Rubrique nécrologique : ils nous ont quittés...

Rubato a écrit:

Franchement, cette rubrique nécrologique...

...Ce n'est que mon avis.

ça veut simplement dire pour moi, qu'ils continuent à vivre par leur oeuvre, désolé si tu es choqué Rubato.

gluckhand a écrit:

Rubato a écrit:

Franchement, cette rubrique nécrologique...

...Ce n'est que mon avis.

ça veut simplement dire pour moi, qu'ils continuent à vivre par leur oeuvre, désolé si tu es choqué Rubato.

Choqué...

Je n'ai jamais compris ce que venait faire cette rubrique dans le forum "Autour de la musique classique".
Au début ça se limitait peut-être aux "personnalités" du monde musical...pourquoi pas.

...et ces personnes n'ont pas besoin d'une annonce sur le  forum pour qu'ils continuent à vivre par leur œuvre (comme tu dis).

Je reprends un post de Tod, que je contresigne à deux mains:

tod a écrit:
"Décidemment, ce sujet ne me plait pas.
  Auparavant, les décès étaient enchâssés dans les tracas plus ou moins graves et/ou pas, drôles du quotidien de nos aimables membres.
C'est maintenant ce fil lugubre qui tiendra de toute manière et par la force des choses, sempiternellement le haut de la pile !
Avec cette tentation louche de l'alimenter des dates définitives de n'importe qui a une fois pété dans un tuba... ce qui n'aurait jamais été osé dans un sujet plus généraliste.
  Pardonnez ma verdeur, mais un neurasthénique chronique a du mal à voir surnager sans cesse cette tête de gondole funeste au devant de la catégorie Hors Sujet, souvent plus encline aux livres, aux films, aux déjeuners sur l'herbe, à leurs recettes, à la beauté des saisons, aux joutes verbales et aux réglements de compte à coup de bons mots.
  C'était notre cours de récré, merde !
Maintenant tout se joue au dessous d'un catafalque !
Mais pensez à bien répendre de la paille afin que nous ne fassions pas trop de bruit...."

Après, rien n'oblige à ouvrir et lire cette rubrique...

 Une citation de tod qui égaye tout de suite ce fil

Xavier a écrit:

Après, rien n'oblige à ouvrir et lire cette rubrique...

C'est vrai, mais c'est quand même cette rubrique qui reste en "tête de gondole" du "Hors sujet", et franchement, on n'a pas besoin de ça.

Dans le fil «Les membres entre eux», Alifie a écrit:

Moi non plus. Du coup, je n'ai pas pu être informé de la disparition de Grand Jojo !

Spoiler:

Alors là, pour le coup, regrets éternels...
Même si ma préférée, c'est celle-ci:

Michel Subor, acteur.

Mélomaniac a écrit:

Disparition à l'âge de 71 ans du claveciniste et organiste Jean-Patrice Brosse.

ah ben on apprend des choses en parcourant cette rubrique !

Cela ne date pas du jour (oh la boulette), mais disparition de Meat Loaf.
What ever happened to Saturday night?

J'en ai parlé ici : https://classik.forumactif.com/t9584p150-rock-playlist#bottom

Oh, je n'avais point vu, mais j'avoue ne pas m'aventurer hors du classique lorsqu'il s'agit de parler musique ici. D'un autre côté, le signaler ici et "maintenant" me permettait deux calembours éhontés que l'on me passera, j'espère.

Alain Bancquart... 

Benedictus a écrit:

 Il faudrait que je revoie cette trilogie - enfin, peut-être pas L'eclisse qui me gonfle un peu avec ses gros sabots.

Oui, tu peux avantageusement remplacer par Deserto rosso.

Oh Monica est décédée . Bon, je dois dire que je ne la connais que par l'Avventura, la Notte, l'Eclisse et Il Deserto rosso. Je ne me souviens pas de l'avoir vue jouer dans autre chose ...

Elle jouait aussi dans Le Fantôme de la liberté de Buñuel, mais sinon, je me souviens surtout l'avoir vu jouer dans plusieurs de ces films à sketch au ton de comédie satirique dont le cinéma italien semble s'être fait une spécialité.

Benedictus a écrit:

Elle jouait aussi dans Le Fantôme de la liberté de Buñuel, mais sinon, je me souviens surtout l'avoir vu jouer dans plusieurs de ces films à sketch au ton de comédie satirique dont le cinéma italien semble s'être fait une spécialité.

Ah oui, Le fantôme de la liberté, tu as raison . Je n'y songeais pas... Je me souviens de la scène où elle se scandalise avec Brialy des photos de monuments .

Antonioni l'avait aussi fait jouer dans Le mystère d'Oberwald. Mais c'est très mineur ...

Benedictus a écrit:

Elle jouait aussi dans Le Fantôme de la liberté de Buñuel, mais sinon, je me souviens surtout l'avoir vu jouer dans plusieurs de ces films à sketch au ton de comédie satirique dont le cinéma italien semble s'être fait une spécialité.

Elle a aussi joué dans Château en Suède de Vadim, je crois, mais j'ai un souvenir assez vague de ce film.

Benedictus a écrit:

le plus triste est qu'elle était atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis une quinzaine d'années.

Emeryck a écrit:

 Il faudrait que je revoie cette trilogie - enfin, peut-être pas L'eclisse qui me gonfle un peu avec ses gros sabots.

H.S. ciné :

Alifie a écrit:

Emeryck a écrit:

 Il faudrait que je revoie cette trilogie - enfin, peut-être pas L'eclisse qui me gonfle un peu avec ses gros sabots.

H.S. ciné :

Oui, cette scène de la bourse illustre notamment ce dont je parlais et de manière générale, je crois me rappeler qu'il y a beaucoup de plans de bâtiments un peu modernes, aucun personnage à l'horizon : ça sonne vraiment comme "la folie capitaliste, praxis deshumanisante, etc." ; je suis peut-être un peu dur mais ça m'avait assez agacé. C'est drôle car pour moi, La notte est celui que je préfère - ne serait-ce que pour la séquence finale ou pour ces jeux de distances avec les vitres. Pas encore vu Identificazione di una donna, je me suis arrêté à Blow-up - que j'adore mais c'est assez différent. Concernant Il deserto rosso, il m'avait également un peu agacé notamment à cause du rôle de Vitti qui est vraiment dans ce cliché de femme supra-mystérieuse, inaccessible - c'est bien sûr une mythologie assez récurrente et problématique - ; il faudrait que je réessaie ce film, cependant.

Concernant les films où il ne se passe rien et qui sont pour autant plaisants/jouissifs, je ne crois pas qu'il ne se passe rien dans cette trilogie (bon, après, c'est vrai qu'il ne se passe pas non plus grand-chose) ; mais sinon, pour moi, l'indétrônable dans cette catégorie restera L'homme à la caméra de Vertov. 

Emeryck a écrit:

Alifie a écrit:

Emeryck a écrit:

 Il faudrait que je revoie cette trilogie - enfin, peut-être pas L'eclisse qui me gonfle un peu avec ses gros sabots.

H.S. ciné :

Oui, cette scène de la bourse illustre notamment ce dont je parlais et de manière générale, je crois me rappeler qu'il y a beaucoup de plans de bâtiments un peu modernes, aucun personnage à l'horizon : ça sonne vraiment comme "la folie capitaliste, praxis deshumanisante, etc." ;

personnellement, je crois que ça a d'abord à voir avec la fascination d'Antonioni pour l'architecture, cf. https://www.admagazine.fr/adactualites/galerie/michelangelo-dante-et-la-cupola

Citation :

Concernant Il deserto rosso, il m'avait également un peu agacé notamment à cause du rôle de Vitti qui est vraiment dans ce cliché de femme supra-mystérieuse, inaccessible

plutôt en totale déréliction psychique, pour moi, mais

Citation :

Concernant les films où il ne se passe rien et qui sont pour autant plaisants/jouissifs, je ne crois pas qu'il ne se passe rien dans cette trilogie (bon, après, c'est vrai qu'il ne se passe pas non plus grand-chose) ; mais sinon, pour moi, l'indétrônable dans cette catégorie restera L'homme à la caméra de Vertov. 

souvenir trop lointain pour en dire autre chose que : ça ne dure qu'une heure 08 (ouf !)

George Crumb nous a quittés aujourd'hui à l'âge de 92 ans. Paix à son âme.

Betty Davis.

Michel Deguy. 

Ça vaut le coup, sa poésie ? Ça ressemble à quoi ?

Les tout premiers recueils du début des années 60 (Fragment du cadastre, Poèmes de la presqu’île, Biefs), j'aime beaucoup, et à mon avis ça devrait franchement te plaire: c'est vraiment une esthétique très proche des Bonnefoy, Du Bouchet, Dupin, Jaccottet de cette époque-là.

Après, je trouve que ça pèche souvent par volontarisme / formalisme avant-gardiste, tantôt côté du côté écriture textuelle années 70 mais versant hardcore (plutôt Change que Tel Quel, si tu veux - même si Deguy est toujours resté fidèle à Gallimard et aux Cahiers du Chemin), tantôt plutôt du côté d'un certain maniérisme oulipien (par exemple, il a participé à L'Hexaméron initié par Roubaud) - ce qui fait que j'ai nettement moins lu sa poésie d'après le milieu des années 60.

En revanche, j'ai toujours eu beaucoup d'estime pour l'essayiste, avec notamment une réflexion intéressante sur le mal (ses essais sur René Girard, sur Shoah de Lanzmann...) et une lecture assez inattendue mais stimulante de Marivaux (La Machine matrimoniale.) Après, je décroche un peu quand sa réflexion commence à croiser celle de Derrida.

Ah et puis, deux livres dont je garde un excellent souvenir, qui ont en commun de développer des espèces de «formes mixtes», entre la poésie et l'essai: l'assez ancien Tombeau de Du Bellay (entre poésie et essai de critique littéraire) et le plus récent À ce qui n'en finit pas (sous-titré Thrène, entre poésie et essai intime voire journal de deuil.)

Honnêtement, même si ça ne devient pas ton poète préféré, ça me paraît quand même assez calibré pour ne pas te déplaire.

Jacques Abeille.
Longues et lentes marches la nuit,
Longue et lente, marche la nuit. Inexorable

Ce tableau de Duchamp qu'il adorait.
Pour lui.

Gary Brooker


Chanteur et pianiste du groupe Procol Harum.

Le chef d'orchestre Michail Jurowski, père de Vladimir, et Dimitri (tous deux chefs d'orchestre ainsi que la pianiste Maria).

Le chef d'orchestre et directeur artistique de l'Orchestre classique de Montréal Boris Brott, 78 ans, happé par le véhicule d'un chauffard.

Philippe Boesmans.

Michel Bouquet.

96 ans, bien sûr. Mais c'est aussi tout un pan de ma jeunesse qui s'en va (un peu comme pour Michael Lonsdale): un acteur qu'on voyait beaucoup (et qu'on entendait aussi beaucoup, en voix off) dans les films français de mon enfance (et qui apportait systématiquement quelque chose - souvent d'assez trouble et inquiétant), plus tard un «monstre sacré» que j'aurai souvent vu au théâtre (et à chaque fois ébloui, que ce soit dans Le Malade imaginaire ou L'Avare à l'Atelier, plus tard dans Ionesco, Beckett ou Bernhard - la dernière fois que je l'ai vu sur scène, c'était dans Minetti au Théâtre de la Ville, juste avant que je quitte la France pour plusieurs années.)

Benedictus a écrit:

Michel Bouquet.

96 ans, bien sûr. Mais c'est aussi tout un pan de ma jeunesse qui s'en va (un peu comme pour Michael Lonsdale): un acteur qu'on voyait beaucoup (et qu'on entendait aussi beaucoup, en voix off) dans les films français de mon enfance (et qui apportait systématiquement quelque chose - souvent d'assez trouble et inquiétant), plus tard un «monstre sacré» que j'aurai souvent vu au théâtre (et à chaque fois ébloui, que ce soit dans Le Malade imaginaire ou L'Avare à l'Atelier, plus tard dans Ionesco, Beckett ou Bernhard - la dernière fois que je l'ai vu sur scène, c'était dans Minetti au Théâtre de la Ville, juste avant que je quitte la France pour plusieurs années.)

 Je commençais de plus en plus à l'adorer. Et, oui, c'est exactement ça : il excelle dans ces rôles-là (je pense en tout premier lieu à son rôle dans La femme infidèle de Chabrol mais aussi à celui dans Un condé de Boisset).

Encore au dessus : Juste avant la nuit

Evidemment, les grands Chabrol, oui...

Mais j'ai aussi en tête le décalage qu'il crée avec Pierre Richard dans Le Jouet.

Cololi a écrit:

Encore au dessus : Juste avant la nuit

Je l'ai vu hier soir, mais je le trouve un peu en-dessous de La femme infidèle.

Harrison Birtwistle, compositeur.

Après Boesmans... La première génération post-Boulez-Sto, quoi...

Décidément, aujourd'hui...

Radu Lupu, pianiste. (enfin, ça, c'était plutôt hier, apparemment)
Nicholas Angelich, pianiste. ()

Le chanteur Arno est décédé

Pipus a écrit:

Le chanteur Arno est décédé

Triste.

Un gars sincère, vrai et direct, pas fréquent aujourd'hui.

Klaus Schulze, pionnier de la musique électronique.

Un des plus grands maîtres de la musique planante des années 70.



Des disques comme Moondawn, Timewind ou Mirage sont des incontournables du genre.


Bon voyage astral, Klaus.

J'au vu aussi que Miguel Ángel Estrella est parti le 7 avril dernier.

arnaud bellemontagne a écrit:

Un des plus grands maîtres de la musique planante des années 70.



Des disques comme Moondawn, Timewind ou Mirage sont des incontournables du genre.


Bon voyage astral, Klaus.

Oui, je sympathise égalemnet avec toi, arnaud: R.I.P. Klaus Schulze ...

Vangelis . . .

Parmi ses albums, celui qui m'a le plus marqué, c'est l'album China.