Franck - Musique de chambre (hors Sonate pour violon)

Je cherche en particulier de nouvelles versions du quintette et du quatuor.

Pour le Quintette, j'ai la version du quatuor Ludwig qui est pas mal, avec notamment le très beau piano de Levinas, mais c'est une version un peu molle à mon goût. (le rythme du début par exemple n'est pas très énergique)
Des idées?
Oui Mariefran, il y a aussi le quatuor Capet mais bon...

Pour le Quatuor, j'ai le quatuor Kocian qui est assez satisfaisant, mais là aussi, si vous avez d'autres bonnes versions à proposer...

J'ai Musique Oblique pour le Quintette :

Prise de son agréable, et un jeu qui me semble chaleureux.
EDIT : mais ça a l'air actuellement épuisé...

J'ai entendu dire beaucoup de bien de la version récente du quatuor Ysaye avec Rogé...
Je n'en ai écouté que des extraits...mais tu peux tenter le coup en médiathèque...

Pour le Quatuor, j'ai la version des Spiegel chez MDG :

Prise de son assez étouffante.

Xavier a écrit:

Oui Mariefran, il y a aussi le quatuor Capet mais bon...

Pas les Capet mais les Loewenguth avec Jacqueline Eymar, Les Pascal avec Jeanne-Marie Darré, plus récent, les Juilliard avec Arrau

Pour le quintette, Samson François et le quatuor Bernède... mais j'ai bien peur qu'on ne le trouve plus, ce disque.

Kia a écrit:

J'ai entendu dire beaucoup de bien de la version récente du quatuor Ysaye avec Rogé...
Je n'en ai écouté que des extraits...mais tu peux tenter le coup en médiathèque...

C'est la version que je possède, j'aime beaucoup. C'est splendide, énergique, avec un son vraiment magnifique.

Quelqu'un a-t-il écouté cette nouveauté Naxos ?



Cristina Ortiz n'est pas une inconnue, elle a notamment enregistré les concertos pour piano de Chostakovitch. J'avais beaucoup aimé.
Le quintette est une oeuvre magnifique mais par contre je n'ai pas du tout accroché au quatuor. C'était une première pour une oeuvre de ce compositeur.

J'ai cette version :



(disque acheté pour le quatuor de Lalo en fait)

Un version du Quintette de Franck qui mérite bien le détour, c'est celle du quatuor Borodine avec Richter (Philips). Mais ça reste du genre très intériorisé, ce que Xavier qualifiera de "mou" !



En CD c'est épuisé mais ça doit encore se trouver en médiathèque. Sinon:
http://www.musicme.com/#/Compilation/Piano-Quintet---Harmonies-Poetiques-Et-Religieuses---Ave-Maria-0028943214223.html

Ah oui, très bien ce disque. Et couplé avec des Harmonies poétiques et religieuses assez rares (comparé à Funérailles ou la Bénédiction), c'est excellent.

adriaticoboy a écrit:

Un version du Quintette de Franck qui mérite bien le détour, c'est celle du quatuor Borodine avec Richter (Philips). Mais ça reste du genre très intériorisé, ce que Xavier qualifiera de "mou" !

J'ai dû mal me faire comprendre, je ne demande pas quelque chose d'uniformément excité, et Franck c'est souvent très intérieur, on est bien d'accord.
Mais j'aimerais que des rythmes comme le pointé initial soient un chouilla plus précis et nerveux que chez Ludwig-Levinas, version que j'ai réécoutée, et qui est tout de même très belle.

WoO a écrit:

Le quintette est une oeuvre magnifique mais par contre je n'ai pas du tout accroché au quatuor. C'était une première pour une oeuvre de ce compositeur.

Il y a peut-être 2-3 longueurs, mais au moins un mouvement sublime. (le 3è)

En tout cas le couplage du CD Naxos est bienvenu et pas si courant.

Xavier a écrit:

adriaticoboy a écrit:

Un version du Quintette de Franck qui mérite bien le détour, c'est celle du quatuor Borodine avec Richter (Philips). Mais ça reste du genre très intériorisé, ce que Xavier qualifiera de "mou" !

J'ai dû mal me faire comprendre, je ne demande pas quelque chose d'uniformément excité, et Franck c'est souvent très intérieur, on est bien d'accord.
Mais j'aimerais que des rythmes comme le pointé initial soient un chouilla plus précis et nerveux que chez Ludwig-Levinas, version que j'ai réécoutée, et qui est tout de même très belle.

Si si, j'avais bien compris, mais c'est moi qui n'ai pas été suffisamment explicite. En l'occurence je connais aussi Levinas/Ludwig et j'ai préféré être honnête: malgré ses qualités, qui me font la conseiller, la version Richter/Borodine est bien plus indolente que la version Levinas/Ludwig.
Tu n'y trouveras donc pas le surplus de nervosité que tu cherches.

J'ai écouté rapidement la version de Rogé avec les membres de l'orchestre du festival de Londres, c'est vraiment bien, par contre je vous déconseille Perlemuter et le quatuor Parrenin, c'est un peu mou, et le piano est mal accordé. (je ne parle même pas des pains de Perlemuter)

J'écoute en boucle ce disque :



C'est la première œuvre de Franck, apparemment, puisqu'elle est numérotée opus 1 n°1. Richter, Kagan et Gutman sont implacables, musique tendue, empreinte d'urgence, le moins que l'on puisse dire est que nos trois comparses ont pris la partition très au sérieux. Richter claque le piano, le violoncelle de Gutman est âpre, Kagan est épatant ! Trois amis réunis pour faire de la musique. Le Trio de Ravel est du même tonneau, avec un pantoum exalté mais ne manquant pas d'humour ! Version très énergique, russe, quoi ! (Concert du 18 septembre 1983).

Mariefran a écrit:

Richter, Kagan et Gutman sont implacables, musique tendue, empreinte d'urgence, le moins que l'on puisse dire est que nos trois comparses ont pris la partition très au sérieux. Richter claque le piano, le violoncelle de Gutman est âpre, Kagan est épatant ! Version très énergique, russe, quoi ! (Concert du 18 septembre 1983).

C'est leur Schumann qui m'occupe en ce moment, et on pourrait appliquer exactement les mêmes commentaires. J'adore ce jeu totalement exalté, parfois un peu épais, mais totalement engagé. Et comme techniquement ils sont plutôt forts ça donne un résultat énorme. En tout cas on sent que ce n'est pas du studio.

Pour le quintete il existe un enregistrement de reference en 78 tours columbia:
Le quintette Chailley Richez
Marie-Therese Ibos, Suzanne Plazonich, violons
Marie-Therese Challey -Guiard, alto
Annik Gelu, violoncelle
Celiny Challey-Richez, piano

Pour le quintette, je possède entres autres versions, celle avec le Quatuor Parisii sur label Accord et elle est assez énergique, sans excéder.

Pour l'écouter ----- Franck - Quintette

Un ptit conseil pour le quintette de Franck ? (et si possible avec un très beau couplage ^^)

alexandre. a écrit:

C'est également ma version favorite. Et les Liszt qui accompagnent sont très très bons aussi, pour ne rien manquer.

Désolé Xavier, mais ça fait 3 avis contre le tien

Merci pour vos avis

Il y a aussi la version des Amadeus avec Clifford Curzon. Je n'ai pas trop accroché personnellement, mais c'est effectivement moins indolent que Richter/Borodin dans le quintette. Le soucis, comme souvent avec les Amadeus, c'est que la cinquième roue du carrosse à tendance à être effacée, ou du moins un peu trop en retrait. C'est donc techniquement parfait au niveau des cordes, assez vif dans le premier mouvement, mais à mon sens mal équilibré, et parfois même un peu criard.

Pour exemple, le premier mouvement fait quand même 1:27 de moins que Richter/Borodin.

pour moi la version irremplaçable du quintette est celle du Julliard quartet avec Claudio Arrau live à la libray of Congress en 63: le finale est soulevé par un esprit de danse comme jamais ailleurs.
Le couplage offre un Quintette La Truite plutôt pas mal (compte-tenu qu'il s'agit d'une oeuvre difficile que je trouve rarement réussie, et même lorsqu'elle l'est, ça reste du Schubert inabouti à mon goût).
Repubié par Dorémi avec un second disque comprenant un trio de Mozart (k548) et le quintet op 81 de Dvorak, dans une remastérisation brillante.

Cololi a écrit:

Désolé Xavier, mais ça fait 3 avis contre le tien

Merci pour vos avis

Mais je n'ai pas donné mon avis.

Je n'ai pas de version de prédilection en particulier à ce jour...

Bon sinon il y a la superbe version avec Curzon qui est libre de droits. (le lien mediafire de Musique ouverte est mort par contre)

Je vais actualiser le lien d'ici demain

Le portefeuille de Cololi t'en remerciera.

Xavier a écrit:

Bon sinon il y a la superbe version avec Curzon qui est libre de droits. (le lien mediafire de Musique ouverte est mort par contre)

J'ai découvert le disque récemment et j'ai trouvé qu'il y avait un réel problème de balance entre le piano et les autres instruments. C'est peut-être la prise de son qui est en cause, mais ça m'a beaucoup gêné. Le piano est presque inaudible, par moments.

En tout cas, je l'ai remis sur musique ouverte

Suivez donc MarieFran, car c'est pour moi la version irremplaçable, celle de Curzon avec le merveilleux quatuor Boskovsky. La prise de son est superbe et le III est passionné jusqu'à l’extrême. L'ensemble est superbe. Et pour les acharnés celle de Cortot...

Xavier a écrit:

Je cherche en particulier de nouvelles versions du quintette et du quatuor.

Des idées?
Oui Mariefran, il y a aussi le quatuor Capet mais bon...

Mariefran a écrit:

Pas les Capet mais les Loewenguth avec Jacqueline Eymar, Les Pascal avec Jeanne-Marie Darré, plus récent, les Juilliard avec Arrau

Oui, excellents conseils.

L'interprétation sobre, sombre, très intérieure de Darré / Pascal est un choix très recommandable si on veut s'affranchir des approches extérieurement psychodramatiques. Le ton me semble constamment juste.

(Pathé, 20 mai 1952)

Je ne sais pas si elle a déjà été citée, mais la version de Catherine Collard avec le quatuor Orlondo vaut le détour.
Sinon Cortot avec le quatuor International, Samson François avec le Quatuor Bernède...

Mélomaniac a écrit:

Sviatoslav Richter et les Borodine (Philips), [...] et l'inoubliable Jeanne-Marie Darré et les Pascal (Pathé)

La version Akiko Ebi / Parisii est couplée avec le quintette de Pierné. Un très beau disque.

Cette très belle version de 1959 du quintette par Georges Solchany et le Quatuor Hongrois n'a pas été citée, me semble-t-il.

https://www.youtube.com/watch?v=TM4HKudG0t4

Et pour faire bon poids avec mes vieilleries, j'ajouterai le quatuor à cordes par le Quatuor Pascal (Jacques Dumont, Maurice Crut, Léon Pascal, Robert Salles), mais pas pour la qualité du son, hélas...

1. Poco lento - Allegro
https://www.youtube.com/watch?v=xVAe7p6U0Oo

2. Scherzo. Vivace
https://www.youtube.com/watch?v=DXqq9sAkvKc

3. Larghetto
https://www.youtube.com/watch?v=HClCLOCwsCI

4. Finale. Allegro molto
https://www.youtube.com/watch?v=UT1IrdbFWuk

J'ai toujours été perplexe sur les qualités différentielles des quatuors anciens, et en particulier celui-ci. (Non seulement il y a des limites techniques chez les musiciens infiniment plus audibles que de nos jours, mais de surcroît je trouve l'esprit un peu laborieux.)

Des pistes pour l'écouter de la bonne façon ? Vu le nombre d'amateurs éclairés, il y a forcément une raison pour laquelle on revient à ces enregistrements…

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai toujours été perplexe sur les qualités différentielles des quatuors anciens, et en particulier celui-ci. (Non seulement il y a des limites techniques chez les musiciens infiniment plus audibles que de nos jours, mais de surcroît je trouve l'esprit un peu laborieux.)

Des pistes pour l'écouter de la bonne façon ?  Vu le nombre d'amateurs éclairés, il y a forcément une raison pour laquelle on revient à ces enregistrements…

Il y a de bonnes raisons de penser que les amateurs éclairés en question soient des gens à peu près de mon âge (pas loin de 80) qui ont fait leurs premiers pas avec ces quatuors anciens. Peut-être aussi y a-t-il un type d'interprétation correspondant à cette époque éloignée des années (19)50 ? Enfin et peut-être surtout, la situation du disque à cette époque lointaine n'ayant rien à voir avec celle d'aujourd'hui, nous nous sommes habitués à des standards bien inférieurs à ceux d'aujourd'hui.

Je me souviens par exemple du jour où j'ai acheté le quintette pour clarinette de Mozart en 1960-61. Le plus grand disquaire parisien de l'époque, Pasdeloup, si je me souviens bien, n'en proposait que deux versions, celle, classique même encore aujourd'hui, de Jacques Lancelot avec le quatuor Barchet, et une autre, insipide, venant d'Allemagne. Par rapport à l'abondance, la variété et la qualité d'aujourd'hui, quel contraste !

Ah oui, l'effet « première version » peut être puissant. (Il me poursuit encore, avec des versions très loin de mes penchants esthétiques, dans certains répertoires où j'ai depuis écouté littéralement des dizaines de versions, mais en effet, il reste souvent un lien spécifique avec la première…)

Je me demandais s'il y avait aussi une singularité (de son, de phrasé ?) qui les rendait particulièrement attachants.

Absolument ! C'est comme la première fille qu'on a pris dans ses bras de Brassens (et tant d'autres) : « Jamais de la vie on ne l'oubliera »...

Je vais réfléchir à une singularité éventuelle. J'aime bien l'hypothèse « intérieure » de Mélomaniac, qui, dans l'instant, me satisfait assez. C'était en effet une caractéristique marquée de l'interprétation à l'époque – de la musique de chambre, en tout cas.

Je ne pense pas que ce soit non seulement une question d'âge ni de première version.

Pour ma part, j'ai découvert le quintette de Franck, à la fin des années 80, avec des versions alors toutes récentes (je ne sais plus laquelle était la première mais ça devait être Hubeau / Viotti ou Tacchino / Athaeneum-Enesco.) En revanche, par la suite, j'ai écouté (et aimé) Jeanne-Marie Darré et le Quatuor Pascal et même, encore plus antédiluvien, Marcel Ciampi et le Quatuor Capet (réédités chez Timpani.)

Pour ce dernier, je ne peux pas exclure qu'un peu de fétichisme littéraire ne joue pas (le Quatuor Capet, celui qui venait jouer à trois heures du matin dans la chambre de liège du boulevard Haussmann, et quand on sait ce que la musique de Vinteuil doit à celle de Franck...)

Cela dit, si je dois expliquer pourquoi je reste attaché à la version Jeanne-Marie Darré / Quatuor Pascal malgré ses limitations techniques, je préciserais d'abord que c'est un goût qui est chez moi assez spécifique à la musique française fin XIXᵉ-début XXᵉ (ça vaudrait aussi, par exemple, pour les Quintettes de Fauré par Germaine Thyssens-Valentin avec le Quatuor de l'ORTF - alors que, par exemple, les Beethoven du Quatuor Hongrois, bof.) Sinon, je dirais que pour l'essentiel:
1. Côté quatuor, ce qui me touche est d'abord, et de manière très évidente, la sonorité très typée des cordes françaises de cette époque (cette sorte de paradoxe d'une sonorité un peu crincrin mais avec des timbres sombres), sans doute encore accentuée par la prise de son de l'époque; mais aussi à cette façon de jouer précautionneuse (notamment dans la gestion des dynamiques, qui donne l'impression de limiter les grandes intensités à quelques mesures), pas du tout extravertie et presque un peu guindée (ce qui s'explique peut-être par les limites techniques des musiciens, d'ailleurs, ou par les conditions de captation); après, oui, je conçois qu'on puisse trouver ça laborieux, mais ce côté introverti dans ce répertoire-là, ça me séduit plutôt davantage qu'une impression de maîtrise;
2. Côté piano, j'aime énormément le jeu de Jeanne-Marie Darré, que ce soit ici ou dans les concertos de Saint-Saëns, d'ailleurs - une des grandes représentantes méconnues de l'école française: un jeu sans esbroufe, très droit, aux phrasés très retenus (qui me semble correspondre à cette qualité d'«intériorité» soulignée par Mélo et Cricri), avec cet art très français des détachés, et une sonorité de piano plutôt sombre, mate et liquide.

Pour moi, dans des œuvres comme le Quintette de Franck, cette façon très typée «français d'avant» est d'un charme extrêmement puissant.

Ah, merci beaucoup ! Mais après Mélomaniac et toi, je n'ai vraiment rien à ajouter, tant je partage.

Et merci d'avoir braqué un instant le projecteur sur Jeanne-Marie Darré, qui a si bien défendu la musique française, non seulement dans cette version mémorable du quintette de Franck, mais aussi, entre autres, dans le septuor de Saint-Saens et le quatuor avec piano n°1 de Fauré, que j'ai eu le bonheur de l'entendre interpréter merveilleusement à Pleyel dans les années 70. Quelle énergie indomptable !

Merci ! Je vais retenter ça avec à l'esprit ton éloge. Pas sûr que ça suffise (je l'ai déjà dit, j'ai toujours des difficultés avec la musique de chambre dans de vieilles captations, que ce soit le style ou le confort sonore…), considérant que les grandes gravures d'Oïstrakh, Casals ou Sofronitzky m'ont en général laissé assez froid… (Le Quatuor Capet, grand Dieu, quel musée des horreurs… Pascal, c'est déjà plus écoutable.)

Merci en retour ! La seule tentative est louable.

Ayant vu que la dernière "Tribune des critiques de disques" (pas écoutée) portait sur le Quintette, occasion de réécouter cette oeuvre, magnifique (celle que je préfère de Franck)... Je n'ai que 3 versions : Heifetz-Pennario-Primrose-Piatigorsky-Baker (1961) / Richter et le Quatuor Borodine (1986) / C. Collard et le Quatuor Orlando (1990). Pas réécouté la plus ancienne ; mais les deux autres sont superbes, tout en étant très différentes, Richter-Borodine plus expressionnistes, si j'ose dire, d'une très grande intensité... mais je préfère Collard-Orlando, magnifiques de poésie et de délicatesse !

Il y a un commentaire plus haut sur un enregistrement réellement grisant, et je rejoins complètement ce qui en a été dit : le concert à Moscou Richter-Kagan-Gutman avec le Trio n° 1, exalté ! + le Trio avec piano de Ravel, tout aussi prenant, avec des accents par moments lunaires... un régal.

PS : j'ai vu qu'il y a un fil dédié à la Sonate pour violon, pas réécoutée depuis un moment... mais au passage : dans mon souvenir, K.W. Chung et R. Lupu sont éblouissants, d'une extrême poésie, et pleins d'imagination... Sans doute un peu démonstratifs pour certains, en regard par exemple de l'épure et du classicisme rafiné et élégant d'un Grumiaux-Sebök, que j'aime beaucoup aussi... Dans les versions plus anciennes aussi, très bon souvenir de R. Casadesus et Z. Francescatti... sans oublier Cortot-Thibaud... Mais il faudrait que je réécoute tout ça. Pour cette oeuvre, l'impression qu'il y a beaucoup de très bonnes versions, dans des options assez différentes...  Bon souvenir aussi de C. Collard-R. Pasquier