Domenico Zipoli

Je ne sais pas si ç va intéresser grand monde mais je souhaite vous parler de Domenico Zipoli qui est un compositeur baroque que j'apprécie beaucoup.

Domenico Zipoli est né en 1688 en Italie et est mort de la tuberculose en 1726 en Argentine. C'était un missionnaire jésuite qui fut le premier à s'installer sur le nouveau continent. Il a été maître de chapelle en Argentine après y avoir été envoyé sur son souhait.

Il a composé des messes, des motets, de nombreuses pièces pour orgue et pour clavecin ainsi que des oeuvres instrumentales.
Au disque ont été enregistrés :
- Musiques sacrées missionnaire de la cordillère des Andes
- Sonate d'intavolatura per cembalo
- Sonate d'intavolatura per organo
- de nombreux disques de sa musique pour orgue.
- Symphonies du nouveau monde
- Cantates

Je trouve que ce compositeur est très intéressant car il aborde un côté de la musique baroque assez original.

Ca ferait un chouette nom de pâtes

Poulet, tu n'es pas raisonnable !!!

Des pâtes au poulet ça doit être bon.

Hidraot a écrit:

Je ne sais pas si ç va intéresser grand monde mais je souhaite vous parler de Domenico Zipoli qui est un compositeur baroque que j'apprécie beaucoup.

Domenico Zipoli est né en 1688 en Italie et est mort de la tuberculose en 1726 en Argentine. C'était un missionnaire jésuite qui fut le premier à s'installer sur le nouveau continent. Il a été maître de chapelle en Argentine après y avoir été envoyé sur son souhait.

Il a composé des messes, des motets, de nombreuses pièces pour orgue et pour clavecin ainsi que des oeuvres instrumentales.
Au disque ont été enregistrés :
- Musiques sacrées missionnaire de la cordillère des Andes
- Sonate d'intavolatura per cembalo
- Sonate d'intavolatura per organo
- de nombreux disques de sa musique pour orgue.
- Symphonies du nouveau monde
- Cantates

Je trouve que ce compositeur est très intéressant car il aborde un côté de la musique baroque assez original.

Si ça m'intéresse...
En quoi est-il originial?
Brève discographie...

Je ne sais pas vraiment quoi dire mais je trouve que sa musique est unique.
Une sorte de mélange entre le romantisme et le baroque. Oui je sais ça parait idiot mais c'est la sensation que ça me fait.

Sinon pour la discographie je vais essayer de créer un fil dans la catégorie appropriée.

Hidraot a écrit:

Je ne sais pas vraiment quoi dire mais je trouve que sa musique est unique.
Une sorte de mélange entre le romantisme et le baroque. Oui je sais ça parait idiot mais c'est la sensation que ça me fait.

Paul te dirait que la musique baroque est très romantique.

Je pense qu'on peut inscrire la discographie ici, elle est trop réduite pour éparpiller le sujet.

Je parlerais bien des pièces d'un opéra auquel il participa sans doute majoritairement, San Ignacio à la gloire d'Ignace de Loyola. Opéra destiné à une mission amazonienne. De la musique italienne standard, proche de Scarlatti à mon avis. Garrido en a donné une belle version.

Comme musique sud-américaine inspirée par les Missions ou la musique religieuse en général, je crois que José Mauricio Nunes Garcia est plus intéressant...mais c'est un siècle plus tard

Pour en revenir à Zipoli, on a cru jusqu'à il y a peu que toute sa musique composée en Argentine et au Paraguay était perdue, jusqu'à ce qu'on retrouve des manuscrits dans des monastères. Et autant sa musique composée en Italie semble baroque, autant celle composée en Argentine semble sinon romantique comme le dit Hidraot, du moins sur le chemin. Il faut dire que ce sont des genres de musique complètement différents. Les oeuvres italiennes, ce sont les Suites pour orgue dites "Sonate d'intavolatura" avec une seconde partie pour clavecin, une sonate pour violon et basse continue et deux courtes cantates pour une voix et basse continue. Le reste a disparu.
Les oeuvres américaines sont toutes de la musique religieuse pour solistes, choeurs et accompagnement instrumental, influencées par la façon locale de les chanter. Il y a ainsi plusieurs Messes (San Francisco Javier, et San Ignacio notamment), les Vêpres San Ignacio, des motets.

Entre les italiennes et les américaines, il y a un monde, c'est le cas de le dire