Playlist (19)

Fauré 13 Nocturnes. Germaine Thyssen-Valentin
Schumann Ouverture Manfred, Furt
Brahms Symphonie n°3, Furt (coffret Audite)

Cello a écrit:

Marais: Pièces pour viole
St-Colombe: Pièces pour viole
Lully: Marche pour la Cérémonie des Turcs
Couperin: Troisième Leçon de Ténèbres à Deux Voix

Programme tout à fait alléchant

Die entführung aus dem serail : "Marten aller arten" par Christiane Eda-Pierre sous la direction de Colin Davis.

poisson a écrit:

Xavier a écrit:

Szymanowski: Le Roi Roger / Stryja



Parfois je me dis que c'est juste un des plus grands chefs d'oeuvre de l'histoire de la musique.

j'écoutais rattle il y a une heure et sur france mus ce matin il comparait les versions mais j'ai entendu que la fin.

On en parlait dans la rubrique générale, tu peux réécouter l'émission avec le lien donné là-bas.

symphonie n°4 de Brahms par Karajan, enregistrement d'octobre 1988, Orchestre Philarmonique de Berlin.

Hier soir, le Roi Roger version Rattle.

Je préfère le Berger d'Ochman chez Stryja, mais orchestralement et aussi pour les choeurs c'est plus clair et plus juste ici... J'imagine que la version Kaspszyk va tout péter.

Szymanowski: Mélodies opus 2, 5, 7, 13, 32 / Piotr Beczala

Entre et selon les opus.

La dernière mélodie de l'opus 13 en particulier est sublime!

Xavier a écrit:

imagine que la version Kaspszyk va tout péter.

31$ sur hbdirect. Elle date de quand en fait?

symphonie n°4 de Brahms par Bernstein, enregistrement de 1962, New York Philarmonic Orchestra.

poisson a écrit:

Xavier a écrit:

imagine que la version Kaspszyk va tout péter.

31$ sur hbdirect. Elle date de quand en fait?

C'est tout récent, 2003 je crois.

On peut la commander à 30,45 euros sur Amazon, mais la version n'est pas clairement indiquée. (c'est chez Accord)
http://www.amazon.fr/King-Roger-Karol-Szymanowski/dp/B000KJTEVM/ref=sr_1_6?ie=UTF8&s=music&qid=1245073828&sr=1-6

Cavalleria Rusticana : Tu qui, santuzza?...No, no, turiddu par Carreras et Caballé. Muti dirige le Philarmonia Orchestra.

Et une petite troisième de Ludwig van par Furtie !

Mendelssohn : Songe d'une nuit d'été, ouverture et extraits - Masur : ça joue pas super en place.
Schönberg : Kammersymphonie 1 - Rattle : ... ça joue super en place.

Lully -> Amadis acte III

Schubert : 5ème symphonie - Immerseel : léger, mignon... mais c'est tout.

C'est juste mieux que du Mozart, mais à part ça, oui, c'est pas si génial que ça.

Un peu comme Telemann, c'est à peine mieux que Bach, je ne sais pas si ça vaut la peine d'être écouté.

Je dois être immunisé, ça ne me fait plus rien

Je ne savais pas que tu étais fan, tiens. Mieux que Mozart ? En tous cas on sent vraiment qu'il l'imite, avec quelques légers acquis Beethovéniens, peut-être dans l'utilisation des bois et quelques frottements.
Mais c'est toujours navrant - de mon point de vue - de voir ces compositeurs qui laissent leur esprit d'aventure au vestiaire quand ils écrivent pour orchestre

jerome a écrit:

Je dois être immunisé, ça ne me fait plus rien

Je ne savais pas que tu étais fan, tiens. Mieux que Mozart ? En tous cas on sent vraiment qu'il l'imite, avec quelques légers acquis Beethovéniens, peut-être dans l'utilisation des bois et quelques frottements.
Mais c'est toujours navrant - de mon point de vue - de voir ces compositeurs qui laissent leur esprit d'aventure au vestiaire quand ils écrivent pour orchestre

En même temps l'écriture de Schubert n'est pas différente dans cette symphonie que dans ses quatuors à la même époque (1816). Mélodiquement, c'est quand même très différent de Mozart, il y a une utilisation du sixième degré abaissé en majeur qui n'est pas très mozartienne - enfin, de mémoire. C'est sûr que par rapport aux lieder et sonates pour piano de la même époque c'est en retrait.

Chabrier : quelques pièces pour piano par Ginette Doyen
Britten : Peter Grimes version Langridge/Hicokx
Ravel : trio et sonates pour violon & violoncelle et pour violon et piano par le Trio Dali
(c'est très bon mais je ne suis pas aussi enthousiaste que le critique de diapason)
Dvorak : concerto pour piano - le rouet d'or par Aimard/Harnoncourt
J'ai beau aimé Dvorak, son concerto pour piano est à mourir d'ennui et c'est pas le ratage complet d'Harnoncourt dans le poème symphonique (quelle laideur dans les timbres, pas la moindre poésie…) qui peut racheter le disque.
de Falla : l'amour sorcier - Los Angeles/Rafael Frühbeck de Burgos

Aprés un passage rapide sur le magnifique Rheingold de Karajan, éblouissant et trés distingué (sauf Stolze), j'écoute la Walkyrie.

Ca commence moyennement déja, scène 3 de l'acte I (le sommet de l'oeuvre), Karajan a mis son Vickers.
Certes, il y a la ravissante Gundula (encore une créature karajanesque), mais franchement, pourquoi une voix si aigre se retrouve-t-elle dans Siegmund ?

J'avoue ne point comprendre pourquoi tout le monde l'adore le Vickers, parce que, certes c'est intelligent, mais la voix n'y est pas du tout.

Du coup, je réecoute Melchior.

Je n'aime pas beaucoup le timbre de Vickers, mais franchement, c'est mille fois plus expressif que Melchior.

Expressif, sûrement, mais moi j'ai beaucoup de mal avec cette voix limitée, nasale, pincée. Je sais pas, mais je l'aurais bien vu en Loge (à la place de...Stolze par exemple !)

Melchior a quelque chose de magique, tout comme cet enregistrement de 1935 dirigé par Walter....

Guillaume a écrit:

Expressif, sûrement, mais moi j'ai beaucoup de mal avec cette voix limitée, nasale, pincée. Je sais pas, mais je l'aurais bien vu en Loge (à la place de...Stolze par exemple !)

"Limitée", c'est n'importe quoi.
Pour le reste, ça me fait un peu le même effet, et puis on s'habitue, on s'accroche et on se laisse même séduire par ses nuances, ses intentions...

Xavier a écrit:

Je n'aime pas beaucoup le timbre de Vickers, mais franchement, c'est mille fois plus expressif que Melchior.

C'est clair.

Quand à dire limité pour Vickers c'est n'importe quoi.
Autant je n'aime pas son timbre, autant les moyens sont énormes : il n'y a que del Monaco et Melchior pour avoir encore plus de moyens au 20° siècle.
A présent je déteste le timbre de Vickers. ça ne m'empêche pas d'aimer son Otello ou son Siegmund.

Encore que...c'est contestable. Melchior, c'est doucement élégiaque, c'est puissant (Notung !), c'est délicat, c'est touchant, c'est passionné, c'est émouvant et au final, inoubliable . Et puis, Lehmann c'est, au contraire, hyper-expressif. (une sorte de Rysanek, écoutez la fin du Ier acte !)

Vickers est précautionneux, trés expressif, c'est vrai.

Cololi a écrit:

Autant je n'aime pas son timbre, autant les moyens sont énormes : il n'y a que del Monaco et Melchior pour avoir encore plus de moyens au 20° siècle.

Hum, je ne crois pas qu'il ait tellement de moyens. Tenus à peine 10 secondes chacuns, les Wälse. De même, l'Esultate, c'est vraiment toujours pincé...

Et puis passer outre Pavarotti, Corelli, Domingo dans le classement des moyens, ça me semble trés discutable.

Guillaume a écrit:

Cololi a écrit:

Autant je n'aime pas son timbre, autant les moyens sont énormes : il n'y a que del Monaco et Melchior pour avoir encore plus de moyens au 20° siècle.

Hum, je ne crois pas qu'il ait tellement de moyens. Tenus à peine 10 secondes chacuns, les Wälse. De même, l'Esultate, c'est vraiment toujours pincé...

Et puis passer outre Pavarotti, Corelli, Domingo dans le classement des moyens, ça me semble trés discutable.

Pavarotti n'a rien à faire dans ce classement.
Domingo et Corelli ont de très gros moyens, mais Vickers c'est encore au dessus.

Guillaume a écrit:

Cololi a écrit:

Autant je n'aime pas son timbre, autant les moyens sont énormes : il n'y a que del Monaco et Melchior pour avoir encore plus de moyens au 20° siècle.

Hum, je ne crois pas qu'il ait tellement de moyens. Tenus à peine 10 secondes chacuns, les Wälse

Mais tu crois vraiment que c'est un concours, et qu'il n'est pas capable de faire plus?
C'est ça ta vision de la musique et de l'opéra?...

J'ADORE Vickers

Cololi a écrit:

Guillaume a écrit:

Cololi a écrit:

Autant je n'aime pas son timbre, autant les moyens sont énormes : il n'y a que del Monaco et Melchior pour avoir encore plus de moyens au 20° siècle.

Hum, je ne crois pas qu'il ait tellement de moyens. Tenus à peine 10 secondes chacuns, les Wälse. De même, l'Esultate, c'est vraiment toujours pincé...

Et puis passer outre Pavarotti, Corelli, Domingo dans le classement des moyens, ça me semble trés discutable.

Pavarotti n'a rien à faire dans ce classement.
Domingo et Corelli ont de très gros moyens, mais Vickers c'est encore au dessus.

Ah bon. Si tu le dis.

Citation :

C'est ça ta vision de la musique et de l'opéra?...

Oui, c'est ça. Evidemment, je le montre tout les jours que je me fiche du livret, du théâtre, que je ne m'intéresse qu'à Sutherland et ses vocalises, que j'ai un coeur de pierre...

Guillaume a écrit:

que j'ai un coeur de pierre...

Vickers ferait pleurer les pierres… Ecoute son Peter Grimes, son otello, son Fidélio etc. Moi, ça me prend à la gorge à chaque fois !

Guillaume a écrit:

Cololi a écrit:

Guillaume a écrit:

Cololi a écrit:

Autant je n'aime pas son timbre, autant les moyens sont énormes : il n'y a que del Monaco et Melchior pour avoir encore plus de moyens au 20° siècle.

Hum, je ne crois pas qu'il ait tellement de moyens. Tenus à peine 10 secondes chacuns, les Wälse. De même, l'Esultate, c'est vraiment toujours pincé...

Et puis passer outre Pavarotti, Corelli, Domingo dans le classement des moyens, ça me semble trés discutable.

Pavarotti n'a rien à faire dans ce classement.
Domingo et Corelli ont de très gros moyens, mais Vickers c'est encore au dessus.

Ah bon. Si tu le dis.

Oui je le dis, et je peux le justifier :
Vickers est un chanteur qui a chanté des rôles très lourds et ce pendant toute sa carrière : Tristan, Otello, Siegmund, Enée, Samson, Florestan ... il ne manque que Siegfried. En même temps il a aussi chanté Don José, Parsifal, qui ne sont pas de tout repos, et des rôles verdiens tels que Riccardo, Radames. Bref il chante aussi bien les Wagner, que les rôles qui réclament plus d'aigus.
Corelli est court, il n'a même pas osé Otello (c'est sur que comparer à l'abscence d'un Otello aujourd'hui, difficile de comprendre pk il n'a pas franchi le pas).
Domingo n'est pas très loin des moyens de Vickers , mais Domingo n'a pas osé Tristan( sur scène), car (de son propre aveu) celà aurait écourté sa carrière.

Cololi a écrit:

Guillaume a écrit:

Cololi a écrit:

Autant je n'aime pas son timbre, autant les moyens sont énormes : il n'y a que del Monaco et Melchior pour avoir encore plus de moyens au 20° siècle.

Hum, je ne crois pas qu'il ait tellement de moyens. Tenus à peine 10 secondes chacuns, les Wälse. De même, l'Esultate, c'est vraiment toujours pincé...

Et puis passer outre Pavarotti, Corelli, Domingo dans le classement des moyens, ça me semble trés discutable.

Pavarotti n'a rien à faire dans ce classement.
Domingo et Corelli ont de très gros moyens, mais Vickers c'est encore au dessus.

Ca dépend ce qu'on appelle moyens (la grosseur de la voix ?), et puis sans avoir entendu en salle, je me garderais bien de faire des échelles ! On a souvent des surprises. Gobbi paraît poussif au disque, mais il avait manifestement une cavata invraisemblable...

Beethoven : 4ème - Gardiner
Gesualdo : extraits des 4e, 5e et 6e livres par Christie
Wagner : Sigfried-Idyll - Janowski

Anonyme : musique pour luth et viole
Hume : musicall humors

Szymanowski: l'opus 13 encore.

Don Giovanni, Colin Davis

"Don Ottavio...Son morta!...Or sai chi l'onore" par Arroyo et Burrows
Ouverture
"Là ci darem la mano"-"Fermati, scellerato!" par Wixell, Freni et Te Kanawa
"Dalla sua pace" par Burrows
"Fin ch'han dal vino" par Wixell
"Batti, batti, o bel Masetto"-"Guarda un po' come seppe" par Freni, Van Allan et Wixell
"Deh, vieni alla finestra, o mio tesoro!"-"V'è gente alla finestra" par Wixell et Van Allan
"Metà di voi qua vadano" par Wixell
"Vedrai carino" par Freni
"Il mio tesoro intanto" par Burrows
"In quali eccesi!...Mi tradì quell'alma ingrata" par Te Kanawa
"Crudele? ah no! mio bene!" par Arroyo
"Non mi dir, bell'idol mio" - "Ah si segua il suo passo" par Arroyo et Burrows

Cela fait déjà pas mal d'extraits. Wixell n'est pas au niveau des plus grands Don Giovanni mais a un chant stylé. Il a des difficultés en revanche à arriver au bour de l'air du champagne. Arroyo est particulière en Donna Anna. J'aime cette voix mais je la trouve trop sur la retenue et fade. Te Kanawa est beaucoup mieux dans la version Maazel dans son air. Elle n'exprime rien à travers son chant même si la voix est belle. Freni chante bien, est une Zerline légère mais ce n'est pas le répertoire dans lequel je la préfère. Burrows chante divinement bien mais le rôle est ennuyeux. Je n'aime pas trop Van Allan en Masetto. La direction de Colin Davis est ennuyeuse.

Wixell, je sais pas pourquoi, mais j'ai un bon à-priori. Cette version a l'air vraiment intéressante

(c'est sur MusicMe ?)

Guillaume a écrit:

(c'est sur MusicMe ?)

Oui.

Guillaume a écrit:

Wixell, je sais pas pourquoi, mais j'ai un bon à-priori.

C'est très laid, mais très intelligent.

Don Carlo : "Ella giammai m'amò...Dormirò sol sul manto mio regal" par Salminen sous la direction de Leif Segerstam qui dirige l'Orchestre Philarmonique d'Helsinki.

La voix est magnifique, profonde. Son interprétation est vraiment touchante.

symphonie 41 Mozart par Krips à la tête de l'Orchestre Royal du Concertgebouw.

Brahms: Concerto pour piano n°2
Grieg: Concerto pour piano

Hidraot a écrit:

Anonyme : musique pour luth et viole

Anonyme : musique pour lutte et viol...

Manquerait plus cela qu'il revendique ses méfaits

Tu as oublié " "...

Wagner : Prélude Tristan - Janowski, Furtwängler
-->Toujours du mal à rentrer dans cette ambiance, même si j'apprécie énormément l'écriture. Dès les premières notes de violoncelles, il y a déjà ce ton fébrile et épais, c'est tout un état d'esprit.

Stadler a écrit:

Hidraot a écrit:

Anonyme : musique pour luth et viole

Anonyme : musique pour lutte et viol...

Manquerait plus cela qu'il revendique ses méfaits

En plus j'aurais du écrire anonymeS

jerome a écrit:

Tu as oublié " "...

Wagner : Prélude Tristan - Janowski, Furtwängler
-->Toujours du mal à rentrer dans cette ambiance, même si j'apprécie énormément l'écriture. Dès les premières notes de violoncelles, il y a déjà ce ton fébrile et épais, c'est tout un état d'esprit.

C'est pourtant la plus belle chose jamais écrite. La plus hypnotisante. Il y a qq ch comme une "vision d'absolu" qui se dégage de tels moments.

Peut-être, mais une vision d'absolu propre à une certaine époque et une certaine culture.
Pour moi la magie n'opère pas, je me sens étranger à cette dramaturgie assez spéciale.

George Crumb : Makrokosmos I

Szymanowski: Lieder et mélodies (intégrale Chandos)