Programme :
Hanna Kendall : Tuxedo Vasco « de » Gama
Leonard Bernstein : Symphonie n°2 "The Age of Anxiety"
Ludwig van Beethoven : Symphonie n°3 "Eroica".
Orchestre de Paris
Marin Alsop, direction
David Fray, piano.
Très déçu par ce concert, dont je suis parti contrarié. J'étais plutôt mal en point physiquement, très fatigué, et n'avais aucune envie d'y aller, ce qui a probablement joué... Réservé initialement pour entendre Denis Matsuev (remplacé pour les raisons que l'on sait) dans cette symphonie/concerto que je ne connaissais pas, et que j'avais appétit de découvrir. Ravi de revoir encore et encore Marin Alsop, que j'aime beaucoup malgré ce qu'on peut lire sur elle ici ou là. J'avais même de l'appétit pour la courte pièce contemporaine, ayant pour habitude qu'elle nous fasse découvrir des œuvres originales plutôt géniales. J'étais moins emballé à l'idée de réentendre encore Beethoven S3... qui a finalement sauvé un peu ma soirée !
Salle bien vide, second balcon totalement vide.
Kendall : je suis passé totalement à côté, c'est bizarrement construit, et ça finit sans finir... étrange et rien d'agréable.
Bernstein : œuvre que je m'étais appliqué à ne jamais écouter au disque, ayant lu dans un article qu'il s'agissait d'une expérience physique, à découvrir en salle. Cela fait donc quelques années que je patiente. Très déçu de l'expérience de vendredi soir ! Cette musique m'a été pénible, quasiment de bout en bout. Le programme de salle évoque le génie du "Bernstein sérieux"... David Fray très investi, voire habité, avec moult-expressions de visage, mais au service d'une musique agressive et incompréhensible à mon oreille. Si vous avez des conseils au disque, je suis preneur ! Sinon, il est possible que ça fasse partie des quelques œuvres que je suis incapable d'aimer (tiroir dans lequel je range le concerto pour piano de Stravinski par exemple... tant qu'on est à dire du mal...).
Beethoven : de retour à des consonances plus agréables, l'écart avec l’œuvre précédente a créé une dynamique positive me faisant apprécier cette symphonie qui aurait tendance à m'ennuyer (trop entendue sûrement). Alsop dirige de mémoire, elle est plus ou moins toujours courbée en avant, très concentrée, peu de sourires. Toutefois, elle tire le meilleur de l'OP ; et cette version, à défaut, là encore, d'être révolutionnaire, était vraiment magnifique. Vitesse impressionnante du troisième mouvement !
Pas suffisant pour compenser une première partie trop douloureuse pour moi. Dommage !