[Rock Progressif] Playlist

Magma : Kartehl (2022)


Un tout nouveau Magma qui accueille des compositions d'autres membres du groupe (une première depuis.... très longtemps!)

Le propos se focalise sur le Magma le plus lyrique et léger dans le sillage d'un Felicité Thosz (à l'exception du tendu et martial Walömëhnd Ëm Warreï signé Eliez)

A noter un Irena Balladina au thème en forme de clin d'oeil au référentiel Kobaia

Un album de transition dédié à René Garber dit le Stündëhr, musicien de l'ombre et âme soeur de Christian Vander.

Pour ce préparer moralement pour le Zénith, le 2 novembre (j'ai hâte )

Porcupine Tree : Closure/Continuation
Du prog bien planant et pêchu comme je les aime. La production est magistrale

Les parties de basse de Wilson sont d'autant plus impressionnantes que ça n'est pas son instrument de prédilection.

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Gentle Giant : The Power and the Glory (74)



Gentle Giant, champion de la virtuosité collective.

arnaud bellemontagne a écrit:

Les parties de basse de Wilson sont d'autant plus impressionnantes que ça n'est pas son instrument de prédilection.

C'est vrai que la phrase d'intro de Harridan fait son petit effet, ainsi que celle du pont de Dignity.
Après, les puristes diront que c'est une hérésie de jouer de la basse au médiator   

Porcupine Tree : The Incident (2009)
En commençant par les bonus du second CD que je trouve vraiment super !!!!! (Remember Me Lover me fait littéralement grimper au rideau....)
Pour le reste, à savoir la suite de 55 mn, ce n'est pas ce que PT a fait de mieux, j'en conviens. On y trouve quelques longueurs, mais comme c'est avec cet album que j'ai découvert ce fabuleux groupe, je l'excuse très volontiers et je prends un grand plaisir (surtout quand on arrive au succulent Time Flies.... )
Quant à la qualité du son, c'est juste incroyable

Ben oui puisque c'est Wilson qui produit  

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Gentle Giant : Free Hand (75)


Toujours aussi ingénieux et inventif.

Ray Shulman est l'exemple même du bassiste sous-estimé...

Porcupine Tree : Fear Of A Blank Planet (2007)

Encore un très bel album. Je reste néanmoins partagé sur Anesthetize qui me semble un peu traîner en longueur (surtout la section centrale, en fait; parce que le début et la fin sont vraiment planants à souhait )

Porcupine Tree : Deadwing (2005)
Sans hésitation, mon album préféré du groupe

Porcupine Tree : In Absentia (2002)
Toujours excellent

Renaissance : Scheherazade and Other Stories (75)


Tout est classieux dans ce disque : la pochette, les arrangements, l'écriture et bien entendu la voix enchanteresse d'Annie Haslam.

Gentle Giant : Interview (76)


Mais où vont-ils chercher tout ça ?
(Design, les circonvolutions du morceau-titre )

Hatfield and the North : Hatfield and the North (74)


La cohésion de la formation a quelque chose de miraculeux (la paire Sinclair/Pyle )

Un chef d'oeuvre.

arnaud bellemontagne a écrit:

Hatfield and the North : Hatfield and the North (74)


La cohésion de la formation a quelque chose de miraculeux (la paire Sinclair/Pyle )

Un chef d'oeuvre.

Ah mais que oui, rien à jeter dans leur trop courte carrière.

Gentle Giant : The Power And The Glory (1974)
Première écoute un peu mitigée.
Je suis impressionné par les idées et les mises en place, ainsi que par les mélodies tarabiscotées. J'aime beaucoup les passages groove. Mais l'ensemble me laisse une impression de trop d'infos à digérer.
Je m' avoue un peu perdu dans certains titres, mais je vais récidiver une écoute un peu plus tard.

Oui, certains morceaux sont parmi les plus complexes jamais composés par le groupe (je songe à So Sincere et Cogs in Cogs)

Tout cela gagnera en limpidité au gré des réécoutes.

Oui, je le pense aussi.

Hatfield and the North : The Rotters' Club (75)


Le compagnon idéal au  mirifique premier disque du groupe (le frénétique The Yes No Interlude, l'épique Mumps)

The Flower Kings :Paradox Hotel (2006)


136 minutes de prog enchanteur et coloré.

Kaipa : Urskog (2022)


Mon album préféré de 2022.

Je pense que ça ne bougera plus.

Un bon anniversaire à Steven Wilson !!!!
Excellent concert de Porcupine Tree, hier soir au Zénith de Paris.
Deux parties de 1h30 chacune, séparées d'un entre acte de 20mn (ça doit être la dû à la proximité de la Philar...).
Une Set list balayant la majorité du répertoire du groupe, avec bien sûr l'intégralité du dernier album. Un très grand niveau instrumental, une super précision, des chansons magnifiques, bien qu'il y ait eu qu'un seul titre issu de Deadwing. Pas grave, on a eu le droit à plein d'autres choses : Fear Of A Blank Planet, Anesthetize, Sleep Together et bien sûr Trains en dernier rappel. Le son était très bon et pas si fort que ça, je n'avais pas d'acouphènes à la sortie....cela ne m'était pas arrivé depuis Peter Gabriel à Bercy, c'est dire  ). Par contre, ils ont attaqué à 20h00 précise. C'est con, on était un peu à la bourre....on a loupé Blackest Eye et le début d'Harridan ) mais bon, pas facile de monter à la capitale quand on arrive du fin fond de la cambrousse essonnienne....

C'était Nick Beggs à la basse ?

Je n'ai pas retenu son nom. Tout ce que je sais quand S Wilson l'a présenté, c'est qu'il est Texan

Après vérification....non, ce n'était pas lui

Nate Navarro

ok, merci.

Karmakanic : Wheel of Life (2004)


Jonas Reingold, membre émérite des Flower Kings est un des meilleurs bassistes du circuit.

Sa formation prénommée Karmakanic a des accointances stylistiques manifestes avec les Flower Kings (tonalités radieuses, ambition progressive) et son identité propre (un penchant marqué pour le jazz-rock echevelé façon Corea/Di Meola)

Un des grands disques prog de 2004, nonobstant une pochette hideuse.

Un bon anniversaire à Monsieur Hammill !
Écoute de A Black Box (1980) pour fêter ça

Banco : Canto Di Primavera (79)


Le dernier grand disque de Banco qui a la lourde tâche de succéder au pharaonique Di Terra (peut-être le plus grand disque de prog jamais enregistré)

L'album, ramassé et lyrique à souhait est traversé par une allégresse toute printanière.  

Kaipa : Sattyg (2014)


Kaipa et les Flower Kings semblent se tirer la bourre au concours du groupe le plus chamarré.
Ce Sattyg verdoyant (et plus particulièrement le scintillant Screwed-Upness) plaide la cause de Kaipa avec une éloquence rare.

Eloy : Colours (80) / Planets (81) / Time to Turn (82)


Une triplette d'albums qui prouve avec brio que Rush, Marillion et Saga n'étaient pas les seuls groupes a brandir l'étendard (un peu suspect) du rock progressif pendant les années 80.

Renaissance : Novella (77)


L'envoûtant Can You Hear Me ? semble sortir tout droit du Genesis d'A Trick of the Tail et de Wind and Wuthering...

Une formation sous-estimée, je trouve.
@Kegue : qu'en penses-tu ?

J'en pense qu'il faudrait que j'écoute

J'ai écouté des titres de Ashes Are Burning et le fameux Can You Hear Me dont tu parlais plus haut.
Je ne suis pas très fan...
D'abord, le timbre de la chanteuse le semble un peu trop lisse (bien que cela colle un peu mieux sur les passages plus folk, parce sinon, je trouve que ça sonne un peu variété)
Le clavier est très fort par contre. J'aime bien l'intro et la coda de At The Harbour (un petit côté debussyste?)

Gentle Giant : The Power And The Glory (1974)
Deuxième écoute après une première impression un peu mitigée. J'ai bien fait d'insister
C'est très complexe dans le langage (tant sur le plan mélodique que sur l'harmonie et les mises en places rythmiques), mais c'est très bien maîtrisé. Ce qui donne un album vraiment abouti, dans lequel se mêlent des passages très groove et des choses plus polyphoniques ( il y a un gros sens du contrepoint dans les orchestrations).
Je sens que je n'ai pas fini d'acheter des disques de ce groupes (je crois qu'il y en a encore deux qui valent le coup : Free Hand et Interview)

kegue a écrit:

J'ai écouté des titres de Ashes Are Burning et le fameux Can You Hear Me dont tu parlais plus haut.
Je ne suis pas très fan...
D'abord, le timbre de la chanteuse le semble un peu trop lisse (bien que cela colle un peu mieux sur les passages plus folk, parce sinon, je trouve que ça sonne un peu variété)
Le clavier est très fort par contre. J'aime bien l'intro et la coda de At The Harbour (un petit côté debussyste?)

C'est une citation (dispensable à mon sens) de la Cathédrale engloutie de Debussy.

Oui, John Tout joue presque exclusivement du piano, il est tout aussi brillant que leur bassiste John Camp.

Je suis visiblement le seul a aimer Renaissance ici...

Concernant Gentle Giant, je ne peux qu'agréer.

Mirthrandir : For You The Old Women (76)



Un inoxydable classique du prog U.S. qui navigue avec brio entre Genesis et Gentle Giant.

Magma : Kartehl (2022)


Plus j'écoute ce nouvel album, plus il me plaît.

Je l'ai justement directement acheté et l'ai pour le moment écouté deux fois à suivre. Pour l'instant je ne suis pas emballé plus ue ça, mise à part la composition de Simon Goubert qui me plaît beaucoup. Aucun snobisme de ma part, je n'ai rien contre Magma en format court et accessible (de fait j'adore des morceaux comme Üdü Wüdü ou Nono.) Mais je sens qu'il demande en effet d'autres réécoutes.

Oui, il faut écouter sans espérer découvrir une nouvelle épopée vanderienne.
Dans cette perspective plus ressérée, c'est un disque rafraîchissant.

National Health : National Health (78)


Sans doute ma formation favorite issue de l'école de Canterbury.

Rarement entendu un alliage aussi miraculeux de complexité harmonique et d'inspiration mélodique.

Confondant.

National Health : Of Queues and Cures (78)


Même niveau himalayesque de qualité que le précédent avec la couleur jazz-rock en moins et une touche abrasive/dissonante à la Egg en plus.

Derechef :

Jon Anderson : Olias of Sunhillow (76)


Le premier album solo du chanteur de Yes.

Un album onirique et envoûtant, irrigué par les incantations cosmico-mystiques de notre vocaliste.

Une bouffée de béatitude salutaire par les temps qui courent...

Je viens justement de le (ré)écouter et j'allais en parler dans le flot de mes écoutes prog comme d'un petit plaisir acidulé et naïf (un peu comme regarder Le seigneur des anneaux ou Willow entre deux écoutes du Ring de Wagner).

En ce moment je vis une épiphanie de prog grâce à toi Arnaud.
Je vais revenir sur tout ce que j'ai écouté mais je prends un plaisir monstre à ce que je découvre ou redécouvre. J'ai été tenu loin du prog par les avis tranchés sur le genre que je lisais dans Rock & Folk dans les années 90 et début 2000, j'avais bêtement pris pour argent comptant ce que j'y lisais et répétais tous les poncifs sur les aspects grandiloquents et élitistes de ces albums et de ces groupes, sur le manque d'immédiateté de la musique. Je regrette amèrement aujourd'hui parce qu'il y a la-dedans une fraicheur et un vrai plaisir de mélomane (et les aspects les plus kitschs ou snobs sont finalement plutôt des exceptions).
Merci Arnaud

Ca fait plaisir à lire, merci à toi.

Oblivion Sun : Oblivion Sun (2007)


Une formation rassemblée autour de deux pivots du mythique Happy the Man : la guitariste Stan Whitaker et le claviériste/saxophoniste Frank Wyatt.

La musique se situe dans le sillage d'Happy the Man avec ses qualités (sens de l'atmosphère, lyrisme, arrangements sophistiqués), ses limites (les interventions vocales de Stan Whitaker, heureusement sporadiques) et dores et déjà des classiques (les fantastiques Fanfare, Tales of Young Whales et Golden Feast)

Frost* : Milliontown (2006)


Un premier album brillant qui impose Frost* comme une valeur sûre d'un prog à la fois moderne et flamboyant (ces claviers rageurs!!! )

arnaud bellemontagne a écrit:

Kaipa : Urskog (2022)[/img]

Mon album préféré de 2022

Grand consommateur de tes conseils, j'ai essayé deux fois mais n'ai pas tenu longtemps. Ce n'est vraiment plus pour moi. Je vais peut-être être un peu radical mais entendre dans un album de 2022 ce qui pour moi compte parmi ce qui a le plus mal vieilli dans l'histoire du rock, à savoir ces sonorités kitsch et réverbérées des années 90 me laisse perplexe. C'est loin d'être de la mauvaise musique, mais il y a dans cette esthétique restée très néo-prog une forme de naïveté et d'extase que je ne trouve pas de très bon goût. Après quand on aime toujours Frost ou Arena, et FK pour le côté plus développé, je comprends qu'on se tourne vers cet album.

Je comprends ton ressenti. Je dois dire que c'est surtout pour les très expansives séquences instrumentales (qui frisent le jazz-rock) que je loue cet album, moins pour les parties chantées (en particulier la vocaliste que je ne prise guère).
Après, c'est quand même bien plus ambitieux et complexe que du néo-prog alla Marillion ou Pendragon AMHA.
Concernant le côté un peu candide et "ravi de la crèche" de cette musique, c'est effectivement un parti-pris assumé de la part des Kaipa, Flower Kings et consorts.

Asturias : Missing Piece of My Life (2015)


Conçu par un multi-instrumentiste surdoué, Missing Piece of My Life est un petit bijou de rock symphonique.

A ne pas manquer, surtout si on est fan de Mike Oldfield

Asturias : Across the Ridge to Heaven (2018)


Encore plus formellement abouti que le précédent.
Confondant.