Playlist (120)

Jean Sébastien Bach (1685-1750)
Sonates en trio

Benjamin Righetti,
Orgues Felsberg
orgue du temple Saint Paul (Lausanne)
orgue du temple de La Chiésaz (Vaud)
orgue du temple de Boudry (Neuchâtel)

  après une écoute un peu plus attentive

Ah, je connais pas cette version. Tu l'écoutes en streaming? Si oui, dans quel site?

Non, je n'ai que le vrai CD  (mais si tu n'arrivais pas à tes fins, dis le moi en MP)

Piotr Ilitch Tchaïkovski - Roméo et Juliette

Guiseppe Sinopoli
Philharmonia Orchestra

Symphonies 7 et 9. Rumon Gamba dirige le BBC Philharmonic.

La septième est probablement la plus amère et confontationnelle des symphonies d'Arnold. Clairement, le compositeur en veut au monde entier.

La neuvième est son oeuvre la plus nue et la plus sincère. Comme chez Chostakovich, le coeur se trouve déchiré entre un Allegretto doux-amer au sourire relevé en coin et un Lento inconsolable. Ce dernier mouvement, de très loin le plus long des neuf symphonies du compositeur distille l'essence des finales de la Pathétique de Tchaikovsky et de la neuvième de Mahler.

Arnold a le courage de reprendre le finale de la Pathétique là où Tchaikovsky l'a laissé. Le Mesto du troisième Concerto pour cordes et les symphonies 6-11 de Pettersson me viennent également à l'esprit. C'est d'une désolation totale.

L'écoute des neuf symphonies de Arnold est difficile. La descente vers la dépression est palpable, la progression vers la mort et le néant incontournable. Chostakovich et Mahler sont nettement plus "normaux" dans leur cheminement vers la vieillesse, la maladie et la mort.

Anton Bruckner - Symphonie n° 7

Karl Bohm
Wiener Philharmoniker

Jean Sébastien Bach (1685-1750)
Sonates pour violon et continuo

Rachel Podger (violon)
Trevor Pinnock (clavecin)
Jonathan Manson (viole de gambe) BWV 1023, 1021, 1019a

Schoenberg:La nuit transfigurée (Prazak)

Strauss : Lieder avec orchestre (Mattila / Abbado)

W. A. Mozart
* Serenata notturna
Salzburg Consort

Un petit rayon de soleil musical réconfortant en ce samedi frisquet.

J. S. Bach
* Suites nos.2 & 3
Philharmonie de Berlin
herbert von Karajan

Les Nuits de la glotte...






Au programme ce soir :   A. Campra - M. Perugia - O. Wolkenstein - F. Mendelssohn - A. Honegger

Judith Nelson - Dinah Harris - Wynford Evans - Stephen Roberts


1) André Campra (1660-1744) :

Messe des Morts

Judith Nelson, soprano
Dinah Harris, soprano
Jean-Claude Orliac, ténor
Wynford Evans, ténor
Stephen Roberts, basse

John Eliot Gardiner, Monteverdi Choir, English Baroque Soloists

(Erato, septembre 1979)

Jill Feldman


2) Matteo da Perugia (c1380-1416) :

Serà quel zorno may

Jill Feldman, chant
Pedro Memelsdorff, flûte
Svetlana Fomina, Kees Boeke, vièle
Karl-Ernst Schröder, luth

(Arcana, juin 1994)

Nuit de la glotte, nuit de la glotte... Nuit de la glottouillette plutôt!

Voilà ce que c'est de la vraie glotte :

Birgit Nilsson : Verdi (Airs extraits de Macbeth, Nabucco, La Forza del Destino et Don Carlo)

G. F. Haendel
Arias
Kathleen Battle, soprano
Academy of St. Martin in the Fields
Neville Marriner

Polyeucte a écrit:

Nuit de la glotte, nuit de la glotte... Nuit de la glottouillette plutôt!

Oui, j'avoue, mais l'essentiel c'est que ce soit de la bonne musique.

Pour la glotte hardcore, je viens de recevoir mon Debussy par Horne, ça va défriser je crois, -j'ose à peine l'écouter.
Je vais garder ce CD sous le coude pour faire durer le suspense

Barbara Thornton - Benjamin Bagby


3) Oswald von Wolkenstein (1376-1445) :

Wes mich mein bül
Es seusst dort her
Do fraig amors
Es fuegt sich
Wer ist, die da durchleuchtet
O snöde werlt
Duch Barbarei, Arabia
Vil lieber grüsse

Barbara Thornton, chant
Benjamin Bagby, chant, harpe
Elizabeth Gaver, vièle
Rainer Ullreich, vièle

(DHM, janvier 1993)

Mélomaniac a écrit:

Oui, j'avoue, mais l'essentiel c'est que ce soit de la bonne musique.

Ah mais on peut avoir les deux en même temps mon général!

Citation :

Pour la glotte hardcore, je viens de recevoir mon Debussy par Horne, ça va défriser je crois, -j'ose à peine l'écouter.
Je vais garder ce CD sous le coude pour faire durer le suspense

Bof, Horne ça peut être de la glotte oui... mais dans ses Debussy, c'est juste "bizarre".
Pour de la glotte, tu as ses récitals du genre celui en hommage aux soeurs Garcia! (A Golden Area : Malibran et Viardot)

Polyeucte a écrit:

Pour de la glotte, tu as ses récitals du genre celui en hommage aux soeurs Garcia! (A Golden Area : Malibran et Viardot)

J'ai ça aussi dans le coffret reçu, y a même deux disque je crois.

Evelyn Brunner - Naoko Ihara - Alejandro Ramirez - Philippe Huttenlocher


4) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Lauda Sion, cantate Op. 73

Evelyn Brunner, soprano
Naoko Ihara, contralto
Alejandro Ramirez, ténor
Philippe Huttenlocher, baryton-basse

Michel Corboz, Chœurs et Orchestre de la Fondation Gulbenkian de Lisbonne

(Erato, juillet 1987)

Nelly Borgeaud - Michel Favory - François Loup - Tony Jacquot - Anne-Marie Rodde - Zdeněk Jankovský


5) Arthur Honegger (1892-1955) :

Jeanne au Bûcher, oratorio dramatique

Nelly Borgeaud : Jeanne d'Arc
Michel Favory : Frère Dominique
René Brun : Regnault de Chartres, Jean de Luxembourg, un Paysan, Prêtre, l'Âne
François Loup : Guillaume de Flavy, l'Appariteur, un Héraut
Annie Gaillard : Mère aux tonneaux
Tony Jacquot : Heurtebise, Duc de Bedford, Héraut, un Paysan
Christiane Château : la Vierge
Anne-Marie Rodde : Marguerite
Huguette Brachet : Catherine
Pedro Proenza : le Clerc, un Héraut
Zdeněk Jankovský : Porcus

Chœur d'enfants Kühn, dir. Jiří Chvála
Chœurs de la Philharmonie tchèque, dir. Josef Veselka

Serge Baudo, Orchestre philharmonique tchèque

(Supraphon, octobre 1974)

Une de mes oeuvres cultes, même si je ne crois l'avoir réécoutée depuis mon arrivée sur le Forum.
De toute façon je la connais par coeur  
Après le flash back qui sert de procédé narratif pendant les deux premiers tiers de cet oratorio, la scène du bûcher est toujours près de m'arracher des larmes ("c'est moi qui vais faire le joli cierge ?"...)

Que dit-elle sur le bûcher?
-Je veux des cendres.
Non, sérieux: le bout que j'aime c'est quand elle dit: 'Peuple, peuple de France, est-ce vrai que tu veux me brûler vive...

L'OSM l'a présenté il y a une couple d'années dans une version scénique, avec Carole Bouquet. Magnifique !

Évidemment, l'interprétation fait toute la différence.
La version avec Marion Cotillard reste ma préférée.

Ravélavélo a écrit:

Que dit-elle sur le bûcher?
-Je veux des cendres.
Non, sérieux: le bout que j'aime c'est quand elle dit: 'Peuple, peuple de France, est-ce vrai que tu veux me brûler vive...

... Moi qui brûle d'amour pour ma patrie.

Ça me rappelle quand je fus ado, une collègue de classe s'appelait Jeanne d'Arc Laflamme. Si si!

plenum a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Que dit-elle sur le bûcher?
-Je veux des cendres.
Non, sérieux: le bout que j'aime c'est quand elle dit: 'Peuple, peuple de France, est-ce vrai que tu veux me brûler vive...

... Moi qui brûle d'amour pour ma patrie.

Ça me rappelle quand je fus ado, une collègue de classe s'appelait Jeanne d'Arc Laflamme. Si si!

Pour poursuivre sur ta flamme patriotique, je ne vois rien de mieux que d'écouter le Petit Concerto pour Carignan et orchestre d'André Gagnon interprété par une bande de joyeux lurons, le collectif Les Chaises berçantes. Ce concerto fut composé en hommage au violoniste Ti-Jean Carignan, grand admirateur et ami de Yehudi Menuhin.
Ti-Jean Carignan était lui aussi un fervent patriote, il se préoccupait beaucoup du triste sort, disait-il, qu'on réserve au Québec.

Spoiler:

Pour revenir à Jeanne d'Arc, il y a 2 mois environs j'ai enfin réussi à dénicher une horloge de cheminée française du XIXe siècle ayant la
statue de la sainte sur le dessus. Étant la patronne des français et donc de mes ancêtres, j'en suis bien heureux.

Schoenberg: Moise et Aron (Gielen)

Exaltant, mais aussi un peu étouffant (écouté d'une traite ).

Elle a du panache cette horloge ! Très joli.

Berg: Sonate pour piano (Barenboim)

J'aime l'oeuvre, beaucoup moins le piano de Barenboim.

Edvard Grieg
* Peer Gynt (suite)
+ Danse norvégienne no.2
London Symphony Orchestra
Stanley Black

Mozart, les concertos 9 & 12 par Badura-Skoda sur pianoforte ; la Haute-École, les épices en plus :

Mélomaniac a écrit:

Polyeucte a écrit:

Pour de la glotte, tu as ses récitals du genre celui en hommage aux soeurs Garcia! (A Golden Area : Malibran et Viardot)

J'ai ça aussi dans le coffret reçu, y a même deux disque je crois.

Ah tu as pris l'intégrale... sage décision... là tu vas avoir de la bonne glotte des familles!

plenum a écrit:

Pour revenir à Jeanne d'Arc, il y a 2 mois environs j'ai enfin réussi à dénicher une horloge de cheminée française du XIXe siècle ayant la
statue de la sainte sur le dessus.

Ah beh nous vlà sur leboncoin.fr maintenant

Pour info, le 3615 mylife c'est ici : https://classik.forumactif.com/t7635p750-les-membres-entre-eux#1074046

J'ignore s'il existe déjà une rubrique décoration d'intérieur

Mendelssohn:Symphonie n°5 (Bernstein)

Polyeucte, au sujet du coffret Horne Decca, a écrit:

Ah tu as pris l'intégrale... sage décision...

Oui, tant qu'à faire. Et je crois qu'à l'intérieur les étuis reproduisent les pochettes originales

The Nights of the glotte...






Au programme ce soir :   H. Purcell - G.F. Haendel - E. Elgar - R. Vaughan Williams - G. Butterworth - P. Warlock

Barbara Bonney - Elisabeth von Magnus - Sylvia McNair - Michael Chance - Laurence Dale - Robert Holl - Anthony Michaels-Moore


1) Henry Purcell (1659-1685) :

The Fairy Queen, semi-opéra en cinq actes

Barbara Bonney, soprano : une Dryade, une Nymphe, le Printemps, une Chinoise, une Femme
Elisabeth von Magnus, soprano : une Fée, le Mystère, Junon, une Femme
Sylvia McNair, soprano : une Fée, la Nuit, une Suivante
Michael Chance, contreténor : le Secret, Mopsa, l'Été, un Chinois
Laurence Dale, ténor : Phœbus, l'Automne
Robert Holl, basse : un Poète ivre, Corydon, l'Hymen
Anthony Michaels-Moore, basse : le Sommeil, l'Hiver

Chœur Arnold Schoenberg, dir. Erwin Ortner

Nikolaus Harnoncourt, Orchestre Concentus Musicus de Vienne

(Teldec, décembre 1994)

Bruckner:Symphonie n°5 (Wand Berlin)

arnaud bellemontagne a écrit:

Bruckner:Symphonie n°5 (Wand Berlin)

Pierrette Alarie - Nan Merriman - Léopold Simoneau - Richard Standen


2) Georg Friedrich Haendel (1685-1759) :

Le Messie, oratorio en trois parties, HWV 56

Partie I

Pierrette Alarie, soprano
Nan Merriman, contralto
Léopold Simoneau, ténor
Richard Standen, basse

Hermann Scherchen, Chœur de chambre de l'Académie de Vienne, Orchestre de l'Opéra de Vienne

(Westminster, avril-juin 1959)

Découverte de cette version, à ne pas confondre avec le live londonien enregistré quelques années auparavant,
au Walthamstow Assembly Hall en septembre 1953, également paru chez le label Westminster.

Samuel Scheidt
 (1587-1654)
Ludi Musici - Hamburg 1621

Savall / Hespèrion XX

j'avoue m'être un peu ennuyé

Gladys Ripley


3) Edward Elgar (1857-1934) :

Sea Pictures, cinq mélodies Op. 37

Sea Slumber Song - In Haven (Capri) - Sabbath Morning at Sea - Where Corals Lie - The Swim-mer

= Gladys Ripley, contralto ; George Weldon, Orchestre symphonique de Londres

(Columbia, février 1954)

Robert Tear


4) George Butterworth (1885-1916) :

Love blows as the wind blows, trois mélodies

In the year that's come and gone - Life in her creaking shoes - Coming up from Richmond

= Robert Tear, ténor ; Vernon Handley, Orchestre symphonique de Birmingham

(Emi, novembre 1979)

Thomas Allen


5) Ralph Vaughan Williams (1872-1958) :

Songs of Travel, mélodies d'après R.L. Stevenson

The Vagabond - Let Beauty awake - The Roadside Fire - Youth and Love - In Dreams - The infinite shining Heavens - Wither must I wander - Bright is the Ring of words - I have trod the upward and the downward slope

= Thomas Allen, baryton ; Simon Rattle, Orchestre symphonique de Birmingham

(Emi, mai 1983)

Norman Bailey


6) Peter Warlock (1894-1930) :

Youth
As ever I saw
There is a Lady sweet and kind
When as the Rye reach to the chin
Sigh no more, Ladis
Sleep
Pretty Ring time
Jillian of Berry
The Bayly berith the bell away
Passing by
The Frostbound Wood
Robin Good-Fellow
Twelve Oxon
Yarmouth Fair
Romance
To the memory of a Great singer
After two years
The Droll lover
Ha'nacker Mill
My own Country
The Birds
Elore Lo
The Fox
Fair and True
Roister Doister
The Cricketers of Hambledon

= Norman Bailey, baryton-basse ; Geoffrey Parsons, piano

(L'Oiseau Lyre, juin 1976)