Playlist (121)

Vue nocturne sur Gdańsk (Pologne, -Poméranie)


2) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Toccata & Fugue en ré mineur, BWV 565

= Roman Perucki, orgue Wulff de la Cathédrale de Gdańsk Oliwa

(Soliton, 2006)

Petite friandise en guise d'entracte.
A l'époque de sa construction (achevée en 1788 par un moine cistercien) ce fut probablement le plus grand orgue du monde, logé dans la profondeur de son somptueux buffet
Armé de sa centaine de jeux, il demeure un des plus imposants d'Europe.
Tirée d'un épatant disque-récital qui combine quelques hauts-lieux du répertoire, cette interprétation de la célébrissime Toccata figure parmi les plus impressionnantes que je connaisse, de par l'instrument et aussi car Perucki (l'heureux titulaire de la tribune) ose une lecture écrasante mais surtout survoltée, d'un zèle tout pentecôtiste bien dans l'esprit improvisateur du Stylus Phantasticus.

Ce qui est dommage pour cet orgue, sont ses mixtures, plutôt grossières. Il y aurait un sérieux travail de remaniement, à commencer par enlever les tierces qui les composent.

Oui, ça grésille sec, mais en même temps on s'y fait, et ça ajoute un scintillement aigrelet qui dépayse.

La cavalcadante toccata de la 5° de Widor figure aussi sur le disque : les mixtures au début sont littéralement éblouissantes, ça éclabousse partout.

Je n'en ferai pas mon pain quotidien, sous peine d'avoir les oreilles gercées, mais en showpiece j'adore

Abbaye de Muri (Suisse, canton d'Argovie)


3) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Prélude en la mineur, BWV 569
Prélude et Fugue en ut mineur, BWV 549
Fantaisie en ut mineur, BWV 1121
Wir glauben all an einen Gott, BWV 765
Canzona, BWV 588
Allabreve, BWV 589

= Andrea Marcon, orgue Schott/Bossart de l'abbaye de Muri

(Hänssler, juin 1999)

Cet orgue ne m'a jamais vraiment convaincu dans Bach même si on l'y rencontre assez souvent. Certes la mécanique est précise, les jeux de détail agréablement suaves, mais je trouve le plenum un peu poussif, mixtures crispées, une luminosité des timbres qui n'offre pas la plénitude souveraine ou rustique des instruments thuringeois.
Cette physionomie sonore me convient plutôt dans le répertoire sud-allemand, comme Pachelbel, ou l'esthétique de synthèse d'un Muffat.

D'ailleurs, cet instrument fut prépondérant dans les choix de Marie-Claire Alain pour son intégrale Pachelbel.

Masevaux (France, Haut-Rhin)


4) Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Sonates Op. 65 n°4 en si bémol majeur, n°5 en ré majeur, n°6 en ré mineur

= Yves Castagnet, orgue Kern de l'église Saint Martin de Masevaux

(RCA, juillet 1994)

J'avais acheté ce CD à sa parution et c'est lui qui m'avait fait découvrir les six délicieuses Sonates de Mendelssohn.
Depuis j'en ai découvert bien d'autres enregistrements (pas tous mais quasi), mais ce disque conserve une faveur qui n'est pas seulement la conséquence d'une nostalgie.
J'apprécie la robustesse classique de l'instrument, ses timbres savoureux et typés, et l'approche sensible et construite de Castagnet.
Une merveille : l'allegretto de la 4° s'enrubanne ici avec élégance mais sans s'amollir dans d'évanescents mouchoirs de gaze, comme on l'entend trop souvent.

Ouais. Objectivement, tu en penses quoi de cette version et celle de Vernet au même instrument?

Rodion Chtchédrine (1932-)

Le Voyageur Ensorcelé (2002)

Sergei Aleksashkin - Ivan Severyanovich Flyagin / Storyteller
Kristina Kapustinskaya - Grusha the Gypsy / Storyteller
Evgeny Akimov - The Flogged Monk / Prince / Magnetizer / Old Man in the Forest / Storyteller
Mariinsky Chorus and Orchestra
Valery Gergiev

       

Pardon si je casse un peu l'ambiance feutrée les zamoureux de l'orgue.  

Loutsian ne va pas tarder à écouter l'Offrande Musicale de Rodion

ovni231 a écrit:

Pardon si je casse un peu l'ambiance feutrée les zamoureux de l'orgue

Tu devrais écouter la Toccata de Bach sur le rugissant mammouth de Gdansk, tu verrais si c'est feutré...

L'abbaye de Waldsassen (Allemagne, -Bavière)


5) Charles-Marie Widor (1844-1937) :

Symphonie n°2 en ré mineur, Op. 13

= Günther Kaunzinger, orgue Pfaff-Jann de la Basilique de Waldsassen

(Novalis, décembre 1990)

J'écoute rarement les premières symphonies de Widor, et je me rappelle pourquoi : on ne peut pas dire que ce soit palpitant, ou qu'on y trouve la subtilité des deux dernières.

Quai ferroviaire à Dudelange (Luxembourg)
-désolé les photos du coin ne sont pas terribles  


6) Léon Boëllmann (1862-1897) :

Deuxième Suite, Op. 27

Prélude pastoral - Allegretto con moto - Andantino - Marche

= Ben van Oosten, orgue Stahlhuth/Jann de l'église Saint-Martin de Dudelange

(MDG, avril 2011)

Tiré d'un excellent disque consacré à quelques célèbres pages du XIX° siècle français.

L'église Saint-Augustin de Paris (8° arrdmt)


7) Marcel Dupré (1886-1971) :

Le Chemin de la Croix -extraits

Jésus tombe sous le poids de sa croix - Jésus rencontre sa mère - Jésus tombe pour la troisième fois

= Suzanne Chaisemartin, orgue Barker-Dargassies de l'église Saint-Augustin de Paris

(Aeolus, mai 2004)

Tiré d'un émouvant disque-hommage à cette grande dame de l'orgue, où les plages musicales alternent avec les souvenirs racontés par sa voix.

Berlioz: Symphonie fantastique (Paray)

Dieu que j'adore les prises de son Mercury!

La Deuxième, dite "Résurrection". Un disque légendaire, mais avec le temps on a je crois absorbé et dépassé ce qui en faisait un classique du disque. La prise de son reste étonnante d'ampleur et de fidélité pour l'époque (EMI 1961, provenant du légendaire Kingsway Hall - légendaire car il n'existe plus ).

Oui, une grande interprétation, très habitée.
Je suis moins enthousiaste que toi concernant la prise de son, même pour l'époque ça manque de clarté et de définition je trouve (le jour et la nuit avec la prise de son de la symphonie fantastique de Berlioz par Paray chez Mercury dont je parlais plus haut et qui date de 59).

De toute façon EMI et les prises de son...

Je connais cette interprétation depuis très longtemps. Ce coffret sorti en 2013 indique un remastering. À moins que mon ouïe ne s'améliore avec l'âge ( ), je détecte une réelle amélioration dans l'amplitude et la netteté. Ceci dit, ce n'est pas du neuf, mais bien du très très bon "vieux".

La Dixième de Chostakovich. Konwitschny dirige le Gewandhausorchester, Leipzig. La prise de son date de 1954 (j'ai vérifié je le jure - j'avais donné une mauvaise date pour la 5ème de Bruckner de ce coffret ). Elle est vraiment excellente: spacieuse, solide, avec une bonne transparence. Quand a-t-on entendu le contrebasson dans III (épisode final, vers 9:30 sq) avec une telle impresssion de plonger dans un abysse ?

Et bien sûr, Konwitschny c'est Konwitschny: un bonhomme à qui on ne la faisait pas, qui n'entendait pas à rire. Peu connu car à son époque la Guerre froide et ses conséquences le cantonnaient du mauvais côté du rideau de fer, donc voué à une distribution quasi nulle dans le "monde libre".

En deux mots: une exécution phénoménale d'honnêteté, d'humanité et de profondeur. Il y en a d'autres (Stokowski, Ancerl, Rozhdestvensky), mais très peu.

Au temps pour moi je me basais sur la version CD non remasterisée.  
Mais bon, ça ne change rien au problème des prises de son EMI (accablant quand on compare à ce que faisait Mercury où Decca voire même DG à la même époque) et ça ne s'est pas franchement amélioré avec le temps...

Yves Devernay

Improvisation sur la Marseillaise à ND de Paris le 17 juillet 1987.

Cet organiste ayant succédé à Cochereau avec Latry, Lefèbvre et Leguay, disparut prématurément à 55 ans seulement, foudroyé
dans son domicile. Ce premier prix de Chartres en même temps que Daniel Roth, avait une facilité incroyable dans cet art.

https://www.musicme.com/#/Yves-Devernay/videos/Improvisation-A-L%27orgue-Par-Yves-Devernay-A-Notre-Dame-De-Paris-Sur-La-Marseillaise-17-07-1987-4E734F593948686E656D30.html

Beethoven:Quatuor n°8 (Italiano)

J. S. Bach
* Bist du bei Mir
Kathleen Battle, soprano
The American Boy Choir
Robert Sadin

Haydn (Hofstetter) - Quatuors op. 3



www.deezer.com/album/10546592 (#303-323)

Roussel : Le festin de l'araignée (Tortelier)

Szymanowski : Le Roi Roger (Kaspzyk)

Malgré tous mes efforts, je n'arrive pas à rentrer dans cet opéra...


Milhaud:Symphonie n°1 (Francis)

arnaud bellemontagne a écrit:

Szymanowski : Le Roi Roger (Kaspzyk)

Malgré tous mes efforts, je n'arrive pas à rentrer dans cet opéra...  

Ah oui? Dommage, tu as pourtant une des meilleures, si ce n'est la meilleure version.

Ma version préférée du chœur patriotique "Har du Mod ?" de Sibelius
/watch?v=RysdAfbEfIg
Le suédois avec l'accent auvergnat, c'est délicieux...

La septième. Probablement l'interprétation la plus controversée de toute la discographie du chef. Même sa huitième de Bruckner n'est pas aussi bizarre que ça (en fait cette huitième est une interprétation extraordinaire en son genre).

Dans le cas de cette étrange septième de Mahler, je peine à trouver des qualités qui justifient la démarche du chef. Généralement interprétée en 75-80 minutes, celle-ci dépasse les 100 minutes, soit un gros 15 minutes de plus que la version la plus lente après lui (Svetlanov). L'effet est totalement soporifique. Il y a des détails intéressants, mais dans l'ensemble on dirait la première lecture d'un chef qui déchiffre la partition avec un orchestre d'étudiants. J'en connais qui aiment, mais même après plusieurs écoutes je reste insensible - et impatient que ça finisse

Berlioz:La damnation de Faust (Davis)

Fabuleuse version d'une oeuvre somptueuse.

Hersant: La Lumière et l'ombre/De Billy



Concert de samedi soir à la Philharmonie: http://live.philharmoniedeparis.fr/concert/1060493/te-deum-40-ans-du-choeur-de-l-orchestre-de-paris.html

On dirait du Pärt, et pas forcément le meilleur.

La neuvième symphonie. Klemperer n'a pas enregistré beaucoup de Mahler. Ce coffret les contient presque tous. Un des grands enregistrements non seulement de cette symphonie, mais de tout Mahler. Le chef prend bien son temps, tel un puissant fleuve avançant inexorablement, apportant fertilité et vie tout au long de son cours. Il est aidé dans sa vision par le jeu du Philharmonia Orchestra (bois et cuivres surtout) et la prise de son, formidable d'ampleur tridimensionnelle. Cet enregistrement n'a pas pris une ride. Le seul enregistrement Klemperer/Mahler absolument indispensable.

L'équivalent sonore du Laocoon d'El Greco

Koechlin: Le livre de la jungle (Zinman)
Des lustres que je ne l'avais écouté.
Quels climats!

Beethoven:Quatuor n° 11 "Serioso" (Italiano)

Milhaud:Symphonie n°8 (Francis)

Copland :Symphonie n°3 (Bernstein)

Roboratif.

W. A. Mozart
* Sérénade K.320 'Cor du Postillon'
Philharmonie de Berlin
Karl Böhm



Anniversaire de naissance de Mozart.

Trois très belles oeuvres: le Quintette de Bax, celui de Bliss, et le Phantasy Quartet de Britten.

Il existe 4 enregistrements du Bax. C'est une oeuvre remarquable. Le Bliss est très bon. Le court Phantasy Quartet de Britten est énigmatique.

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concertos pour piano 3 et 4
Brendel/Haitink/LPO

Les Tuyaux de la Nuit...





Au programme ce soir :   H. Scheidemann - G. Böhm - J.S. Bach - J.A. Reinken - H. Praetorius

Porte de l'Elbe et Stephanskirche de Tangermünde (Allemagne, Saxe-Anhalt)


1) Heinrich Scheidemann (1595-1663) :

Christ lag in Todesbanden, WV 3
Jesus Christus, unser Heiland, WV 10
Magnificat secundi toni, WV 15

= Bernard Foccroulle, orgue Scherer de la Stephanskirche de Tangermünde

Vue panoramique du bras de Stralsund (Allemagne, Mecklembourg-Poméranie)


2) Georg Böhm (1661-1733) :

Praeludium, Fuga & Postludium en sol mineur
Praeludium en ré mineur
Freu dich sehr, o meine Seele, -variations de choral

= Martin Rost, orgue Stellwagen de l'église Sainte-Marie de Stralsund

(MDG, mai 2013)

Mélomaniac a écrit:

Heinrich Scheidemann (1595-1663) :
= Bernard Foccroulle, orgue Scherer de la Stephanskirche de Tangermünde

En effet, un disque d'orgue que tu as bien fait de me recommander - c'est même devenu un de mes préférés (avec le M. Prætorius d'Ablitzer sur le même instrument, et le Froberger de Moroney à Lanvellec).

Et bien si ce n'est déjà fait, tu peux aussi faire connaissance avec l'instrument de Stralsund, évoqué ci-dessus.
Le tempérament gratouille, ça devrait te plaire.

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La Jacobikerk d'Uithuizen (Pays-Bas, -Groningue)


3) Georg Böhm (1661-1733) :

Präludium & Fuge en ut majeur
Präludium & Fuge en ré mineur
Präludium & Fuge en la mineur
Christe, der du bist der helle Tag und Licht -3 verse
Wer nur den liebten Gott läast walten -7 partite
Aus tiefer Not schrei ich zu dir -2 verse

= Jozef Sluys, orgue Schnitger de l'église Saint-Jacques d'Uithuizen

(Ars Musici, juillet 2002)

Ce volume 2 est un peu moins séducteur que le premier, enregistré en 2000 sur l'orgue Trost de l'église de Waltershausen, fabuleuse machine à plaisirs.
Ici les timbres ne sont pas moins rustiques, mais ils se renouvellent plus parcimonieusement. Excellent album cependant.

Dutilleux :Symphonie n°1 (Martinon)

La plus belle version que je connaisse de cette étincelante symphonie.

Au centre la Petrikirche, à droite la Cathédrale : les deux célèbres églises de Freiberg (Allemagne, -Saxe)


4) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Sei gegrüsset, Jesu gütig, choral et variations BWV 768

= Wilhelm Krumbach, orgue Silbermann de la Cathédrale de Freiberg

(Capriccio, mai 1991)

Enfin! Récemment redevenu disponible en numérique soit en écoute ou en téléchargement.

Cet album me fait toujours rêver, m'imaginant le haut Moyen-Âge avec sa chevalerie, sa fête des fous une fois par année, car le choix des pièces par Koopman est tellement à saveur de cette période.

Viens de vérifier sur Deezer et ça l'est dispo également:

http://www.deezer.com/album/15065097

Je suis content car mon vinyle n'ayant pas chômé depuis mon achat dès sa parution à l'époque, des crépitements d'usures m'enquiquinait
de plus en plus!

Vue panoramique de Hambourg (Allemagne du Nord)


5) Johann Adam Reinken (1623-1722) :

An Wasserflüssen Babylon

= Bernard Foccroulle, orgue Schnitger de l'église Saint-Jacques de Hambourg

(Ricercar, février 1999)

Un choral-fleuve, en dix sections, sur environ dix-sept minutes, d'après le Psaume 137 Super flumina Babylonis.
Certainement le plus long et imposant de toute la littérature baroque, ici joué sur le colosse de Hambourg, aux sonorités aussi puissantes qu'inépuisables.
J'ai eu le plaisir d'entendre l'oeuvre cet été sur un autre instrument-culte de ce répertoire, l'Andersen de l'église Notre-Sauveur de Copenhague, -carrément jouissif  

Belfort et son lion (France, Franche-Comté)


6) Hieronymus Praetorius (1560-1629) :

Christe qui lux es et dies -4 versets

= Jean-Charles Ablitzer, orgue Garnier du Temple Saint-Jean de Belfort

(Ligia, octobre 2013)

Tiré d'un disque appelé L'école du Nord : une belle anthologie consacrée au répertoire hanséatique,
sur un instrument de vingt-quatre jeux d'esthétique allemande, achevé en 1984.

Johann Gottfried Eckard (1735 – 1809)
Œuvres pour clavier
Miklós Spányi,
CD 1 Clavicorde
CD 2 Piano à tangentes  

https://classik.forumactif.com/t4924-clavicorde#1077496

Baldassare Galuppi (1706-1785)
Sonates
Andrea Bacchetti, piano

"Reconnaissons cependant qu'au sein de cette abondante production instrumentale figurent des pages qui dépassent la banale séduction mélodique trop souvent associée au nom de ce musicien" in http://www.musicologie.org/16/rusquet_galuppi.html
Je cherche (mais c'est pas désagréable).

Domenico Scarlatti (1685-1757)
Sonates pour mandoline
ArteMandoline
Mari Fe Pavon, mandoline
Manuel Munoz, guitare baroque
Jean-Daniel Haro, viole de gambe
Jean-Christophe Leclère, clavecin

... pour mandoline peut-être pas, atypiques certainement (le fameux disque 34 de Ross). Interprétation ébouriffante (avec la tension et la dynamique qu'il faut pour Scarlatti), avec la virtuosité déflagrante qu'il faut aussi (celle qui emporte, pas celle qui se complet). J'aime beaucoup (même si la pochette ne laisse pas forcément présager de la tonicité du disque...)

Machaut : Chansons - Un cœur brûlant (The Orlando Consort)

Moulinié : Meslanges pour la Chapelle d'un prince (Daucé)

Stravinski: le sacre du printemps (Dorati)

Il court la poste le Dorati.