[Rock Progressif] Playlist

Oui les premiers albums avaient été conseillés sur ces pages. J'adore. Je suis un peu perdu dans la suite de leur discographie. Apparemment ils ont réenregistré en anglais certains albums, ce qui ne me branche pas. Peut-être de bonnes choses par la suite ? Je vois qu'ils sont toujours en activité, ils sont signés chez Inside Out. Je ne sais pas ce que ça donne.

Je n'en sais pas beaucoup plus que toi. Il y a Chocolate King ensuite, avec un nouveau chanteur (qui bêle un peu, il faut l'avouer) qui va rester ensuite quelques temps. Passé le cap d'un timbre de voix assez particulier, ce qu'il se passe au niveau des instruments est encore rudement bien fichu.
Sinon, je ne connais que 2 ou 3 morceaux datant de la fin des 70ies ; c'est sympa à écouter mais sans plus

Je n'ai pas écouté le dernier.
Concernant PFM, les 3 premiers albums (je préfère les versions en italien) sont des perles absolues, je suis plus partagé sur la période Lanzetti (je déteste sa voix! ), je m'arrête à Jet Lag.

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Kansas : Masque (75)


Un groupe aussi réjouissant qu'influent (Iron Maiden sans doute, Dream Theater, Symphony X, Shadow Gallery, Enchant, Spock's Beard) qui mêle rock du terroir bien ricain et progressif symphonique à l'européenne.

Eloy : Live (78)


Beau concert.

Southern Empire : Civilisation (2018)



Un prog accrocheur et moderne dans la lignée de Frost*
La sortie du successeur de cet excellent album est prévue cette année.  

Agitation free : 2nd [1974]

➥ J'ai découvert ça totalement par hasard. Spotify a embrayé sur un titre de cet album de façon aléatoire après l'écoute d'Üdu Wüdü de Magma. Ça a piqué ma curiosité, du coup j'ai écouté l'album et c'est vachement bien ! Groupe allemand que je ne connaissais même pas de nom et qui n'est pas évoqué dans les livres que j'ai sur le rock progressif; ni chez Delage, ni chez Leroy. Certains d'entre vous connaissaient ?

Pas du tout.
Chez les Allemands, dans ce style, je ne connais que Amon Düül et Can.
Je vais aller écouter ça, du coup

Je ne connais que de nom.
C'est du krautrock?

Kansas : Point of Know Return (77)


Un album canonique du prog made in USA : accrocheur, efficace, technique et conquérant.

Iskender a écrit:

Agitation free : 2nd [1974]

➥ J'ai découvert ça totalement par hasard. Spotify a embrayé sur un titre de cet album de façon aléatoire après l'écoute d'Üdu Wüdü de Magma. Ça a piqué ma curiosité, du coup j'ai écouté l'album et c'est vachement bien ! Groupe allemand que je ne connaissais même pas de nom et qui n'est pas évoqué dans les livres que j'ai sur le rock progressif; ni chez Delage, ni chez Leroy. Certains d'entre vous connaissaient ?

Oui ! Pas très client du krautrock en général, mais celui-ci fait exception (peut-être parce qu'on est plus ici sur son versant psychédélique et atmosphérique).

Je crois me souvenir qu'Alifie aime bien également.

Le premier album Malesch a bonne réputation, mais je ne le connais pas encore.

En fait je ne rattacherais pas ça à du Krautrock, nonobstant le fait que ce soit un groupe allemand.

@arnaud : Ouiiii Kansas, du prog pour passer à la radio C'est efficace et bien fichu, surtout cet album-là. Dans l'arbre généalogique du groupe, j'avais bien aimé la descendance Proto-kaw dans les années 2000.

Sinon ici :

Porcupine tree : Signify

➥ Pas le plus immédiat, sans concession, mais génial et fondamental.  

Sinon j'ai donné une seconde chance au dernier Transatlantic en essayant de mettre mes oreilles d'il y a quinze ans. Oui par rapport à ce que je peux reprocher à pas mal d'albums dans ce style il y a une certaine fraîcheur et ça ne part pas dans tous les sens. Et comme dans leurs deux premiers albums Roine Stolt est ici "canalisé" (Flower Kings, à part Stardust we are je ne peux pas, ça me fatigue vite). Dans ce style de musique j'avoue que ce Transatlantic est très bien. Reste que ce n'est quand même plus vraiment ce après quoi je cours (du moins avec des groupes d'aujourd'hui) et qu'il y a des sons de claviers qui devraient être interdits en 2021.

Pas faux.

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Camel : Pressure Points (84)


Un live ramassé et de bonne facture d'un groupe qui (contrairement à beaucoup qui ont sombré) arrive tant bien que mal à surnager dans les 80's.

Gilgamesh : Gilgamesh (75)


Alan Gowen est un des grands oubliés de l'épopée prog/jazz-rock des années 70.
Voilà de quoi réhabiliter ce musicien extraordinaire (quel son de moog!   )

Gilgamesh : Another Fine Tune You Got Me Into (78)


Un disque délicat et subtil, d'un grand raffinement harmonique (cf. le génial Underwater Song   )
Avec l'ex-Soft Machine Hugh Hopper à la basse.  

arnaud bellemontagne a écrit:

Kansas : Point of Know Return (77)
Un album canonique du prog made in USA : accrocheur, efficace, technique et conquérant.

Citation :

@arnaud : Ouiiii Kansas, du prog pour passer à la radio C'est efficace et bien fichu, surtout cet album-là. Dans l'arbre généalogique du groupe, j'avais bien aimé la descendance Proto-kaw dans les années 2000.

J'ai réécouté Point of Know Return hier du coup. C'est excellent. Au premier titre, après une intro réjouissante, la voix un peu formatée FM peut faire au premier abord un peu peur pour la suite. Et puis en fait c'est plein d'excellents titres et de richesses. Super album.

Oui, un très bon album. D'ailleurs le morceau-titre a un petit quelque chose de guilleret et accrocheur à la façon du Roundabout de Yes.

Kansas : Leftoverture (76)


Autant les titres commerciaux/FM me laissent circonspect (What's on my Mind, Opus Insert, Questions of my Childhood), autant les titres plus ambitieux et complexes (The Wall, Miracles Out of Nowhere, Cheyenne Anthem, Magnum Opus) m'enthousiasment.

Rush : Grace Under Pressure (84)
Rush : Power Windows (85)



Les deux derniers albums de la grande période créative de Rush (74-85). Les influences de Police, U2 et Madness sont intégrées avec un très grand naturel.

Rush : Signals (82)


Un grand cru de la phase 80's avec une ribambelle de titres inoubliables : Subdivsions, Chemistry, Losing It, Countdown.

Barbajuan a écrit:

Iskender a écrit:

Agitation free : 2nd [1974]

➥ J'ai découvert ça totalement par hasard. Spotify a embrayé sur un titre de cet album de façon aléatoire après l'écoute d'Üdu Wüdü de Magma. Ça a piqué ma curiosité, du coup j'ai écouté l'album et c'est vachement bien ! Groupe allemand que je ne connaissais même pas de nom et qui n'est pas évoqué dans les livres que j'ai sur le rock progressif; ni chez Delage, ni chez Leroy. Certains d'entre vous connaissaient ?

Oui ! Pas très client du krautrock en général, mais celui-ci fait exception (peut-être parce qu'on est plus ici sur son versant psychédélique et atmosphérique).

Je crois me souvenir qu'Alifie aime bien également.

je me rappelle avoir posté www.youtube.com/watch?v=oGWSILbP4S0

Rush : Moving Pictures (81)



Un classique qui regorge de tubes (Tom Sawyer, Red Barchetta, Limelight)
Et quelle prise de son!

www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_knms1DqijkuXJ_GI2MM_Dd5UUClc3Bpms

Un des trois albums live qui complètent les deux albums déjà cités, cf. pour plus http://www.progarchives.com/artist.asp?id=627

Rush : Permanent Waves (80)


Natural Science, c'est le petit Dream Theater illustré (notamment les parties de batterie c'est accablant ).

Rush : Hemispheres (78)


Ce disque représente l'apogée de la phase "progressive" de Rush.
Leur album le plus sophistiqué et technique.

Et sans doute leur meilleur

Oui, c'est mon préféré malgré un Geddy Lee bien strident.

Ben oui, c'était avant qu'il mue

Univers Zero : Heresie (79)


Un album dense, sombre et oppressant qui frappe par sa radicale originalité.
Un chef d'oeuvre de rock "chambriste".

Big Big Train : Welcome to the Planet (2022)


Mon premier album estampillé "2022".

Dans la continuité de Common Ground (2021), Big Big Train fait du Big Big Train.

Un prog anglais de bon aloi, travaillé et agréable...mais bon c'est pas du Univers Zéro.

@ Arnaud & Kegue : Je crois que je mets Moving pictures juste devant Hemispheres. Peut-être parce que je mets The camera eye juste devant La villa strangiato

Ici :
Magma : Kobaïa
Pas réécouté depuis des lustres. Pffiou... C'est monstrueux. Il y a des moments qui me font penser à Univers zero (Aïna, Malaria...), chose que je ne retrouve pas dans les albums ultérieurs.

Iskender a écrit:

@ Arnaud & Kegue : Je crois que je mets Moving pictures juste devant Hemispheres. Peut-être parce que je mets The camera eye juste devant La villa strangiato

Et je te comprends sans peine, ces deux albums sont finalement durs à départager.
La Villa Strangiato me semble traîner en longueur, nonobstant une première moitié vachement bien.
Après, je trouve certains titres de Moving Pictures un peu moins captivants (mais c'est plus une question de goût, en fait)

Je trouve Hemispheres plus prog, plus complexe et plus ambitieux que Moving Pictures (même si je préfere sa prod' et son chant), donc...

Kobaia est un miracle.Un des meilleurs premiers albums jamais enregistrés et un des plus novateurs.Avec cet incroyable double album, Vander a inventé de toutes pièces un nouveau genre : la Zeuhl.
Et puis on y perçoit une chaleur cuivrée et jazz que le groupe abandonnera par la suite.

Rush : A Farewell to Kings (77)


Xanadu est mon morceau préféré du groupe, une merveille!

Cygnus X-1 :le riff qui démarre à "8:07" est absolument dingue

Rush : 2112 (76)


Derrière l'imposant morceau-titre, il y a des perles cachées (Twilight Zone, Tears).

Je ne peux qu'abonder. Le début d'une belle ėre créative du groupe.
Je trouve toutes les chansons super.

Rush : Caress of Steel (75)


Un peu décrié, cet album recèle de véritables pépites comme Lakeside Park ou The Necromancer. Si la suite de 20 minutes The Fountain of Lamneth pêche par manque de cohérence, elle comporte de belles séquences.

J'imagine que tu vas enchaîner sur Fly By Night, qui recèle aussi quelques pépites (By-Tor And The Snow Dog, par exemple)
Je considère 2112 comme l'apogée de la première période.

Tu imagines bien.

Rush : Fly By Night (75)


Effectivement, By-Tor and the Snow Dog impressionne tout comme les premiers accents conquérants de Anthem. A noter une ballade au ton très yessien (Rivendell).

Rush : Rush (74)


Le premier album du groupe.
L'influence de Led Zeppelin est flagrante et s'y trouve un premier classique (Working Man), c'est le langoureux et romantique Here Again qui retient l'attention.

Jethro Tull : The Zealot Gene (2022)


Si on est loin des envolées prog/hard-rock qui on fait la réputation du groupe dans les années 70, Ian Anderson a conservé son sens inné du songwriting et ses talents de conteur. Le propos est donc à la fois beaucoup plus sobre et folk dans l'esprit.

Un disque ciselé, qui finalement parlera plus aux fans de folk qu'au progueux de stricte obédience.

arnaud bellemontagne a écrit:

Jethro Tull : The Zealot Gene (2022)

Ça vient de sortir, alors?

arnaud bellemontagne a écrit:

Si on est loin des envolées prog/hard-rock qui on fait la réputation du groupe dans les années 70, Ian Anderson a conservé son sens inné du songwriting et ses talents de conteur. Le propos est donc à la fois beaucoup plus sobre et folk dans l'esprit.

Miam!  

arnaud bellemontagne a écrit:

Un disque ciselé, qui finalement parlera plus aux fans de folk qu'au progueux de stricte obédience.

Mais Songs from the Wood et Heavy Horses, c'était déjà assez folk, non?

Oui, ça vient de sortir.

Les deux disques que tu mentionnes sont certes moins "rock" et plus acoustique/terroir que Thick as a Brick ou Ministrel In the Gallery, mais ils regorgent de tournures complexes et d'arrangements sophistiqués (souvent proches de Gentle Giant) qui ne figurent pas dans ce The Zealot Gene.

King Crimson : Discipline (81)


La classe avec laquelle ce géant des 70's parvient à se réinventer complètement laisse pantois.

Génial.

Ça me fait penser qu'il faut que je réécoute ça :

Ou encore :

King Crimson : Lizard (70)
King Crimson : Starless and Bible Black (74)


Deux albums qui déploient avec brio (génie?) deux univers totalement distincts.

Le haut du haut du haut du panier.

King Crimson : In the Wake of Poseidon (70)
King Crimson : Larks Tongues In Aspic (73)


Le côté remake d'In The Court of the Crimson King d' In the Wake of Poseidon ne me dérange pas plus que ça (beaucoup de bons moments), je coince plus au niveau du côté "Holst du pauvre" de Devil's Triangle.
Concernant Larks Tongues In Aspic, c'est la (brillante) rampe de lancement de l'une des formations les plus marquantes de l'histoire du prog.