Playlist (153)

Stravinski : Agon (Tilson Thomas)


Les aspects sériels de l'oeuvre se mêlent parfaitement avec la patte si typique de Stravinski.
Une oeuvre qui parvient toujours à m'émouvoir.

Aujourd’hui, deux doudous, comme dirait David:

• Mondonville: Grand Motet «Cœli enarrant»:

Catherine Padaut, Guillemette Laurens (dessus), Jérôme Corréas (basse-taille), Rodrigo del Pozo (haute-contre), Christophe Coin / Ensemble Baroque de Limoges, Chantres de la Chapelle / Olivier Schneebeli
Paris, III.1997
Astrée/Auvidis

• Schoeck: Notturno, op. 47:

Christian Gerhaher (baryton), Quatuor Rosamunde
Neumarkt, XII.2007
ECM New Series

(À propos du Mondonville: est-ce que quelqu’un a écouté le disque de Gaétan Jarry qui vient de sortir chez Château-de-Versailles-Spectacles?)

Benedictus a écrit:

• Taneïev:

Spectrum Concert Berlin: Boris Brovtsyn (violon), Gareth Lubbe (alto), Alexey Stadler (violoncelle), Eldar Nebolsin (piano)ª
Berlin, IV.2021
Naxos

• Maria Bach:

Olivier Triendl (piano), Marina Grauman, Nina Karmon (violons), Öykü Canpolat (alto), Alexander Hülshoff (violoncelle)
Cologne, 6-7.VII.2021
Hänssler

À mon tour, j’ai essayé le disque Taneïev - et j’en ai aussi profité pour tenter enfin ce fameux Quintette de Maria (von?) Bach, en retard sur tout le monde. J’ai bien aimé les trois œuvres, mais sans non plus en être électrisé comme je m’attendais à l’être au vu des commentaires (mais c’est peut-être moi: je sors de cette dernière semaine complètement lessivé.)

C'est quand même de la musique très romantique (et au tempérament plutôt positif), pas ton cœur de cible.

Pour du romantisme très bien charpenté, c'est en revanche du premier choix.

(Ah, et puis, alors que je n'aime pas la harpe et encore moins les petits braillards, ça fait deux jours que je réécoute A Ceremony of Carols de Britten - et plus ça va plus je trouve ça fascinant.)

Abnegor a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

(nouveauté) (coup de foudre)
Taneïev – Trio à cordes Op.31, Quatuor piano-cordes Op.20 – Spectrum Concerts Berlin (Naxos 2022)
→ Le Trio est rarement enregistré, petite merveille jouée avec des cordes d’une intensité d’attaque, d’une résonance, d’une précision d’intonation assez vertigineuses. Et le Quatuor, toujours aussi puissamment inspiré dans ses élans mélodiques… Disque miraculeux. 
→ Cinq fois. 

Va falloir que je m'écoute ça alors, le peu que j'ai écouté de ce compositeur m'a toujours séduit (je crois que j'ai d'ailleurs écouté ce trio dans une version différente)

Première écoute du Trio pour moi, je crois bien ! Celui avec piano est en revanche multi-enregistré.

Si tu n'as pas écouté, le Quatuor piano-cordes est vraiment un sommet de la musique de chambre de son temps.

Non mais Maria Bach ça ne m'a pas du tout emballé à la 1° écoute (même à la 2°) ... ça me paraissait assez convenu. C'est après que j'ai trouvé ça bien meilleur.

Benedictus a écrit:

Aujourd’hui, deux doudous, comme dirait David:

• Mondonville:

Catherine Padaut, Guillemette Laurens (dessus), Jérôme Corréas (basse-taille), Rodrigo del Pozo (haute-contre), Christophe Coin / Ensemble Baroque de Limoges, Chantres de la Chapelle / Olivier Schneebeli
Paris, III.1997
Astrée/Auvidis

Quelle merveille en effet ! (In sole posuit tabernaculum ejus par Correas, grand Dieu…)

Citation :

(À propos du Mondonville: est-ce que quelqu’un a écouté le disque de Gaétan Jarry qui vient de sortir chez Château-de-Versailles-Spectacles?)

Non, pas encore, mais honnêtement, je ne vois pas pourquoi tu irais écouter ça : Jarry c'est toujours très mesuré, peu dansant, peu verbal, peu coloré… interprétations très honnêtes, mais qui ne tendent vers aucune des qualités spécifiques que tu aimes dans ce répertoire. (Et je ne suis pas sûr que les qualités intrinsèques de Mondonville soient telles qu'on puisse passer outre.)

DavidLeMarrec a écrit:

Jarry c'est toujours très mesuré, peu dansant, peu verbal, peu coloré…

J'avais pourtant beaucoup aimé son disque de Noëls à l'orgue avec les chants traditionnels interpolés. Tu me déconseilles aussi son disque Dandin / Grotte de Versailles?

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Jarry c'est toujours très mesuré, peu dansant, peu verbal, peu coloré…

J'avais pourtant beaucoup aimé son disque de Noëls à l'orgue avec les chants traditionnels interpolés. Tu me déconseilles aussi son disque Dandin / Grotte de Versailles?

Il paraît que son disque Dandin est super. Pas écouté.

Son disque de Noëls est formidable, oui, mais il n'y avait pas son orchestre ni son chœur…

Benedictus a écrit:

(Ah, et puis, alors que je n'aime pas la harpe et encore moins les petits braillards, ça fait deux jours que je réécoute A Ceremony of Carols de Britten - et plus ça va plus je trouve ça fascinant.)

D'ailleurs, je signale juste ici en passant (je me trompe peut-être, mais je n'ai pas l'impression que ça passionne les masses, ici) que, contre toute attente:
- j'ai préféré la version originale pour petits braillards aux versions transcrites pour chœur mixte;
- ma version préférée est celle de Corp / New London Children’s Voices chez Naxos:

Louis Vierne Cinq poèmes de Baudelaire Mireille Delunsch Francois Kerdoncuff

C'est vachement bien.

Tu connais son Quintette avec piano?

Benedictus a écrit:

Tu connais son Quintette avec piano?

non

C'est un immense chef-d'œuvre (dans le genre postromantisme français tourmenté)! (Je recommande Kerdoncuff / Quatuor Phillips chez Timpani ou Rubackytė / Quatuor Terpsycordes chez Brilliant.)

Vyacheslav Artyomov
* 3 Préludes aux Sonnets
Anton Batagov, piano
1 CD Divine Art

C'est quel genre de langage? Plutôt Petrassi (dont le trio à cordes est magnifique, justement) ou plutôt Martucci?

est-ce que tu envisages sérieusement qu’un coup de cœur de David en 2022 puisse ressembler à du Petrassi atonal ?

Goffredo Petrassi : Trio d’archi (1959)
Trio italiano d’archi

Joachim Homs : Trio de cordes (1968)
Jacques Parrenin, Gérard Caussé, Pierre Pénassou

Elisabeth Lutyens : String Trio (1964)
Endymion

Roman Palester : II Trio smyczkowe (1959)
Anna Maria Staśkiewicz, Katarzyna Budnik, Marcin Zdunik

L. v. Beethoven
* Sonate op.2 no.1
Glenn Gould, piano (CBS)

• Vaughan Williams: Sinfonia antartica (Symphonie n°7)¹. Symphonie n°9 en mi mineur²:

Sir Mark Elder / Hallé; Sophie Bevan (soprano), Sopranos and Altos of the Hallé Choir / Matthew Hamilton¹
Manchester: en public, II.2019¹; XI.2021²
Hallé

Dernier volet de l’intégrale RVW de Elder / Hallé, qui vient juste de sortir. Comme dans les précédents j’aime beaucoup à la fois le travail sur la définition des strates, et le discours, élancé très articulé et phrasé: la 7 (re)devient un vraie symphonie et on tient une vraie perspective interprétative sur l’énigmatique 9ᵉ. Voir ici.

Benedictus a écrit:

C'est quel genre de langage? Plutôt Petrassi (dont le trio à cordes est magnifique, justement) ou plutôt Martucci?

Vraiment pas Petrassi (il y a une génération de décalage aussi…), plutôt Martucci donc (sauf que Martucci c'est assez insipide), mais Perosi est vraiment assez à part, il a livré beaucoup d'oratorios dans une sorte d'épure mi-cécilianiste, mi-parsifalienne, une sorte de Liszt italien assez intéressant.

Je doute que ça te passionne, assez peu d'arrières-plans dans sa musique.

L. v. Beethoven
* Quatuors op. 18 no. 2 & op.95 'Quartetto Serioso'
Quatuor Endellion

DavidLeMarrec a écrit:

(nouveauté) (coup de cœur)

Ortiz, Hume, Hely Bertalotti – Ricercari e Canzoni – Matteo Cicchitti (Challenge Classics 2022)

→ Le son de Cicchitti n’est pas le plus charnu du monde, mais il joue avec une belle concentration musicale ce remarquable ensemble de bijoux qui échappent au stéréotype de la musique de chambre baroque uniment mélodique, aux thèmes juxtaposés, un peu unidimensionnelle. Ici au contraire, de belles pièces méditatives d’une grande ambition, un peu le pendant gambiste de ce que sont Gabrielli et Jacchini au violoncelle.

Voilà qui est tentant, même si je comprends mal (ou plus vraisemblablement, ne partage pas) tes jugements à l'encontre ( contre, tout contre…) de la musique de chambre baroque. Par contre Jacchini ou Gabrielli (Domenico dans le contexte j'imagine), ça me parle…
Au programme !

xoph a écrit:

Voilà qui est tentant, même si je ne comprends mal (ou plus vraisemblablement, ne partage pas) tes jugements à l'encontre ( contre, tout contre…) de la musique de chambre baroque.

Je sais. (mais ce ne sont pas des jugements, plutôt des observations ou des impressions)

Ça s'adressait à ceux qui, éventuellement, trouvaient le baroque un peu décoratif : là on n'est pas du tout dans cette veine. Mais toi tu dois connaître déjà ces œuvres (moi pas toutes, j'avoue ), et dans des interprétations peut-être plus typées.

D'où les italiques, mais comme tu y reviens souvent, il me semble : on pourrait croire que tu as quelques arguments qui feraient force de jugement…

Sinon Hume et Ortiz : effectivement il y a une discographie (que tu connais aussi) qui n'en font pas des absolues nouveautés…
Hely et Bertalotti, je ne crois pas connaître*.

* Ce sont, pour ces œuvres, des premières d'après ce que je lis

Spoiler:

.

Pierre Boulez : Livre pour cordes pour orchestre à cordes (1968)
New Philharmonia Orchestra (Pierre Boulez)

Helmut Lachenmann : Double (Grido II) pour orchestre à cordes (2004)
Lucerne Festival Academy Ensemble (Matthias Hermann)

Mathias Spahlinger : „und als wir” pour 54 cordes (1993)
SWF Sinfonieorchester (Lothar Zagrosek)

Milton Babbitt : Transfigured Notes pour orchestre à cordes (1986)
un orchestre (Gunther Schuller)

xoph a écrit:

D'où les italiques, mais comme tu y reviens souvent, il me semble : on pourrait croire que tu as quelques arguments qui feraient force de jugement…

Très honnêtement, c'est un copié-collé de ma liste d'écoutes perso, j'avais oublié que j'avais mis cette précision (destinée à aiguiller un lectorat plus divers que le forum) et négligé que tu pouvais potentiellement en prendre ombrage. C'est quand tu l'as relevé que je me suis dit « zut, j'ai laissé ça, c'est pas forcément utile sur le forum ».
Donc non, ce n'est pas un jugement, c'est juste ce que je pense, et qui s'est exprimé avec moins de filtre que d'ordinaire.

Je ne crois pas cependant avoir dit quoi que ce soit de dépréciatif… et sur les arguments, oui, bien sûr qu'il y en a : tu sais mieux que personne que l'esthétique baroque est, à l'exception des fugues, plutôt fondée sur la juxtaposition ou la reprise variée que sur les grandes formes évolutives de type développement… Ce n'est pas un jugement de valeur, mais ça peut avoir son effet sur l'appréciation des auditeurs, selon ce qu'ils recherchent.

Citation :

Hely et Bertalotti, je ne crois pas connaître*.

* Ce sont, pour ces œuvres, des premières d'après ce que je lis

Ah, c'est pour ça que je ne connaissais pas.

L'honneur est sauf alors.

DavidLeMarrec a écrit:

xoph a écrit:

D'où les italiques, mais comme tu y reviens souvent, il me semble : on pourrait croire que tu as quelques arguments qui feraient force de jugement…

Très honnêtement, c'est un copié-collé de ma liste d'écoutes perso, j'avais oublié que j'avais mis cette précision (destinée à aiguiller un lectorat plus divers que le forum) et négligé que tu pouvais potentiellement en prendre ombrage. C'est quand tu l'as relevé que je me suis dit « zut, j'ai laissé ça, c'est pas forcément utile sur le forum ».
Donc non, ce n'est pas un jugement, c'est juste ce que je pense, et qui s'est exprimé avec moins de filtre que d'ordinaire.

Je ne crois pas cependant avoir dit quoi que ce soit de dépréciatif… et sur les arguments, oui, bien sûr qu'il y en a : tu sais mieux que personne que l'esthétique baroque est, à l'exception des fugues, plutôt fondée sur la juxtaposition ou la reprise variée que sur les grandes formes évolutives de type développement… Ce n'est pas un jugement de valeur, mais ça peut avoir son effet sur l'appréciation des auditeurs, selon ce qu'ils recherchent.

Citation :

Hely et Bertalotti, je ne crois pas connaître*.

* Ce sont, pour ces œuvres, des premières d'après ce que je lis

Ah, c'est pour ça que je ne connaissais pas.

L'honneur est sauf alors.

Je n'en prends pas ombrage, et je m'en voudrais si certaines des appétences que je peux manifester t'invitaient à mettre des filtres sur tes propos, par crainte de provoquer mes foudres. Mais je ne crois pas avoir une telle influence  
Ensuite je suis juste, à l'occasion, un peu peiné de voir que des choses qui me sont chères sont parfois reléguées à un genre mineur, au vu d'arguments qui sont effectivement recevables (ou discutables - au sens où l'on peut en parler) mais pourtant ne disent pas grand chose de ce qui nous attire. Pas de grande forme évolutive, soit, et alors ? pour faire bref…

Jean-Pierre Guézec : Successif-simultané pour 12 cordes (1968)
Orchestre de chambre de Toulouse (Louis Auriacombe)

Brian Ferneyhough : Epicycle pour 20 cordes (1968)
Radio Kamerorkest (Ernest Bour)

Edison Denisov : Aquarelle pour 24 cordes (1975)
Orchestre de chambre BACH de Yekaterinburg (René Gulikers)

Hugues Dufourt : Down to a sunless sea pour 16 cordes (1970)
Orchestre de chambre de l’ORTF (Pierre Stoll)

Wagner: Parsifal/I.Fischer-Audi (Blu-Ray)

Cristóbal Halffter (1930–2021) :
Odradek pour grand orchestre (1996)
Dortmunder Variationen pour grand orchestre (1986–87)
Tiento del primer tono y batalla imperial pour grand orchestre (1986)

Radio-Sinfonie-Orchester Frankfurt (Cristóbal Halffter)

Copland : Symphonie n°2 "Short Symphony" (Bernstein youtube)

Une très belle pièce dont j'ignorais l'existence.

Scelsi: Anahit/Wyttenbach



Avec partition.

Ornstein: A morning in the woods, Sonate pour piano n°4/Weber

The Imaginary Music Book of J.S. Bach
• Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Réductions partielles de cantates BWV 29, 182 169, 36, 24
Réduction de "Von deinen Thron" BWV 668 (choral pour orgue)
Sonate "sopr’il Soggetto Reale" BWV 1079 (la sonate en trio de l'offrande musicale)
• Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788)
Sonate en Trio si bémol majeur, Wq. 161/2
• Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Adagio et Fugue KV 404a

Café Zimmermann
Karel Valter, traverso
Pablo Valetti, violon
Petr Skalka, violoncelle
Céline Frisch, clavecin

Une exploration du côté du Bach à l'écoute des modernités de l'époque, autour de la sonate en trio de l'"Offrande Musicale" tendue entre développement contrapuntique et style galant, et de la flûte traversière chère à Frédéric II.

 
"Sont ainsi réunies des œuvres composées par Jean Sébastien Bach à la fin des années 1740, qu’on peut qualifier d'intimes, dont la sonate en trio de son Offrande musicale . Le style baroque de cette sonate "expérimentale" est mis en perspective avec celui, novateur, développé par son fils Carl Philipp Emanuel dans l’une de ses propres sonates en trio. Différents airs composés par J.S. Bach sont également présentés dans cette formation, exclusivement instrumentale" sur le site d'Alpha (Outhere Music)

Ornstein: A long remembered sorrow, Suicide in an airplane/Weber

Cristóbal Halffter (1930–2021) :
Officium defunctorum pour chœur et orchestre (1979)

Orquesta sinfónica y Coro RTVE (Cristóbal Halffter)

Philipp Heinrich Erlebach (1657-1754)
• " Plaisirs harmoniques des amis musiciens " - Harmonische Freude Musicalischer Freunde | Lieder
•  deux sonates (quinta et seconda)

Damien Guillon, contre-ténor et direction
Le Banquet Céleste

  pas tout à fait passé à côté d'Erlebach ces temps-ci. Quasi-découverte de Damien Guillon et du Banquet Céleste, par contre, et très belle découverte ! Même si le disque de Stylus Phantasticus avec Victor Torres (Zeichen im Himmel) m'est encore plus immédiatement proche, mais c’est très très beau.
Je reviendrai sans doute sur ce disque.

xoph a écrit:

Ensuite je suis juste, à l'occasion, un peu peiné de voir que des choses qui me sont chères sont parfois reléguées à un genre mineur, au vu d'arguments qui sont effectivement recevables (ou discutables - au sens où l'on peut en parler) mais pourtant ne disent pas grand chose de ce qui nous attire. Pas de grande forme évolutive, soit, et alors ? pour faire bref…

Il n'est pas question de genre mineur (même si, dans l'esprit du temps, il y a bien une hiérarchie des genres entre musique sacrée ou d'opéra et musiques privées en petit effectif), simplement de souligner que les œuvres de ce disque échappent à ce qui, chez les mélomanes peu amateurs de baroque, peut peut-être rebuter.

Je note par ailleurs, en me relisant, que j'ai bien parlé de stéréotype, ce qui veut dire que tu me fais argumenter pour défendre une position qui n'est même pas tout à fait la mienne.

Philipp Heinrich Erlebach (1657-1754)[i]
• Sonates en trio, intégrale
François Joubert-Caillet, viole et direction
L'Achéron

https://classik.forumactif.com/t9472-buxtehude-reincken-erlebach-musique-de-chambre#1218781

DavidLeMarrec a écrit:

xoph a écrit:

Ensuite je suis juste, à l'occasion, un peu peiné de voir que des choses qui me sont chères sont parfois reléguées à un genre mineur, au vu d'arguments qui sont effectivement recevables (ou discutables - au sens où l'on peut en parler) mais pourtant ne disent pas grand chose de ce qui nous attire. Pas de grande forme évolutive, soit, et alors ? pour faire bref…

Il n'est pas question de genre mineur (même si, dans l'esprit du temps, il y a bien une hiérarchie des genres entre musique sacrée ou d'opéra et musiques privées en petit effectif), simplement de souligner que les œuvres de ce disque échappent à ce qui, chez les mélomanes peu amateurs de baroque, peut peut-être rebuter.

Je note par ailleurs, en me relisant, que j'ai bien parlé de stéréotype, ce qui veut dire que tu me fais argumenter pour défendre une position qui n'est même pas tout à fait la mienne.

Franchement, pour moi, il n'y a pas de sujet. Ou les seuls qui pourraient émerger : je les ai portés dans la question musicale du jour (je ne sais pas si tu as vu ?), et ne te sens pas obligé d'y répondre si cela te semble trop vague ou mal posé.

J'étais plutôt enthousiaste (et le reste) à l'idée d'écouter le disque que tu proposes, et ai juste émis un désaccord sur tes réserves quant à la musique de chambre baroque (je ne crois pas te trahir sur le fond, il me semble l'avoir lu sur css, ou ici, à plusieurs reprises). Ensuite je n'ai pas été affecté plus que ça, ni il me semble voulu démontrer que ce genre "d'un classement hiérarchique inférieur" (je vois pas trop la différence avec mineur ceci-dit, ok j'ai compris ton distinguo) était bafoué ici.
Il me semble que le smiley, les italiques, la référence à Sacha Guitry, remettaient clairement ma remarque, au genre auquel elle doit rester : mineur
"même si je ne comprends mal (ou plus vraisemblablement, ne partage pas) tes jugements à l'encontre ( contre, tout contre…) de la musique de chambre baroque"

Comme je suis en veine de réécriture de mes posts ces temps-ci : je sais que malgré tes réserves, parfois exprimées (certes sans qu'elles aient un caractère absolu ou définitif) à l'égard de la musique de chambre baroque, tu fais partie ici des membres qui en sont le plus proche : contre, tout contre

Madetoja: Okon Fuoko, pantomime/Volmer

+

Je n'y avais pas songé au premier abord, mais il y a un parallèle à faire du point de vue de l'argument avec le Prince de bois de Bartok, et un peu aussi au niveau de la musique.

Arnold Schönberg : String Trio op. 45 (1946)
Erich Itor Kahn : Leichte Nachtmusik pour trio à cordes (1927)
Streiff Trio

Anton Webern : Streichtrio op. 20 (1926–27)
Anton Webern : Satz für Streichtrio (1925)
Quatuor Parisii

Mozart: Concerto no.4 K.218
Jascha Heifetz, violon
Malcolm Sargent / New Symphony Orchestra of London
LP RCA, ' Time Life: Les Grands Maîtres de la Musique'

Chostakovitch
* Hamlet (Suite op.32a)
* L'Age d'or (Suite op.22a)
Neeme Järvi / Orchestre symphonique de Göteborg (DG)

Frederic Rzewski (1938–2021) :
The Road, part I : Turns pour piano (1995)
The Road, part II : Tracks pour piano (1996)
The Road, part III : Tramps pour piano (1997)
The Road, part IV : Stops pour piano (1998)
Hard Cuts pour piano et ensemble (2012)

Ralph van Raat, piano
Ensemble Lunapark (Arnold Marinissen)

Vous ayant bien lu, j'ai retenté le quatuor avec piano de Taneyev que j'avais déjà écouté il y a deux-trois ans et suis resté sur le pas de la porte. Mais j'ai vraiment du mal depuis quelques temps à m'emballer pour des œuvres que je découvre dans la période romantique.

Sinon :

Jacques Hétu : Quatuors à cordes n°1 (1972) et 2 (1991) - New Orford string quartet.
--> Petit commentaire sur le sujet Quatuors.

Alessandro Sbordoni (*1948) :
Virgo pour clarinette basse et bayan (2003)
A.D.C.E. pour bayan (2004)
Meine Freude pour bayan (2008)
My J pour saxophone, piano, bayan et contrebasse (2008)
Altro tempo pour bayan (2005)
Sirius pour bayan et orchestre (2009)

Germano Scurti, bayan
Guido Arbonelli, clarinette basse
Gruppo Progetto AleaNova
Orchestre Sinfonica Nazionale della RAI (Arturo Tamayo)