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| Stravinsky - Pulcinella | |
| | Auteur | Message |
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Papageno Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2164 Age : 37 Localisation : Toulouse Date d'inscription : 13/07/2007
| Sujet: Stravinsky - Pulcinella Sam 15 Mar 2008 - 21:41 | |
| Je viens d'emprunter la version Bernstein (Israel Philharmonic Orchetra chez DG) couplée avec l'oiseau de feu, c'est une version révisée de 1947. Il y a peut-être mieux ? |
| | | Bertrand67 Malheur, Gustave !
Nombre de messages : 3135 Age : 41 Localisation : Paris Date d'inscription : 28/08/2006
| Sujet: Re: Stravinsky - Pulcinella Sam 15 Mar 2008 - 23:30 | |
| Essaies peut etre Boulez, Pons... |
| | | Siegmund Garde rouge du Domaine Musical
Nombre de messages : 6534 Age : 36 Localisation : Paris, rive gauche Date d'inscription : 19/05/2010
| Sujet: Re: Stravinsky - Pulcinella Jeu 23 Aoû 2012 - 21:34 | |
| Stravinsky : Pulcinella (Janiczeck - Chamber Orchestra of Europe)
Ce CD est une merveille de mon audiomanie, en plus d'interprétation fabuleuse ; c'est un master 24 bits / 192khz quoique mon équipement ne me permette que 96khz, ce qui est plus que suffisant. Son beau à se damner déjà grâce à la prise de son, mais quand on allie une prise de son brillante à ces qualités techniques on obtient le plus beau studio master de ma discothèque (certes, j'en ai peu).
Que de couleurs ! Quelle naturel, notamment chez les instruments à vent. Que d'espace sonore, rien ne se marche sur les pieds. Et qu'elle dynamique souple et naturelle. Vraiment à se damner, et pourtant mon système n'est que très honnête (avec DAC / ampli / enceintes / cables je dois à être à 450€, certes négociés via de très bonne promos & déstockages).
Pour rigoler, j'ai écouté le CD de Chailly derrière. Bon, l'interprétation est d'un grand ennui, mais quand même que ce monde sonore est plat au sortir de ça ! |
| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Stravinsky - Pulcinella Lun 24 Sep 2012 - 23:41 | |
| - Papageno a écrit:
- Je viens d'emprunter la version Bernstein (Israel Philharmonic Orchetra chez DG) couplée avec l'oiseau de feu, c'est une version révisée de 1947.
Il y a peut-être mieux ? Pour le ballet intégral (avec voix), je reste attaché à l'interprétation d'ANSERMET (Decca) mais je n'ai jamais entendu mieux (frais, sémillant, habité) que Claudio ABBADO / LSO (avec BERGANZA, DAVIES et SHIRLEY-QUIRK). Pour la Suite, j'avais été émoustillé par l'Orpheus Chamber Orchestra (DG), supervirtuose mais peut-être pas assez caustique. |
| | | Democrite Mélomaniaque
Nombre de messages : 962 Localisation : Ville de Baie Date d'inscription : 22/04/2013
| Sujet: Re: Stravinsky - Pulcinella Jeu 28 Avr 2016 - 19:52 | |
| Pour signaler la sortie de ceci, pour le moment seulement en téléchargement : Quand Suzuki n’enregistre pas Bach ou Mozart, c’est Stravinsky. Ici les consonances nettement baroques de Pulcinella me séduisent après quelques écoutes. Le Concerto en ré aussi, Apollon musagète, moins. L’orchestre finlandais du Tapiola Sinfonietta sonne assez maigrichon et verdâtre. L’ensemble a du relief et de la netteté, avec une contraste acide entre les instruments. Ça s’entend que Suzuki dirige du baroque parce que tout est là, qui chante. C’est peut-être faiblard ou spirituel, c’est selon, je penche pour ce dernier. Pour les extraits de Janiczek que j’ai écoutés, je pense que je ne m’ennuierais pas non plus. |
| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Stravinsky - Pulcinella Mar 25 Sep 2018 - 23:07 | |
| - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Igor Stravinsky (1882-1971) :
Pulcinella, Suite de ballet
= Neville Marriner, Academy of St Martin in the Fields
(Argo, novembre 1967)
Sans surprise, Marriner nous joue ça avec autant de chic que d'esprit, et n'oublie pas d'émoustiller ses musiciens londoniens. Avis aux détracteurs, rien de flasque, d'évanescent, pas du guimauve aux couleurs pastel. Mais un direction virtuose, charmeuse, et incisive ce qu'il faut. L'acoustique du Kingsway Hall est partie prenante de cette réussite, captée dans un écrin ajusté qui permet aux micros de ciseler les textures et les timbres, en laissant transparaître la vie des pupitres, ces attaques de crin, ces clés de hautbois. Un plaisir aussi vif que délicat !
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| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Stravinsky - Pulcinella Sam 8 Juin 2019 - 2:09 | |
| - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Catégorie orchestrale -rang 072°/250
Orpheus Chamber Orchestra (1972-)
Igor Stravinsky (1882-1971) :
Pulcinella, -Suite Concerto en mi bémol "Dumbarton Oaks" Huit miniatures instrumentales pour quinze instrumentistes
= Orpheus Chamber Orchestra
(DG, avril 1982)
Outre les Sérénades de Mozart, s'il est une œuvre pour petit orchestre qui se devait d'apparaître dans le TOP 250, c'est bien Pulcinella. On y trouve un concentré des plus belles mélodies de Stravinsky, d'autant qu'elles ne sont pas de lui mais empruntées à quelques baroqueries dont Pergolèse. J'avais déjà entendu les trois grandes partitions chorégraphiques (Oiseau de Feu, Petrouchka, Sacre du Printemps) quand peu après je découvris celle-ci, toujours durant mes années collège, du moins sous la forme de cette Suite de 1922 tirée du ballet de 1919, et qui en reprend l'essentiel, les parties vocales se distribuant ici au sein des pupitres. Après les orgies sonores de la période russe de Stravinsky, Pulcinella m'introduisit à une tout autre inspiration, typique de sa veine néo-classique. Difficile d'avouer mon morceau favori, car tous me trottent dans la tête depuis l'adolescence. Mais concédons un faible pour l'irrésistible Tarentelle. Il ne s'agit d'un simple copié-collé du XVIII° Siècle puisque Stravinsky arrangea ces airs selon sa propre griffe. A la nomenclature classique (bois par deux, 10 violons, 5 altos, 4 violoncelles, 4 contrebasses -on notera la surpondération des cordes graves garante de la cambrure rythmique) s'ajoutent le piccolo, la trompette utilisée de façon proéminente. Et ce trombone qui se voit confié les irrévérencieux glissandi du Vivo -là le pastiche vire à la parodie. Quelques années plus tard je découvris le ballet original, dans la splendide version d'Abbado chez DG (à peu près insurpassable), que je préfère à la Suite dans la mesure où il contient d'autres numéros que j'apprécie tout autant. Mais les voix y jouent un rôle prépondérant qui n'aurait pas sa place dans la catégorie orchestrale des Mélomaniac d'Or. Je vous propose donc la Suite dans l'interprétation qui me la fit découvrir, en vinyle. Non que ce soit la meilleure à mon goût, puisque se hissent au même niveau Pierre Boulez (CBS, ample, charnu et virtuose), la rusticité goguenarde d'Ansermet (Decca -créateur du ballet en mai 1920 à l'Opéra de Paris) et Marriner (Argo, chic et délicat). Mais elle se trouve couplée au disque avec deux autres opus chambristes que j'aime beaucoup.
Écrit pour flûte, clarinette, basson, 2 cors, 3 violons, 3 altos, 2 violoncelles, 2 contrebasses, le Concerto Dumbarton Oaks tire son nom de la propriété (près de Washington) des époux Bliss qui le commanditèrent. Comparé au charme de Pulcinella, ici le langage se montre plus moderniste, austère voire doux-amer. A vrai dire, c'est surtout le Finale que je préfère, et que j'écoutais en boucle : la virile scansion du début, les accès de nostalgie, la conclusion fiévreuse.
La troisième œuvre au programme, j'en raffole. Du haut de ses quatre-vingts ans, le vieux compositeur arrangea ses huit pièces de 1921 intitulées « les cinq doigts ». Cet exercice enfantin brode sur cinq notes et là on reconnaîtra le réel talent mélodique de Stravinsky, qui ne se prive d'une certaine tendresse, notamment dans le délicieux Moderato enrubanné par les deux flûtes. La malice s'affaire dans le Tempo di marcia. Et la série se termine par un tango désabusé. On trouve au catalogue les enregistrements de l'auteur lui-même (CBS), Boulez et l'Intercontemporain (DG), Zubin Mehta et le Los Angeles Philharmonic (Decca). Comme à leur habitude, les solistes d'Orpheus jouent sans chef et l'interprétation se décide collégialement. Fondé une dizaine d'années avant cet enregistrement, l'ensemble américain privilégie la clarté, l'élégance, la sobriété, qui montrent à quel point le strict énoncé du texte suffit à traduire l'évidente magie de ces huit petits bijoux puérils et enchanteurs.
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