Peyron, Christos Grigoriou, Gustave Wion, Lucien Lovano)

Moui... Il ne reste pas grand chose de la partition et à tout prendre je préfère les chanteurs de la captation dirigée par Stboljub Dinic... faut dire que en dehors du Fervaal qui est pas vraiment gracieux, Rouillon et Fournier sont autrement plus impressionnants. Et la partition presque complète!