Playlist (17)

Domingo, oui, les extraits qu'il a gravés sont électriques. Mais il n'est pas seul. Aujourd'hui, Franz et Andersen rendent assez bien le personnage, il me semble.

Pour Melchior, il ne faut pas exagérer non plus. C'est un peu placide expressivement, mais ce n'est pas non plus tout à fait limité à ses moyens vocaux.

(On peut poursuivre dans un fil Wagner ou au salon des glottes ?)

DavidLeMarrec a écrit:

Domingo, oui, les extraits qu'il a gravés sont électriques. Mais il n'est pas seul. Aujourd'hui, Franz et Andersen rendent assez bien le personnage, il me semble.

Pour Melchior, il ne faut pas exagérer non plus. C'est un peu placide expressivement, mais ce n'est pas non plus tout à fait limité à ses moyens vocaux.

(On peut poursuivre dans un fil Wagner ou au salon des glottes ?)

Oui on poursuit ailleurs, je te laisse le choix du fil ^^.

Vas-y, choisis toi-même si tu veux répondre.

Massenet : le Cid (je préfère Werther)!

C'est normal, le Cid a été écrit très vite, est manifestement bâclé, et même assez franchement raté.

Alors que Werther est une grande réussite poétique.

Honneger -> Jeanne d'Arc au bûcher.

Le bretteur callassien reprend du service

Elvira a écrit:

Bellini> Norma Callas (il y avait le choix entre Scotto, Sutherland, Callas sur musicme... pas terrible question choix)

Et qu'en penses tu ?

[quote="marc.d"][quote="Guillaume"]

aurele a écrit:

La Traviata, live 27 mars 1958 Teatro Nacional de São Carlos de Lisboa avec Callas, Kraus et Sereni.

duo Violetta-Germont : "Pura siccome un angelo...Ah! dite alla giovine"
"Di Provenza il mar"
"Alfredo, Alfredo, di questo core"

Le pressage EMI est trés bon ; je ne sais pas ce que donne celui de Myto...



Je le trouve quasi inécoutable!!

Serais tu payé par ce bonhomme pour raconter n'importe quoi ?








Parce que ce live est excellent à tous points de vue, et que, pour trouver cela inécoutable (je cite), il faut avoir baigné dans le monde propret, lavé du studio préparé par ce cher Sir George, avec retouche numérique et effets spéciaux inclus.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est normal, le Cid a été écrit très vite, est manifestement bâclé, et même assez franchement raté.

On peut sauver quand même le ballet, notamment pour sa célèbre Aragonaise.

Lully : Acis et Galatée, Minkowski

Lucia di Lammermoor, studio Serafin 1953 avec Callas, Di Stefano et Gobbi.

"Regnava nel silenzio...Quando rapito in estasi"
"Sulla tomba che rinserra...Verranno a te sull'aure"
"Il pallor funesto, orrendo...A ragion mi fe' spietato...Se tradirmi tu potrai"
"Chi mi frena in tal momento"
"T'allontana, sciagurato... Rispettate in me di Dio"
"Sconsigliato! In queste porte chi ti guida?"
"Esci, fuggi, il furor che m'accende"
scène de la folie de Lucia
"Tombe degli avi miei...Fra poco a me ricovero"
"Tu che a Dio spiegasti l'ali...Che facesti?"

Callas est au meilleur de sa forme et a encore tous ses moyens vocaux, elle est géniale même si ce n'est pas ma Lucia préférée qui est Sutherland. Di Stefano est globalement un bon Edgardo mais il chante trop en force. Gobbi rend bien la noirceur d'Enrico. La direction de Serafin est satisfaisante à défaut d'être enthousiasmante, elle est soporifique.

2/3 erreurs

aurele a écrit:

Lucia di Lammermoor, studio Serafin 1953 avec Callas, Di Stefano et Gobbi.

"Regnava nel silenzio...Quando rapito in estasi"
"Sulla tomba che rinserra...Verranno a te sull'aure"
"Il pallor funesto, orrendo...A ragion mi fe' spietato...Se tradirmi tu potrai"
"Chi mi frena in tal momento"
"T'allontana, sciagurato... Rispettate in me di Dio"
"Sconsigliato! In queste porte chi ti guida?"
"Esci, fuggi, il furor che m'accende"
scène de la folie de Lucia
"Tombe degli avi miei...Fra poco a me ricovero"
"Tu che a Dio spiegasti l'ali...Che facesti?"

Callas est au meilleur de sa forme et a encore tous ses moyens vocaux, elle est géniale même si ce n'est pas ma Lucia préférée qui est Sutherland. Di Stefano est globalement un bon Edgardo mais il chante trop en force. Gobbi rend bien la noirceur d'Enrico. La direction de Serafin est satisfaisante à défaut d'être enthousiasmante, elle est soporifique.

Comment peux tu affirmer que la direction de Serafin est satisfaisante si elle est soporifique ?

(et Sutherland... )


C'est bien, tu es dans une phase Callas.

Guillaume a écrit:

Comment peux tu affirmer que la direction de Serafin est satisfaisante si elle est soporifique ?
(et Sutherland... )


C'est bien, tu es dans une phase Callas.

Je n'ai pas dit qu'elle était géniale mais juste satisfaisante, j'exagère un peu en disant qu'elle est soporifique, ce n'est pas le bon terme. Il vaut mieux plutôt dire que Serafin n'est pas extrèmement inspiré.
Sutherland est une immense belcantiste comme Callas, n'est pas une tragédienne comme celle-ci mais elle chante le rôle de manière parfaite et j'adore sa voix. C'est à mon avis son plus grand rôle ou au moins un de ses plus grands. La couleur de la voix de Sutherland me convient mieux pour un tel rôle.

=> Marschner, Der Vampyr (version de chambre), Amsterdam.
J'écoute ça, parce que Henk Neven... enfin un Ruthven bien chantant ! Et le seul intéressant si on excepte Nimsgern.
C'est même un peu liedersänger sur les bords (un peu trop). Il faut dire qu'il chante aussi Schreker et la tragédie lyrique.

Et la voix est magnifique.

Vier Gesange Op. 17 de Brahms par le Choeur Symphonique de Londres, l'Orchestre Sinfonia de Londres, Richard Hickox, Rachel Masters à la harpe, Stephen Stirling et Frank Lloyd au cor français.

http://www.musicme.com/#/Joseph-Bodin-De-Boismortier/albums/French-Baroque-Concertos-0028944728620.html
J'en suis au premier, très agréable

aurele a écrit:

Vier Gesange Op. 17 de Brahms par le Choeur Symphonique de Londres, l'Orchestre Sinfonia de Londres, Richard Hickox, Rachel Masters à la harpe, Stephen Stirling et Frank Lloyd au cor français.

Ce n'est pas inoubliable, c'est juste agréable et jolie.

Era a écrit:

http://www.musicme.com/#/Joseph-Bodin-De-Boismortier/albums/French-Baroque-Concertos-0028944728620.html
J'en suis au premier, très agréable

Je vais écouter ça alors après Jeanne D'Arc.

Brahms, symphonie n°2, Karajan, 1949, Orchestre Philarmonique de Vienne.

Cleme a écrit:

Era a écrit:

http://www.musicme.com/#/Joseph-Bodin-De-Boismortier/albums/French-Baroque-Concertos-0028944728620.html
J'en suis au premier, très agréable

Je vais écouter ça alors après Jeanne D'Arc.

C'est trop drôle, il y a un concerto prétendument de Corette, et comme d'habitude avec lui on a une chance sur deux que ce soit du pompage, et effectivement, le dénommé "Les Sauvages" est un arrangement, et presque copie conforme des Sauvages de Rameau. Fallait bien gagner son pain

aurele a écrit:

aurele a écrit:

Vier Gesange Op. 17 de Brahms par le Choeur Symphonique de Londres, l'Orchestre Sinfonia de Londres, Richard Hickox, Rachel Masters à la harpe, Stephen Stirling et Frank Lloyd au cor français.

Ce n'est pas inoubliable, c'est juste agréable et jolie.

C'est vrai qu'Anna Bolena, c'est tellement plus profond.

Boismortier -> concerto en ré majeur op. 26

Cleme a écrit:

Boismortier -> concerto en ré majeur op. 26

Je trouve que le meilleur dans le cd c'est le premier, celui de Pierre-Gabriel Buffardin, y a une bonne pulse là dedans

Bon, je sens qu'il va falloir que je m'y colle

Era a écrit:

Cleme a écrit:

Boismortier -> concerto en ré majeur op. 26

Je trouve que le meilleur dans le cd c'est le premier, celui de Pierre-Gabriel Buffardin, y a une bonne pulse là dedans

Je vais l'écouter alorsn j'adore quand ça pusle !

Corrette -> concerto comique

Guillaume a écrit:

Parce que ce live est excellent à tous points de vue, et que, pour trouver cela inécoutable (je cite), il faut avoir baigné dans le monde propret, lavé du studio préparé par ce cher Sir George, avec retouche numérique et effets spéciaux inclus.

Tu ne veux pas changer un peu de disque?
Depuis que tu as lu ça je ne sais où tu ne cesses de le répéter sans arrêt, c'est pénible...

Buffardin -> Concerto à 5 en mi mineur

Purcell -> harmonia sacra & divine anthems - Christie-Agnew

Quatuor de Debussy. Non David, je ne chanterai pas.

Ein Schweeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeert !

Je suis en train de lire la fin du Mateo Falcone de Cui, il y a cette terrible indifférence de la fin de la nouvelle, c'est assez secouant.

A part ça, j'écoutais la Tragédie dans le Prologue de l'Euridice de Peri, partition en mains.

César Cui ?

Toutafé.

Mon dieu Tu connais !

Frère Elustaphe a écrit:

Quatuor de Debussy. Non David, je ne chanterai pas.

oh si oh si

DavidLeMarrec a écrit:

Oui, j'avais oublier sur quel forum on se trouve, mais bon, on ne me sort pas souvent le nom de César CUI.

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Depuis que tu as lu ça je ne sais où

Spoiler:

Oui je pense que tu es le premier responsable.

Je crois être un brin plus nuancé, cela dit.

Et ce n'est pas moi, en revanche, qui lui ai inculqué qu'EMI, c'étaient les gentils.

Le jour où Guillaume met la main sur un vieil Opéra International, c'est fait de nous.

J'en ai à la maison (de l'origine jusqu'à 1990 environ), et je crois que sur le premier, il y a la Callas en couverture...

Xavier a écrit:

Guillaume a écrit:

Parce que ce live est excellent à tous points de vue, et que, pour trouver cela inécoutable (je cite), il faut avoir baigné dans le monde propret, lavé du studio préparé par ce cher Sir George, avec retouche numérique et effets spéciaux inclus.

Tu ne veux pas changer un peu de disque?
Depuis que tu as lu ça je ne sais où tu ne cesses de le répéter sans arrêt, c'est pénible...

Je me base aussi sur mes expèriences personnelles de ce sonic stage qui envoûte les critiques encore aujourd'hui. Son Ring est une vraie déception : encensé partout, il n'est pourtant que lourdeur orchestrale et conception tonitruante. Et les chanteurs ne sont pas tous parfaits : Svanholm, Hotter-en-ruines, Flagstad, Kreppel, Stolze...

Et puis son Don Carlos : Tebaldi en ruines, Bergonzi qui fait du Bergonzi, l'orchestre hypra tonitruant, Ghiaurov...Heureusement qu'il y a Talvela...

DavidLeMarrec a écrit:

Je crois être un brin plus nuancé, cela dit.

Et ce n'est pas moi, en revanche, qui lui ai inculqué qu'EMI, c'étaient les gentils.

Qui édite Callas ? QUI ?



Réponse : EMI, Myto, Naxos.
EMI pour l'officiel, le studio, le coffret magique. Myto pour le live, le vrai et Naxos pour les petits prix.

Et dans mon coeur, le rectangle jaune a autant de place que le carré rouge.

DavidLeMarrec a écrit:

Le jour où Guillaume met la main sur un vieil Opéra International, c'est fait de nous.

C'est quoi Opéra International ? Ils sont fans de Solti-Decca-Culshaw aussi ? (comme 99% de la presse...)

Guillaume a écrit:

Je me base aussi sur mes expèriences personnelles de ce sonic stage qui envoûte les critiques encore aujourd'hui. Son Ring est une vraie déception : encensé partout, il n'est pourtant que lourdeur orchestrale et conception tonitruante. Et les chanteurs ne sont pas tous parfaits : Svanholm, Hotter-en-ruines, Flagstad, Kreppel, Stolze...

Et puis son Don Carlos : Tebaldi en ruines, Bergonzi qui fait du Bergonzi, l'orchestre hypra tonitruant, Ghiaurov...Heureusement qu'il y a Talvela...

Je ne suis pas un grand inconditionnel de Decca, et j'ai remarqué, chose bizarre, que je préférais généralement, au moins jusque dans les années 80, les plateaux réunis par EMI (moins starisés, et dont le répertoire est de toute façon plus vaste) à ceux de Decca.
Mais enfin, on ne peut pas en tirer une généralité, ce ne sont que des éditeurs, et ce sont les artistes qui font la réussite des projets...

Solti a fait de très bonnes choses aussi, même si ce n'était pas le champion de la subtilité et que je défends l'idée que son contrat avec Decca et les orchestres les plus virtuoses a fait infiniment plus que son talent respectivement aux grands chefs de son temps.

Citation :

Qui édite Callas ? QUI ?

On a bien compris que tu aimais autant les boîtes cartonnées de Callas que la voix de Callas elle-même, pas la peine d'en rajouter.

Citation :

Et dans mon coeur, le rectangle jaune a autant de place que le carré rouge.

Dans le genre répertoire étriqué.

Un jour, puisque tu vas vite tout de même, n'étaient tes éternelles certitudes (éternellement changeantes), tu découvriras qu'il existe d'autres labels tout aussi intéressants, voire plus, que les Majors qui sont tout de même dans un souci de prestige et de rentabilité en amont du projet artistique. Je ne blâme pas, mais ce ne sont pas forcément des amoureux de l'art comme peuvent l'être les patrons fous de CPO ou Hyperion.

Citation :

C'est quoi Opéra International ? Ils sont fans de Solti-Decca-Culshaw aussi ? (comme 99% de la presse...)

Oui, voilà, exactement, comment tu sais ?
Ouf, il ne connaît pas Segalini, on est sauvés !

symphonie n°6 de Beethoven, mouvements 4 et 5 car j'ai déjà écouté le reste, Haitink, Orchestre Royal du Concertgebouw.

David : Certes DG, Decca, EMI ne sont pas des philantrope ... c'est évident. Il n'empêche que c'est avec les moyens qu'ils avaient, qu'on a aujourd'hui des enregistrements avec des castings de rêve. Chose que plus personne ne fait ...

Après CPO / Hypérion ... ils n'ont pas d'autres choix pour se différencier que de publier des raretés. Ce qui fait le bonheur des malades de musique comme toi, je le comprend très bien, vu tout ce que tu as déjà écouté.

Citation :

On a bien compris que tu aimais autant les boîtes cartonnées de Callas que la voix de Callas elle-même, pas la peine d'en rajouter.

Surtout que ces belles boites cartonnées contiennent des CDs. Mais comme vous n'achetez jamais de CDs et que vous préférez avoir trois disques durs de 50 To à la place...

--

Et, les petits labels, ça me convainc parfois. Quand ils éditent des lives comme Gala ou Myto je suis preneur. Après, pour le répertoire inconnu etc... c'est sur que ce n'est pas chez DGG que l'on trouve ça.

(Mais j'aime bien leur catalogue, DGG : Fischer Dieskau, Böhm, Karajan, Domingo, Karajan...)


Mais je n'en suis pas encore là. Il serait fâcheux d'aborder les anonymes avant d'avoir écouté les célèbres.

--

Qui est M. Segalini ?

Ah là là, tu ne connais pas un des pilliers de la critique française ?

Guillaume a écrit:

Xavier a écrit:

Guillaume a écrit:

Parce que ce live est excellent à tous points de vue, et que, pour trouver cela inécoutable (je cite), il faut avoir baigné dans le monde propret, lavé du studio préparé par ce cher Sir George, avec retouche numérique et effets spéciaux inclus.

Tu ne veux pas changer un peu de disque?
Depuis que tu as lu ça je ne sais où tu ne cesses de le répéter sans arrêt, c'est pénible...

Je me base aussi sur mes expèriences personnelles de ce sonic stage qui envoûte les critiques encore aujourd'hui. Son Ring est une vraie déception : encensé partout, il n'est pourtant que lourdeur orchestrale et conception tonitruante.

Ah bon, on ne doit pas lire les mêmes choses, moi je lis partout que c'est vide, creux, bruyant, avec des bruitages idiots...

Déja, il a écrit un livre sur la plus grande chanteuse de l'univers.

Citation :

Ah bon, on ne doit pas lire les mêmes choses, moi je lis partout que c'est vide, creux, bruyant, avec des bruitages idiots...

Partout, dans Classica, dans l'Avant Scene, sur Internet...je lis des éloges qui le disent indépassable (heureusement que ça n'est pas le cas !)

Monteverdi : le couronnement de Poppée. Gardiner.