Playlist (150)

Benedictus a écrit:

lulu a écrit:

Le titre et le nom de l'ensemble!

Lol

Albert Roussel : Symphonie N° 3 en sol mineur Op. 42 (1930)
Symphonie N° 4 en la majeur Op. 53 (1934)
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire (Paris)
André Cluytens
Studio La Voix de son Maître 1965

Ça c'est du grand luxe.

Mes versions de découverte!
(Au fait, tu connais la version Dervaux / Colonne de la 2ᵉ?)

Vaughan Williams: Symphonie n° 5 en ré majeur (LPO, Boult).

arnaud bellemontagne a écrit:

Bax : Symphonie n°3 (Handley)

Tout cela me plaît infiniment  

Alors quand tu vas passer à la 5ème, tu vas décoller. Handley c'est très bien. Les prises de son Chandos des deux intégrales Bax qu'ils ont publiées se sont vues sur le forum reprocher à plusieurs reprises et à juste titre un côté un peu grisâtre, et les versions Fredman et Leppard chez Lyrita sont plus lumineuses, bien que pas récentes. N'empêche que je trouve qu'Handley est le plus juste dans ses tempi et le plus vivant rythmiquement.

Benedictus a écrit:

Mes versions de découverte!
(Au fait, tu connais la version Dervaux / Colonne de la 2ᵉ?)

Pas du tout !

Edit : J'ai compris pourquoi tu me demandes si je connais ou non la version Dervaux/Colonne pour la 2e symphonie. J'ai (hélas) l'autre double-album EMI de 2010 sans la 2e, pas celui de 2006...

@Iskender : c'est noté, merci.

D'ailleurs :

Bax : Symphonie n°2 (Handley)
Toujours aussi prenant.  


Tippett : Concerto pour piano (Ogdon/Davis)

J'ai été très touché par cette oeuvre. J'adore les interactions piano/célesta.J'entends par endroits quelque chose de curieusement proche des américains dans le lyrisme (Copland voire le Bernstein de la deuxième symphonie).
Ravi, je suis.

Анастасия231 a écrit:

Benedictus a écrit:

Mes versions de découverte!
(Au fait, tu connais la version Dervaux / Colonne de la 2ᵉ?)

Pas du tout !

Edit : J'ai compris pourquoi tu me demandes si je connais ou non la version Dervaux/Colonne pour la 2e symphonie. J'ai (hélas) l'autre double-album EMI de 2010 sans la 2e, pas celui de 2006...

Très surprenant, si on a dans l'oreille les versions élancées et claires façon Martinon ou Denève: c'est tout en angles et en textures comme un tableau cubiste - en fait ça tire beaucoup plus la 2ᵉ vers les deux dernières symphonies que vers le post-debussysme du Festin ou de la Fête printanière. (Avec une espèce d'énergie sanguine qui fait un peu penser à Cluytens.)
Je l'ai d'abord eu sous la forme de ce vinyle:

(C'est peut-être le dernier enregistrement de Devaux, d'ailleurs, il date de 1981.)
puis en CD sous cette forme:

Du coup, sur youtube :

Albert Roussel : Symphonie N° 2 en si bémol majeur Op. 23 (1919-21)
Orchestre Colonne
Pierre Dervaux
Studio La Voix de son Maître 1981

Chers camarades, l'heure est grave ; nous sommes (enfin il était temps) entrés dans la 5ème dimension ! MAIS, ne nous emportons pas au gré de certaines considérations prématurées ; voyons voir ce que cela donne avec ceci (premier mouvement seulement, 'faut pas abuser hein) :

Albert Roussel : Symphonie N° 2 en si bémol majeur Op. 23 (1919-21)
Orchestre Symphonique du Ministère de la Douleur Culture de l'URSS
Guennadi Rojdestvenski
Live du 21 mars 1989

Selon nos compteurs sismographiques impersonnels (je le précise !), nous serions - selon nos spécialistes - au niveau du 7ème cercle à l'échelle de Dante. L'honneur est sauve !

M'enfin, je dis des bêtises, cette symphonie est un chef-d'œuvre absolu, quelle que ce soit la version.

arnaud bellemontagne a écrit:

@Iskender : c'est noté, merci.

D'ailleurs :

Bax : Symphonie n°2 (Handley)
Toujours aussi prenant.  


Tippett : Concerto pour piano (Ogdon/Davis)
J'ai été très touché par cette oeuvre. J'adore les interactions piano/célesta.J'entends par endroits quelque chose de curieusement proche des américains dans le lyrisme (Copland voire le Bernstein de la deuxième symphonie).
Ravi, je suis.

Décidément, que des bonnes choses !

Benedictus a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Benedictus a écrit:

Mes versions de découverte!
(Au fait, tu connais la version Dervaux / Colonne de la 2ᵉ?)

Pas du tout !

Edit : J'ai compris pourquoi tu me demandes si je connais ou non la version Dervaux/Colonne pour la 2e symphonie. J'ai (hélas) l'autre double-album EMI de 2010 sans la 2e, pas celui de 2006...

Très surprenant, si on a dans l'oreille les versions élancées et claires façon Martinon ou Denève: c'est tout en angles et en textures comme un tableau cubiste - en fait ça tire beaucoup plus la 2ᵉ vers les deux dernières symphonies que vers le post-debussysme du Festin ou de la Fête printanière. (Avec une espèce d'énergie sanguine qui fait un peu penser à Cluytens.)

Je pensais avoir écouté pratiquement toutes les versions des symphonies de Roussel, je découvre que non. Comme Анастасия, je n'ai pas la bonne réédition, et c'est l'album entier ou rien pour se le procurer. (Tout le reste est doublonné.)
En tout cas, les extraits sont très, très séduisants !

De mon côté, pas d'orgue aujourd'hui (enfin, à part la fugue l'opus 37-1 que j'aime à la folie), mais des choses recommandées par David (CQFD) et des marottes personnelles, dont une payante.


Quintettes ukrainiens. Sans surprise, le Silvestrov m'a paru insupportable (ce compositeur m'échappe tout à fait), le Lyatoshynsky était étonnament lyrique et rétro, une vraie perle, et le Poleva plus moderne et intrigant. Je recommande (sans grimper aux rideaux pour autant, j'ai eu des disques de musique de chambre plus satisfaisants en 2021).


Domenico SCARLATTI : Stabat Mater (John Eliot Gardiner, dir.)

Excellente surprise ! Moins recueilli ou larmoyant que les grands noms que je connaissais (Vivaldi et Pergolesi), le canon du Cujus animan et les élans de l'Amen conclusif sont tout à fait enthousiasmants. Ce cri vers la lumière, quelle beauté !

Les marottes... Des œuvres composites britanniques.


Variations on an Elizabethan Theme, Severn Bridge Variations, Variations on Sumer is Icumen In (James von Steen, dir.)

Sur le principe des Mariés de la Tour Eiffel, couvrant un spectre très large. Britten, L. Berkeley, Tippett, Walton, etc. pour une œuvre, les Gallois célébres et amis dans une autre (G. Williams, Jones, Hoddinott, Arnold...), et les modernes dans la dernière (Knussen, Holloway, Goehr, Matthews...). Un panorama intéressant des styles en vigueur dans le Royaume. On arrive à reconnaître qui a commis quoi (Tippett est torturé, Arnold juste charmant, Searle astringent), et mes passages préférés étaient mes compositeurs favoris (Walton et G. Williams notamment). Délicieux à défaut d'essentiel.


Gerald FINZI : Diabelleries et musique de chambre (Cologne Chamber Soloists)

Pas toute la musique de chambre mais presque, et des pièces autrement introuvables au disque (la Romance et le Prelude). Tout est très bien interprété, même si je préfère d'autres formations pour les "tubes" (les Bagatelles et l'Interlude, de délicieux bonbons). Surtout, je voulais écouter Diabelleries, série de variations sur Oh! Where’s My Little Basket Gone? par les plus grands noms des années 50 : Finzi bien sûr, mais aussi RVW, Lutyens, Maconchy, A. Bush, Ferguson, Rawsthorne, G. Williams et Jacob. Le thème d'origine est parfois méconnaissable, ces dames offrent des choses inquiétantes (la version Lutyens !) ou sophistiquées (G. Williams, toujours elle). Le finale par Jacob donne une envie irrésistible de danser, un tube en puissance.

Enfin, la bonne pioche, beaucoup plus difficile d'accès :


Ronald CENTER : quatuors à cordes (The Fejes Quartet)

J'avais été ensorcelá par le piano de ce compositeur écossais. Sa musique de chambre tisse des sortilèges quelque peu différents, l'obédience est très clairement Bartókienne. Quelque chose d'instable, beaucoup de rebond et de drame, mais aussi de belles mélodies écossaises qui affleurent (le 1-II gorgé de folklore, les tournoiements du 2-IV !), des mouvements lents poignants, voire déchirants (le spectre de Shosta 8 n'est pas loin). Le Mesto du No. 2 hante l'auditeur, et le No. 3 dans son entier, par son étrange structure en 7 parties, ses multiples atmosphères, son pari réussi du dodécaphonisme à petite dose en font les ingrédients d'une œuvre remarquable. Écoutez l'Allegro fiévreux mais quasiment silencieux tout du long, l'Andantino dansant et compassé, l'Allegro feroce malfaisant puis funèbre (on pense à Shosta, ou B. Tchaikovsky et Salmanov en moins sucré, injection de dodécaphonisme oblige. Vraiment très impressionné !

Et bonus, sans commentaire outre mesure :


Alexander TCHEREPNIN : Musique pour violoncelle et piano (Tarasova, Sokolov)

Les sonates pour violoncelle sont courtes, denses, ultra-motoriques et terriblement noires. Elles vont directement dans mon top personnel (la No.1 notamment), c'est du cousi-main pour Roupoil.

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.4
Zinmann/Baltimore (Telarc)

François-Bernard Mâche (*1935) :
Manuel de résurrection pour soprano et claviers (1998)
Françoise Kubler, Martine Joste, Fuminori Tanada

Kassandra pour 14 instruments et bande magnétique (1977)
Ensemble instrumental du Nouvel Orchestre Philharmonique (Boris de Vinogradov)

Sopiana pour flute, piano et bande magnétique (1980)
Pierre-Yves Artaud, Jacqueline Méfano

Amorgos pour 12 instruments et bande magnétique (1979)
Ensemble 2e2m (Boris de Vinogradov)

Moires pour quatuor à cordes et sons synthétiques (1994)
Arditti Quartet

Jean Papineau-Couture (1916–2000) :
Quatuor à cordes nº 1 (1953)
Quatuor à cordes nº 2 (1967)
Quatuor à cordes nº 3 (1996)
Quatuor à cordes nº 4 (inachevé, posthume)
Slanò pour trio à cordes (1975)

Quatuor Molinari

Ondřej Adámek, Where Are You ?, Magdalena Kožená, Simon Rattle, Bavarian Radio Symphony Orchestra

Bax : Symphonie n°4 (Handley)

Un peu moins séduit par cette quatrième (j'ai cru y entendre de l'orgue).

arnaud bellemontagne a écrit:

(j'ai cru y entendre de l'orgue).

Y'en a aussi.

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

(j'ai cru y entendre de l'orgue).

Y'en a aussi.

Ottorino Respighi : Gli Uccelli, P. 154 (1927-28)
Impressioni Brasiliane, P. 153 (1928)
Fontane di Roma, P. 106 (1915-16)
Pini di Roma, P. 141 (1923-24)
London Symphony Orchestra
Minneapolis Symphony Orchestra
Antal Doráti
Studio Mercury 1959 & 1960

Maurice Ohana (1913–1992) :
Office des Oracles pour solistes, double chœur et ensemble instrumental (1974)
Messe pour solistes, double chœur et ensemble instrumental (1977)

Chœur Contemporain, Musicatreize (Roland Hayrabedian)

La clique des lunaisiens - Votez pour moi !



Je mets ça ici mais la frontière avec la chanson est vraiment très mince, ça aurait tout autant sa place dans le fil "Chanson française-Playlist". Très sympa à l'écoute

Edith Canat de Chizy (*1950) :
Canciones pour chœur à 12 voix mixtes (1992)
¡Dios! pour chœur de chambre a cappella (2005)
To gather paradise pour chœur a cappella (2001)

Maurice Ohana (1913–1992) :
Swan Song pour 12 voix mixtes (1987–88)
Le Tombeau de Louize Labé pour 12 voix mixtes (1990)

Nederlands Kamerkoor (Roland Hayrabedian)

Tippett : Concerto pour double orchestre à cordes (Marriner)


Belle partition, intense et prenante.

Beethoven: Septuor op.20 (Octuor de France)

• Widor: Symphonie pour orgue nº5 en fa mineur, op. 42 nº1¹ / Reubke: Sonate pour orgue en ut mineur «Le Psaume 94»²:

Simon Preston (orgue de l’Abbaye de Westminster, Londres)
Londres, IX.1983¹, III.1984²
DG «The Originals»

Je le trouve bizarre, cet orgue, avec des côtés presque synthétiques, et un son comme éthéré - je veux dire par là: toujours un peu nébuleux mais très clair de timbre. Ça marche pas mal dans Widor (qui paradoxalement sonne plus «français» ici qu’avec Latry: par moments, on croirait des transcriptions pour orgue de pièces orchestrales de Fauré - l’Adagio - ou de Chabrier - la Toccata.) J’ai eu du mal à accrocher à la Sonate de Reubke - j’ai l’impression que c’est une œuvre où il me faudrait plus de couleurs, de matière et d’engagement.

Ah, si tu veux plutôt de la couleur, c'est sûr que Preston et Westminster, c'est la double peine.

Oui, mais, contre toute attente, j’ai vraiment beaucoup aimé dans Widor!

• Reubke: Sonate pour orgue en ut mineur «Le Psaume 94»:

Günther Kaunzinger (orgue de la Basilique abbatiale de Waldsassen)
Waldsassen, XI.1999
Novalis

Ah, oui, là, c’est carrément un autre monde! Pour le coup, un instrument qui a de la chair (limite Rubens, même!) et de sacrées couleurs (ce qui est surprenant, c’est que, même si c’est un orgue symphonique moderne - 1989! - Jann semble avoir eu à cœur de préserver un peu des spécificités timbrales de la facture sud-allemande ancienne.) Et puis l’interprétation joue vraiment la carte lisztienne: c’est d’une virtuosité foudroyante, mais plus dans une espèce d’emportement halluciné (voire un peu méchant) que dans l’exhibition pyrotechnique.

Bartok: Rhapsodies 1 & 2 et quintette avec piano (Quatuor Kodaly, Jeno Jando & Gyorgy Pauk)

Jean Papineau-Couture (1916–2000) :
Concerto pour violon et orchestre de chambre (1952)
Victor Schultz
CBC Vancouver Orchestra (Mario Bernardi)

Pièce concertante nº 3 Variations pour flute, clarinette, violon, violoncelle, harpe et orchestre à cordes (1959)
Orchestre à cordes de Radio-Canada (Jacques Beaudry)

Paysage pour huit chanteurs, huit haut-parleurs et petit orchestre (1968)
Tudor Singers of Montréal, Ensemble de la SMCQ (Serge Garant)

Concerto pour piano et orchestre (1965)
Gilles Manny
Orchestre de Radio-Canada à Montréal (Alexander Brott)

Gilles Tremblay (1932–2017) : Vers le soleil pour orchestre (1978)
Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France (Théodore Antoniou)

Bruce Mather (*1939) : Musigny pour orchestre (1980)
Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France (Gilbert Amy)

Hier soir :
Salina Fisher, Heal for String Quartet - Marmen Quartet (un live de chez Konserthuset Stockholm, que j'avais entamé la veille)
Bax, Trio élégiaque et Sonate Fantaisie - Trio Turner
James Lee III, Amer'ican - Detroit Symphony Orchestra
Chostakovitch, Quatuors 8 et 11 - Quatuor Debussy

Bax : Symphonie n°5 (Handley)

@Iskender: effectivement, cette symphonie est d'une tout autre ampleur que la précédente.  

Salvatore Sciarrino (*1947) :
Due notturni (1998)
Notturno n. 3 (1998)
Notturno n. 4 (1998)
Due notturni crudeli (2001)
De la nuit (1971)

Maurice Ravel (1875–1937) :
Gaspard de la nuit (1908)

Ciro Longobardi, piano



où l’ingé son a manifestement bien assimilé la notion de cruauté.

lulu a écrit:

où l’ingé son a manifestement bien assimilé la notion de cruauté.

Ottorino Respighi : Antiche Danze ed Arie, suites N°s 1-3, P. 109/138/172 (1917/23/31)
Philharmonia Hungarica
Antal Doráti
Studio Mercury 1959

Ottorino Respighi : Impressioni Brasiliane, P. 153 (1928)
Trittico Botticelliano, P. 151 (1927)
Vetrate di Chiesa, P. 150 (1926)
Orchestra Sinfonica di Roma
Francesco La Vecchia
Studio Brilliant Classics 2012

Анастасия231 a écrit:

Ottorino Respighi : Impressioni Brasiliane, P. 153 (1928)
Trittico Botticelliano, P. 151 (1927)
Vetrate di Chiesa, P. 150 (1926)
Orchestra Sinfonica di Roma
Francesco La Vecchia
Studio Brilliant Classics 2012

Berg: Concerto pour violon « à la mémoire d'un ange » (Shaham, San Francisco Symphony, MTT).

Berg: Sept lieder de jeunesse (Susanna Phillips, San Francisco Symphony, MTT).

Ginastera: Don Rodrigo, 2 extraits/Tola, Domingo, Ben-Dor

+

On rêverait de l'intégrale par les mêmes!

Ginastera: Milena/Tola, Ben-Dor

Lutoslawski: 20 chants de Noël polonais/Kurzak, Wit

+

arnaud bellemontagne a écrit:

Bax : Symphonie n°5 (Handley)

@Iskender: effectivement, cette symphonie est d'une tout autre ampleur que la précédente.  

Leclair : Concertos pour violon, Volume 3 - Leila Schayegh, Barockorchester La Cetra de Bâle
➥ Voici enfin complète - si je ne m'abuse - l'intégrale des concertos de Leclair par Leila Schayegh. Avec enfin dans ce volume mon préféré du corpus et de loin, celui en Fa Majeur, Op.7 No.4 (que j'ai d'ailleurs travaillé l'année dernière)  

Liszt : Concerto pour piano n°1 - Lazar Berman, Wiener symphoniker, Carlo-Maria Giulini
➥ Berman fantastique. Du grand piano russe comme je l'aime, avec une sonorité large, ici jamais dure dans les attaques pour mon goût. L'orchestre est une vraie cata, malgré Giulini. Timbres tristes et grisâtres, mise en place par moments aléatoire, attaques pas toujours ensemble et intonation parfois douteuse, tant chez les bois que chez les cordes. J'écouterai néanmoins le 2ème.

Merikanto: Pan/Segerstam

+

WoO a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Ottorino Respighi : Impressioni Brasiliane, P. 153 (1928)
Trittico Botticelliano, P. 151 (1927)
Vetrate di Chiesa, P. 150 (1926)
Orchestra Sinfonica di Roma
Francesco La Vecchia
Studio Brilliant Classics 2012

La Vecchia est définitivement une référence dans le répertoire symphonique italien (son anthologie Casella chez Naxos est précieux).

Анастасия231 a écrit:

La Vecchia est définitivement une référence dans le répertoire symphonique italien (son anthologie Casella chez Naxos est précieux).

Pour les symphonies ça avait le mérite d'exister tant qu'il n'y avait quasiment rien d'autre. Et ça le reste donc en dehors des symphonies. Il fait partie des nombreux défricheurs de chez Naxos, c'est indéniable. Mais dans les symphonies, Noseda arrivé ensuite a autrement plus de nerf et donne un autre visage du corpus, au point qu'il est impossible pour moi de revenir à La Vecchia ensuite.

Ottorino Respighi : Concerto a cinque pour hautbois, trompette, violon, contrebasse, piano & cordes, P. 174 (1933)
Poema autunnale pour violon & orchestre, P. 146 (1925)☆
Concerto all'antica pour violon & orchestre, P. 75 (1908)☆
Andrea Tenaglia, hautbois
Vincenzo Valenti, trompette
Chiara Petrucci, violon
Maurizio Turriziani, contrebasse
Desirée Scuccuglia, piano
Vadim Brodsky, violon☆
Orchestre Symphonique de Rome
Francesco La Vecchia
Studio Brilliant Classics 2012

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.10
Atlanta Symphony Orchestra
Yoel Levi (Telarc)



Une version plutôt lente avec une excellente qualité sonore.

Iskender a écrit:

Анастасия231 a écrit:

La Vecchia est définitivement une référence dans le répertoire symphonique italien (son anthologie Casella chez Naxos est précieux).

Pour les symphonies ça avait le mérite d'exister tant qu'il n'y avait quasiment rien d'autre. Et ça le reste donc en dehors des symphonies. Il fait partie des nombreux défricheurs de chez Naxos, c'est indéniable. Mais dans les symphonies, Noseda arrivé ensuite a autrement plus de nerf et donne un autre visage du corpus, au point qu'il est impossible pour moi de revenir à La Vecchia ensuite.

Intéressant, j'ai eu le parcours inverse dans les symphonies de Casella. Je les ai d'abord découvertes avec Noseda et les couleurs opulentes de la Philharmonie de la BBC ; ce qui sied à merveilleux chez Glière sous le bâton de Sir Edward Downes. Cependant, pour Casella, l'âpreté de la prise de son et la direction moins romantique de La Vecchia me semblent plus appropriées amha.

Parcours inverse donc, et ton point de vue est tout autant intéressant. Je ne suis pas très fan de Noseda en général, je lui reproche souvent une certaine raideur (tant musicale à l'écoute qu'en terme de technique de direction où là ce n'est rien de le dire, mais c'est un autre sujet). Mais pour autant et à titre d'exemple, si on compare le scherzo de la 2ème par La Vecchia et par Noseda, j'oserai aller jusqu'à dire que ce n'est pas la même musique.

J'avoue seconder l'opinion de Nastia, pour le coup, La Vecchia est plus intense que Noseda, corseté dans ses sonorités et ses tempi lorsqu'il s'agit de Casella.

Par contre, je ne me souvenais d'une telle réussite chez Respighi. Vraiment, c'est plus intéressant que la concurrence ?