Verdi - AIDA

Elvira a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Elvira a écrit:

Citation :

Au moins ses musiques de film.

Heu peut-être...

... qui n'ont rien à voir avec sa musique pure ou vocale.

Franchement, ça ne me dis rien du tout...

Le Guépard de Visconti, Roma, Satyricon et Casanova de Fellini, Le Parrain, Mort sur le Nil... c'est lui qui tient la bande son.

Mais c'est sans intérêt à mon avis par rapport à son Capello di paglia.

Citation :

Mort sur le Nil...

Ah oui, là, je connais.

J'ai écouté l'Aïda de Tebaldi, et c'est une bonne surprise (enfin, je m'y attendais un peu, vu la date, et vu le type de rôle). Belle voix, presque une incarnation, parfois des attaques un peu floues, en tout cas, bonne soirée pour la dame. Mario DelMo... joker !
Par contre, déception pour l'amnéris (Stignagni) avec un aigu assez criard et pas tout le temps juste, un manque certain de charisme, et un grave pas forcément royal.

Pour l'orchestre, je ne me prononce pas, car j'ai l'impression que ce n'était pas hyper juste non plus, mais vu la date, la bande son y est peut-être pour quelque chose (bon, de bonne qualité quand même puisque c'est un studio).

Mon dieu ! Sur Accuclassical, ils passent l'aïda avec Callas, c'est HORRIBLE. Les aigus sont inexistants, ce n'est plus qu'un filet strident et faux ! Alors oui, il y a une certaine incarnation, mais là, c'est à oublier !!!!

ah ? quelle version ?

Je n'ai pas regardé mais à mon avis, ça devait être pris sur le tard. Sérieusement, c'était affreux.

Elvira a écrit:

Je n'ai pas regardé mais à mon avis, ça devait être pris sur le tard. Sérieusement, c'était affreux.

De toute façon, cela n'a jamais été un rôle pour elle: en Aïda, elle n'est pas crédible (cela fait rigoler). Alors qu'avec Leonora, lady Macbeth, Violetta... elle a construit des incarnations inoubliables, même sur le tard.

sofro a écrit:

Elvira a écrit:

Je n'ai pas regardé mais à mon avis, ça devait être pris sur le tard. Sérieusement, c'était affreux.

De toute façon, cela n'a jamais été un rôle pour elle: en Aïda, elle n'est pas crédible (cela fait rigoler). Alors qu'avec Leonora, lady Macbeth, Violetta... elle a construit des incarnations inoubliables, même sur le tard.

Oui, complètement d'accord. Là, c'était franchement folklorique.

Elvira
Rysanek a chanté Aida en allemand. Tu vois. Tout mène à Wagner.

Tu sais j'ai déjà écouté Rysanek...

Au fait, le fil playlist me fait penser qu'on n'a pas l'opinion de Guillaume sur l'Aida de Nina Stemme ?

La mienne, je ne sais plus si je l'ai donné, mais c'est pas très enthousiasmant. Dans les germanisantes, Studer, c'était autre chose.

Elvira a écrit:

Tu sais j'ai déjà écouté Rysanek...

En Aida ?

DavidLeMarrec a écrit:

La mienne, je ne sais plus si je l'ai donné, mais c'est pas très enthousiasmant. Dans les germanisantes, Studer, c'était autre chose.

Il va falloir que je m'immerge dans Aïda, aux premiers contacts, j'ai été un peu repoussé par cet opéra avec ses choeurs et ses grands airs, mais je me demande si je n'ai pas tort.

A part la mise en scène (qui pourrait bien m'amuser), la version Alagna / Urmana toute récente, ça vaut quoi ?

Morloch a écrit:

Il va falloir que je m'immerge dans Aïda, aux premiers contacts, j'ai été un peu repoussé par cet opéra avec ses choeurs et ses grands airs, mais je me demande si je n'ai pas tort.

J'ai eu la même sensation en tombant par hasard sur la fin d'une diffusion télé.
J'avais trouvé ça affreusement statique.

WoO a écrit:

Morloch a écrit:

Il va falloir que je m'immerge dans Aïda, aux premiers contacts, j'ai été un peu repoussé par cet opéra avec ses choeurs et ses grands airs, mais je me demande si je n'ai pas tort.

J'ai eu la même sensation en tombant par hasard sur la fin d'une diffusion télé.
J'avais trouvé ça affreusement statique.

L'opéra est assez statique, mais le côté monumental, ce n'est qu'une partie de l'oeuvre, pas la plus intéressante. C'est souvent accentué par les mises en scène en plein air ou grand public (comme celle dont parle Morloch, qui est assez horrible par moment...).

Sinon, pour cette interprétation, Urmana est tout à fait bien (un peu lisse cependant), Guelfi toujours ténorisant, surprenant mais intéressant.
Le meilleur vient d'Alagna, électrisant au niveau de l'expression plus que de la voix, très généreux comme toujours, et de Chailly qui tire vraiment des choses merveilleuses de l'orchestre laissé par Muti - on retrouve vraiment les couleurs du Muti des années 2000.

Si tu survis à la mise en scène, c'est une très bonne version.

WoO a écrit:

Morloch a écrit:

Il va falloir que je m'immerge dans Aïda, aux premiers contacts, j'ai été un peu repoussé par cet opéra avec ses choeurs et ses grands airs, mais je me demande si je n'ai pas tort.

J'ai eu la même sensation en tombant par hasard sur la fin d'une diffusion télé.
J'avais trouvé ça affreusement statique.

Oui, mais ça concerne 1/3 de l'oeuvre. Les derniers actes sont SUBLIMES.

DavidLeMarrec a écrit:

Si tu survis à la mise en scène, c'est une très bonne version.

Bon, je vais donc essayer de me lancer dans cette Aïda et repérer ses passages plus subtils et sublimes.

Sans doute avec le DVD Chailly - Alagna - Urmana, alors, il est en promo, avec des chanteurs dont je n'ai pas beaucoup d'enregistrements (alors que j'ai pas mal de Stemme), et je sens que la mise en scène va me plaire (en tout cas ça doit bien valoir Joel, sauf qu'on doit se marrer pour de bon).

Le DVd de levine est lui aussi en promo , et il est vraiment génial !! Je n'ai pas vu Chailly pour comparer malheureusement ...
Apres , je note un point faible, le Radames de Domingo ...
mais Amnéris est géniale !!

Oui, mais j'ai aussi pas mal d'enregistrements avec l'équipe du Met autour de Domingo et de Levine. Je crois que je vais changer de crémerie pour voir.

J'ai bien aimé les deux premiers actes d'Aida. Stemme est trés bonne (mais dans le ritorna vincitor moins que Maria), les autres sont trés bons (surtout Salminen) et l'orchestre se défend bien.

La mise en scène est somptueuse !

Bah, on ne change pas une formule qui marche !

Chailly j'aime bien engénéral, tu fais surement un tres bon choix aussi !

Morloch a écrit:

Oui, mais j'ai aussi pas mal d'enregistrements avec l'équipe du Met autour de Domingo et de Levine. Je crois que je vais changer de crémerie pour voir.

Dommage parce que Zajick est vraiment bien !

l'enregistrement de la Scala avec Alagna, Urmana et Komlossi vaut surtout pour la direction de Chailly, vraiment fabuleuse. J'ai eu l'impression de redécouvrir l'opéra (en écoutant la retransmission radio).
Je n'apprécie pas trop le Radamès d'Alagna, tout simplement parce que je trouve qu'il doit constament forcer, se tenir sur ses gardes pour y arriver. Le résultat est correct, mais je préfère les Radamès avec plus de moyens, une voix plus aclatante, plus ample, plus percutante.
ce que fait Urmana est toujours beau, mais rarement habité. Son Aida est bien chantée mais ne touche jamais.
Komlossi m'avait bluffée car j'étais restée sur un très mauvais souvenir avec elle (sa Venus dans le Tannhäuser du Châtelet).
Je n'ai pas vu le dvd, mais les extraits que j'ai apperçus font peur... enfin, prévoir des lunettes de soleil car ça a l'air de dégouliner d'or

Un opéra magnifique, Aïda.

Plutôt une bonne version pour commencer, à mon avis. Mise en scène très littérale de Zeffirelli, qui veut se situer dans une tradition à grand spectacle de la Scala.

Les décors sont monumentaux, mais d'une beauté étrange. Dans l'esprit des peintres orientalistes romantiques, les français de retour des expéditions bonapartiennes, mais aussi les britannqiues comme David Roberts. Le résultat est une réussite romantico-orientalo-kitsch en bleu et or. On verrait bien la momie de Théophile Gautier se balader là-dedans. Les 2 premiers actes sont monumentaux, les deux derniers parviennent à faire naître une réelle intimité. Et puis, c'est pas désagréable, pour une fois, une mise en scène où on comprend tout ce qui se passe sans être obligé de faire abstraction d'une transposition.

Pour la direction d'acteurs, en revanche, on repassera. Au second acte, il y a tellement de figurants sur scène, de toutes façons, que personne ne peut bouger sauf à envoyer les chanteurs tomber dans la fosse d'orchestre. Des moments comiques : la fuite d'Amonastro et d'Aïda à la fin du troisième acte, sur un train de sénateur qui est ridicule par rapport à l'urgence des paroles. Les chanteurs sont livrés à eux même et ne s'en sortent pas si mal que cela dans l'ensemble.

C'est donc bien du Zeffirelli, décorateur génial, directeur d'acteur heu... moyennement inspiré.

Les danses, très applaudies, sont assez ridicules.



Mais le grand choc de ce DVD est bien comme le disait Aurele la direction de Riccardo Chailly ! Somptueuse, lyrique et subtile, colorée. Une réussite totale. Dès les premières notes du prélude, génial, on sent qu'il se passe quelque chose. C'est Chailly qui porte tout le drame de la première à la dernière seconde, sans jamais faiblir. Rien que pour cela, cette version vaut le détour.

Vocalement c'est très bien, j'aime beaucoup ce que fait Robrto Alagna en Radames au 3èmes et 4èmes actes (ce sont les deux acetes que j'ai préféré, après l'abominable 2ème et ses fanfares qui m'a toujours détourné de cet opéra). Il n'est pas si étriqué que ce que l'on dit dans le rôle, c'est musical et habité.

Violetta Urmana soigne son chant, c'est magnifique, pour elle aucun problème de format, elle est très à l'aise, elle a des phrasés et des nuances, mais c'est quand même un peu indifférent, elle n'a pas trop la veine tragédienne.

Alors qu'Ildiko Komlosi (Amnéris) m'a fait un effet affreux au début ( timbre bof, pas de musicalité) elle se révèle au fur et à mesure et termine en beauté les deux derniers actes.

J'ai donc vaincu mes préjugés sur cette version géniale pour l'orchestre, peut-être qu'un jour je chercherai quelque chose de plus habité, mais j'ai été convaincu (à part le deuxième acte, beurk) surtout par les 3èmes et 4èmes.




Ouf, Sauron n'est pas là pour tomber en syncope.

J'ai mis des images, comme ça vous pouvez voir comme c'est beau.


S'enfuit en courant.

Pourtant, j'avais éliminé les moments de pure délicatesse visuelle

Morloch a écrit:

Zeffirelli, décorateur génial

Là il y a un problème. Pour rester crédible, soit tu enlèves certaines phrases, soit tu enlèves les photos...

Je crois que le terme "décorateur" c'est pas franchement un compliment.

Mais pourquoi sont-ils aussi méchants ?

Vivement un Aïda dans des gros HLM socialistes tout gris !

Mais avec de vrais néons pour l'éclairage.

Il y a des mises en scène Regietheater d'Aïda ?

J'ai l'impression que c'est l'opéra qui a le droit aux mises en scènes les plus gratinées en général.

Morloch a écrit:

J'ai l'impression que c'est l'opéra qui a le droit aux mises en scènes les plus gratinées en général.

En même temps le livret non seulement s'y prête mais "appelle" ça...

Moi je la trouve géniale la mise en scène que montre Morloch. Belle, sympathique, grand spectacle, égyptienne.

La dernière image n'est pas de cette mise en scène mais d'un spectacle aux pyramides de Gizeh (une abomination sonorisée, j'imagine).

Mais ce qu'à fait Zeffirelli au niveau des décors est réellement une réussite. Voulue comme traditionnelle, hollywoodienne sans doute mais je pense plutôt issue d'un tradition antérieure qui a aussi débouché sur Hollywood. Elle est aussi faite de références à une esthétique romantique de l'Égypte antique que l'on apprécie ou pas, mais dans laquelle se situe l'opéra de Verdi. C'est au moins très fidèle à l'esprit. Après, que cela fasse sens ou pas de représenter cet opéra de cette façon en 2008, c'est un autre débat.

Et c'est très élégant visuellement. Que l'on apprécie ou pas ce vieux fossile de Zeffirelli, il sait faire un décor recouvert de tonnes de dorures et rester de bon goût, quand d'autres qui n'utilisent que du noir et du gris anthracite (les couleurs du bon goût officiel, c'est pourtant facile de ne pas se tromper) font parfois des trucs archi-ringards.

S'il y avait une direction d'acteurs, ce serait la cerise sur le gâteau. Il n'y en a aucune, la mise en scène s'auto-plombe sur ce point. Au final, Zeffirelli ne prétend pas faire autre chose que de l'illustration, mais dans le genre c'est assez réussi.

Morloch a écrit:

La dernière image n'est pas de cette mise en scène mais d'un spectacle aux pyramides de Gizeh (une abomination sonorisée, j'imagine).

Mais ce qu'à fait Zeffirelli au niveau des décors est réellement une réussite. Voulue comme traditionnelle, hollywoodienne sans doute mais je pense plutôt issue d'un tradition antérieure qui a aussi débouché sur Hollywood. Elle est aussi faite de références à une esthétique romantique de l'Égypte antique que l'on apprécie ou pas, mais dans laquelle se situe l'opéra de Verdi. C'est au moins très fidèle à l'esprit. Après, que cela fasse sens ou pas de représenter cet opéra de cette façon en 2008, c'est un autre débat.

Et c'est très élégant visuellement. Que l'on apprécie ou pas ce vieux fossile de Zeffirelli, il sait faire un décor recouvert de tonnes de dorures et rester de bon goût, quand d'autres qui n'utilisent que du noir et du gris anthracite (les couleurs du bon goût officiel, c'est pourtant facile de ne pas se tromper) font parfois des trucs archi-ringards.

S'il y avait une direction d'acteurs, ce serait la cerise sur le gâteau. Il n'y en a aucune, la mise en scène s'auto-plombe sur ce point. Au final, Zeffirelli ne prétend pas faire autre chose que de l'illustration, mais dans le genre c'est assez réussi.

je parlais de Zeffirelli en effet.

Octavian a écrit:

Morloch a écrit:

J'ai l'impression que c'est l'opéra qui a le droit aux mises en scènes les plus gratinées en général.

En même temps le livret non seulement s'y prête mais "appelle" ça...

A part l'acte II, non, je ne vois pas.

C'est vrai que j'ai été agréablement surpris : le monumentalisme pompier se limite presque à l'acte II, à part de courts passages aux acte I et IV.

J'étais à l'écart d'Aïda pour de mauvaises raisons.

D'ailleurs je me demande comment ils font dans les sons et lumières extérieurs pour meubler tous les passages de cet opéra avec leurs figurants. Il doit y avoir moyen, mais ça doit être un peu forcé.

Morloch a écrit:

Un opéra magnifique, Aïda.


Mais le grand choc de ce DVD est bien comme le disait Aurele la direction de Riccardo Chailly !

Alors qu'Ildiko Komlosi (Amnéris) m'a fait un effet affreux au début ( timbre bof, pas de musicalité) elle se révèle au fur et à mesure et termine en beauté les deux derniers actes.

Je n'ai jamais vu ce DVD ni parlé de la direction de Chailly à ma connaissance. J'ai vu la scène du jugement par Komlosi et c'est affreux, je déteste la voix et elle n'a aucune technique, c'est urlé à mort. Mes Amneris préférées (c'est le rôle que je préfère avant celui d'Aida) sont Verrett, Bumbry, Cossotto et Zajick. Simionato est bien sur le plan vocal mais cela manque de conviction selon moi. Barbieri est exceptionnelle sur le plan dramatique mais la voix est affreuse.

Ah oui c'était Freia qui en parlait page précédente (argh ! j'ai un Alzheimer précoce).

En effet, ce n'est sans doute pas pour Amneris qu'on choisira cette version.

Morloch a écrit:

Ah oui c'était Freia qui en parlait page précédente (argh ! j'ai un Alzheimer précoce).

En effet, ce n'est sans doute pas pour Amneris qu'on choisira cette version.

Pour les Amneris, écoute Verrett sur un site dont je ne cite pas le nom dans la scène du jugement.
Bumbry est une panthère. Son interprétation du rôle est vraiment formidable.
Pour Cossotto, je te conseille le live de Munich dirigé par Abbado avec Domingo, Arroyo, Cappuccilli et Ghiaurov qui est génial ) tous les niveaux. Pour Zajick, je ne connais que son interprétation de la scène du jugement disponible plusieurs fois dans différentes productions sur un site de vidéos bien connu.
Pour Simionato, j'ai un live de Mexico de 1950 avec une Callas au faite de ses moyens (ce n'est pas son meilleur rôle mais j'aime beaucoup son "O patria mia"), Baum en Radamès est affreux par contre de timbre. Le son est très précaire et c'est pour cela que je réécoute peu cette version. Néanmoins, je préfère les lives aux enregistrements studios lorsque c'est possible.

Morloch a écrit:

C'est vrai que j'ai été agréablement surpris : le monumentalisme pompier se limite presque à l'acte II, à part de courts passages aux acte I et IV.

Mais comme ça ne sert à rien qu'on cause, n'est-ce pas...

Je suis content que ça t'ait plu, bien que je n'aie guère eu de doutes terribles.

Citation :

D'ailleurs je me demande comment ils font dans les sons et lumières extérieurs pour meubler tous les passages de cet opéra avec leurs figurants. Il doit y avoir moyen, mais ça doit être un peu forcé.

Ils ne meublent pas. Ils les laissent soit gentiment en rangs d'oignons sur le côté de la scène, autour des "murs", soit ils ne conservent que les trois minuscules farfadets sous les spots, qui bien sûr en plus d'être invisibles, grotesquement accoutrés et absolument pas dirigés ne bougent pas d'un pouce.

Zeffirelli est le fils caché d'Arlette Gruss, je l'ai toujours su. La direction d'acteurs en moins.

Je suis en train d'écouter Simionato dans la première scène du 4e acte dans la version Karajan et je suis beaucoup plus convaincu, les graves sont magnifiques, le texte est très bien dit et les aigus sont sublimes. Bergonzi est magnifique en plus. La direction de Karajan est superbe en plus.

J'ai écouté Irene Dalis en Amneris dans la scène 1 de l'acte IV : Corelli est Radamès. C'est un live du Met du 22 janvier 1966 avec Arroyo dans le rôle titre, Milnes en Amonasro, John Macurdy en Ramphis. Dalis a une voix très particulière et sombre que je trouve très agréable à l'écoute et elle réalise une performance fulgurante sur le plan de la caractérisation dramatique. Il est vrai qu'on atteint pas la beauté de ce que peut faire Giulietta Simionato ou d'autres mais cela vaut le détour, elle met beaucoup d'émotion dans la caractérisation du personnage à ce moment là.

Pourquoi n'écoutes pas un peu plus de l'enregistrement ?...

Elvira a écrit:

Pourquoi n'écoutes pas un peu plus de l'enregistrement ?...

Je le ferai mais plus tard.