Playlist (128)

Scriabine: sonate n° 2 en sol dièse mineur op. 19 (V. Sofronitzky). Dire qu'on se plaignait du piano d'Ashkenazy ....  Celui de Sofro est une authentique casserole .

Scriabine: sonate n° 3 en fa dièse mineur op. 23 (Ashkenazy) . Après le piano de Sofro, celui-ci sonne presque bien .

Gérard Grisey : Solo pour deux pour clarinette et trombone        1981 / Molinari, Dierksen
 +

D. Scarlatti
* Sonates K.532 & 322
Moszkowski
* Étude op.72 no.11
Scriabine
* Étude op.8 no.12
Vladimir Horowitz, piano

Chopin: Les 24 préludes op. 28 (C. Arrau) .

Gérard Grisey : Charme pour clarinette        1969 / Molinari
 +
Gérard Grisey : Tempus Ex Machina pour six percussionnistes        1979 / Ensemble S
 +

Bax : Symphonie n°2 (Lloyd-Jones)
Bax : November Woods (Lloyd-Jones)

Cololi a écrit:

Bax : Symphonie n°2 (Lloyd-Jones)

Bon !

Citation :

Bax : November Woods (Lloyd-Jones)

Pas bon.

@David : il faut écouter quelle autre symphonie ?

Szymanowski : Mélodies avec orchestre (Stryja)

Cololi a écrit:

@David : il faut écouter quelle autre symphonie ?

Même si la question ne m'est pas posée: comme Bax a composé sept fois la même symphonie:
- si ça t'a plu tu n'as qu'a les écouter toutes;
- si tu n'as pas aimé, pas la peine d'essayer les autres.
(J'exagère, mais c'est quand même un des corpus symphoniques les plus homogènes du XXᵉ.)

Igor Stravinsky
* Le Sacre du Printemps
Walther Straram Concerts Orchestra
Igor Stravinsky
Enregistrement 'Vintage' 1929.

C'est peut-être bien la meilleure… Mais elles sont toutes dans un style homogène un peu interchangeable. Si tu veux faire dans le creuset postromantique comme la 2, la 1 va très bien (un peu moins personnelle et encore plus spectaculaire). Sinon, à partir de la 3 jusqu'à la 7, on va vers de plus en plus d'épure.

Essaie peut-être la 5.

(J'aime particulièrement les 2-3-4-5, mais c'est un peu arbitraire, tant elles se ressemblent, sauf la 1 et la 2, un peu moins sibélio-debussysées.)

Anaxagore a écrit:

Scriabine: sonate n° 2 en sol dièse mineur op. 19 (V. Sofronitzky). Dire qu'on se plaignait du piano d'Ashkenazy ....  Celui de Sofro est une authentique casserole .

Non, c'est possible ?

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Bartok : Le Château du Barbe-Bleue (Boulez)

arnaud bellemontagne a écrit:

Bartok : Le Château du Barbe-Bleue (Boulez)

Troyanos / Nimsgern / BBC, bien sûr?

arnaud bellemontagne a écrit:

Non, c'est possible ?

Le mur du son est tel que je suis incapable d'apprécier l'interprétation. Il me faut un minimum de confort sonore en deçà duquel je capitule. Et ici ce minimum n'est pas atteint .

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Bartok : Le Château du Barbe-Bleue (Boulez)

Troyanos / Nimsgern / BBC, bien sûr?

What else ?

Ben, comme tu ne précisais pas, ça aurait pu être Norman / Polgár / Chicago. (Mais Troyanos / Nimsgern / BBC est bien meilleur - un de mes disques d'opéra de chevet, en fait. Mais ça me fait penser que je dois écouter Komlósi / Polgár / I. Fischer / Festival de Budapest, recommandé par Xavier et Rubato.)

Les choucroutes de la Nuit...





Au programme ce soir :   G. Mahler – M. Reger – P. Büttner – R. Wagner – A. Bruckner


 Interaction avec le lecteur : un dénominateur commun fédère ce programme, sauras-tu le retrouver ?

Réponse :

Ah, mais toute manière, c'est une liste de compositeurs que j'approuve hautement!

Après, il faut quand même:
- que les interprétations de Bruckner ne sont pas calamiteuses (mais non, toi aussi tu es plus schurichto-beinumien que knappertsbuscho-celibidachien, n'est-ce pas?)
- que la ou les œuvres de Reger soient bien choisies (si c'est Symphonischer Prolog zu einer Tragödie, tu as ma bénédiction; si c'est des Variations, bof.)
- éviter le Wagner en tranches (mais tel que je te connais, tu vas encore nous servir des extraits, n'est-ce pas?)

Après, il faut quand même:
- que les interprétations de Bruckner ne sont pas calamiteuses (mais non, toi aussi tu es plus schurichto-beinumien que knappertsbuscho-celibidachien, n'est-ce pas?)
Oui, voire carrément kabasto-rögnerien !
Ceci dit j'aime quand même le dernier Walter, et le Klemperer première manière.

- que la ou les œuvres de Reger soient bien choisies (si c'est Symphonischer Prolog zu einer Tragödie, tu as ma bénédiction; si c'est des Variations, bof.)
Eh eh, surprise...  

- éviter le Wagner en tranches (mais tel que je te connais, tu vas encore nous servir des extraits, n'est-ce pas?)
Humm humm, surprise...  

Benedictus a écrit:

knappertsbuscho-celibidachien

Citation :

- éviter le Wagner en tranches (mais tel que je te connais, tu vas encore nous servir des extraits, n'est-ce pas?)

Question bête effectivement

1) Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°8, en mi bémol majeur

Lucia Popp, Heather Harper, Arleen Auger, soprano
Yvonne Minton, Helen Watts, contralto
René Kollo, ténor
John Shirley Quirk, baryton
Martti Talvela, basse
Georg Solti, Chœurs du Wiener Singverein, de l'Opéra de Vienne, des Sängerknaben ; Orchestre symphonique de Chicago

(Decca, août-septembre 1971)

Là en matière de choucroute, hormis les Gurre-lieder, difficile de faire mieux.
Ceci dit l'interprétation dépote, ça évite l'indigestion dès le début du menu.

Cette semaine:

• Schmidt: Symphonie nº2 en mi bémol majeur:

Semyon Bychkov / Wiener Philharmoniker
Vienne, IX.2015
Sony
Une œuvre qui me touche énormément, dans une interprétation admirable. Voir ici.

Comme je l’ai réécoutée trois fois, je n’ai pas pu écouter tous les quatuors que j’avais programmés, mais quand même:

• Bruch: Quatuors à cordes nº1 en ut mineur, op. 9 (1858-59) et nº2 en mi majeur, op. 10 (1860):

Quatuor ISOS
Wuppertal, I.1997
Koch-Schwann

• Brahms: Quatuors à cordes nº1 en ut mineur et nº2 en la mineur, op. 51 (1873):

Quatuor Belcea
Snape, XI.2014
Alpha

• Gernsheim: Quatuor à cordes en la mineur, op. 31 (1875):

Quatuor Mandelring
Birkwiller, IV.1999
Audite
Que de très bonnes choses. Voir ici.

Et puis, comme on ne peut pas non plus écouter tout le temps que de la bonne musique:

• Nyman: No Time in Eternity (2016), Songs for Ariel (1992), Self-Laudatory hymn of Inanna and her Omnipotence (1992) pour voix et ensemble:

Paulin Bündgen (contre-ténor) / Ensemble Céladon
Lyon, XI.2016
æon

• Nyman: Six Celan Songs (1990), Songs for Ariel (1992), L’Orgie parisienne (1989) pour voix et ensemble:

Ute Lemper, Michael Nyman / Michael Nyman Band
Londres, 1991
Argo
C’est vraiment très, très mauvais (mais ça passe bien mieux par Ute Lemper). Voir ici.

Auditorium de l'Université de Bochum (Allemagne, Rhénanie-du-Nord-Westphalie)


2) Max Reger (1873-1916) :

Introduction, Passacaille et Fugue en mi mineur, Op. 127

= Bernhard Buttmann, orgue Klais de l'Auditorium de l'Université de Bochum

(Arte Nova, octobre 1998)

Triptyque d'une demi-heure : une des pièces les plus denses et éprouvantes de toute la littérature organistique !
Je conserve mes faveurs à l'enregistrement bordelais de Daniel Matrone (chez REM), à la fois ludique et d'une prodigieuse concentration.
Ici, intéressante interprétation, particulièrement lisible, affutée et claire, sur un instrument rhénan que je n'avais jamais entendu.

3) Paul Büttner (1870-1943) :

Ouverture héroïque

= Hans-Peter Frank, Orchestre symphonique de la Radio de Berlin

(Sterling, 1974)

Disque couplé avec une réédition de la symphonie n°4 dont David raffole depuis que je lui ai fait découvrir.
Au point de lui inspirer un de ses moins piètres billets d'esprit,
où en vrac ça parlait de jardinier qui lutine la bonne, et de fourchette à ortolan...

Wagner: Siegfried, acte 3/Zweden

4) Richard Wagner (1813-1883) :

Die Meistersinger von Nürnberg : prélude
Tannhäuser : ouverture
Der fliegende Holländer : ouverture
Lohengrin : préludes Acte I & Acte III

= André Cluytens, Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris

(Columbia, mai-juillet 1959)

Un style gras, large d'épaule, un peu baveux, mais d'une texture aérée et d'une facture très claire.
J'adore, particulièrement les arômes de la petite harmonie  
Et surtout, Cluytens évite d'intimider mais rend ces pages aussi candides que familières, et pourtant intensément narratives.
On meurt d'envie de se plonger dans ces histoires que sous sa baguette on sait d'avance à hauteur d'homme.

5) Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°9 en ré mineur

= Marek Janowski, Orchestre de la Suisse romande

(Pentatone, mai 2007)

Capté un an et demi après la nomination de Janowski comme directeur musical de l'OSR, cet enregistrement suivait ceux des 4° et 6° Symphonies.
Selon le livret signé de Franz Steiger, les oeuvres du maître de Saint-Florian « ne sont rien d'autre qu'un processus chimique qui,
tout en se répétant continuellement, ne cesse d'être de plus en plus raffiné, modifié et sublimé ».
Les partitions n'indiquent rien de précis en matière de tempo. Chaque maestro, chaque auditeur, conçoit sa propre expérience de cette cosmologie musicale.
D'Horenstein à Celibidache, pour prendre deux options très tranchées, on peut imaginer maintes recettes pour mettre à l'épreuve cette alchimie.

Hormis quelques détails, et à défaut d'immortaliser un témoignage mémorable, cette version m'a partiellement convaincu :
OK pour la subtilité des dosages dynamiques, la cohérence des enchaînements, le gestion de la temporalité, la lisibilité.
Tel qu'il est ici reproduit, l'orchestre suisse manque un peu de pâte, mais il s'entend finement nervuré.
L'équilibre entre pupitres privilégie la transparence, la délicatesse et la fusion -nonobstant ça et là quelques saillies de timbres.

Avec ses trémolos trop peu audibles et ses bribes émanées des limbes, le début du premier mouvement me semble initié de façon trop terne et froide.
A 2'28, je regrette cette surexcitation qui s'exalte inutilement pour amener le tutti du thème principal (2'47).
Pour le deuxième thème, l'allure se montre un peu plus mobile qu'avec Bruno Walter (CBS, 1959 -une de mes références absolues) :
noire à 74 (4'16-5'40) puis à 57 pour la seconde section en ut majeur (5'41-6'15).
En revanche, la transition hautbois-clarinette s'avère ici trop passive et le mystère fait défaut.
Avec Janowski, le moderato apparaît plus lucide et déterminé que mélancolique (8'19-10'17) quoique la balance violons / flûte ne dissipe toutefois pas l'émotion.
Pourtant, l'épisode langsamer de la mesure 400 (17'35-18'34), certes noté « zart gestrichen » (frotté avec tendresse), n'est-il pas trop étiolé par les cordes ?
Pour le grand climax en fa mineur (21'55-22'17), les altos helvètes instillent avec insistance leur litanie au sein de l'invocation clamée par les violons,
ce qui accentue encore l'urgence de la supplique.
Janowski conclut par une coda fière et revendicatrice.

On a déjà entendu ailleurs des Scherzos plus noirs, violents, méphistophéliques...
La distinctive originalité réside ici dans le traitement très primesautier, léger, sémillant (mendelssohnien ?) du Trio central.

Outre le volet sehr langsam (mesure 129-) un peu empressé à mon goût, l'interprétation du Finale me semble incontestablement la plus réussie de l'ensemble,
négociée avec pudeur, retenue et recueillement.
Les cordes pallient l'étoffe par une patine et un legato très travaillés. Les cuivres restent contenus, même dans le climax de la mesure 195 (20'38).
Le relief narratif s'avoue plus prégnant, plus pugnace sous d'autres baguettes,
mais le climat patiemment ourdi par Janowski ne laisse rien désirer en termes de sérénité et d'apaisement.

Bilan : malgré l'expérience wagnérienne du chef allemand, malgré son talent d'animation des vastes architectures post-romantiques,
voilà une vision lisse, en demi-teintes, qui manque d'émotion et de dramaturgie.
Intéressant, agréable, sans rien qui remette en cause la discographie qui m'est connue de cet opus.

PENDERECKI

Concerto pour alto
Concerto pour violoncelle n° 2

Polish National Radio Symphony Orchestra : Antoni Wit
Grigori Zhilin: alto
Tatjana: violoncelle

Berlioz: Grande Messe des morts (Robert Murray, Gabrieli Players, Wroclaw Philharmonic Orchestra, Chethamps School of Music Symphonic Brass Ensemble, Gabrieli Consort, Wroclaw Philharmonic Choir, Paul McCreesh). (voir le fil dédié).

Scriabine: sonate n° 4 en fa dièse majeur op. 30 (V. Ashkenazy) .

Scriabine: sonates n° 3 en fa dièse mineur op. 23, n° 4 en fa dièse majeur op. 30 et n° 5 en fa dièse majeur op. 53 (V. Sofronitsky, live 1958 pour les op. 23 et 53, 1960 pour l'op. 30). Cette fois, le son est nettement meilleur et tout à fait acceptable. La n° 5 est une sonate remarquable .

Brahms/Schoenberg, Le 1er quatuor avec piano
Webern/Schwarz, Mouvement lent pour quatuor
Bach/Webern, l'Offrande Musicale

Anaxagore a écrit:

La n° 5 est une sonate remarquable .

Mélomaniac a écrit:

1) Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°8[/size], en mi bémol majeur

Là en matière de choucroute, hormis les Gurre-lieder, difficile de faire mieux.
Ceci dit l'interprétation dépote, ça évite l'indigestion dès le début du menu.

En termes de nombre, oui, mais d'écriture, tout est très limpide tout de même : les fugatos de la partie sacrée, et les tuilages très ordonnés (avec une orchestration la plupart du temps très légère) du Faust.

C'est pas la Sea Symphony (ni les Gurre, en effet), il n'y a pas vraiment de moments écrasants, même la fin.

Hindemith
Symphonie Mathis le peintre
Métamorphe sur un thème de CM von Weber
5 pièces pour orchestre à cordes

Franz Schubert : Fantaisie pour piano à quatre mains        1828 / Lupu, Perahia

GESUALDO

Madrigaux livre VI (1 à 10)

La Compagnia del Madrigale

ABRAHAMSEN

Quatuors n°2 et n°1

Arditti String Quartet

Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788)
Quatre symphonies W183 N°1 à 4
Symphonie pour cordes et clavecin W182 N°5

Gustav Leonhardt,
Orchestra of the Age of Enlightenment,

Georg Friedrich Händel (1685-1759)
Giulio Cesare

René Jacobs / Concerto Köln

Antonio Vivaldi
* Les Quatre Saisons
Academy of Ancient Music
Christopher Hogwood

Puccini : Turandot (Maazel)

Malgré la performance de Marton cette version m'a moins envoûté que celle de Karajan (dont j'adore l'orchestre).

Georg Philipp Telemann (1681-1767)
Œuvres concertantes pour flûte à bec alto
• Suite en la mineur TWV 55:a2
• Concerto en do majeur TWV 51:C1
• Ouverture en do majeur "Hamburger Ebb' und Fluth" ou "Wassermusik" TWV 55:C3

Akademie Für Alte Musik Berlin / Maurice Steger, flûte à bec et direction

ne pas trop se fier à la pose songeuse de Maurice Steger. Album d'une vitalité pétillante (et musicalité exceptionnelle)


http://www.deezer.com/fr/album/46606442

Walter BRAUNFELS
Verkündigung

Münchner Rundfunkorchester: Ulf Schirmer
Juliane Banse – Janina Baechle – Vanessa Goikoetxea – Hanna Schwarz – Matthias Klink
Mauro Peter – Adrian Eröd – Robert Holl – Johannes Sterman



J'en avais dit deux mots ICI

Ludwig van Beethoven
15 variations et fugue en mi bémol majeur Op.35

Friedrich Gulda (piano)

Label Orfeo

Invention et entrain!

Rubato a écrit:

GESUALDO

Madrigaux livre VI (1 à 10)

La Compagnia del Madrigale

La modernité à la jonction du XVI ème et XVII ème siècle

Berlioz: Symphonie fantastique (Wiener Philharmoniker, V. Gergiev) . C'est un désir sans doute impur que de vouloir entendre cette symphonie par le Philharmonique de Vienne, mais la vénérable phalange donne à l'oeuvre de Berlioz une incarnation à nulle autre pareille. Elle est ici magnifiquement enregistrée en live et sa transparence naturelle fait merveille: on entend plein de contre-chants qui habituellement passent assez inaperçus. On se régale de ces cordes soyeuses, de ces bois nasillards, de ces cuivres patinés ... Malheureusement la direction de Gergiev, beaucoup trop sage voire un peu routinière, honore peu la dimension fantastique de la partition ...

xoph a écrit:

Spoiler:

Tiens, justement, suite à mon écoute dimanche dernier des quatuors de Telemann par Steger avec la bande à Goebel,
j'avais placé ce disque dans mon panier.
Ton commentaire enthousiaste me donne envie de passer à l'acte

DavidLeMarrec, au sujet de Mahler VIII, a écrit:

En termes de nombre, oui, mais d'écriture, tout est très limpide tout de même : les fugatos de la partie sacrée,
et les tuilages très ordonnés (avec une orchestration la plupart du temps très légère) du Faust.

C'est pas la Sea Symphony (ni les Gurre, en effet), il n'y a pas vraiment de moments écrasants, même la fin.

Certes, comme l'affirme Chailly, la seconde partie, c'est de la musique de chambre.
Et le Veni Creator répond à une logique très ordonnée, en restant assez intelligible quand c'est bien exécuté.
Pour autant, cette invocation du Saint Esprit convoque des ambiances très variées en matière d'intensité, de débit, de couleurs.
Et les tutti bien gras (avec orgue, tout de même !) pèsent leur poids de knödel -d'ailleurs la première exécution de l'oeuvre fut donnée à Munich