Playlist (119)

Boris Christoff - Teresa Stich-Randall - Nicolaï Gedda - Melanie Bugarinović


5) Mikhail Glinka (1804-1857) :

La Vie pour le Tsar, opéra en quatre actes

Ivan : Boris Christoff, basse
Antonida : Teresa Stich-Randall, soprano
Bogdane : Nicolaï Gedda, ténor
Vania : Melanie Bugarinović, contralto

Igor Markevitch, Choeur de l'Opéra de Belgrade, Orchestre des Concerts Lamoureux

(Voix de son Maître, novembre-décembre 1957)

Découverte ! j'en connaissais déjà des passages, mais c'est la première fois que j'écoute intégralement cet opéra.
Ça me plaît bien, j'y reviendrai. Cette version me semble excellente, je ne vois pas quoi chercher de mieux.

Ça faisait un bon bout que je n'avais écouté cette 6ème par Bongartz. Dans mon souvenir  
(plus de 40 ans pour cette oeuvre) je la classais parmi les 3-5 meilleures versions que j'aie entendues.

Quelques points de repère:

- Enregistré à Leipzig en 1969, soit avant le déluge d'enregistrements Mahler qui suivirent le 150ème.
- Prise de son phénoménale par son naturel, sa profondeur, la beauté des timbres et l'immédiateté des pupitres.   Aucun souffle de bande.
- Bongartz choisit de ne pas faire la reprise au I (sans doute à cause de son tempo très lent, fortement accentué), mais inverse l'ordre des mouvements centraux (Andante-Scherzo), contrairement à la plupart des disques ou concerts. L'un ou l'autre, ça ne me dérange pas.

- À noter que, flanqués par de très modérés mouvements liminaires, les Andante-Scherzo sont ici nettement plus rapides qu'à l'habitude: moins de 24 minute pour ces mouvements, vs. 28 minutes pour la plupart des autres versions enregistrées. Dans cette optique, Bongartz rejoint les interprétations de Kempff et Klemperer, souvent lentes en  I et IV, et "coulantes" en II et III.

- Bongartz appuie et même sur-appuie le "Non troppo" de I et le "Moderato" de IV. Grâce à la prestation de son orchestre (quel poids sonore!) et la prise de son des ingénieurs de la DRA, l'effet est boeuf, monumental, tranchant.

Bref, une version peu connue, mais indispensable - en un seul disque!

Maurice Ravel - Valses nobles et sentimentales

Ivo Progorelich

Ces jours ci

Franz Schubert (1797-1828)
Die schöne Müllerin

• Werner Güra, ténor / Jan Schultsz, piano  
• Ian Bostridge, ténor / Mitsuko Uchida, piano   suis passé un peu à côté, alors que j'ai beaucoup aimé les Schubert par Bostridge que j'ai écoutés précédemment, peut-être qu'une si savante sophistication s’accorde mal au voyage (fût-il symbolique) d'un jeune meunier. A réécouter pour moi

William Grant Still:Symphonie n°1 (Jarvi)

Un style très américain, un peu entre Dvorak et Gershwin.

Très chouette.

Gabrielli, Vitalli, Jacchini, Degli Antoni
La Nascita del Violoncello

Bruno  Cocset / Les basses réunies




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Jean Barrière (1707-1747)
Sonates pour le violoncelle avec la basse continüe

Bruno  Cocset / Les basses réunies

aïe aïe aïe, statistiquement parlant, vous êtes sortis des clous, j'en ai bien peur.

Enfin peu importe, l'important c'est le descriptif des goûts dévoyés, pas mon subjectif interprétatif

Bon, je recentre un peu :

Beethoven:Symphonie n°5 (Jarvi)

Ca te va ?

je proteste: je me retiens d'écouter Johann Bernhard Bach depuis quelques jours, à seule fin d'être statistiquement vertueux!

Mompou: Combat del somni et autres mélodies/Mathéu

Cette semaine, pas de décadence austro-alémanique, ni de premier baroque français ou de contemporain méchant, quasiment que du mainstream:

● Saint-Saëns: Concerto pour piano nº1 en ré majeur, op. 17:

Jean-Philippe Collard (piano), André Prévin / Royal Philharmonic Orchestra
Londres, IX.1987
EMI
À la réécoute, vraiment enthousiasmant. Voir ici.

● Schumann: Concerto pour piano et orchestre en la mineur, op. 54:

Florian Uhlig (piano), Christoph Poppen / Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern
VI.2010
Hänssler
Première écoute peu attentive: au total, ça m’a semblé un peu superficiel - mais c’est peut-être mon écoute qui l’était: à retenter, donc.

● Schumann: Quatuor à cordes nº1 en la mineur, op. 41 nº1:

Quatuor Zehetmair
Zürich, VIII.2001
ECM
Presque une révélation. Voir ici.

● Tchaïkovski: Symphonie nº6 en si mineur, op. 74 «Pathétique»:

Semyon Bychkov / Philharmonie Tchèque
Prague, VIII & IX.2015
Decca
Une version que j’ai plutôt aimé - mais qui satisfera sans doute moins les tchaïkovskiens. Voir ici.


● Bach: Erbarme dich
Reinoud Van Mechelen (ténor), A Nocte Temporis: Anna Besson (flûte Melzer déb. XXIᵉ s., d’apr. Palanca), Benjamin Alard (orgue Silbermann 1718, rest. Blumenroeder 2015, de l’église Sainte-Aurélie de Strasbourg), Ronan Kernoa (violoncelle baroque Sambot 2000, d’apr. A. Stradivarius)
Strasbourg, V.2016
Alpha
Un beau récital, dont le caractère composite (des airs et des récitatifs de cantates, des chorals pour orgue, des extraits de sonates et d’une partita pour flûte) est compensé par une grande cohérence stylistique. Ce qui frappe ici, c’est la précision et la clarté. Timbre léger et diction nette de Reinoud Van Mechelen, orgue à la sonorité très aérée et jeu comme toujours très fin de Benjamin Alard, où la flûte s’intègre avec beaucoup de naturel. Un Bach grave et sérieux, certes, mais jamais sombre ou épais.

● Bach: Sonates et Partitas pour violon seul, BWV 1001-1005:

Rachel Podger (violon baroque Pesarinius, Gênes 1739)
Deventer, XII.1997, IV & XII.1998 & IV.1999
Channel Classics
Objectivement parfait, mais du coup pas forcément «ma» version. Voir ici.

Couperin : 4° livre pour clavecin - 25°/26°/27° ordres (Verlet)

Cololi a écrit:

Couperin : 4° livre pour clavecin - 25°/26°/27° ordres (Verlet)

Ça y est, tu fais fructifier les conseils prodigués pour ta quête de renouveau ?
Enfin non, il me semble que tu avais déjà attaqué ces Ordres récemment avec Verlet.

Mélomaniac a écrit:

Cololi a écrit:

Couperin : 4° livre pour clavecin - 25°/26°/27° ordres (Verlet)

Ça y est, tu fais fructifier les conseils prodigués pour ta quête de renouveau ?
Enfin non, il me semble que tu avais déjà attaqué ces Ordres récemment avec Verlet.

Non, jamais écouté ceux là !

Tu n'as pas récemment affiché Couperin par Verlet.
J'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre.

Enfin, la vraie question c'est ça te plaît ?

Ravel:Concerto pour la main gauche (Zimmerman/Boulez)

Mélomaniac a écrit:

Tu n'as pas récemment affiché Couperin par Verlet.
J'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre.

Si, mais pas ces ordres là (puisque ta remarque portait sur cela).

Citation :

Enfin, la vraie question c'est ça te plaît ?

Oui !

Berg : 3 pièces pour orchestre (Abbado)

Cololi a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Enfin, la vraie question c'est ça te plaît ?

Oui !

Cololi a écrit:

Berg : 3 pièces pour orchestre (Abbado)

Abbado / Londres ou Abbado / Vienne?

Londres

Avec la Lulu-Suite et les Altenberg. Un grand disque.

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Beethoven:Symphonie n°1 (Jarvi)

Sur la rive suédoise du Détroit de l'Øresund, le port d'Helsinborg (ci-dessus) fait face à Helsingør (Elseneur),
cité natale de Dietrich Buxtehude qui abrite aussi le château d'Hamlet.




Les Tuyaux du dimanche soir...




Au programme :   D. Buxtehude – G. Böhm - F. Couperin – N. Lebègue

1) Dietrich Buxtehude (1637-1707) :

Ich danke dir lieber Herr, BuxWV 194
Ich danke dir schon durch deinen Sohn, BuxWV 195
Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ, BuxWV 196
Nun freut euch lieben Christen g'mein, BuxWV 210
Nun lob meine Seele den Herren, BuxWV 213
Wie schön leuchtet der Morgenstern, BuxWV 223
Chaconne en mi mineur, BuxWV 160

= René Saorgin, orgue Silbermann de la Cathédrale d'Arlesheim

(Harmonia Mundi, 1970)

Disque 10. Eventyr (Once upon a Time) et Hassan, musique de scène. Vernon Handley dirige.

La Mariakyrkan d'Helsingborg (Suède)


2) Dietrich Buxtehude (1637-1707) :

Praeludiae en sol mineur, BuxWV 150 & 163
Praembulum en la mineur, BuxWV 158
Toccata en fa majeur, BuxWV 156

= Bine Katrine Bryndorf, orgue Marcussen de l'église Sainte-Marie d'Helsingborg

(Da Capo, novembre 2003)

La navette qui relie Helsingør et Helsingborg ; à droite le château d'Hamlet




Petite pause gourmande -pub !

En sortant de l'église Saint-Marie, voilà une des meilleures adresses gourmandes d'Helsingborg : la Fahlmans Konditori
Située à l'angle de la rue principale, cette vénérable maison régale depuis plus d'un siècle.
Un salon de thé rempli d'affriolantes et blondes serveuses pâtisseries ; pas d'une extrême finesse (ça reste d'obédience germanique), mais c'est encore ce qu'on trouve de moins grossier dans ces contrées.

Je n'ai pas pu tout goûter en deux après-midi, mais si vous aimez le chocolat je vous recommande le Saltkola et le Fahlmanspecial.

Voir cette liste : http://www.fahlmans.se/tartor/

Toujours aussi morphale à ce que je vois

La Stadkirche Zur Gotteshilfe de Waltershausen (Allemagne -Thuringe)


3) Georg Böhm (1661-1733) :

Herr Jesu Christ, dich zu uns wend, variations de choral
Auf meinen lieben Gott, variations de choral
Ach wie nichtig, ach wie flüchtig, partitas de choral
Freu dich sehr, o meine Seele, partitas de choral

= Jozef Sluys, orgue Trost de l'église Zur Gotteshilfe de Waltershausen

(Ars Musici, août 2000)

Un instrument-phare de la facture thuringienne -le plus grand construit par Trost (53 jeux avec anches de pédale en 32').
Ces variations et partitas valorisent les jeux de détail aux couleurs infiniment nuancées, on ne perd rien de l'intimiste saveur des timbres grâce à une acoustique peu réverbérée. Captation idéalement dosée : suffisamment de recul pour assagir quelques tuyaux criards et disposer d'une image cohérente, suffisamment de proximité pour laisser entendre la respiration des claviers.
Les phrasés de Sluys restent rigoureux, sans nuire à son habileté d’animation : un catalogue de registrations à se pâmer, pour un régal haut en couleurs !

4) François Couperin (1668-1733) :

Messe pour les Paroisses

= Marie-Claire Alain, orgue Clicquot de la Cathédrale Saint-Pierre de Poitiers ; Les Chantres de la Chapelle de Versailles, dir. Emmanuel Mandrin

(Erato, septembre 1996)

Ça ne sera pas encore pour cette fois que j'apprécierai cette version, une des rares qui me laisse froid.
Surtout la prise de son qui me déplaît : trop distante et globale, les timbres sont lissés et aseptisés, les attaques émoussées, l'instrument ne respire pas. Une physionomie recentrée sur le medium éteint les mixtures et évide les fondements de 16'. Mêmes les grands jeux apparaissent falots.
Reste une sorte de magma que l'interprète ne parvient pas à rendre totalement lisible, d'autant que l'articulation s'entrave parfois par des contemplations impavides -dans l'ensemble les phrasés restent plutôt lents.
Un alternatim très solennel achève de ranger ce disque parmi les fades et ennuyeux.

Sa première version est mieux.

Saint-Bertrand-de-Comminges (France, Haute-Garonne)


5) Nicolas Lebègue (1631-1702) :

Suite du premier ton
Suite du deuxième ton
Suite du troisième ton
Suite du quatrième ton

= Jean-Patrice Brosse, orgue de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges

(Arion, juillet 1982)

Peu d'albums furent entièrement consacrés à Lebègue.
Parmi les plus marquants, on peut citer Thierry Maeder à Notre-Dame de Guibray de Falaise (Pierre Vérany, 1996) et Martin Gester à Saint-Michel-en-Thiérache (Tempéraments, 2003).
Mais pour découvrir ce compositeur sous ses aspects les plus colorés, les enregistrements de Brosse demeurent irremplaçables.
Trop bigarré peut-être, pas toujours idiomatique, mais la variété et la coruscance de ses registrations transforment en festin ces austères Suites louis-quatorziennes.

arnaud bellemontagne a écrit:

Avec la Lulu-Suite et les Altenberg. Un grand disque.

Je suis parfaitement d'accord ! Je l'ai en vinyle, ça décoiffe un max !

Autrement, j'ai passé une nuit blanche à réécouter inlassablement l'Art de la Fugue BWV 1080 par Isolde Ahlgrimm et Friedericke Resele, ainsi que deux versions de la Passion Selon Saint-Jean BWV 245 (Nikolaus Harnoncourt, puis Karl Richter).
Passer d'un petit ensemble néo-baroque (ces hautbois sont incroyables !) avec orgue de barbarie (je caricature) à un (faux) orchestre de chambre avec les bois par quatre et du vrai clavecin, l'effet est saisissant ! Et puis ce choeur pléthorique, c'est juste monstrueux ! On se croierait dans une symphonie de Mahler.

Elles sont funky tes nuits.

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Wagner:Les Maîtres Chanteurs Acte I (Kempe)

Mélomaniac a écrit:

Un salon de thé rempli d'affriolantes et blondes serveuses pâtisseries

Au choix : chocolat, menthe, caramel au beurre salé, ou fraise !

Pipus a écrit:

Au choix : chocolat, menthe, caramel au beurre salé, ou fraise !

:

Ah ok, mais là non, je suis au régime

Johannes Brahms : Concerto n°2 pour piano et orchestre        1878-81 / Buchbinder, Harnoncourt

Les Nuits de la glotte...






Au programme ce soir :   R. Wagner - H. Berlioz - J. Haydn

Mélo, tu devrais peut-être rajeunir tes bandeaux old school avec quelques images animées...

J.S. Bach

Les Variations Goldberg

Luc Beauséjour, aux grandes orgues Beckerath de l'Oratoire Saint-Joseph.



Récital du 20 novembre 2016 (hier), dans le cadre du festival Bach de Montréal.

Superbe prestation, ovation debout, près de 1200 personnes hier.

José Van Dam - Kaja Borris - Kurt Moll - Dunja Vejzović - Peter Hoffmann - Thomas Moser


1) Richard Wagner (1813-1883) :

Der Fliegende Holländer, opéra en trois actes

Actes II & III

Le Hollandais : José Van Dam, baryton
Senta : Dunja Vejzović, soprano
Daland : Kurt Moll, basse
Erik : Peter Hoffmann, ténor
Mary : Kaja Borris, mezzo-soprano
Le Pilote : Thomas Moser, ténor

Choeurs de l'Opéra d'État de Vienne

Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Berlin

(Emi, décembre 1981 - septembre 1983)

Découverte de cette version -suite et fin de ce que j'avais commencé il y a une dizaine de jours.

Kirsten Flagstad


2) Richard Wagner (1813-1883) :

Wesendonck-Lieder

Der Engel - Stehe still! - Im Treibhaus - Schmerzen - Träume

= Kirsten Flagstad, soprano ; Hans Knappertsbusch, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, mai 1956)

Janet Baker


3) Hector Berlioz (1803-1869) :

La Mort de Cléopâtre, scène lyrique

= Janet Baker, mezzo-soprano ; Colin Davis, Choeur John Alldis, Orchestre symphonique de Londres

(Philips, mars 1979)