Playlist (120)

Giacinto Scelsi : Konx-Om-Pax pour choeur et orchestre        1969 / Wietrzny, Wyttenbach
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Claude Debussy : Estampes pour piano        1903 / Wagner
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Un fort beau disque. Le concerto de Mankell date de 1917 et celui de Nystroem de 1959.

Henning Mankell... Un homonyme de l'auteur de polars déprimistes?

C'était son grand-père (1868-1930).

Ravel: Chansons madécasses/Von Stade

The Nights of the glotte...






Au programme ce soir :   M. Tippett - G. Finzi - B. Britten - H. Howells - R. Vaughan Williams

C'est temps-ci: Méloglottomeniac...

Ginastera: Sonate pour piano n°1/Nissmann



Je n'ai pas trop aimé le final, mais beaucoup les 2 mouvements centraux.

Il me semble que c'est souvent comme ça avec des compositeurs latins du XXe.

Le grand précurseur de la musique d'Alkan, Avec Ronald Smith.

Ginastera: Pampeana n°3/Mena

Alberto Remedios - Joan Carlyle - Raimund Herincx - Elizabeth Harwood - Stuart Burrows - Helen Watts - Stafford Dean - Elizabeth Bainbridge


1) Michael Tippett (1905-1998) :

The Midsummer Marriage, opéra en trois actes

Mark : Alberto Remedios, ténor
Jenifer : Joan Carlyle, soprano
King Fisher : Raimund Herincx, baryton
Bella : Elizabeth Harwood, soprano
Jack : Stuart Burrows, ténor
Sosostris : Helen Watts, contralto
Prêtre : Stafford Dean, basse
Prêtresse : Elizabeth Bainbridge, mezzo-soprano

Colin Davis, Chœurs et Orchestre du Royal Opera House de Londres

(Philips, juillet 1970)

Considéré comme l'opéra le plus accessible de Tippett, voire son plus abouti.

Ginastera: Ollantay/Mena

+

Bloch:Shelomo (Rostropovitch/Bernstein)
Connesson:Lucifer (Spinosi)

Honegger: Symphonie n°1/Baudo

+

John Carol Case


2) Gerald Finzi (1901-1956) :

Earth and Air and Rain, dix mélodies

Summer Schemes
When I set out for Lyonesse
Waiting both
The Phantom
So I have fared
Rollicum-rorum
To Lizbie-Brown
The Clock of the years
In a Churchyard
Proud Songsters

= John Carol Case, baryton ; Howard Ferguson, piano

(Lyrita, avril 1970)

 

Peter Pears


3) Benjamin Britten (1913-1976) :

The Holy Sonnets of John Donne, Op. 35

Oh my blacke Soule!
Batter my heart
Oh might those sighes and teares
Oh, to vex me
What if this present
Since she whom I loved
At he round's earth imagined corners
Thou hast made me
Death, be not proud

= Peter Pears, ténor ; Benjamin Britten, piano

(HMV, décembre 1947)

Évidemment, après Finzi (qui même dans le registre populaire du folksongs sait rester élégant),
les mélodies de Britten semblent un peu gueulardes frustres, -enfin c'est sur-mesure pour la voix de Pears, déjà épouvantable en ce temps-là  


Britten à 25 ans

Beethoven:Quatuor n°12 (Yale)
Prokofiev:Cendrillon Acte I (Previn)

Le no.13 par les Yale c'est également intéressant.

Spéciale dédicace @ Arnaud

Beethoven: Quatuor n°7 (Pražák)

Toujours aussi étreignant ce mouvement lent

@Plenum:C'est prévu.  
Cela dit, j'ai trouvé qu'ils manquaient un peu d'accent, de force et de conviction sur les accords du Maestoso du douzième quatuor.


@Xoph: Un des mes quatuors préférés de Beethoven

arnaud bellemontagne a écrit:

Prokofiev:Cendrillon Acte I (Previn)

Previn, c'est assez ingrat comme interprétation, le LSO n'est pas dans ses grands jours, et Previn semble à court d'idées.

Si tu ne connais pas encore, je te conseille plutôt Ashkenazy à Cleveland chez Decca (hypervirtuose et une somptueuse prise de son), tu vas succomber illico

Je découvre l'oeuvre. Je dois dire que j'aime assez ce que j'entends. C'est ludique et superbement orchestré (proko oblige).
Je note ta recommandation pour Ashkenazy.

arnaud bellemontagne a écrit:

@Plenum:C'est prévu.  
Cela dit, j'ai trouvé qu'ils manquaient un peu d'accent, de force et de conviction sur les accords du Maestoso du douzième quatuor.


@Xoph: Un des mes quatuors préférés de Beethoven

D'où mon soulignement pour le no.13, beaucoup mieux, car l'oeuvre est davantage à la porté de leur tempérament. Mais Beethoven et ses quatuors, ce sont par les Italiano pour moi.

Heather Harper - Robert Tear


4) Herbert Howells (1892-1983) :

Hymnus Paradisi

Preludio - Requiem aeternam - The Lord is my sheperd - Sanctus - I heard a voice from heaven - Holy is the true light

Heather Harper, soprano
Robert Tear, ténor

Chœur Bach, Chœur du King's College de Cambridge

David Willcocks, New Philharmonia Orchestra

(HMV, février 1970)

Quelle partition fabuleuse, -attendrissante et aveuglante.

Mélomaniac a écrit:

Je me contente de la version David Hill chez Naxos, j'ai tort?

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Quatuor n°8

Pražák Quartet

Jaky a écrit:

Je me contente de la version David Hill chez Naxos, j'ai tort?

Je ne la connais pas, mais la version Willcocks c'est suprême. Superbe prise de son aussi, ce qui n'est en général pas le fort de Naxos.
Je ne connais que cette version, j'ai peur de tomber de haut tellement elle me comble. Toutefois, si je devais aller voir ailleurs, ce serait Hickox chez Chandos qui me tenterait.

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Prokofiev:Cendrillon Acte I (Previn)

Previn, c'est assez ingrat comme interprétation, le LSO n'est pas dans ses grands jours, et Previn semble à court d'idées.

Si tu ne connais pas encore, je te conseille plutôt Ashkenazy à Cleveland chez Decca (hypervirtuose et une somptueuse prise de son), tu vas succomber illico

Je préfère Paik car non seulement virtuose, mais aussi très musicale.

Mélomaniac a écrit:

Jaky a écrit:

Je me contente de la version David Hill chez Naxos, j'ai tort?

Je ne la connais pas, mais la version Willcocks c'est suprême. Superbe prise de son aussi, ce qui n'est en général pas le fort de Naxos.
Je ne connais que cette version, j'ai peur de tomber de haut tellement elle me comble. Toutefois, si je devais aller voir ailleurs, ce serait Hickox chez Chandos qui me tenterait.

Hill c'est aussi très bien, mais je suis d'accord que la version Willcocks c'est un top.

plenum a écrit:

Je préfère Paik car non seulement virtuose, mais aussi très musicale.

Euh, on parlait du ballet pour orchestre là...

Janet Baker - Richard Lewis - John Shirley-Quirk


5) Ralph Vaughan Williams (1872-1958) :

Hodie, a Christmas cantata

Janet Baker, mezzo-soprano
Richard Lewis, ténor
John Shirley-Quirk, baryton

Chœur Bach ; Chœur de Westminster Abbey

David Willcocks, Orchestre symphonique de Londres

(HMV, janvier-février 1965)

  Si vous ne savez qu'écouter à l'approche de Noël, enivrez-vous de cette resplendissante cantate pour la Nativité !
Premier enregistrement mondial, -encore une merveille signée Willcocks.

Mompou: Charmes/Riu

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Mélomaniac a écrit:

Janet Baker - Richard Lewis - John Shirley-Quirk


5) Ralph Vaughan Williams (1872-1958) :

Hodie, a Christmas cantata

Janet Baker, mezzo-soprano
Richard Lewis, ténor
John Shirley-Quirk, baryton

Chœur Bach ; Chœur de Westminster Abbey


David Willcocks, Orchestre symphonique de Londres

(HMV, janvier-février 1965)

  Si vous ne savez qu'écouter à l'approche de Noël, enivrez-vous de cette resplendissante cantate pour la Nativité !
Premier enregistrement mondial, -encore une merveille signée Willcocks.

Mais pour Noël, son chef d'oeuvre discographique en ce domaine est cet album:



Warner l'a réédité en 2005:



Dispo en écoute intégrale avec Deezer: http://www.deezer.com/album/1343379

Obouhov: 4 mélodies de Balmont/Hannigan, De Leeuw

Hymnus Paradisi et Hodie sont parmi les oeuvres chorales que je préfère. Fort différentes l'une de l'autre, chacune ayant son génie propre.

Claude Debussy : Images pour piano        1905-07 / Wagner

Franz Schubert : Impromptus op. 90 pour piano        1827 / Wagner

Johann Christian Bach (1735-1782)
Six sonates pour clavecin avec flûte, Op. 16

Miklós Spányi, piano à tangentes
Benedek Csalog, flûte

(malgré les interprètes dont Miklós Spányi auquel CPE Bach, le grand frère de JC Bach, doit tant)

Pas mal de (relatives) mauvaises pioches cette semaine:

• Schmitt: Symphonie concertante, op. 82:

Hüseyin Sermet (piano), David Robertson / Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Monaco, VI.1993
Astrée / Naïve

• Schmitt: Crépuscules, op. 56. Ombres, op. 64:

Laurent Wagschal (piano)
Paris, V.2005
Timpani
J’ai détesté le I de la Symphonie concertante, et je n’ai pas vraiment accroché au piano seul. Voir ici.

• Dauvergne: Hercule mourant:

Andrew Foster-Williams, Véronique Gens, Emiliano Gonzalez Toro, Edwin Crossley-Mercer, Julie Fuchs, Jaël Azzaretti, Alain Buet, Jennifer Borghi, Romain Champion, Christophe Rousset / Les Talens Lyriques, Olivier Schneebeli / Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles
En public, Versailles, XI.2011
Aparté
Une qui n’est structurellement pas vraiment pour moi, et une interprétation très inégale. Voir ici.

• Karol Beffa: Concerto pour alto et orchestre à cordes (2005). Concerto pour harpe et orchestre à cordes (2013). Dark (2013) pour piano et orchestre à cordes. Nuit obscure (2012) pour voix et orchestre à cordes.:

Arnaud Thorette (alto), Emmanuel Ceysson (harpe), Karol Beffa (piano), Karine Deshayes (soprano), Johan Farjot / Ensemble Contraste
Paris, I & II.2013
Aparté
J’ai beaucoup aimé le Concerto pour alto, mais vraiment pas du tout le reste. Voir ici.

Du coup, je me suis vengé en écoutant du Wagner:

• Wagner: Die Walküre:

Martha Mödl, Astrid Varnay, Hans Hotter, Ramón Vinay, Josef Greindl, Georgine von Milinkovič, Elisabeth Schärtel, Gerda Lammers, Hertha Wilfert, Hilde Scheppan, Maria von Ilosvay, Jean Watson, Georgine von Milinkovič, Maria Graf, Joseph Keilberth / Orchester der Bayreuther Festspiele 1955
En public, Bayreuth, VIII.1955
Testament
Mödl et Hotter dans la confrontation Brünnhilde / Wotan: Voir ici.

Un programme bien conçu. La voix est ample, riche, raisonnablement agile et douée d'un aigu facile et libre. Début à NY (Met) en 2013 dans Le Comte Ory.

Pretty est son prénom. Je croyais qu'il s'agissait d'une astuce de marketing

André a écrit:

Pretty est son prénom. Je croyais qu'il s'agissait d'une astuce de marketing

Il faut au moins reconnaître que cette chanteuse porte bien son prénom.

Benedictus a écrit:

André a écrit:

Pretty est son prénom. Je croyais qu'il s'agissait d'une astuce de marketing

Il faut au moins reconnaître que cette chanteuse porte bien son prénom.

Ce que je pense aussi.

Interprétation du 31 mai 1953, également disponible ailleurs, notamment le coffret du cent cinquantenaire du WP sur DGG.

Ce n'est pas le bon visuel. La copie que j'ai provient d'un remastering réalisé par le Resound Project (lien disponible sur Youtube), qui a fait des miracles avec l'enregistrement. Ampleur de l'image sonore, précision chirurgicale du placement des instruments: tout simplement incroyable.

Je n'ai jamais complètement accroché aux interprétations de Furtwängler dans la 9ème (y compris Berlin 42, Bayreuth 51 et Lucerne 54). Par contre ici, j'étais subjugué par le geste immense, les coloris de l'orchestre (il y a là des choses que je n'avais jamais entendues ailleurs), le magnétisme du tout. Seule la coda cravachée - après le dernier gotterfunken m'a fait retomber de mon nuage. Furt faisait toujours ça à la fin de la 9ème et, quant à moi, ça ne marche tout simplement pas.

La neuvième en tant que Grand Messe. Seul Furtwängler pouvait y parvenir.

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Prokofiev:Cendrillon Acte I (Previn)

Previn, c'est assez ingrat comme interprétation, le LSO n'est pas dans ses grands jours, et Previn semble à court d'idées.

Si tu ne connais pas encore, je te conseille plutôt Ashkenazy à Cleveland chez Decca (hypervirtuose et une somptueuse prise de son), tu vas succomber illico

arnaud bellemontagne a écrit:

Je découvre l'oeuvre. Je dois dire que j'aime assez ce que j'entends. C'est ludique et superbement orchestré (proko oblige).
Je note ta recommandation pour Ashkenazy.

Gennady Rozhdest... bon.