Autour de la musique classique

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 Suppé - Ouvertures

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Brunail38
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Brunail38


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MessageSujet: Suppé - Ouvertures   Suppé - Ouvertures EmptyMar 23 Jan 2007 - 16:07

Quel enregistrement conseiller et/ou préférer ?
Personnellement, j'ai celui de Zubin Mehta que j'aime beaucoup.

Suppé - Ouvertures Mehta-10


Dernière édition par le Mer 24 Jan 2007 - 7:18, édité 1 fois
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Brunail38
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MessageSujet: Re: Suppé - Ouvertures   Suppé - Ouvertures EmptyMar 23 Jan 2007 - 17:59

Pourquoi déplacer Suppé chez Rossini ?
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Xavier
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Xavier


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MessageSujet: Re: Suppé - Ouvertures   Suppé - Ouvertures EmptyMer 24 Jan 2007 - 0:12

Désolé, une erreur d'inattention, de plus il m'a bien semblé lire "Ouvertures de Rossini" dans le sujet que tu avais créé... (ça apparaît encore dans ton message d'ailleurs)

P.S: alors toi tu changes de pseudo plus vite que ton ombre! Wink
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Brunail38
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Brunail38


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MessageSujet: Re: Suppé - Ouvertures   Suppé - Ouvertures EmptyMer 24 Jan 2007 - 7:17

Serait-ce donc moi qui me serait trompé ? Rossini... Suppé... flûte !
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LeKap
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LeKap


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MessageSujet: Re: Suppé - Ouvertures   Suppé - Ouvertures EmptyLun 16 Avr 2012 - 19:42

Karajan avec Berlin a également laissé une excellente version des ces tubes classiques
J'ai également Marriner avec le London Philharmonic , très bon aussi
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Mélomaniac
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MessageSujet: Re: Suppé - Ouvertures   Suppé - Ouvertures EmptyVen 27 Avr 2018 - 1:07

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

Franz von Suppé (1819-1895) :

Leichte Kavallerie, -Ouverture
Fatinitza, -Ouverture
Ein morgen, ein Mittag und ein Abend in Wien, -Ouverture
Banditenstreiche, -Ouverture
Die schöne Galathée, -Ouverture
Dichter und Bauer, -Ouverture
Pique Dame, -Ouverture

= Charles Dutoit, Orchestre symphonique de Montréal


(Decca, octobre 1984)

Very Happy Dans quelques mois nous fêterons le bicentenaire du compositeur autrichien, commencez à réviser vos classiques !
Superbe image orchestrale, large profonde et étincelante.
La direction de Dutoit ne manque pas de brio, mais pour le summum du panache, on ne trouve guère mieux que sous la férule de Paray à Detroit (Mercury).


Suppé - Ouvertures Suppy_10
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Pierre75013
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Pierre75013


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MessageSujet: Re: Suppé - Ouvertures   Suppé - Ouvertures EmptyVen 27 Avr 2018 - 6:10

Paray/Detroit excellent, Mehta et Dutoit ne me sont pas très intéressants ; un peu ronronnants
En revanche, je ne sais pas si c'est facile à trouver, mais Solti avec le philharmonique de Vienne à la fin des années 50 est, pour moi, tout bonnement formidable.
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MessageSujet: Re: Suppé - Ouvertures   Suppé - Ouvertures EmptyMar 23 Oct 2018 - 2:03

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

Franz von Suppé (1819-1895) :

Leichte Kavallerie, -Ouverture
Pique Dame, -Ouverture

= John Barbirolli, Orchestre Hallé de Manchester


(Pye, juin 1957)

Suppé - Ouvertures Suppy_11



Mélomaniac, in playlist, a écrit:

Franz von Suppé (1819-1895) :

Ein morgen, ein Mittag und ein Abend in Wien, -Ouverture
Banditenstreiche, -Ouverture
Die schöne Galathée, -Ouverture
Dichter und Bauer, -Ouverture

= John Barbirolli, Orchestre Hallé de Manchester


(Pye, juin 1957)

Very Happy La spectaculaire captation fut réalisée par Robert Fine, le légendaire ingénieur du label Mercury,
et on retrouve ses caractéristiques sonores : ampleur, relief ahurissant, tactilité du grain...
A comparer avec l'enregistrement de Paray à Detroit, peut-être encore un chouïa plus démonstratif (un surcroît de dynamique
pour ce qui reste une des plus grandes prise de son de l'histoire phonographique).
Interprétativement, Barbirolli livre ici une leçon de panache, mais aussi plus de souplesse que son confrère français dans les passages lyriques.


Suppé - Ouvertures Suppy_12

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Mélomaniac
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MessageSujet: Re: Suppé - Ouvertures   Suppé - Ouvertures EmptyJeu 18 Avr 2019 - 2:17

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

Suppé - Ouvertures Mzolom10
Catégorie orchestrale -rang 126°/250



Suppé - Ouvertures Paray_10
Paul Paray (1886-1979)


Franz von Suppé (1819-1895) :

Die schöne Galathée, -Ouverture
Pique Dame, -Ouverture
Leichte Kavallerie, -Ouverture
Dichter und Bauer, -Ouverture
Ein morgen, ein Mittag und ein Abend in Wien, -Ouverture
Boccaccio, -Ouverture

= Paul Paray, Orchestre symphonique de Detroit


(Mercury, novembre 1959)

Smile Un hommage qui tombe à point : il y a deux siècles, jour pour jour, naissait Franz von Suppé, le 18 avril 1819.
« Living presence » : le label Mercury accéda d'emblée à une réputation audiophile par la densité, le relief, la dynamique dont s'honorait l'ingénieur Robert Fine.
Au prix parfois d'une physionomie un peu compacte et d'une certaine coloration.
Captée à la Cass Technical High School le 23 novembre 1959, par seulement trois Telefunken 201 (sans aucun micro d'ambiance, donc) le présent album cumule
les habituelles qualités phonogéniques de Mercury, mais un cran au-dessus en termes de finesse, de neutralité, de structuration de la perspective,
d'une parfaite lisibilité même dans les tutti : écoutez par exemple la fin de la Cavalerie légère !
A sa réédition en CD, l'album fut évalué 9,5/10 par l'équipe technique du magazine Diapason, une note assez exceptionnelle (je ne me souviens pas en avoir vu
beaucoup pendant les nombreuses années où je lisais assidument cette revue !)
Cela pour dire que vos oreilles seront comblées par cette prise de son parmi les plus spectaculaires de l'histoire du disque.
Et dans ce répertoire d'apparat, les plaisirs se complètent.
Prolixe compositeur d'opérettes, de ballet et de musique légère, le compositeur viennois reste aujourd'hui surtout connu pour ses succulentes ouvertures,
et ce vinyle rassemblait six des plus populaires.

Comme on s'y attend, Paul Paray dirige à la pointe sèche, précipite l'affaire, fait claquer les percussions, cravache les rythmes,
et même si les passages lyriques s'en trouvent un brin sacrifiés, le panache crépite avec une ardeur sans pareille.
La trépidante introduction de La Belle Galatée ne déparerait pas chez Offenbach. Puis de délicates tournures aux bois, aux cordes, peut-être pour décrire les charmes
de la statue à laquelle prête vie la déesse Venus : le caractère entreprenant se traduit par des mouvements de valse, des fanfares qui tournoient
autour du sculpteur Pygmalion en proie à sa lascive créature de pierre.

.
Après une mystérieuse introduction, la Dame de Pique s'active dans un urgent galop (3'55) où Paray enclenche soudain la turbocompression. Saisissant !
Certainement la plus célèbre de Suppé, la Cavalerie légère est tellement imagée qu'elle recrée un tableau de chevauchée plus vivant que nature.
Solennelle introduction aux trompettes, dupliquée par les cors, sur roulement de percussion. Souffle haletant des montures (1'35), galop hautain (2'06) repris par les cordes,
interlude parsemé par la clarinette (3'36) puis enfiévré par les violoncelles aux accents pompeux. Revient alors le galop (4'51) où se superpose
une édifiante fanfare (5'50) que magnifie la prise de son. La réserve de puissance semble infinie. Énorme !

.
L'ouverture de Poète et Paysan a aussi acquis une notoriété indépendante de l'opérette qu'elle prélude. Après un début empreint de noble gravité, un violoncelle solo déroule
une dolente mélodie soulignée par la harpe, éclaircie par quelques pépiements des flûtes (2'17). Un trémolo des cordes (3'50) lance les hostilités qui se déchainent
dans un passage particulièrement pugnace, puis se dissolvent dans un air de valse (5'25) avant de se raviver (6'04). Même schéma : valse (7'09) qui embraie
rapidement vers une exaltation où les pupitres de Detroit se donnent à fond, sous le contrôle impérieux d'une férule qui en obtient une impeccable discipline.

.
Matin, midi et soir à Vienne est ma préférée. On y admire une magnifique cantilène du violoncelle sur fond de pizzicato (0'45), où Paray privilégie l'allant et la dignité.
L'orchestre se gonfle d'émotion (2'11). Après une transition (3'11) qui réitère l'introduction, les violons s'endiablent (3'33) et la musique mène grand train,
relancée par des épisodes fracassants. La température monte encore (5'30), bringuebalée par des tournures dont Suppé a le secret et que les troupes de Detroit
fourbissent avec une hargne indescriptible jusqu'à une conclusion pantelante ! Anthologique !

.
Les cors plantent le décor de Boccaccio : les trompettes au grave du registre prolongent cette jolie mélodie aurorale. Puis diversion par les bois (2'17), et radieuse
envolée (2'41) qui croque quelques péripéties sous un grand soleil de la patrie de l'écrivain italien. Parade orgiaque (5'39) étoffée par les cuivres et conclusion abrupte.

La discographie compte aussi quelques valeureuses alternatives, notamment John Barbirolli à Manchester (en juin 1957 chez Pye) dont l'excellente prise de son
avait déjà été supervisée par Robert Fine ! Le chef anglais s'y montre un peu plus souple que Paray mais pas aussi cinglant. On tient là à mon sens les deux contributions
majeures, qu'on peut compléter avec Georg Solti à Londres (Decca, avec le Philharmonic en 1951) et à Vienne (Decca, 1959), Adrian Boult à Londres (Nixa, 1955),
Charles Dutoit à Montréal (Decca, 1984), Neville Marriner à Londres (Philips, 1977) et avec son Academy (1990), ou enfin Zubin Mehta à Vienne (Sony, 1989).
En tout cas, je n'ai pas hésité à placer Paray au sommet : tant pour la suprématie audiophile de l'enregistrement que pour la virtuosité astringente que le chef
soutire de son orchestre. Pour découvrir ce répertoire ou s'en enivrer, on n'a jamais fait mieux !
Sur support CD, c'est en-soi une tuerie ; alors sur SACD écouté sur une bonne installation, on en reste littéralement abasourdi.


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