Séries TV

Comment est cette série : "Les Rues de San Francisco"?

Mes préférences:

Six Feet under: comme Arnaud, je propulse cette série au rang de chef d'oeuvre. Le dernier épisode est inoubliable. D'une profondeur et d'une subtilité qu'on n'avait jamais rencontré dans ce genre (et pas depuis).
The Sopranos: pour la vision moins gra,diose et plus humaine de la malfratitude, confine parfois à la tragédie.
Absolutely Fabulous: la plus déjantée jamais conçue, de la folie pure et so british !
Oz: faut s'accrocher tellement c'est violent. Un huis clos passionnant, parfois grandiloquent mais toujours intéressant.
The Avengers / Chapeau melon et botte de cuir: no comment, qui n'est pas amoureux de Madame Peel ?
The Prisoner (Le prisonnier)
Dexter
Desperate Housewives
Weeds
Dr. House
Cosmos 99: ma petite madeleine

Dexter, ça passe sur la une à 23h à partir de jeudi.

Frère Elustaphe a écrit:

Dexter, ça passe sur la une à 23h à partir de jeudi.

Cool

Pour les plus jeunes , je vous conseille d'acheter les saisons de la 4 ème dimension . Série culte des années 60, la version en noir et blanc est pour moi vraiment extraordinaire ( peu d'effets spéciaux mais une réelle implication des comédiens avec des petits budgets par rapport aux séries actuelles.)

natrav a écrit:

Six Feet under: comme Arnaud, je propulse cette série au rang de chef d'oeuvre. Le dernier épisode est inoubliable. D'une profondeur et d'une subtilité qu'on n'avait jamais rencontré dans ce genre (et pas depuis).

La meilleure série de tous les temps.

Personne n'a cité Seinfeld ?
Série des 90's drolissime, avec des acteurs merveilleux ! Une sorte de Friends en + marrant !
A voir en vost uniquement.

Sinon, j'adore en vrac Desperate Housewives, South Park, Futurama, Les Simpson...

Seinfeld devrait être une référence obligatoire ... j'ai dû regarder l'épisode 'The Opposite' une bonne dizaine de fois, à tel point que le jour où un élève m'a demandé ce qu'était le contraire d'un camion (!), je lui ai répondu 'I want the complete opposite of tuna on toast'. À ma plus grande déception, il n'a pas compris ...

Pour ma part, je suis complètement fan des Sopranos, de la première saison de Damages (du même scénariste et avec une Glenn Close absolument fantastique dans le rôle d'une avocate tyrannique), de Twin Peaks, de Mad Men, de Californication, ou encore de Jekyll ...

Dans les comédies, comment ne pas citer Curb your enthusiasm, Arrested Development, Coupling, The Office (UK intégrale, USA à partir de la quatrième saison), 30 Rock ( Tina Fey), sans parler de l'excellent 'Modern Family'. Et, dans le plus pur style humour geek 'The IT Crowd', 'Flight of the Conchords', et 'The Big Bang Theory'.

Mention spéciale également, dans le trip série alternative étrange, pour Dead Set, série en 5 épisodes sur l'idée saugrenue suivante : la Terre est envahie par des morts-vivants et les derniers survivants ne sont autres que les participants de ... Big Brother. C'est énorme

Très interressant tout ca ! Beaucoup de choses que je ne connais pas, je m'y interresserai quand Lost se terminera enfin! Et How I met your mother, vous n'aimez pas ?

Si, mais ils devraient envisager de nous présenter la mère des gosses ... ça devient méchamment capillotracté.

"Let's go to the maaaall todayyyyyyyy"

Friends c'est tellement bien !

C'est un peu neuneu je trouve . Comment ca je sais pas ce que je dis ?

lejoker a écrit:

Personne n'a cité Seinfeld ?
Série des 90's drolissime, avec des acteurs merveilleux !

Je ne suis pas du tout série qui se passe dans le milieu hospitalier mais j'aime beaucoup Scrubs. Je trouve ça très drôle.

Cleme a écrit:

Friends c'est tellement bien !

Le prototype même de la série que la révolution HBO (Six Feet Under, Oz, Sopranos,Deadwood...) a rendu totalement caduque et obsolète.

Tu exagères, c'est totalement incomparable (déjà tout bêtement parce que Friends est une série humoristique).

Justement, ça permet de prendre la mesure du pas de géant qu'à accompli HBO.

Desormais, l'idée d'une série avec des rires enregistrés et une poignée de stéréotypes ambulants affalés sur un canapé est devenue (a mon sens) totalement ridicule.

Il faut se rappeler qu'à l'époque, Friends etait considéré comme une série de très bon niveau.

On a fait du chemin depuis...

Comme le joker (à qui je renvoie l'ascenseur pour son soutien dans le fil Bach ^^) je pense que tu compares ce qui n'est pas comparable. Des séries comme tu les décris sur un ton un poil polémique, il y en a toujours - cf. The Big Bang Theory par exemple - simplement ces séries s'exportent finalement assez mal en France et y sont donc mal connues.

Enfin, cela dit, est-ce qu'on peut dire que les séries que tu cites se sont bien "exportées" par chez nous?... Pas grâce à la télé hertzienne en tout cas.

Ma comparaison n'etait pas tant esthétique (en effet il y a un abîme entre l'indigence de Friends et la profondeur de Six Feet Under ) qu'époquale:
dans les années 90 ce qu'on appelle une série ç'est Friends, dans les années 2000 ce qu'on appelle une série ç'est les Sopranos ou Oz...

Cela indique bien la revolution esthétique qui s'est opérée autour du vocable "série":il y a eu un vrai chagement de paradigme.

J'ai regardé en streaming le premier épisode de la saison 1 de Stargate SG1 intitulé "Enfants des Dieux" qui était un double épisode pour la première fois hier soir. Cela m'a permis de revenir aux sources de la série dont je n'ai jamais vu tous les épisodes mais qui étaient de plus en plus inintéressantes lors des saisons 9 et 10. Ce premier épisode pose les bases de toute la série et je le trouve très réussi. Que pensez vous de cette série?

Certains ont peut-être vu une série qui avorta tellement l'idée de départ était hard pour les américains qui la boycottèrent malgré une réalisation excellente et des personnages passionnants. Profit le nom du jeune pervers qui va infiltrer une famille de grands capitalistes, une vision très noire du libéralisme. Quelques épisodes seulement (5 ou 6 je crois), même pas une saison entière.

ouais j'avais vu ça il y a plusieurs années

natrav a écrit:

Certains ont peut-être vu une série qui avorta tellement l'idée de départ était hard pour les américains qui la boycottèrent malgré une réalisation excellente et des personnages passionnants. Profit le nom du jeune pervers qui va infiltrer une famille de grands capitalistes, une vision très noire du libéralisme. Quelques épisodes seulement (5 ou 6 je crois), même pas une saison entière.

Jamais entendu parler, mais ça donne très envie!

aurele a écrit:

J'ai regardé en streaming le premier épisode de la saison 1 de Stargate SG1 intitulé "Enfants des Dieux" qui était un double épisode pour la première fois hier soir. Cela m'a permis de revenir aux sources de la série dont je n'ai jamais vu tous les épisodes mais qui étaient de plus en plus inintéressantes lors des saisons 9 et 10. Ce premier épisode pose les bases de toute la série et je le trouve très réussi. Que pensez vous de cette série?

Malheureux, tu débarques au milieu d'une assemblée chantant les louanges de Six feet under et tu nous dégaines Stargate!

Bon, pour faire écho à Arnaud, c'est une époque quoi... J'avoue que j'ai suivi ça au temps de mon adolescence... On va dire que dans le genre et par rapport à ce qui se faisait à ce moment-là, si on est pas trop regardant pour du divertissement, c'est sympathique quoi. Des épisodes rythmés, des acteurs plutôt bons dans l'ensemble (relativement à ce qu'on demande dans ce genre de production bien sûr), quelques bonnes idées au cours des saisons... Évidemment, si on veut de la profondeur, de l'inventivité... par contre... on repassera.

Sur le long terme, la série a quand même eu du mal à continuer à exploiter son idée de départ (déjà très mal exploitée dans le film d'origine, faut dire) ... ce qui a donné lieu d'une part à pas mal de répétitions et de redites, d'autre part à des imbroglios abracadabrantesques avec des personnes qui disparaissent, réapparaissent, changent de camp, meurent, ressuscitent... Et puis pour ma part je ne me suis jamais remis de l'épisode où un alien produit une série télé qui est censée être un décalque de ce qui se passe "réellement" (dans la vraie série donc), ils ont voulu introduire une note de distanciation ironique mais ce qui était censé être une parodie de la série authentique mettait tellement en valeur les trucs effectivement cheap et caricaturaux... très mauvaise idée.

Enfin, rien que le fait que les peuples "gentils" parlent forcément anglais où qu'ils se trouvent dans l'univers tandis que les méchants, forcément (bis), sont ceux qui parlent des langues étrang(èr)es, déjà...

Là où je rejoins, donc, effectivement Arnaud, c'est que la comparaison est rude si on prend une série comme Stargate et qu'on la met à côté de LA série de SF de la décennie 2010, BattleStar Galactica ... qui est pour moi une des meilleures séries "tout court" de ces dernières années (malgré une dernière saison un peu décevante). Une véritable intrigue développée sur quatre saisons, des personnages à la psychologie fouillée, très peu d'action genre combat entre vaisseaux spaciaux au canon laser (l'acteur principal avait de toute façon prévenu qu'il se barrerait si ça évoluait vers ça ), pourtant une vraie tension dramatique mais reposant avant tout sur l'exploration de questions d'ordre politique (au sens noble): le maintien de la démocratie, les relations avec le "pouvoir" militaire en temps de crise, la paranoïa face au terrorisme, bienfaits, méfaits et dérives de la religion, collaboration et résistance, marché noir...

D'ailleurs bizarrement, M6 n'a jamais diffusé BSG... ah si, l'épisode pilote... un soir de vacances de Noël, vers minuit... sachant que l'épisode dure 3h ... et la "bande-annonce" de 45 secondes devait regrouper la moitié des images de combats spaciaux qu'on trouve dedans...

arnaud bellemontagne a écrit:

Ma comparaison n'etait pas tant esthétique (en effet il y a un abîme entre l'indigence de Friends et la profondeur de Six Feet Under ) qu'époquale:
dans les années 90 ce qu'on appelle une série ç'est Friends, dans les années 2000 ce qu'on appelle une série ç'est les Sopranos ou Oz...

Cela indique bien la revolution esthétique qui s'est opérée autour du vocable "série":il y a eu un vrai chagement de paradigme.

Je rejoins Joker et Ophanin, c'est comme si je m'amusais à dire que "les Monty Pythons c'est nul parce que ça n'a pas la profondeur d'un film de Bergman".
À supposer que le paradigme de la "série" ait changé, comme tu sembles le soutenir, cela n'est valable que pour la France, où le parc audiovisuel (pour ce qui concerne les séries) est nettement plus pauvre qu'aux États-Unis.
Car ce qu'on appelait "série", là-bas, dans les années 90, ce n'était peut-être pas tant Friends que Twin Peaks.
Friends - tout comme Seinfeld, les Simpsons, Curb, 30 Rock, How I met your mother ... - est une sitcom (un genre de la série, donc) régi par des règles strictes. Le canapé, ou le(s) lieu(x) où doivent se retrouver le plus souvent les protagonistes (la cuisine d'Edina dans Ab Fab, le bureau de Liz Lemon dans 30 Rock, celui de Hugh Abbot dans The Thick of it, le canapé de Seinfeld, ou encore le bar dans HIMYM ou Coupling...) n'est que l'une d'entre elles.
Entre sitcom, soap et drama, la finalité est différente ... je ne vois pas l'utilité ni la pertinence d'en dégager un jugement de valeur. D'ailleurs, que dire de séries complètement borderline comme Shameless, où l'on se surprend à rire devant l'étalage impudique de la misère d'une famille issue de la classe ouvrière britannique dont le père passe le plus clair de son temps à dormir derrière le canapé dans son vomi, tandis que les gamins volent pour bouffer ? C'est drôle, et pourtant ça touche juste ...

Parmi les séries décalées dont la dernière saison n'a jamais été diffusée en France, il y a Les Condamnées (Bad girls). Même si tous les épisodes ne se valent pas, il y a des personnages géniaux même si pour certains détestables. J'adore plusieurs des personnages : Julie Sanders, Yvonne Atkins, Shell Dockley, Denny Blood, Crystal Gordon, Nikki Wade, Jim Fenner même si c'est une grosse pourriture, Helen Stewart, Sylvia Hollamby, Beverley Tull, Phyllida Oswin, Darlen Cake pour les principaux.

Kiwi a écrit:

Car ce qu'on appelait "série", là-bas, dans les années 90, ce n'était peut-être pas tant Friends que Twin Peaks.

Petit bémol tout de même, il me semble que l'audience de Twin Peaks (série géniale, mais là n'est pas la question) est toujours restée relativement confidentielle, tout de même - avant même son effondrement au cours de la 2e saison. Donc placer ça comme paradigme de ce que les Américains pouvaient "appeler une série", ça me semble un peu discutable.

Sans même parler du caractère d'OVNI total de cette série, qu'elle conserve même aujourd'hui, avec le recul et le fait que Twin Peaks a pourtant assez clairement irrigué à peu près tout ce qu'on a fait de mieux dans le domaine depuis.

Octavian a écrit:

Kiwi a écrit:

Car ce qu'on appelait "série", là-bas, dans les années 90, ce n'était peut-être pas tant Friends que Twin Peaks.

Petit bémol tout de même, il me semble que l'audience de Twin Peaks (série géniale, mais là n'est pas la question) est toujours restée relativement confidentielle, tout de même - avant même son effondrement au cours de la 2e saison. Donc placer ça comme paradigme de ce que les Américains pouvaient "appeler une série", ça me semble un peu discutable.

Je me suis mal exprimée et voulais juste souligner le fait que Friend n'était pas si paradigmatique que cela de l'évolution de la "série" compte-tenu du fait que "serie" en anglais se réfère la plupart du temps au sous-genre 'drama', bien distinct du sous-genre 'sitcom' que l'on appelle 'sitcom' (et ce, bien que ce soit une série) .

Par ailleurs, si je ne me trompe pas, il me semble que le pilote de la série a eu une audience particulièrement remarquable, décrochant 33% des parts de marchés sur l'ensemble du territoire américain, ainsi que le titre de la meilleure audience de la saison 1989 / 1990 du ABC Sunday Night Movie of The Week. Grâce à ABC, Twin Peaks a bénéficié d'un matracage publicitaire monstrueux aux États Unis (jusqu'à 6 articles dans l'Entertainment Weekly deux jours avant diffusion du pilote, campagne choc en Espagne avec des publicités sur Telecinco de type : "Laura Palmer ha sido asesinada", le lendemain "Todos se preguntan porqué" puis "Solo hay una pista" etc. jusqu'au mythique "Si tu regardes pas Twin Peaks demain, tu sauras pas de quoi parler après-demain" ). Je passe sur le chapitre des nominations et prix reçus, ainsi que sur celui du merchandising, tout aussi éloquent.

Je t'accorde que, passé le pilote, l'audience s'est effritée à tel point que Lynch fut obligé de révéler l'identité du meurtrier de Laura Palmer. Cela dit, il me semble que la série fut loin d'être aussi confidentielle que tu sembles le dire.

En gros, ça a fait l'effet d'un pétard mouillé

Kiwi a écrit:

Je t'accorde que, passé le pilote, l'audience s'est effritée à tel point que Lynch fut obligé de révéler l'identité du meurtrier de Laura Palmer. Cela dit, il me semble que la série fut loin d'être aussi confidentielle que tu sembles le dire (contrairement à The Prisoner qui date de la même époque, par exemple).

Euh, Le prisonnier c'était dans les années soixante (un autre âge d'or des séries finalement).

Je ne sais pas ce qui m'a pris d'écrire une connerie pareille. Je corrige. Merci.

Il fallait bien que je fasse mon érudit!

Quand j'étais petit je faisais des cauchemars du Prisonnier avec la grosse boule blanche et son cri affreux

retour 10 ans en arrière avec stargate SG1 avec entre autres Richard Dean Anderson

Pas possible. Macgyver ne peut pas être partout à la fois.

C'est bien Richard Dean Anderson qui joue le rôle du colonel O'Neil

Nooooooon !

Quoi ? Tu n'aimes pas Stargate SG1 ?

Aurèle puis Calbo... c'est rediffusé ou quoi?...

Oui sur Série club

Dans la saison 6 que je regarde en streaming depuis qu'elle a commencé, dans les deux derniers épisodes, on a pu découvrir certaines choses que je ne vais pas spoiler sur une des habitantes de Wisteria Lane. J'attends de voir quelle direction cela va prendre.

J'ai regardé l'épisode pilote de la série Dexter. C'est assez gore mais cela me semble intéressant. C'est angoissant et assez prenant, original. J'ai regardé en VOST.

C'est vraiment une excellente série.
Belle composition de Michael C. Hall.

Si tu deviens fan de l'acteur, je te conseille de te jeter sur Six Feet Under:c'est l'Himalaya de la série.

J'ai commencé à regarder les Soprano... C'est de la bombe !

Ouais c'est enorme... avec Six Feet Under c'est la plus grande série de la galaxie!

J'ai découvert Doctor Who. C'est très très anglais. Le peu que j'ai vu m'a bien plus

Connaissez vous la série parodique québecoise Le coeur a ses raisons? Personnellement, j'aime beaucoup.

Oui, j'ai dû voir les deux premières saisons... C'est très très lourd, donc j'aime bien.

C'est un peu répétitif, lourd effectivement mais bien fait.

24 heures chrono, c'est fini…

En même temps, c'étaient 24 heures marseillaises.

Mariefran a écrit:

24 heures chrono, c'est fini…

Je m'apprêtais à poster le même mesage quand j'ai vu ce topic en haut de page.
En plus de la discophilie en général et des vieilleries en particulier, on partage donc d'autres goûts douteux.

Et franchement, quand on voit certains des derniers épisodes de cette ultime saison, je suis presque choqué qu'une mère de famille, enseignante qui plus est, soit une inconditionnelle de cette série ! Tes élèves savent que tu trippes sur Jack Bauer ?

Spoiler:

Avoue que cette fin de saison était pas mal ! J'ai écrasé trois quatre larmes… "Thank you…
-Good luck, Jack."