Playlist (128)

André Caplet : Le Miroir de Jésus pour mezzo-soprano, quatuor à cordes, harpe, contrebasse et chœur        1923 / Chappuis, Quatuor Sine Nomine, Bassand, Bonanomi, Ensemble Vocal Lausanne (Fasel)

Stradella : Sonates en trio (transcriptions pour piano, violon, violoncelle)
Vox, 1953



Trio di Bolzano
Antonio Valisi, violoncelle
Gianinno Carpi, violon
Nunzio Fontanari, piano

Mignon comme tout

P. I. Tchaïkovski
* Casse-Noisette (suite)
Slovak Radio Symphony Orchestra
Lenard, Ondrej

Bernard Herrmann - Moby Dick (cantate) - Richard Edgar-Wilson/David Wilson-Johnson/DR KoncertKoret/DR SymfoniOrkestret_Michael Schønwandt

Beethoven: sonate n° 9 « Kreutzer » pour violon et piano (Perlman, Ashkenazy) .

Schumann: Carnaval op. 9, Toccata op. 7, Arabeske op. 18, Bunte Blätter op. 99 (Youri Egorov).

Volodos plays Mompou, Arcadi Volodos.
Des interprétations habitées, ou plutôt hantées. Une grande intelligence des structures, des nuances, des silences ...

C'est pas pour flagorner, mais Anaxagore n'écoute que de la très grande musique dans de très grandes interprétations.

Je suis juste un peu jaloux qu'il m'ait ravi la palme du playlisteur le plus mainstream

Les Baroqueries de la nuit...





Au programme ce soir :   J.S. Bach – J.M. Leclair – N. Matteis – J.J. Fux – J. Cabanilles

L.van Beethoven
Fidelio

Theater an der Wien 12 octobre 1953
Chor der Wiener Staatsoper & Wiener Philarmoniker & Wilhem Furtwangler
Leonore: Martha Modl
Florestan: Wolfgang Windgassen
Don Fernando: Alfred Poell
Don Pizzaro: Otto Edelmann
Rocco: Gottlock Frick
Marcelline: Sena Jurinac
Jaquino: Rudolf Schock

Label Archipel

Anaxagore a écrit:

Schumann: Carnaval op. 9, Toccata op. 7, Arabeske op. 18, Bunte Blätter op. 99 (Youri Egorov).

Carnaval
watch?v=-qntoAZponw

C'est vrai qu'Anaxagore écoute de fort beaux disques. Les Schumann de Youri Egorov (pas si mainstream, si?) ... Et ce c.d que je me passe si souvent :

Anaxagore a écrit:

Bach: Cantates BWV 29, 119 et 120 (Deborah York, Ingeborg Danz, Mark Padmore, Peter Kooy, Collegium Cocale, Herreweghe). Magnifique !

Oriane a écrit:

Les Schumann de Youri Egorov (pas si mainstream, si?)

Egorov mourut (trop) jeune, mais on espère qu'il n'est pas oublié.
A la fin des années 1980, ses disques (notamment ses Schumann) étaient (légitimement) révérés par la presse musicale.

1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

L'Art de la Fugue, BWV 1080

= Hermann Scherchen, Orchestres Symphonique et Radiophonique de Vienne
Avec Herbert Tachezi, clavecin solo

(Westminster, juin 1965)

Culte !

Anders Hillborg (1954-), concerto pour violon No. 2 (2016)

Ehnes/Vanska puis Batiashvili/Lintu

Des traits de Rautavaara par ci, un peu d'aléatoire par là, avec de l'harmonie qui rapelle de Lindberg. C'est donc typiquement nordique.

2) Jean-Marie Leclair (1697-1764) :

Ouverture, Op. 13 n°2
Trio en la majeur, Op. 14 -Ouverture

Reinhard Goebel, Hajo Bäß, violon
Jaap ter Linden, violoncelle
Henk Bouman, clavecin

(Archiv, janvier-octobre 1978)

Depuis quatre décennies : un des plus beaux disques consacrés au Baroque instrumental Français.
Une forteresse du bon goût !

Oriane a écrit:

C'est vrai qu'Anaxagore écoute de fort beaux disques. Les Schumann de Youri Egorov (pas si mainstream, si?) ... Et ce c.d que je me passe si souvent :

Anaxagore a écrit:

Bach: Cantates BWV 29, 119 et 120 (Deborah York, Ingeborg Danz, Mark Padmore, Peter Kooy, Collegium Cocale, Herreweghe). Magnifique !

Idem .

Mélomaniac a écrit:

Egorov mourut (trop) jeune, mais on espère qu'il n'est pas oublié.
A la fin des années 1980, ses disques (notamment ses Schumann) étaient (légitimement) révérés par la presse musicale.

Je révère ses Schumann .

3) Nicola Matteis (fl. 1670–1713) :

Aria spagnuola a due corde
Diverse bizzarie sopra la Vecchia Sarabanda
Andamento con divisione
Aria
Grave
Ground in D
Bizzarie all'imor Scozzeze

Pamela Thorby, flûte à bec
Rachel Podger, violon
Joanna Levine, viole de gambe, violone
William Carter, guitare

(Linn, novembre 1992)

Les albums du Palladian Ensemble devraient être remboursés par la Sécu, c'est du bonheur en lingot.

4) Johann Joseph Fux (1660-1741) :

Serenada a 8, pour deux trompettes, deux hautbois, basson, deux violons, alto et bc

= Nikolaus Harnoncourt, Concentus Musicus de Vienne

(Telefunken, 1970)

Église Sant Andreu de Santanyi (Espagne, -Baléares)


5) Joan Cabanilles (1644-1712) :

Tiento XIV lleno de sexto tono
Paseo III
Gallarda I
Tiento II de falsas
Gaitilla XXIII
Tocata II de mà esquerra
Tiento XIV partido de dos tiples
Pasacalla IV

= Cristina Garcia Banegas, orgue Bosch de l'église Sant Andreu de Santanyi

(Astrée, octobre 1991)

Le cd de référence pour Cabanilles compte aussi parmi les plus bigarrés de la discographie ibérique.
Rappelons que cet orgue rassemble un des plus vastes plein jeux du monde (25 rangs de tuyaux par note !)
Sans même parler des anches perçantes, de la plénitude des fonds...
Bref, la conjonction du répertoire et de l'instrument nous valent un feu d'artifice  

Maurice Ravel
* Gaspard de la nuit
* Miroirs
Florian Uhlig, piano

M. I. Glinka
* Une vie pour le tsar (Ouverture)
Orchestre du Bolchoï
Alexander Lazarev


/watch?v=xCc0uc3QoU4

Hans Huber (1852 - 1921)

Sérénade "Nuit d'été"
Symphonie n°5 "Der Geiger von Gmund" 1910
Orchestre Philharmonique de Stuttgart - Peter Weigle
CD Sterling

Achat un peu au hasard de ce CD trouvé dans une solderie mais grand bien m'en a pris.
J'avoue que je ne connaissais pas du tout ce Hans Huber, pourtant prolifique compositeur et chef de file de la musique classique suisse.

J'aime souvent beaucoup les derniers romantiques, ceux du tournant du XXème siècle, faisant front aux portes du temple, face aux hordes de modernistes prêts à faire exploser les sonorités, et Hans Huber est tout à fait dans cette veine, pas vraiment néo ou post-romantique,plutôt purement romantique. Ça m'a un peu rappelé ce que peuvent faire à la même époque Stenhammar ou Karlowicz. Je vois sur le wikipedia de Hans Huber qu'il aurait été l'élève de Carl Reinecke, que je connais assez mal, mais ça ressemble un peu à cela aussi.
Des sonorités très limpides, des parties fréquemment virtuoses pour certains pupitres, l'influence littéraire dans la symphonie, ici tirée d'un poème de Justinus Kerner.
La sérénade est très belle, poétique et harmonieuse à l'excès, avec de belles envolées des bois, mais la symphonie est un peu plus consistante.

A défaut d'être très originale dans sa composition, la symphonie n°5 l'est dans sa forme puisqu'elle se rapproche plutôt d'un concerto pour violon, avec ses trois mouvements, le premier étant construit sur plusieurs variations du thème par le violon solo.
Les deux mouvements suivants sont dans une veine beaucoup plus grandiloquente, l'orgue faisant même son apparition sur la fin.
Du coup l'orchestre de Leipzig peine un peu à retranscrire cette folie des grandeurs à la Berlioz, d'autant que l'enregistrement est un peu terne. Malgré les légers défauts de l'enregistrement ça reste une découverte pour ma part très agréable, donnant envie de découvrir les autres oeuvres de Huber (les éditions Sterling ayant d'ailleurs sorti un coffret reprenant l'intégralité des symphonies de Huber).

(C'est peut-être un peu long pour ce fil playlist mais je n'ai pas trouvé de topic dédié à ce bon Hans Huber, et me sens pour l'instant trop hésitant pour le créer.)

Sibelius : Symphonie n°7 (Karajan)

Quel chef d'œuvre...

Dimitri Chostakovitch
* Prélude et Scherzo pour octuor à cordes op.11
Harriet Krijgh, Violoncelle
Boris Brovtsyn, Violon
Nikita Boriso-Glebsky, Violon
Nikki Chooi, Violon
Baiba Skride, Violon
Lise Berthaud, Alto
Amihai Grosz, Alto
Pauline Sachse, Alto
Maximilian Hornung, Violoncelle
Daniel Ottensamer, Clarinette
Magda Amara, Piano



https://bachtrack.com/fr_FR/at-home-avrotros-shostakovich-two-pieces-string-octet-tivolivredenburg-krijgh-june-2017

Hildegard von Bingen : Canticles Of Ecstasy (Sequentia)

Ah, pareil du coup, en raison du topic sur Hildegarge, mais avec Symphoniae toujours chez Sequentia.
Etant complétement inculte en musique moyenâgeuse ce fut une belle découverte.

Béla Bartók (1881-1945)
Suite n°2 pour orchestre BB 40, SZ 34
Danse roumaine pour orchestre  BB 61, Sz 47a
Danses populaires roumaines pour petit orchestre BB 76, Sz 68  
Suite de danses pour orchestre BB 86, Sz 77  

Orchestre philharmonique de Hongrie / Zoltán Kocsis

Antoine Mariotte
Impressions urbaines

Daniel Blumenthal (piano)

Label Timpani

Une suggestion de D.L.M.
J'aime bien Faubourgs et Gares m'incitent à écouter/voir ce soir

Edmund Meisel
Die Sinfonie der Großstadt
Un film muet de Walther Ruttmann
Impressionnant

watch?v=5kf7mq3uAgA

Prosopopus a écrit:

Ah, pareil du coup, en raison du topic sur Hildegarge, mais avec Symphoniae toujours chez Sequentia.
Etant complétement inculte en musique moyenâgeuse ce fut une belle découverte.  

Tu n'es pas inculte si tu sais apprécier cette musique.
Hildegarde von Bingen est sans doute la personnalité la plus importante de cette époque.

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Variations Goldberg

Maria Yudina

J'ai peur.
Je suis complètement passé à côté (malgré l'attrait qu'elle exerce sur Benedictus et qui m'avait pourtant mis en quête).

xoph a écrit:

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Variations Goldberg

Maria Yudina

J'ai peur.
Je suis complètement passé à côté (malgré l'attrait qu'elle exerce sur Benedictus et qui m'avait pourtant mis en quête).

Elle exerce un attrait indéfectible chez moi également.

Octavian a écrit:

Vu la photo sur la pochette je comprends que ça fasse peur.

Faut l'écouter,
c'est pas un concours de beauté.
Elle joue les ornements d'une façon... merveilleuse et unique, en plus de jouer toutes les reprises sans en négliger aucune.
Son jeu est d'une force inouïe, surtout dans Beethoven (l'Opus 111).

Ravélavélo a écrit:

Octavian a écrit:

Vu la photo sur la pochette je comprends que ça fasse peur.

Faut l'écouter,
c'est pas un concours de beauté.

Je comprends bien (je ne plaide pas pour la mode des starlettes ultra-photoshopées non plus), mais là... tout de même... il ne manque plus que le bruit du tonnerre et des aboiements en fond...

Octavian a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Octavian a écrit:

Vu la photo sur la pochette je comprends que ça fasse peur.

Faut l'écouter,
c'est pas un concours de beauté.

Je comprends bien (je ne plaide pas pour la mode des starlettes ultra-photoshopées non plus), mais là... tout de même... il ne manque plus que le bruit du tonnerre et des aboiements en fond...

On s'éloigne de l'essentiel: sa performance au piano.

Prosopopus a écrit:

Ah, pareil du coup, en raison du topic sur Hildegarge, mais avec Symphoniae toujours chez Sequentia.
Etant complétement inculte en musique moyenâgeuse ce fut une belle découverte.  

ici

xoph a écrit:

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Variations Goldberg
Maria Yudina
J'ai peur.
Je suis complètement passé à côté (malgré l'attrait qu'elle exerce sur Benedictus et qui m'avait pourtant mis en quête).

Je tiens à préciser que le pronom «elle» ne saurait avoir ici que l'antécédent implicite «cette interprétation des Variations Goldberg.»
Mais bon, quelle idée, aussi de se fier à mes recommandations... De fait, c'est une version puissante mais assez intimidante (du genre J'ai connu une Polonaise qui l'écoutait au petit déjeuner, mais faut admettre que c'est plutôt une version d'homme...)

Benedictus a écrit:

De fait, c'est une version puissante mais assez intimidante (du genre J'ai connu une Polonaise qui l'écoutait au petit déjeuner, mais faut admettre que c'est plutôt une version d'homme...)

Benedictus a écrit:

... De fait, c'est une version puissante mais assez intimidante (du genre J'ai connu une Polonaise qui l'écoutait au petit déjeuner, mais faut admettre que c'est plutôt une version d'homme...)

Juste description en effet. Et pour le petit dèj: elle fournit assurément les pains en abondance.
Je suis tellement intimidé que je me demande si j’écouterai les Diabelli, qui suivent. Mais si Ravélavélo aime ses ornements dans Bach, peut-être que j'aimerai ses trilles dans Beethoven. (je sens qu'elle est capable de mettre à feu et à sang ce presque paisible forum)

xoph a écrit:

(je sens qu'elle est capable de mettre à feu et à sang ce presque paisible forum)

De fait, quand on lit sa biographie... Un sacré personnage, en effet.

Oui, en de multiples guerres.

Anaxagore a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Egorov mourut (trop) jeune, mais on espère qu'il n'est pas oublié.
A la fin des années 1980, ses disques (notamment ses Schumann) étaient (légitimement) révérés par la presse musicale.

Je révère ses Schumann .

Moi aussi.

Maintenant que tu le dis, Mélo, c'est vrai qu'Egorov reste une référence souvent citée par les amateurs de piano. C'est certain qu'il n'est pas oublié.

*

Ah, la Yudina! Il y a une urgence dans son jeu, une envie de se mesurer à la grandeur des œuvres que j'aime vraiment beaucoup.

*


Volodos plays Brahms, Arcadi Volodos.
J'ai très largement apprécié ce disque où chaque respiration semble aller de soi. Je me méfie parfois des interprétations "lyriques mais pas trop" des artistes désireux de ménager la chèvre et le chou, ou de s'épancher avec bon goût. Mais la sensibilité contenue de Volodos emporte malgré tout mon adhésion (il y a de toutes façons quelque chose comme un romantisme contenu dans ces oeuvres je trouve - c'est ce qui les rend si poignantes). Chez Volodos, il y a de leur fadeur, de l'ennui, de la nostalgie, des sentiments vivaces quoique mis en sourdine ... Et c'est beau.

Octavian a écrit:

Benedictus a écrit:

De fait, c'est une version puissante mais assez intimidante (du genre J'ai connu une Polonaise qui l'écoutait au petit déjeuner, mais faut admettre que c'est plutôt une version d'homme...)

"Mais y'a d'la poire !"

L. v. Beethoven
* Quatuors op.127 (4e mvt. 'Finale') & op.135
Quatuor Amadeus

charles.ogier a écrit:

Antoine Mariotte
Impressions urbaines

Daniel Blumenthal (piano)

Label Timpani

Une suggestion de D.L.M.
J'aime bien Faubourgs et Gares m'incitent à écouter/voir ce soir

Edmund Meisel
Die Sinfonie der Großstadt
Un film muet de Walther Ruttmann
Impressionnant

Ah oui, clairement deux hits pour moi, que j'écoute très souvent !

Depuis la parution du Mariotte, c'est même de très loin le disque de piano que j'ai le plus écouté.

(Suivi par le Rzewski de Hinterhuber. )

Beethoven: sonate n° 22 op. 54 (Claudio Arrau).

Beethoven: sonate n° 23 op. 57 (Claudio Arrau). Le pianiste chilien a une approche très personnelle de l'Appassionata, d'une hauteur de vue et d'une amplitude peu communes. Ce n'est néanmoins pas le volet de sa première intégrale qui me touche le plus. Si le premier mouvement adopte un tempo très retenu que j'apprécie assez, Arrau accélère trop à mon goût dans le final. Et surtout, il use et abuse de la pédale au point de noyer plus d'une fois les lignes de la polyphonie dans un brouillard que je goûte peu.

Arcangelo Corelli
* Concerto grosso op.6 no.4
Antonio Vivaldi
* Concerto 'Alla Rustica'
The English Concert
Trevor Pinnock

Tomasi: Requiem pour la paix/Piquemal

+

Arcangelo Corelli
* Concerto grosso op.6 no.8 'Pour la nuit de Noël'
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan

Gustav Mahler - Symphonie n°6 "Tragique" (1904) - Berliner Philharmoniker, dir. Herbert von Karajan