Playlist (163)

Mozart
* Symphonie no. 29
Karajan / Berlin (DG)

Langgaard - Antikrist (DVD)



Certainement ce que j'ai préféré pour l'instant chez Langaard (j'ai toutes les symphonies, que j'écoute au compte goutte sans réellement accrocher, et cet opéra). C'est musicalement très beau, très dense, varié et parfois étonnamment fin. Le livret par contre est pour le moins abscons, on comprend les grandes lignes mais même avec les sous-titres français ça reste obscur. Le type devait quand même être bien perché

L'ensemble peut sembler parfois un peu boursouflé/indigeste tant c'est riche. On est quand même à la limite de l'opéra, à mon avis c'est d'ailleurs tout aussi appréciable avec la musique uniquement sans chercher à comprendre quoi que ce soit au texte.

Interprétation de très haut niveau, les voix sont magnifiques, l'orchestre plein de vie et d'allant. Prise de son impressionnante de précision, on s'y croirait, un régal (dommage d'ailleurs que les symphonies ne soient pas aussi bien captées). Mise en scène "budget réduit" mais plutôt sympa et inventive, c'est très bien filmé avec cette alternance de plans d'ensemble et de caméras au cœur de l'action.

Un bon moment, à réécouter tranquillement au disque sans se soucier du sens pour voir si c'est toujours aussi (voir plus) plaisant.

Beethoven
* Lieder
Dietrich Henschel, baryton
Michael Schäfer, piano (HM)

Langgaard : Symphony No. 1 en si Mineur BVN 32 « Klippepastoraler ». Oramo/Berliner Philharmoniker
Too much is too much.

Ravel : Introduction et allegro pour harpe, flûte, clarinette et quatuor à cordes. M. Collins, P. Davies, S. Kanga / The Nash Ensemble
C'est charmant.

F. Martin : Pavane couleur du temps. Quatuor Terpsycordes, F. Grin
Cette pavane, découverte grâce à « autour de la musique classique », est devenue une de mes pièces de musique (de chambre) favorites. Je la réécoute très souvent, dans mes moments de blues, mais également lorsque je suis d’humeur plus légère, comme c’est le cas aujourd’hui.

Bernstein : Symphonie N°2 - Zimerman / Berlin, Rattle



Svetlanov : Poème pour violon et orchestre, À la mémoire de David Oïstrakh - Repin, Radio France, Poga [Concert 2018]
--> Vraiment pas passionnant. Du tonal creux et peu inspiré. Le violon est purement mélodique pendant longtemps, ce qui est un bon parti-pris, jusqu'à une cadence vaine qui rompt complètement avec l'esprit de la pièce. On a l'impression que le compositeur s'est dit, "c'est du violon, il faut que je mette un passage difficile".   En plus dans ce live, Repin a de vrais soucis d'intonation et la sonorité est désagréable dans la cadence. Il a enregistré la pièce au disque avec le compositeur, je n'ai pas prévu d'écouter.  

Un mélomane du dimanche a écrit:

Langgaard : Symphony No. 1 en si Mineur BVN 32 « Klippepastoraler ». Oramo/Berliner Philharmoniker
Too much is too much.

Je trouve aussi

Iskender a écrit:

Bernstein : Symphonie N°2 - Zimerman / Berlin, Rattle

Je me demande toujours comment certains les pianistes sont encore en vie en attaquant le final - qui n’est pas lui non plus de tout repos !

Iskender a écrit:

Svetlanov :

Ça devrait plaire à Golisande

Iskender a écrit:

Poème pour violon et orchestre,

ah non c’est vrai, c’est une oeuvre concertante avec violon

Songeur a écrit:

Iskender a écrit:

Svetlanov :

Ça devrait plaire à Golisande

Ben zut, me voilà devenu groupie de Svetlanov...

Rubato a écrit:

Thomasl47 a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Iskender a écrit:

Rita Strohl : Musiques sur l'eau - Célia Oneto Bensaid
--> Très beau cahier; j'ai particulièrement aimé Jeux de naïades. Et l'occasion d'apprécier en solo cette pianiste chère à David que l'on a jusqu'ici écoutée au disque surtout en musique de chambre ou en mélodie chant/piano .

Et tout le coffret est formidable !  Du romantisme généreux de bout en bout. Pas le plus singulier de Strohl, mais vraiment très persuasif.

Amazon a annulé ma précommande (à un prix nettement plus avantageux que l'actuel) sous un prétexte fallacieux

Il faudra que je me rattrape dès que possible, j'ai très envie d'écouter ces disques

Ah, bizarre! Je n'ai pas eu ce problème...album reçu mais pas encore écouté..."j'attaque" demain matin.

J'avais précommandé très tôt, le prix était étrangement bas à ce moment, à mon avis ça a dû jouer

DavidLeMarrec a écrit:

Thomasl47 a écrit:

Charpentier / Couperin - Stances du Cid (Airs de Cour)

Quel chef-d'œuvre !  

Oui, très beau, j'écoute peu d'airs de cour mais comme je commence à connaître Cœur sur le bout des doigts je lui cherchais un successeur... Pas mécontent de ma trouvaille (en plus on avance d'une centaine d'année dans le temps donc ça permet de renouveler le genre, parfait)

Franz Schubert
* Ouverture 'La Harpe enchantée' (alias 'Rosamunde') D.797
+ 2 extraits (Andantino)
Anima Eterna / Immerseel (CCC)

Schubert
* Symphonie no.5
Anima Eterna / Immerseel (CCC)

Chostakovitch
* Symphonie no.6
Oslo / Jansons (EMI)

Cololi a écrit:

Alifie a écrit:

https://app.idagio.com/fr/albums/popov-chamber-symphony-for-seven-instruments-symphony-no-1

Ah ah c'est trop cool ça !

+1

Golisande a écrit:

Songeur a écrit:

Iskender a écrit:

Svetlanov :

Ça devrait plaire à Golisande

Ben zut, me voilà devenu groupie de Svetlanov...

Welcome to the club !

Saint-Saëns - Proserpine



Très agréablement surpris par cet opéra. Je m'attendais à quelque chose de plaisant mais d'assez convenu et finalement j'ai trouvé que c'était bien plus que ça.

Si le sujet peut paraître classique le livret est de haute tenue, ce qui n'est pas si courant. Cette histoire de courtisane blessée, amoureuse mais qui ne sait comment sortir de son rôle et avouer ses sentiments à celui qu'elle aime m'a tenu en haleine pendant 1h30. L'intrigue avance constamment, sans temps mort, et surtout reste parfaitement crédible d'un bout à l'autre (alors que les opéras ont quand même une fâcheuse tendance à faire fi de la vraisemblance).
Les deux rôles féminins sont très bons : celui de Proserpine est tout en nuances, à la fois âme damnée de l'histoire d'où viendra l'inévitable drame et héroïne touchante qui n'ose et ne sait comment sortir du rôle que la société lui a attribué. Celui d'Angiola, quoique moins remarquable, gagne en épaisseur au fur et à mesure : d'une belle ingénue, parfaite mais aussi très lisse, on passe progressivement à une amoureuse éperdue capable de s'opposer à la furieuse Proserpine à la fin de l'acte III.
Ces messieurs sont moins bien servis à l'exception notable du fourbe Squarocca qui d'un rôle finalement assez léger et divertissant de simple brigand passe lui aussi à une tonalité plus sombre jusqu'à devenir menaçant voir inquiétant. La courte scène 4 de l'acte III marque l'apogée du rôle entre menaces à peine voilées "Mais sois très prompte ! Il faut dépêcher ces besognes" et chanson d'ivrogne de belle tenue.
Le seul regret scénaristique vient du final de l'acte IV, démarré de fort belle manière (toute la scène 2 m'a passionné) mais conclut de façon trop classique. Doublement dommage car premièrement ce n'est pas si courant de voir l'héroïne de l'opéra se faire éconduire aussi sèchement par son potentiel amant et deuxièmement il semblerait, à la lecture de la toujours riche documentation de ces éditions, qu'une fin nettement plus audacieuse mêlant double meurtres et double assassins était prévue au départ. Je m'en contenterai mais je pense que la première version convenait mieux à la conclusion de ce drame.

Du bel ouvrage donc, habillé par une musique de Saint-Saëns pleine de couleurs et d'ornementations. Rien de révolutionnaire peut-être mais que c'est beau, mélodique et virevoltant à souhait avec de nombreux moments marquants qu'il faudra que je réécoute pour mieux les cerner (comme l'entrée de Proserpine sur ce thème au violoncelle solo dans la scène 2 de l'acte III). L'orchestre est bon et la prise de son excellente, un régal aussi de ce côté.

Cerise sur (l'excellent) gâteau : la distribution est quasi parfaite. Une des toutes meilleures que j'ai entendu jusqu'à présent.
On commence l'acte I avec un Mathias Vidal des grands soirs (on ne l'entendra plus par la suite mais quel plaisir) et on est subjugué par Véronique Gens dès l'entrée en aparté de Proserpine. Le timbre est magnifique évidemment mais en plus le rôle lui va à merveille, chaque intonation, chaque souffle sert le drame qui se joue. Au casque c'est une splendeur, elle passe du badinage, à la jalousie puis à la haine avec une aisance et un sens du personnage qui m'a époustouflé, quelle chanteuse mais aussi quelle actrice   Les scènes 3 du III et 2 du IV sont magistrales   Déçu au départ par l'Angiola trop sophistiquée de Marie-Adeline Henry mais petit à petit, son personnage prenant de l'ampleur, on s'y fait et le côté un peu nasal du timbre ne m'a plus dérangé par la suite. Autre grande réussite : le d'abord badin puis progressivement sinistre Squarocca d'Andrew Foster-Williams qui forme avec Proserpine un duo machiavélique qui passe du vaudeville (le I) au drame (le III) sans presque y paraître.

Rien d'innovant ni de subversif dans cet opéra (on est loin de l'ambiance et l'originalité incroyable de Pelléas qui m'occupe en ce moment) mais quelle réussite ! Je trouve que ça réunit tous les ingrédients pour en faire un modèle du genre : l'intrigue resserrée et crédible, les personnages ambigus et mouvants, la musique colorée et raffinée, les ambiances variées (le couvent du II et son beau prélude dont je n'ai pas parlé jusqu'à présent) et une distribution de haut rang qui sert le propos avec talent du début à la fin. Un divertissement avec un grand D par un Saint-Saëns artisan musical qui décidément gagne à être mieux connu

Bruckner : symphonie n°5 (Harnoncourt)





Barraqué : chant après chant (Tamás Vető)

/ +

Langgaard: L'harmonie des sphères.
Danish National Choir, Danish National Symphony Orchestra/T. Dausgaard.

Il est bien possible que cela reste comme une grande découverte pour moi.

Quelques passages/aspects m'ont paru sans grand intérêt : les sections vocales (le VIII, "I Wish...!"), le côté "concerto pour timbales obligées" un peu trop appuyé à mon goût ...
Mais pour le reste, je suis assez sidéré, et c'est le cas de le dire.

Si Ligeti, à la fin des années 60, s'est déclaré épigone de Langgaard, c'est de façon un peu ironique (ce qui ne me surprend pas). Probablement, également, pour flatter le compositeur danois Per Nørgård qui venait de lui faire découvrir la partition de l'oeuvre. Mais c'est surtout après-coup, puisque les oeuvres auxquelles il compare implicitement l'harmonie des sphères (Atmosphères, Lux aeterna, Lontano ...) ont été composées une dizaine d'années auparavant : How Per Nørgård tricked Ligeti into discovering Rued Langgaard
Mais il faut bien reconnaitre qu'à un demi-siècle de distance, Langgaard et Ligeti sont arrivés aux mêmes conclusions quant aux problèmes de densification/effilement des textures qu'ils se posaient*. La partition de la section I. "Comme des rayons de soleil sur une bière ornée de fleurs odorantes" est particulièrement éclairante !

On pense beaucoup à la musique spectrale, également, tant la recherche sur les timbres est mise au premier plan.

L'écoute au disque ne permet d'apprécier pleinement ni les effets d'orchestre lointain ni le tonitruant choeur du final.

Un (comme souvent) excellent texte sur gutsofdarkness.com, à ce propos :  https://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=16594.



* Après un passage par la musique électronique sur bande pour Ligeti ! (voir ici par exemple : https://youtu.be/4AhKWofVV0E?t=2572).

Verdi : Aida (Solti)


Un péplum haletant.

Chostakovitch - Symphonie n°8 (Petrenko/Berlin)

(la pochette est pour le moins décalée )

Debussy - Pelléas et Mélisande (DVD)



Actes I - II - III cet après-midi.

Thomasl47 a écrit:

(la pochette est pour le moins décalée )

C’est drôle, j’allais justement dire que je ne connaissais que peu de pochettes aussi étonnantes pour un certain programme que celle que bambou a posté juste au-dessus.

Songeur a écrit:

Thomasl47 a écrit:

(la pochette est pour le moins décalée )

C’est drôle, j’allais justement dire que je ne connaissais que peu de pochettes aussi étonnantes pour un certain programme que celle que bambou a posté juste au-dessus.

Faut avouer qu'on imagine mal cette fleur au milieu de la toccata du troisième mouvement

Thomasl47 a écrit:

Debussy - Pelléas et Mélisande (DVD)



Actes I - II - III cet après-midi.

Oui oui, c'est formidable ça ! (Pas seulement l'œuvre, la version aussi )

C’est cette même version ?

Yep. Très beau et sans défauts majeurs dans mon souvenir (même s'il y a sans doute plus marquant)... J'ai dû en parler quelque part dans ce fil.

Babadjanian : Prélude / Danse de Vagharshapat / Impromptu / Capriccio / Sonate polyphonique / Élégie - Jean-Paul Gasparian [Naïve, 2024]

Debussy : Quatuor - Hermès [La dolce volta, 2018]

Thomasl47 a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Thomasl47 a écrit:

Charpentier / Couperin - Stances du Cid (Airs de Cour)

Quel chef-d'œuvre !  

Oui, très beau, j'écoute peu d'airs de cour mais comme je commence à connaître Cœur sur le bout des doigts je lui cherchais un successeur... Pas mécontent de ma trouvaille (en plus on avance d'une centaine d'année dans le temps donc ça permet de renouveler le genre, parfait)

Difficile de trouver aussi bien que Cœur effectivement, mais il y a quelques petites pépites, je dois avoir même avoir une liste qui traîne quelque part…

(Tu peux aussi piocher dans les cantates françaises du début XVIIIe.)

Moussorgski
* Une Nuit sur le Mont Chauve
Slatkin / St-Louis

Rossini
* Ouverture 'L'Italienne à Alger'
Karajan / Philharmonia Orchestra (LP Angel)

Chostakovitch
* Symphonie no.6
Orchestre Beethoven de Bonn
Roman Kofman

Beethoven : Trio n°5 "Les esprits" (Perlman/Ashkenazy/Harrell)
Beethoven : Trio n°7 "L'archiduc" (Perlman/Ashkenazy/Harrell)

Debussy
* Sonate no.1 (1915)
Svend Winslow, violoncelle
Rosalind Bevan, piano
Scandinavian Classic, 2002

CD qui contient aussi Messiaen (Quatuor) et Bartók (Contrastes, 1938).

Ornette Coleman (1930-2015)
Sounds And Forms For Wind Quintet

The Philadelphia Woodwind Quintet
Ornette Coleman, trumpet, composer; Mason Jones, French horn; Murray Panitz, flute, piccolo; John DeLancre, oboe, English horn; Barnard Garfield, bassoon; Anthony Gigliotti, clarinet, bass clarinet.

https://classik.forumactif.com/t1547-la-musique-orchestrale-de-ornette-coleman-1972#1260983

Beethoven
* Sonate no.15 'Pastorale'
Emil Gilels (DG)

Les premières notes jouées très staccato et plutôt lent, ça bouleverse quelque peu mes habitudes d'écoute.

Beethoven
* Sonate no.21 'Waldstein'
Emil Gilels (DG)

Par contre, ici dans la Waldstein, Gilels offre une prestation magistrale.

B. Tchaikovsky Prelude "The Bells"
Alexander Rudin · Musica Viva Chamber Orchestra

Musique de film ?

Stanlea a écrit:

B. Tchaikovsky Prelude "The Bells"
Alexander Rudin · Musica Viva Chamber Orchestra

La symphonie de chambre de ce disque est ratée amha.

Stanlea a écrit:

B. Tchaikovsky Prelude "The Bells"
Alexander Rudin · Musica Viva Chamber Orchestra

Musique de film ?

Les Six Études pour orgue et cordes (1976) sont nettement plus intéressantes. Et oui, BAT a écrit de la musique de film.

Анастасия231 a écrit:

Stanlea a écrit:

B. Tchaikovsky Prelude "The Bells"
Alexander Rudin · Musica Viva Chamber Orchestra

Musique de film ?

Les Six Études pour orgue et cordes (1976) sont nettement plus intéressantes. Et oui, BAT a écrit de la musique de film.

Bells, ce n'est pas inintéressant, mais je ne m'attendais pas à ça. Depuis j'ai écouté d'autres oeuvres.

Sibelius
* Symphonie no.3
Berglund / Bournemouth (Warner)

Tippett : Concerto pour piano (Osborne/Brabbins)


Le célesta.