Autour de la musique classique

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Emeryck
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyLun 30 Mar 2020 - 20:11

Hèctor Parra : Ciel rouillé pour cinq instruments        2005 / Ensemble Proxima Centauri
Very Happy Very Happy Very Happy +
Hèctor Parra : Time fields III pour flûte        2004 / Capsir
Very Happy Very Happy Very Happy Smile
Hèctor Parra : Impromptu pour piano        2005 / Parra
Very Happy Very Happy Very Happy
Hèctor Parra : Andante sospeso pour flûte et piano        2003 / Duo Nataraya


Dernière édition par Emeryck le Lun 30 Mar 2020 - 20:42, édité 1 fois
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lulu
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyLun 30 Mar 2020 - 20:38

Krzysztof Penderecki : Actions pour ensemble de free jazz (1971)
The New Eternal Rhythm Orchestra
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lulu
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyLun 30 Mar 2020 - 21:06

Krzysztof Penderecki :
Sonata na skrzypce i fortepian (1953)
Miniatury na skrzypce i fortepian (1959)
Cadenza per viola sola (1984), arrangement violon Christiane Edinger (1986)
II sonata na skrzypce i fortepian (2000)
Patrycja Piekutowska, violon
Beata Bilińska, piano
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mabuse
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyLun 30 Mar 2020 - 22:25

Playlist (142) - Page 18 813ohn9k04L._SS500_
Beethoven : quatuor à cordes op.132 / Grande Fugue op.133
Bartók Quartet
Hungaroton (enregistré entre 1969 et 1972)
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Eusèbe
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyLun 30 Mar 2020 - 22:52

Ça doit être pas mal. Un peu dans l’esprit du quatuor hongrois?
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Benedictus
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyLun 30 Mar 2020 - 23:52

• Penderecki: Anaklasis (1959) pour percussions et cordes¹. Thrène pour les victimes d’Hiroshima (1959-61) pour cordes ². Le Songe de Jacob (1974) pour grand orchestre³.:
Krzysztof Penderecki / London Symphony Orchestra¹, Orchestre Symphonique National de la Radio Polonaise ² ³.
Londres, VII.1973¹; Katowice, IV-V.1972 ² & II.1975³
EMI Classics «Matrix»


Bon, comme tout le monde a l’air d’y aller de sa rétrospective Penderecki... Voir ici.
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Benedictus
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 0:38

• Penderecki: Requiem polonais (1980-84; rév. 1993) pour solistes, chœur et orchestre:
Izabela Kłosińska (soprano), Jadwiga Rappé (contralto), Ryszard Minkiewicz (ténor), Piotr Nowacki (basse), Antoni Wit / Orchestre Philharmonique National de Varsovie, Chœur Philharmonique National de Varsovie / Henryk Wojnarowski
Varsovie, V-VI.2003
Naxos


Bof (voir ici.) Je crois que je vais m’arrêter là pour Penderecki et que je vais plutôt me programmer de la Neue Einfachheit pour demain.
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Alifie
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 0:59

Steve Reich : Tehillim (1981) au Festival d'Automne, le 24 septembre 1981 :

www.francemusique.fr/emissions/le-concert-de-20h/archives-steve-reich-80918  (vers 28')

1ère diffusion : www.jacquelinecaux.com/jacqueline/fr/daniel-caux-radio-steve-reich-concert.php
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https://www.youtube.com/@Eifila
Bruno Luong
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 9:43

Playlist (142) - Page 18 81ob7x10

Beethoven, quatuor opus 132 (No. 15)

Quatuor Kuss
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aurele
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 10:23

Verdi, Requiem, Claudio Abbado, Wiener Philarmoniker, Vienna State Opera Chorus, Cheryl Studer, Marjana Lipovsek, José Carreras, Ruggero Raimondi

Autant je connais en entier Abbado 1 avec La Scala, autant je n'ai jamais écouté cette version intégralement. Je connais Abbado 3 aussi en grande partie. Ecoute en télétravail. Hier j'étais en congés de mon côté. Même en bossant en BU, certaines de mes missions peuvent être faites à distance de mon ordinateur personnel. Et on reste en contact avec les collègues par mail ou messenger avec d'autres pour échanger boulot ou prendre des nouvelles. J'ai plein de collègues qui ne peuvent pas faire de télétravail, soit pour cause de gestion des enfants, soit pour cause de missions non faisables à distance.
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lulu
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 10:27

eh bien moi je vais plutôt me lancer dans une rétrospective Tadeusz Baird, le plus traditionnel des compositeurs de l’École polonaise.

Tadeusz Baird :
Cztery eseje na orkiestrę (1958)
Ekspresje na skrzypce i orkiestrę (1958–59)
Wariacje bez tematu na orkiestrę symfoniczną (1961–62)
Wanda Wilkomirska, violon
OSFN w Warszawie (Witold Rowicki)


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Dernière édition par lulu le Mar 31 Mar 2020 - 13:17, édité 1 fois
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Emeryck
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 11:20

Hèctor Parra : Tres peces per a piano - Lichtzwang pour piano        1999 / Santacreu
Very Happy Very Happy Very Happy +
Hèctor Parra : Fragments striés pour quatuor de saxophones        2004 / Utopia Ensemble
Very Happy Very Happy Very Happy
Hèctor Parra : Vestigios pour deux pianos et deux percussionnistes        2005 / Quatuor Aker
Very Happy Very Happy Very Happy Smile
Hèctor Parra : L'aube assaillie pour violoncelle et électronique        2004-05 / Lefevre
Very Happy Very Happy Very Happy Smile
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Emeryck
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 12:33

Agata Zubel : Cascando pour soprano, flûte, clarinette, violon et violoncelle        2007 / Zubel, Seattle Chamber Players
Very Happy Very Happy Very Happy Smile
Krzysztof Wołek : Un claro del tiempo pour flûtes, soprano, piano et électronique        2008 / Kubler, Caroli, Constanzo, Wołek, Meacci
Very Happy Very Happy Very Happy Smile


Dernière édition par Emeryck le Mar 31 Mar 2020 - 13:02, édité 2 fois
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 12:42

Nouveauté :

Schumann: Arrangements for Piano Duet, Vol. 5 (Symphonies 1 & 4), Eckerle Piano Duo (Naxos)

→ Piano pas très physique (capté / mixé de trop loin ?), un peu clair et dur, exécution pas follement tendue – un peu carrée, comme si les pianistes avaient surtout à l'esprit le piano tel qu'il est écrit et pas la symphonie telle qu'elle est imaginée. (On est loin des accomplissements du duo Matthies-Köhn pour les transcriptions de Brahms.)

Pour autant, avoir ces œuvres à nu reste très beau et émouvant. Il faudrait que j'en cherche d'autres versions (d'autant que la transcription de la Première Symphonie est de a main des époux Schumann, donc probablement déjà documentée au disque).
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Iskender
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 12:45

Florent Schmitt : La tragédie de Salomé - Orquestra sinfônica de são Paulo, Yan-Pascal Tortelier

Ernest Pingoud : Flambeaux éteints - Finnish Radio symphony orchestra, Sakari Oramo

Rodion Shchedrin : Symphonie n°2 - BBC Philharmonic, Vassily Sinaisky
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lulu
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 13:21

Tadeusz Baird :
Muzyka epifaniczna na orkiestrę (1963)
Cztery dialogi na obój i orkiestrę kameralną (1964)
Symfonia nr 3 (1969)
Lothar Faber, hautbois
OSFN w Warszawie (Witold Rowicki)
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Emeryck
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 13:59

Julieta Szewach : Dikyrion pour voix et bande magnétique        2005-08 / Rossi, Okon-Makowska
Very Happy Very Happy Smile +
Ramon Lazkano : Errobi-1 pour flûte et piano        2008 / Caroli, Constanzo
Very Happy Very Happy Smile +
Cezary Duchnowski : Rzeczywistość na rozciągniętych szelkach z okna pour deux pianos, cordes et ordinateur        2008 / Lutosławski piano duo, Wrocław Chamber Orchestra Leopoldinum (Kovacic)
Very Happy Very Happy Smile +


Dernière édition par Emeryck le Mar 31 Mar 2020 - 14:45, édité 1 fois
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Bruno Luong
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 14:29

Playlist (142) - Page 18 81ob7x10

Beethoven, quatuor opus 130 (No. 13)
+ op. 133
Quatuor Kuss


Dernière édition par Bruno Luong le Mar 31 Mar 2020 - 15:03, édité 1 fois
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lulu
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 15:02

Tadeusz Baird :
Psychodrama na orkiestrę (1972)
Elegeia na orkiestrę (1973)
Sceny na wiolonczelę, harfę i orkiestrę (1976–77)
Helga Storck, harpe / Klaus Storck, violoncelle
WOSPR w Katowicach (Wojciech Michniewski)
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darkmagus
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 15:49

Playlist (142) - Page 18 R-6381696-1417863254-3800.jpeg

SCHUBERT
Sonate pour violon et piano op. 62 posth. D 574
***

BRAHMS
Sonate n° 3 pour violon et piano op. 108
**

BARTOK
Sonate n° 2 pour violon et piano op. 21
**°
Youri Egorov – Emmy Verhey
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 16:03

Feinberg : Piano Sonatas Nos. 1-6 ; Marc-André Hamelin (Hyperion)

→ Exécution très chopinienne, beaucoup de pédale, mais aisance, évidence mélodique, et ce corpus qui est du tout, tout premier choix dans la littérature pianistique mondiale. Les déferlements de la 2… Fulgurante 6e, dans un langage beaucoup plus personnel, mais toujours aussi élancé.

(Je reste attaché à l'intégrale Sirodeau / Samaltanos chez BIS, moins « grand piano romantique », plus sobre.)
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 16:03

Bruckner 2, Altomonte St.Florian, Rémy Ballot (Gramola)

→ Rapide mais conception peu extrême. Scherzo plat, adagio d'une très belle transparence (et quel solo de cor final !).
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 16:04

Beethoven 16,17,18, Vars Op.34 + Vars Eroica, Staier (HM)

→ Piano à distorsion, vraiment d'époque (Hammerflügel ?)

Je n'avais jamais remarqué « Bella ciao » dans la 16.
Intéressant sur instrument ancien, mais comme toujours avec Staier, conception assez linéaire et simple, pas de découvertes musicales profondes à en attendre.
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Benedictus
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 16:43

DavidLeMarrec a écrit:
Bruckner 2, Altomonte St.Florian, Rémy Ballot (Gramola)

Rapide mais conception peu extrême. Scherzo plat, adagio d'une très belle transparence (et quel solo de cor final !).
Ah bon? C'est Ballot, je m'étais persuadé que c'était un des rares vrais disciples du Grand Gourou Céli...

(Les ¶ ont été réquisitionnés pour servir de respirateurs?)
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darkmagus
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 16:50

Playlist (142) - Page 18 Vivaldi-cello-sonatas

VIVALDI
Sonates pour violoncelle
***°
Ophélie Gaillard – Ensemble Pulcinella

Pas plus fan de musique baroque que ça, mais j’aime assez ces sonates pour violoncelle, méditatives et relaxantes, même si ça (me) génère un peu d’ennui sur la longueur.
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 16:54

Bretón, quatuors 1 & 3, Bretón SQ (Naxos)
→ Compositeur de zarzuelas à succès, mais aussi un client très sérieux en musique pure : quatuors romantiques de très belle facture, au langage sobre (pas d'emprunts harmoniques ni de modulations extravagants), mais d'un métier et d'un esprit remarquables – la longue fugue finale du Premier Quatuor est un délice d'élan renouvelé !


Bretón : Piano Trio in E / Quatuor n°1 ; New Budapest SQ, Gyorgy Oravecz (Marco Polo)

→ Le trio piano est très sympa, un peu moins marquant. Mais j'attends d'en avoir une ou deux autres versions avant de me faire une opinion.
(Quand même des bouts de Saint-Saëns et Brahms là-dedans ! <3)
→ Version du quatuor un peu terne à mon gré (comme toujours chez ce quatuor).

https://www.deezer.com/fr/album/3638301
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 16:56

Benedictus a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
Bruckner 2, Altomonte St.Florian, Rémy Ballot (Gramola)

Rapide mais conception peu extrême. Scherzo plat, adagio d'une très belle transparence (et quel solo de cor final !).
Ah bon? C'est Ballot, je m'étais persuadé que c'était un des rares vrais disciples du Grand Gourou Céli...

Ce n'est pas mal du tout, mais assez peu marquant dans une discographie saturée. Du Bruckner qui file droit.

(Ça ne ressemble en rien à Celibibi : c'est mieux fait globalement, et sans les fulgurances aussi.)


Citation :
(Les ¶ ont été réquisitionnés pour servir de respirateurs?)
¶ => début de paragraphe
→ => début de commentaire
Cool
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 17:19

Playlist (142) - Page 18 Mzolom10
Catégorie orchestrale -rang 065°/250



Playlist (142) - Page 18 Dorati11
Antal Doráti (1906-1988)


Antonín Dvořák (1841-1904) :

Symphonie n°7 en ré mineur, Op. 70
Symphonie n°8 en sol majeur, Op. 88

= Antal Doráti, Orchestre symphonique de Londres

(Mercury, juin 1959 - juillet 1963)

Smile La Symphonie n°7 fut entreprise en 1884, à l'instigation de la Philharmonic Society de Londres, où elle fut jouée au St James Hall en avril de l'année suivante, sous la baguette du compositeur, suscitant les acclamations. Le compositeur écrivit que l'humeur tragique du premier mouvement fut influencée par l'arrivée d'un train de nationalistes hongrois (contre l'Empire des Habsbourg) venus assister à un festival de théâtre à Prague.
Cet Allegro maestoso respecte une forme-sonate, dans la tonalité de ré mineur qui investit l'ensemble de l'œuvre. Sur roulement de timbales et trémolo des contrebasses, l'anxieux et majestueux thème principal serpente aux altos et violoncelles, dans une brume d'ancienne légende. Il se paraphe par un motif anapestique (0'14) répété trois fois. Un tressaillement (0'21) le répercute aux clarinettes. La désinence anapestique devient bacchée (double-croche, croche, croche) dénivelé aux violons (0'31). Après un trille (0'37) et une escalade marcato, ce thème principal va connaître quelques mutations morphologiques et physionomiques. Une première (0'41) qui le disjoint aux altos et bois, puis aux violons, exacerbant l'ambitus. La deuxième (0'56) saccade la désinence anapestique aux cordes graves, tandis que l'accroche du thème s'arrache sfozrzando aux violons en valeurs longues et intervalles augmentés, mais dégénère en rafales arpégées, comme s'il était incapable de se réaffirmer. Ce fougueux passage rappelle l'allegro con brio de la Husitská Overture que Dvořák venait d'achever -voyez par exemple dans l'enregistrement d'István Kertész (Decca), à 3'50. Troisième mutation (1'13), en canon véhément aux altos et violons, vers un quatrième avatar (1'31), bien plus coulant et en mi bémol, tonalité favorisant le cor qu'on entend ici en dialogue avec le hautbois. La cinquième variation (1'43) se saccade en rythme pointé, entre violons et bois, nous éloignant toujours plus de l'apparence du thème principal, que revoilà toutefois (1'57) clamé aux bois. Une transition clairsemée (2'11-2'40) va transiger vers le Second sujet.
Il s'énonce en si bémol aux flûtes et clarinettes (2'41), et rappelle la cantilène de violoncelle de l'Andante du Concerto pour piano n°2 de Brahms, que Dvořák pouvait avoir connue en concert puisque cette œuvre écrite quelques années auparavant avait déjà fait le tour des capitales européennes. Autre référence, encore plus probable et non exclusive de cette hypothèse : le poco animato (mesure 28) de la Husitská Overture, qui se fonde sur un vieux chant tchèque, l'hymne médiévale du Svatováclavský chorál (à 1'27 dans l'enregistrement par Kertész). Cette chaleureuse mélodie revient aux violons (3'07) et s'épanche dans une ornementation qui rappelle le thème principal. Elle se relance par des pizzicatos de violoncelles (3'32) puis s'étoffe par des touffeurs fort brahmsiennes (4'05). Une césure précède la Coda d'exposition (4'23) instillant le thème principal aux violoncelles puis aux bois, qui ensuite s'affirme en concurrence avec sa deuxième mutation (entendue à 0'56). Le second sujet se représente aussi (4'56), triomphalement.
Le Développement (5'18) commence par un caquètement entretoisé à des apostrophes de cordes. Le second sujet (5'39) s'insinue en si mineur (relatif de la tonique majorisée) puis le premier sujet (5'39), aux flûtes et hautbois, là encore strié de lacérations d'archet. Aux bois se profile la tête de ce sujet (6'12) qui se remobilise mais bémolisé sur si (3'62) puis sur la (6'44) avant de reparaître dans un glorieux fortissimo (7'16) pour la Récapitulation dans sa tonique de ré mineur. Une transition (7'30) dirige logiquement vers le second sujet (7'57) en ré majeur, pastellisé aux clarinettes puis dans un décor bucolique. Le thème principal se dessine aux violoncelles (9'17) et évolue pompeusement (9'33) vers un climax où il se mixe au second sujet. La tête du thème claironne aux cors (10'02) pour un accelerando en strette qui exacerbe le matériel thématique. Comme épuisée par cet acmé, la Coda laisse les violoncelles sillonner au tempo primo (10'34). La tête du thème principal se délite mollement aux violons. La flûte gazouille ce qui semble un vif écho de l'accroche du second sujet (10'49) ; cette figuration se réplique aux hautbois, violons, violoncelles. Les cors marmonnent une dernière fois le thème principal (11'17), et l'accroche des violoncelles insinue (11'34) un souvenir étiré et atrophié du second sujet, qui s'éteint (11'57).

Le Poco Adagio se déroule continument à 4/4 avec une noire prescrite à 56, il doit donc durer environ huit minutes, quelques secondes de moins que Dorati qui semble pourtant rapide en regard de la plupart des interprétations. Il reste l'un des mouvements les plus libres et progressistes de Dvořák. Sa topologie s'avère difficile à cerner : même si les séquences et les apparitions motiviques sont patentes, la structure inspire aux musicologues des analyses divergentes tant l'enchainement des sections et le plan tonal déjouent la convention d'une forme-sonate. Après comparaison des hypothèses, la plus crédible et opératoire me semble celle d'une Introduction, suivie d'une Exposition tri-thématique (mais qui demeure dans la tonique de ré mineur) puis d'un Développement central (introduisant une nouvelle idée) et enfin d'une Récapitulation de l'ensemble du matériau, sauf celui du troisième thème, déjà richement exploité dans le Développement, et réservé à la Coda.
Les clarinettes processionnent en choral harmonisé par hautbois et bassons sur fond de pizzicato, qui s'accélère en double-croches (0'47) pour un premier thème principal aux flûtes et hautbois. Le second thème (1'17), d'un chromatisme wagnérien et empreint d'une trouble fatalité (on se croirait dans Tristan und Isolde), interpelle aux violons et violoncelles, se hissant puis s'affaissant sur un plancher alternativement piqué aux basses/trombones et cors/hautbois. Sinueuse désinence (1'39) puis l'interpellation, plus autoritaire, se transfère aux bois (1'54) là encore avant de se déliter. Introduit par les cors (2'17), un troisième thème présente à la flûte (2'23) un sujet descendant en rythme pointé.
La partie centrale (2'49), qui va agir comme Développement, module en mi bémol par sixte napolitaine et fournit un nouveau thème mélodique : les violons échancrent un geste véhément, qui contraste avec le serein sujet importé de la troisième section de l'Exposition (3'11) confié à la clarinette, puis à la flûte (3'28), et encore aux violons (3'46, dans la sus-tonique de mi) qui l'érigent en climax (3'58). Ce motif revient en ré mineur, tuilé aux bois (4'15), vers une transition (4'31) dont les impulsions bifides rappellent en accéléré les injonctions de la seconde section de la première partie.
La Réexposition ramène le thème principal (entendu aux bois à 0'47) désormais chanté par les violoncelles (5'10). Puis le second thème (5'42) qui dans son déroulé s'orne magnifiquement aux cors et violons (appogiatures et trilles !, 6'12) Interpellation saccadée (6'21) puis un acmé (6'30) laisse refluer le geste véhément qui inaugurait le Développement. Le choral introductif reparaît au hautbois (6'50), avant une Coda (7'29) qui choisit judicieusement le résilient motif du troisième thème pour se résorber.

Comme une valse rapide à 6/4, le Scherzo s'active vivace en ré mineur. Il se structure conventionnellement en trois parties (A-B-A), avec A partagé en thème et ses trois variations qui chacune en modulent les quatre sections. Les violons saccadent un motif ajouré, qui tressaute sur les ondoyants violoncelles et bassons, en rythme croisé qui génère une accélération de surface. Ce motif séminal s'entend comme [deux brèves deux longues] précédé d'une levée, ce que confirme sa deuxième section Ab (0'07) où il s'énonce [croche - deux noires - blanche - noire pointée], tandis que les violons 2 le filigranent dans un contretemps exigeant la plus grande précision. Troisième section Ac : une véloce figuration des clarinettes (0'12) se propage aux violons qui refluent (Ad, 0'15) avant que les cordes se remobilisent (0'25) en courbe ascendante vers une première variation. Laquelle reprend le thème principal ânonné aux bois (0'28) sur contrechant des violons, suivi de Ab' (0'35) à l'unisson des cordes (trillées aux violons). La troisième section Ac' (0'40) plastronne aux bois sur le profil rythmique de Aa ; la quatrième (0'47) rappelle le refluant Ad mais cette fois en triolet, aux violons puis violoncelles (0'53). Un vigoureux dénivelé en sforzando (0'58) se résorbe avec les trompettes. La deuxième variation reprend la morphologie de l'Exposition, mais autrement instrumentée : thème aux bois (1'09) avec violons 2 en sinuosité et violons 1 en valeur longue ; Ab'' avec l'appoint des cors (1'16) ; Ac'' (1'21) aux flûtes et clarinettes ; Ad'' (1'29) à l'unisson des cordes. La troisième variation (1'36) emprunte aux précédentes : thème principal ff aux violons et altos ; Ab''' (1'43) aux violons et bois ; troisième section Ac''' (1'48) similaire à celle de la première variation. La quatrième section (1'55) essaime son triolet qui se véhicule aux cordes, puis irrigue ff (2'01) toute la fougueuse coda d'exposition, conclue par une résolution (2'26). Les motifs syncopés, la prosodie qui entremêle le binaire et le ternaire, la superposition de staccato et de legato font de ces deux minutes le plus foisonnant maquis que Dvořák conçut pour un scherzo. Il réclame un réglage à la croche près, et cela sur un tempo trépidant, qui le réserve aux orchestres virtuoses.
Le Trio Central (2'29) respire une ambiance sylvestre, aux contours imprécis (plus atmosphérique que mélodique, malgré les bribes qui se fragmentent). C'est la fantaisie qui semble ici guider le compositeur, peignant un tableau dont les scènes nous sont trop cachées pour ne tenter de les imaginer. Une longue phrase de hautbois se trille à la flûte. Un palustre tapis de cordes (2'41) émerge sur des coassements de bois (B2), qui se transfèrent aux violoncelles et basses (2'56) alors que la clarinette prend son essor (B3). Nouvelle séquence (3'19) : un motif des trois notes circule aux flûte, violons et altos, délicatement chorégraphié avec pizzicatos, comme des amusements de naïades sous la lune. D'ailleurs le motif B3 s'exonde aux clarinettes (3'52), au cor (4'04), et miroite à divers instruments sur l'étang. Les grenouilles (B2) observent sur leur nénuphar (4'16). Un motif de quatre notes décline aux violoncelles (4'54), puis s'accélère sur bariolage des violons et altos. Escalade vers un ostinato (5'15) qui n'est autre que Ac' -ce procédé qui consiste lors des transitions à utiliser les impulsions d'un thème (dénudé de sa mélodie) rappelle le En Saga de Sibelius. Cette astuce rythmique permet la Retour de la partie A (5'23).
Cette reprise va se contenter d'une réexposition abrégée : le thème et sa première variation. On réentend donc Aa (5'23), Ab (5'30), Ac (5'36), Ad (5'43), puis Aa' (5'54), Ab' (6'00), Ac' (6'05), et le résilient Ad' (6'15) qui, au prix de quelques spasmes, va s'élonger dans un décor rappelant les wagnérismes du Poco Adagio (la plainte d'alto à 6'55). Les insistants triolets des violons (7'18) enclenchent une furieuse industrie qui culmine fortissimo (7'34) et reconvoque la coda d'exposition pour conclure dans une agressive exaltation, stoppée net (7'50).

L'Allegro final répond à une forme-sonate, à ceci près qu'il se façonne par une double exposition, la première faisant office de prélude. Par une levée d'octave érigée sur pédale de dominante aux contrebasses, les violoncelles dramatisent l'Introduction par un repli de seconde mineure appuyé sforzando, au sein d’une phrase qui s'arrête sur l'inconfortable triton de ré dièse. Après la création pragoise en novembre 1885, le chroniqueur de la revue Dalibor nota une ressemblance avec la chanson populaire Ja jsem forman (« je suis le cocher »). La deuxième section I2 (0'11) lui fait écho aux cordes dans un ambitus restreint, d'abord solennellement puis en s'activant (0'22) sur treillage de croches. Sur impulsion ascendante des archets et après une fusée arpégée, la troisième section I3 (0'28) présente le thème aux flûtes et clarinettes. Sur un trémolo des violons et altos, la quatrième section I4 (0'44) répète un motif anapestique aux flûte et hautbois, dont la scansion sera bientôt déterminante. Une escalade arpégée (0'53) ramène le thème principal ff, suivi par un fier marcato (0'59) avec batterie de cors et trompettes. Une transition s'effiloche aux cordes (1'15) puis reprend contenance pour lancer l'Exposition (1'21) où déboule P, un éruptif avatar de I1 monnayé en croches et noires, sur un influx anapestique emprunté à I4. En bonne grammaire, un Second sujet S s'invite (2'05), dans la dominante majeure, d'abord aux violoncelles puis aux bois, et enfin aux violons (2'32). Une coda d'exposition S2 (2'41) se hachure des cors et bois, et se conclut par un chant victorieux S3 des violons (dérivé de I1 et S) sur une scansion iambique (2'50) heurtée par les cors à contretemps. Cette propulsion soubresaute (2'59) sur un plancher de dominante pour lancer le Développement, -un procédé exténuatif qui rappelle le Finale de la Symphonie n°9 de Schubert. La dynamique s'amenuise pp (3'07), des fusées de clarinettes rappellent I3. Entrecoupé par des pizzicatos, le thème I1 sautille aux clarinette et basson (3'26) et irrigue cette section qui se pimente des bois à l'aigu (4'06), puis relance le thème P aux violons (4'13) sur un sombre manteau des trombones. L'orchestre s'exalte et s'autorise une savonneuse danse pittoresque (4'49) qui se laissait déjà deviner dans l'Exposition (à 1'46). Le thème I1 se redessine à la clarinette (5'01), sur couinements aux hautbois et flûte. Tuilée aux cordes, une transition en la bémol mineur (5'21) amène par strette la Récapitulation (5'36) où I1 s'affirme sur croches d'archets, avant un épisode rasséréné (6'02) où il s'instille à la flûte. Logiquement, le langoureux second thème reparaît à son tour (6'18), toujours chanté aux violoncelles puis aux bois (avec volute tranquillo du cor, 6'30), puis triomphalement aux violons et cors (6'49). Tout aussi prévisiblement, défilent S2 (6'57), puis S3 (7'06), en fa majeur. La virile succussion qui lançait le Développement vient ici amorcer la Coda (7'16), non plus en la mais dans la tonique de ré. Le rebond se transfère aux trombones (7'24) sur d'amples ondulations en trémolo à l'aigu des violons. Lesquels revigorent le thème P (7'36) mais achoppent sur une barrière d'accords (7'43). L'orchestre se remotive vers une première séquence de résolution (7'51). La tête du fondamental I1 pérore aux violons et bois (8'10), enclenche une véhémente escalade (8'16), martelée par les timbales, qui par le biais d'une cadence plagale mineure va établir la tonique majorisée pour réaffirmer molto maestoso (8'25) le thème introductif qui resplendit en tutti.


Bien que conçue sous des auspices officiels (Dvořák allait être reçu comme membre de l'Académie tchèque pour la Science, la Littérature et les Arts, et se voir décerné un doctorat honoris causa de Cambridge), la Symphonie n°8 se distingue par sa spontanéité et sa facture personnelle, émancipée des tutelles germaniques (Schubert, Schumann et Brahms) qui avaient influencé jusque-là le compositeur.
L'Allegro con brio se singularise par la longueur (un large tiers de cette forme-sonate) et la profusion (huit thèmes distribués en deux parties) de son Exposition. La première partie de celle-ci présente quatre thèmes dont le second, fondamental, va intervenir à trois reprises, et aussi deux fois dans la Réexposition qu'il conclura.
Le premier thème P1, lyrique, s'élève aux violoncelles sur un dactyle (blanche-noire-noire), et déambule en plusieurs sections. Le second thème P2 (0'44) se caractérise par son impulsion iambique à la flûte dont la phrase se termine par une pédale de dominante (ré) prolongée par le piccolo. Le troisième thème (1'04) est transitionnel, et contribue surtout à l'animation rythmique qui culmine sur un retour de P2 (1'14). Le quatrième thème P4 (1'31) affermit sa noblesse au gré d'un marcato confié aux altos et violoncelles, comme au théâtre l'apparition d'un personnage influent. Qui se trouve chahuté par les sforzandos des cordes (1'36), dans une veine qui relève plutôt de la comédie. En tutti, P2 effectue un bruyant retour (1'52) qui se dramatise par une modulation des violons (1'57). Le Second bloc thématique débute avec S1 (2'08) aux violons et altos, sur une levée iambique en valeurs longues (noire, blanche pointée). Ces impulsions s'accélèrent avec l'anapeste césurée (croche - 1/4 soupir - double-croche - blanche pointée) du second thème S2 (2'29) aux flûtes et clarinette, sur triolets aux archets. Les violons s'emparent de ce motif (2'42) qui se solennise (2'49) avec une escalade des cors et trombone. Les bois énoncent le troisième motif S3 (3'01), constitué de quatre blanches, diminuées en noires et coiffées par un arpège descendant. Violons et bois répètent ce motif (3'08) dont l'arpège (3'12) va se répercuter en dialogue. Fanfare de trombones et trompettes (3'23) pour la coda d'exposition.
Le Développement en sol mineur s'emploie exclusivement à travailler la première partie de l'Exposition. Voici P1 (3'51) toujours aussi processionnel, puis le volubile P2 (4'36), puis le jonctionnel P3 (4'55), puis encore P2 (5'10) raclé aux violoncelles. Revoilà P4 (5'24), non plus aux violoncelles come prima mais aux altos, et qui va encadrer la tonique : à la sensible de fa dièse ; puis un demi-ton au-dessus, en la bémol au hautbois (5'37). Les bassons citent ensuite le motif (5'47) de la coda d'exposition, qui consacre le climax du Développement en plusieurs vagues intensifiées, dont un fortissimo matraqué en tutti entrecoupé des vociférations de trombones (6'10) et qui finalement s'attribue P2 (6'19) en guise de conclusion.
La Récapitulation rapatrie P1 (6'37), non aux violoncelles mais triomphalement aux cuivres (montrant qu'on se situe bien là aux confins de l'époque romantique, pour laisser ainsi claironner un thème dès sa réexposition). On notera aussi la tierce picarde pour amener la cadence en sol majeur (7'06). Le thème P2 (7'13) cancanne au cor anglais (sic !, son unique apparition dans toute l'œuvre). Les thèmes P3 et P4 ne sont pas réabordés, mais voici le trépidant S2, aux clarinettes (7'43), aux violons (7'56), tout cela sur le frénétique tramage des altos et violoncelles. Puis revoici S3 (8'15) aux bois, dont la queue se tuile aux violons et convient idéalement pour inviter la Coda (8'38) qui démarre sur P2 avant de s'embarquer dans d'exubérantes pyrotechnies (8'50), véritable arsenal qui virevolte et pétarade jusqu'à un accord final arraché en tutti (9'20).

Dans la tonalité d'ut mineur et dans un décor champêtre, l'Adagio enchaîne une forme à variations : A (thème et trois variations) - B (thème et deux variations) - A - C - B - A.
Au sein d'une constante mesure à deux temps, le triolet va introduire et signaliser la plupart des sections, leur conférant mobilité autant qu'il agit comme marqueur structurel.
Dans la première partie A, violons 1, altos et violoncelles présentent le thème, montant et descendant, répété à la tierce (0'09) puis à la sixte (0'16) inférieures, cette seconde fois avec les violons 2 sur la généreuse corde de sol. Une figuration en double-croches (0'29) échoue sur une pédale d'ut aux cors (0'37). La première variation Aa, majorisée, laisse fleurir des appels de flûte (0'42, 0'55, 1'07) déclinés à la clarinette, évidente incarnation de quelque volatile perché dans le paysage, auxquels les violons (1'42) font écho. Juste après la création, The Musical Times de mai 1890 consignait déjà que l'on y trouve « une histoire que toutefois le compositeur garde pour lui et que son public apprécierait de connaître, puisqu'il est impossible de ne pas ressentir combien la musique s'ingénie à évoquer des événements qui la dépassent. »
Retrouvant ut mineur, la seconde variation (2'05) crie le thème A aux bois, répondu anxieusement par les cordes. Comme un soudain tourment qui surgit dans la conscience. Dans le ton relatif de mi bémol, la troisième variation (2'27) se délie aux flûtes et hautbois. Poursuivant dans cette fluidité, crénelée par des arpèges descendants aux violons, la partie B (3'02) mobilise son thème, également confié à la flûte et aux hautbois, en ut majeur. Il musarde au violon solo (3'36) pour la variation Ba, tandis que l'arpège s'égrène désormais aux hautbois et clarinette. Puis se récupère aux cordes graves pour la deuxième variation Bb (4'04) imposant des nappes d'accords huilés aux archets et aux bois, galvanisées par les timbales (4'21), jusqu'à un fortissimo (4'29) où l'arpège cascade maintenant aux violons et altos tandis que sonnent trompettes et cors. Ce climax autorise le retour triomphal de la section A par son thème séminal (4'45), puis la section Ac pianissimo aux cordes (5'01). Des palpitations aux timbales (5'21) appellent la réapparition de la section Aa (5'27), intercédant à la flûte, et toujours répondue par la clarinette, comme un rêveur paressant sur l'herbe et méditant sur ce chant d'oiseau. On remarquera que la section Ab n'est pas utilisée dans cette troisième partie, alors que s'amorce la quatrième partie C faisant fonction de Développement (6'24). Et instaurant un climat tragique. La sourde reptation des cordes graves se déchire par une plainte des cors (6'38), répliquée par les bois, les violons (6'56). La douleur s'accentue (7'04), la plainte se lancine aux violons et hautbois, ponctuée à contretemps par la timbale. « Souvenirs de tempêtes et de rudes batailles » selon le biographe Otakar Sourek qui imagine dans cet Adagio un chevaleresque décor d'antiques ruines. Les bois interposent un motif en triolet (7'26) scandé par les archets. Une dernière assertion (7'43) se résorbe pizzicato, pour le retour de la partie B (7'55). Toujours aussi débonnaire et ensoleillée. Tandis que gazouillent flûtes et clarinettes en arpège (8'02), les violons façonnent le thème, encore plus flexueux et abandonné à sa fantaisie, que prolongent les bois (8'30), puis les violons (8'53) prenant congés, salués par les flûtes (9'06). Mais cette révérence instille une réminiscence du thème A (9'17) qui par un roulement de timbale (9'31) va se dramatiser à tous les pupitres, faisant espérer une résolution dont nous gratifie la Coda (9'48) en ut majeur. Où embaument une dernière fois les appels de violons à la quarte sur une calme retraite des trompettes. Une claudication des timbales et cordes graves (10'04) laisse luire un radieux ut (10'08) rayonnant aux violons l'octave, avant de s'éteindre (10'21).

Dans le vieux folklore ukrainien, la дума renvoie à une chanson héroïco-méditative, qui par l'atténuation hypocoristique думка désigne un genre musical pensif, lequel fut analysé et réactualisé dans les années 1870. Et approprié dans le grand répertoire par quelques compositeurs slaves. Dont Dvořák qui s'inspire ici d'une telle dumka pour façonner son Allegretto grazioso. La structure A-B-A s'avère typique d'un troisième mouvement.
Sur l'influx d'une rythme ternaire, les violons déroulent une cantilène mélancolique ; après une anacrouse en double-croches qui les hisse à la dominante de ré, ils refluent par palier sur une octave et demie vers la tonique de sol (0'09). La reprise s'orne de trilles. Une levée des flûtes (0'22) laisserait escompter un retour du thème mais celui-ci se présente sous une guise A2 dépenaillée par phases d'apathie. La reprise ne survient qu'à 0'43, sous un habillage passementé, avant une nouvelle asthénie de A2 (1'05). La pastorale partie B (1'30) cavale mezzopiano en rythme pointé sur la flûte et le hautbois, guillochée à contretemps par les cordes, qui reprennent cette mélodie (1'47) cette fois escortée par trompettes et timbale. Reprise similaire (2'04), mais ventilée (2'39) par un tramage de flûte. La conclusion de cette partie s'initie par le hautbois (2'58). Reprise da capo de toute la partie A (3'15). La Coda (4'45) se diligente molto vivace et trépigne espièglement aux violons, puis aux cors et trompettes (4'51), cela en deux séquences, avant une conclusion tout en douceur (5'15).

L'Allegro ma non troppo peut se considérer comme une forme-sonate ou comme une structure à variations, les deux schémas ne s'excluant pas, et se synthétisant dans un relief rhapsodique. La caractérisation toute vocale et la brièveté des motifs en font autant de refrains qui rendent ce Finale particulièrement attrayant, dans une veine épique.
À découvert, les trompettes claironnent comme un héraut annonçant quelque dignitaire, et dressant l'oreille de l'auditeur. A l'étiage de leur registre, clarinettes (0'17) puis cors marmonnent comme des badauds intrigués n'osant hausser la voix. On attend une histoire, que nous consentent les violoncelles (0'27) prenant timidement mais posément la parole, comme un conte du barde Lumír qui représente ici le thème principal de l'Exposition et établit les codes du récit. La plupart des sections vont se réitérer, comme l'indiquent les barres de reprise de la partition. La seconde strophe du thème se creuse (0'50), toujours aux violoncelles. La première variation A1 (1'12) se déploie aussi en deux portions, chacune amorcée par le motif ascendant de trois notes qui signale la prise de parole : le premier, plutôt sinueux, conserve la mélodie aux cordes graves, tuilé en canon aux violons et altos ; le second (1'32) se scande aux cordes graves, émoustillé par des glissandi étagés aux autres archets. La seconde variation A2 (1'51) se calque sur la mélodie de la précédente, amplifiée ff et en tutti, et surtout en mettant les gaz ! On notera les trilles qui fulminent aux cors ! Contraste dynamique et cinétique avec la troisième variation A3 (2'04), encore plus rapide, voltigeant à la flûte solo. Après cet intermède, le tonitruant A2 se renfloue (2'30) et conclut l'Exposition par une péremptoire gesticulation.
Le Développement (2'54) correspond à un second lot de variations, en ut mineur, dont le thème comparaît aux clarinettes et hautbois, introduit par un rebond qui l'apparente à une exaltation du thème de l'Exposition. La première variation (3'04) B1 affabule en la bémol, aux flûtes. En fa majeur, B2, la seconde (3'14), s'articule en quinconce entre trompettes et cordes graves. C'est aux bois que B3, la troisième, (3'24) se trémousse en ut majeur. Changement de texture, râpeuse pour B4 la dernière variation (3'34) qui regimbe aux trombones. La conclusion de cette partie (3'51) se livre à d'ultimes contorsion thématiques modulant de la mineur à ré majeur. Cette excursion vers la dominante prépare la tonique de sol majeur pour la Réexposition (4'16) qui résonne en fanfare, comme au tout début, et se réverbère aux trombones (4'30) puis aux cors et flûtes. Comme on peut le prévoir, le narrationnel thème A1 reparaît (4'48) en ses deux sections. Et précède trois nouvelles variations, distanciées, qui moralisent avec des regrets dans la voix. La première, A4 (5'40), se tresse aux cordes graves en écheveau avec les autres archets. La seconde, A5 (6'32), se distille d'abord à la clarinette harmonisée par un délicat trémolo des violons et altos, puis (6'57) aux hautbois et violoncelles. La dernière variation A6 (7'24) se délite aux violons et bassons, comme si l'assistance s'endormait, rêvant aux fabuleuses histoires du barde, sur lesquelles s'attardent flûtes et hautbois (7'49). Pendant cet épilogue, un trémolo des altos et violoncelles, ténu mais persistant, atteste que les aventures ne sont pourtant pas terminées. Effectivement, la variation A2 surgit (8'19) sur les chapeaux de roue ! Et se rue vers l'ébouriffante Coda (8'32) qui en quelques secondes tire un bouquet final, pompier voire caricatural (on se croirait dans un cartoon) mais diablement efficace : torride crémaillère arpégée aux violons (8'38), aux trombones (8'41) qui s'alentissent (8'44) pour mieux déclamer A2 (8'48), avant un furibond crépitement !


Étroitement associée à l'histoire de ces deux opus, la capitale anglaise en a toujours été un vecteur privilégié, comme en témoignent les référentiels enregistrements de Carlo Maria Giulini (Emi), Witold Rowicki (Philips), István Kertész (Decca), Pierre Monteux (RCA, pour la ), ou Constanti Silvestri (Columbia, ). C'est avec l'orchestre symphonique de Londres que se grava ce qu'on peut estimer comme la plus mémorable exécution de ces symphonies. Pour chacune d'elle, j'ai cherché dans la discographie si on avait fait mieux, mais en définitive Antal Doráti fait coup double ! Certes on trouverait parfois ailleurs des couleurs plus affinées, des émois plus élégiaques dans la . Ou une jovialité plus innocente pour la (par exemple Claudio Abbado à Berlin, chez Sony). Au demeurant, nulle version plus éloquente que celle du chef hongrois, qui soumet les lignes à haut voltage. Non une démonstration de fort des halles qui brutaliserait les coutures : partition en main, j'ai pu vérifier l'acuité des phrasés, la précision des congruences dans un réseau polyphonique (peut-être le plus enchevêtré de l'époque) qui n'acquiert sa texture et ses effets qu'au prix d'un scrupuleuse exactitude. Le flux musical se canalise sur un ampérage qui confère à la musique toute sa densité, et permet des chocs énergétiques complètement ahurissants. Les sforzandos électrocutent ! Certes le discours de Doráti est rugueux, autoritaire, mais non hautain, jamais plus que le texte. Ses pupitres sont sous contention permanente, concentrés comme jamais, toujours prêts à bondir, à vous asséner une décharge. Dans les rhapsodies de Enesco ou Liszt, également enregistrées à Londres par le même label, et bien qu'aucun répertoire ne l'ait laissé tiède, Doráti avait par ailleurs confirmé combien le galvanise le folklore d'Europe centrale. Ici encore, dans ces pages nourries de l'âme et du terroir bohèmes, la maestria s'avère captivante et renversante. Et nous offre tout bonnement une leçon de direction d'orchestre. Parmi les moments forts qui s'avèrent même anthologiques, admirez seulement la conclusion éreintante du Scherzo de la , ou la férocité du finale de la ! J'espère que l'audition ou la redécouverte de ce disque, mieux qu'aucun superlatif, vous convaincra qu'il s'agit d'une version historique, difficilement surpassable sur l'ensemble et sur chacun des paramètres interprétatifs. Quant à la prise de son, dire qu'elle est signée de l'équipe Mercury suffit à suggérer la plénitude et le dynamisme qu'on peut légitiment briguer.


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Bruno Luong
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 17:48

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Beethoven, opus 125
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 18:05

@Mélo : Playlist (142) - Page 18 173236763

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Beethoven : Quatuor n°12 (Belcea)

Des choses surprenantes (le caractère inhabituellement retenu du finale), mais dans l'ensemble c'est très imaginatif.
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lulu
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 18:44

Krzysztof Penderecki :
III Symfonia (1988–95)
Tren „Ofiarom Hiroszimy” pour 52 cordes (1959–61)
Fluorescencje pour orchestre (1961–62)
De natura sonoris II pour orchestre (1970–71)
NOSPR w Katowicach (Antoni Wit)
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Roderick
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 18:46

G. Verdi - Les Vêpres Siciliennes - Jacqueline Brumaire/Jean Bonhomme/Neilson Taylor/Ayhan Baran/BBC Concert Orchestra_Ashley Lawrence
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 18:53

darkmagus a écrit:

VIVALDI
Sonates pour violoncelle
***°
Ophélie Gaillard – Ensemble Pulcinella

Pas plus fan de musique baroque que ça, mais j’aime assez ces sonates pour violoncelle, méditatives et relaxantes, même si ça (me) génère un peu d’ennui sur la longueur.
coucou D'après moi il vaut mieux se tourner vers Pieter Wispelwey ou plus encore Bruno Cocset, pour en saisir le caractère effectivement méditatif, mais aussi tout l'allant lumineux.
------------
et comme il n'y a pas que Vivaldi (encore que...) dans la vie et que certains de ses numéros d'opus sont partagés par František Jiránek, comme le très beau "concerto pour violon en ré majeur qui figure au catalogue des deux hommes, sans qu’il soit à ce jour possible de savoir lequel des deux l’a réellement composé"
study https://www.concertonet.com/scripts/cd.php?ID_cd=3910

František Jiránek (1698-1778)
Concertos. Music from 18th Prague

Collegium Marianum, artistic / Jana Semerádová.
Sergio Azzolini - basson,
Xenia Löffler - hautbois,
Jana Semerádová - flûte traversière,
Lenka Torgersen - violon,
Vojtěch Semerád - viole d'amour

Very Happy interprètes impeccables et très belle musique.
Playlist (142) - Page 18 71ahaf10 Playlist (142) - Page 18 92000010

-----------------
Et comme il n'y a pas que les concertos baroques dans la vie (encore que...)

Il violino Boemo. Music from 18th Century Prague
Violin Sonatas by Benda, Gurecký & Jiránek

Lenka Torgersen, violon
Václav Luks, clavecin
Libor Mašek, violoncelle

Very Happy
Playlist (142) - Page 18 Eyjidw10 Playlist (142) - Page 18 61cgcg10


Dernière édition par xoph le Mar 31 Mar 2020 - 19:01, édité 1 fois
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 19:00

MONIUSZKO, S.: String Quartets Nos. 1 and 2 / ZARĘBSKI, J.: Piano Quintet (Plawner Quintet), CPO
→ Très bien fait, quoique pas majeur. Du beau cœur-de-romantisme.

Rudi Stephan, Music for Violin and Orchestra, Daniel Stabrawa Violin
+ Music for Orchestra in one movement (17 min)
Berliner Phkr, K. Petrenko (Digital Concert Hall)
→ Jeux de motifs et dialogues de solos somptueux dans ce premier concert de Petrenko, avec l'un des plus beaux nourrissants concertos pour violon du répertoire.
→→ poème de l'extase très réussi en complément.

Kuhlau, Beethoven : « Kühl, nicht lau » (Ramée)
→ Grande Sonate & Sérénade, pour flûte et piano (d'époque), très savoureuse interprétation de pièces galantes (mais non dépourvues de matière) sur des instruments chaleureux et dépaysants.
→ Le tout s'achève sur une étrange fugue de Beethoven, a cappella jouant sur le nom de Kuhlau.

Bach Concertos pour clavecin, francesco corti, il pomo d'oro
→ Vivacité qui fait échapper ces concertos à leur sinistrose ! Toujours cette finesse de sons et de phrasés, cette inventivité qui ne cherche jamais l'effet mais se porte plutôt sur l'élocution de la musique elle-même. Bravo Il Pomo d'oro !

Salieri, Strictly private, Heidelberg SO (Hänssler)
→ Lecture nerveuse d'airs et duos très spirituels, qui évoquent les Da Ponte mozartiens, un délice.
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 19:20

Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie n° 25
Johann Simon Mayr (1763-1845)
Concertos 1 et 2 pour piano

Georgisches Kammerorchester Ingolstadt / Ruben Gazarian
Edna Stern, piano

Malgré la qualité des interprètes, pas de révélation quant à ces deux concertos.
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Bruno Luong
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 19:50

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Beethoven, quatuor opus 135 (No. 16)

Quatuor Kuss
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 20:28

Henze: Symphonie n°1/Henze

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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 20:34

Gavriil Popov : Symphonie n°3 "Geroicheskaya" - Orchestre symphonique academic capella d'état de St Petersbourg, Alexander Titov

Je ne connais pas toutes les symphonies de Popov et n'avais jamais écouté cette 3ème. Elle m'a bien plu. J'aimerais entendre ces symphonies avec des prises de sons plus valorisantes.
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 20:47

Xavier a écrit:
Henze: Symphonie n°1/Henze
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Ah oui, mais la 1 et la 2 c'est vraiment de la symphonie allemande années 50, à la Hartmann (en plus, la 1 est assez mal ficelée à cause des réécritures successives), ça n'est pas trop pour toi; tente plutôt la 3 et la 4 (plus colorées, plus bergo-franco-stravinskiennes) ou alors carrément les 7-8-9-10.


• REIMANN: Drei Gedichte der Sappho (2000) pour soprano et 9 instruments / HENZE: Nachtstücke und Arien (1957) pour soprano et grand orchestre / RIHM: Aria/Ariadne (2001), „Szenarie“ pour soprano et petit orchestre:
Juliane Banse (soprano), Christoph Poppen / Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern
Sarrebruck, VI.2009
Wergo


Very Happy Tout à fait ma came, tout ça! Même si pour les Henze, où on a le choix, je préfère la voix de Michaela Kaune avec Ruzicka... D’ailleurs, les Nachtstücke und Arien, ça, c’est vraiment du Henze-pour-Xavier.

Bon, en revanche, le Reimann et le Rihm, je crois qu’il vaut mieux les lui déconseiller. hehe
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 22:11

Iskender a écrit:
Gavriil Popov : Symphonie n°3 "Geroicheskaya" - Orchestre symphonique academic capella d'état de St Petersbourg, Alexander Titov

Je ne connais pas toutes les symphonies de Popov et n'avais jamais écouté cette 3ème. Elle m'a bien plu. J'aimerais entendre ces symphonies avec des prises de sons plus valorisantes.

Tiens, c'est marrant, j'écoute aussi du Popov en ce moment (et d'autres russes, je ne les cite pas tous en playlist, seulement ceux que j'ai trouvés plus intéressants que les autres). J'avoue qu'assez bizarrement (pour un fan de Chosta notamment) je n'accroche pas trop à la 1ère de Popov que j'avais déjà écoutée. La deuxième n'a qu'un intérêt assez limité, je n'ai pas encore tenté la 3ème, ni la 6ème qui est la dernière que j'ai en réserve.
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 22:20

Krzysztof Penderecki :
Symfonia nr 4 Adagio (1989)
Symfonia nr 5 Koreańska (1991–92)
Sinfonia Iuventus (Krzysztof Penderecki)

Neutral Neutral


Dernière édition par lulu le Mar 31 Mar 2020 - 22:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 22:43

xoph a écrit:

coucou D'après moi il vaut mieux se tourner vers Pieter Wispelwey ou plus encore Bruno Cocset, pour en saisir le caractère effectivement méditatif, mais aussi tout l'allant lumineux.

Ah! ça peut m'intéresser, merci du conseil, j'irai y jeter une oreille   Playlist (142) - Page 18 3641590030
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMar 31 Mar 2020 - 23:13

Hans Erich Apostel :
Zehn Variationen über ein eigenes Thema (nach Oskar Kokoschka) op. 1 (1928)
Kubiniana – Zehn Klavierstücke op. 13 (1945)
Sechzig Schemen nach Zeichnungen von Alfred Kubin op. 13a (1948–49)
Thérèse Malengreau, piano
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMer 1 Avr 2020 - 0:03

• Philip Glass: Akhnaten:
Franco Fagioli (Akhnaten), Marie-Nicole Lemieux (Nefertiti), Anna Netrebko (Queen Tye), Plácido Domingo (Horemhab), Rolando Villazón (High Priest), Ildar Abdrazakov (Aye), Daniel Barenboim / Staatskapelle Berlin, Chor der Staatsoper Berlin
Berlin, IV.2019
DG


Comme beaucoup ici, je n’aime pas vraiment la musique de Glass, mais il faut admettre que cet opéra compte parmi ses œuvres les plus marquantes, et ce nouvel enregistrement permet de faire entendre la faire entendre vraiment autrement. Voir ici.
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMer 1 Avr 2020 - 0:14

Benedictus a écrit:
Xavier a écrit:
Henze: Symphonie n°1/Henze
Very Happy Very Happy Smile +
Ah oui, mais la 1 et la 2 c'est vraiment de la symphonie allemande années 50, à la Hartmann (en plus, la 1 est assez mal ficelée à cause des réécritures successives), ça n'est pas trop pour toi; tente plutôt la 3 et la 4 (plus colorées, plus bergo-franco-stravinskiennes) ou alors carrément les 7-8-9-10.

Ah mais je vais les faire toutes. Smile
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMer 1 Avr 2020 - 0:16

Accroche-toi quand même pour la 5 et la 6 (moi, je les trouve assez sympas, mais j'ai peur qu'elles soient déjà trop darmstadtiennes pour toi...)
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMer 1 Avr 2020 - 0:35

Henze: Symphonie n°2/Henze

Very Happy Very Happy Smile +
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMer 1 Avr 2020 - 1:00

Penderecki: Symphonie n°2/Penderecki

Very Happy Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMer 1 Avr 2020 - 1:44

Henze: Symphonie n°3/Henze

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Pas le coup de foudre, mais ça soutient mon intérêt.
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 EmptyMer 1 Avr 2020 - 10:12

darkmagus a écrit:
xoph a écrit:

coucou D'après moi il vaut mieux se tourner vers Pieter Wispelwey ou plus encore Bruno Cocset, pour en saisir le caractère effectivement méditatif, mais aussi tout l'allant lumineux.

Ah! ça peut m'intéresser, merci du conseil, j'irai y jeter une oreille   Playlist (142) - Page 18 3641590030
Pour ça oui, je te le conseille ! Pour Cocset : un de mes disques fétiche . On en a un peu parlé sur le fil ad hoc - Vivaldi instrumental hors concertos
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MessageSujet: Re: Playlist (142)   Playlist (142) - Page 18 Empty

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