Carlo Maria Giulini

Mélomaniac a écrit:

gluckhand a écrit:

Oui en effet c'est celle là Mélomaniac, qu'en penses tu personnellement stp?

 
Après les réponses enthousiastes de Le Kap et d'André, j'aurais mauvaise grâce à écrire ce que je pense sincèrement de cette version.
 
Je ne dirai donc pas que je trouve le résultat mou du genou, et trop affecté  
 
Cette oeuvre requiert selon moi un caractère expéditif, pour l'Allegro con brio en premier lieu, qui se satisfait mal d'une « attaque » raplapla et anesthésiée comme on l'entend ici.
Le chef italien atteint une indéniable grandeur dans les deux allegros attaca, mais au prix d'une inertie qui me fait préférer des lectures plus mobiles.
Un noble tempérament grandit l'interprétation de l'Andante, qui me semble le volet le plus réussi de cette version qui m'a toujours posé problème, malgré les qualités plastiques de l'orchestre.

Tout à fait d'acord avec toi Mélomaniac,perso , j'avais croisé par hasard les deux versions de cette oeuvre en 33 tours par Giulini et Kleiber et pour moi c'est sans appel je préfère Kleiber, malgré le très  grand respect que j'ai pour le chef italien, mais comme j'ai pas voulu heurter une nouvelle fois la sensibilité d'André après la Passion de Georges Migot,ce n'est pas le Beethoven que j'attendais, que j'espèrais même, il y manque surtout de la fougue même si l'orchestre est très bon et si Giulini a attendu d'avoir plus de 50 ans pour aborder Beethoven, le résultat n'est pas convaincant pour moi , je ne sais pas ce qu'a de plus la version de Kleiber mais je ne m'y ennuie aucunement à aucun moment, ça coule de source , c'est enlevé, ça paraît évident, je dirais presque que la version Giulini manque d'humour , c'est trop littéraire , moi je veux bien que l'on raconte un conte mais je veux trembler pendant l'histoire , avoir de l'intèrêt et que ça finisse bien pour que je sois joyeux à la fin non?

Merci Bruno

 

Oui, merci Bruno pour toutes ces infos sur ces différents coffrets que j'ai découverts récemment sur Amazon. Bon, ceci étant dit, quand on a déjà pas mal de choses de Giulini chez EMI, ça fait un sacré paquet de doublons.... 

Une petite question pour ceux qui connaissent bien Giulini à propos de ses enregistrements de "Ma Mère l'Oye" de Ravel...Dans le coffret des enregistrements avec le LA, il n'y a que des extraits ou la suite extraite du ballet (je ne connais pas la terminologie exacte). Savez vous s'il a enregistré le ballet intégralement ? Même question pour la "Pavane pour une infante défunte". Merci !!

 Parmi ses enregistrements studio, aucun du ballet complet de Ma Mère l'Oye mais trois fois la Suite :
 
octobre 1956 (Columbia) avec le Philharmonia Orchestra
 
novembre 1978 (DG) avec le Los Angeles Philharmonic
 
novembre 1989 (Sony) avec le Concertgebouworkest
 
 
En live, on trouve au moins deux captations de cette même Suite :
 
janvier 1978 avec le Berliner Philharmoniker (édité chez Testament)
 
25-26 janvier 1979 avec l'orchestre de la Radio bavaroise (édité dans la collection Great Conductors of the Century)

Clair, précis. Merci pour cette réponse !

Voilà la pochette originale de la version avec le Philharmonia chez Columbia :
 

Mélomaniac a écrit:

octobre 1956 (Columbia) avec le Philharmonia Orchestra

Pour les petits jeunes, précisons que quand tu parles ici de la Columbia, il s'agit de la Columbia anglaise, qui faisait partie d'EMI, et dont les enregistrements sont donc maintenant chez Warner !  

Warner annonce une réédition le mois prochain des enregistrements avec le Philharmonia en 17 CD d'œuvres symhoniques; s'y ajoute un coffret de concertos. Impossible de trouver le moindre détail sur le contenu pour le moment.

Si si, on en a parlé sur la page précédente.  

Argh... 

Intéressante liste, d'ailleurs, je m'aperçois que je n'avais presque rien de tout ça (les Brahms, et puis c'est à peu près tout). Miam.

Les coffrets Warner sont très tentants en effet... N'ayant rien de Giulini mis à part le Dvorak avec Rostropovitch, je cherche à compléter ma discothèque.
J'ai débusqué un coffret consacré aux enregistrements Sony : est-ce que quelqu'un connaît ? Je cherche notamment à savoir quels sont les solistes des concertos ainsi que la qualité musicale des Beethoven et des Mozart (notamment le Requiem) qui sont au coeur de ce coffret.

Le lien :
http://www.jpc.de/jpcng/classic/detail/-/art/Carlo-Maria-Giulini-The-Complete-Sony-Recordings/hnum/3840104

Merci

Salvatore Accardo dans le Concerto de Beethoven
Kissin dans le Concerto de Schumann
Paul Crossley dans les Variations symphoniques de Franck
 
L'interprétation du Requiem ne vaut pas la célèbre version Emi.
 
Globalement, je trouve que ces tardifs enregistrements Sony constituent ce que Giulini enregistra de moins intéressant.
 
Prises de son souvent froides et distantes, et interprétations parfois atones : des Tableaux d'une Exposition lugubres, ses Ravel et Debussy frigides...
 
Bref : un coffret à éviter.
 
Pour faire connaissance avec le maestro italien, mieux vaut se tourner vers les coffrets que publie actuellement Warner (fonds Emi, la première partie de sa carrière : Chicago Years, London Years), ou les deux coffrets DG Giulini in America (un avec le Los Angeles Philharmonic, l'autre avec le Chicago SO), temoignant des années 1970-1980.

Mélomaniac a écrit:

[...]ses Ravel et Debussy frigides...
 
Bref : un coffret à éviter.

Dans ces enregistrements Sony, Ma Mère l'Oye est au contraire sublimissime ! Le jardin féerique est à se damner ! Le dernier Giulini est plus lent, plus intériorisé encore qu'avant, la texture sonore est incroyable, la tension intérieure, la grâce sont inimitables. On trouvera ses Mozart hors du temps, mais quelle merveille ! il faut réécouter le finale de la 41 !
Je comprends cependant qu'on n'adhère pas à cette dernière manière.

En revanche, je trouve que s'il n'y avait qu'un coffret Giulini à acheter ce serait le coffret DGG avec Los Angeles : Giulini in America II. Que des réussites absolues.

http://www.prestoclassical.co.uk/r/DG/4792688

Un coffret de ses enregistrements avec le Wiener Philarmoniker à paraître. N'ayant aucun de ces enregistrements, ça pourrait m'intéresser. Des avis sur ces derniers (hors Rigoletto qui n'est pas ce qui me tente finalement le plus, connaissant déjà un peu cette version et surtout Cotrubas et Domingo dans un live du Met) ?

aurele a écrit:

http://www.prestoclassical.co.uk/r/DG/4792688

Un coffret de ses enregistrements avec le Wiener Philarmoniker à paraître. N'ayant aucun de ces enregistrements, ça pourrait m'intéresser. Des avis sur ces derniers (hors Rigoletto qui n'est pas ce qui me tente finalement le plus, connaissant déjà un peu cette version et surtout Cotrubas et Domingo dans un live du Met) ?

C'est la dernière manière du chef, c'est à dire très lent et, à mon avis, un peu soporifique. Mieux vaut privilégier, comme l'a dit Hippolyte, les deux coffrets "Giulini in America" avec effectivement une préférence pour le "Los Angeles".

hugo75 a écrit:

Mieux vaut privilégier, comme l'a dit Hippolyte, les deux coffrets "Giulini in America" avec effectivement une préférence pour le "Los Angeles".

Ou les enregistrements londoniens : http://www.amazon.fr/Carlo-Maria-Giulini-London-Years/dp/B00FJZQS0C/ref=sr_1_1?s=music&ie=UTF8&qid=1394020798&sr=1-1&keywords=giulini+emi ?

Je ne suis pas d'accord. Les 3e et 4e de Brahms sont des prises de concert et sont d'une grande intensité; à mon goût, on est dans les sommets de la discographie. Les deux premières ont été enregistrées en studio et sont lentes, sans la flamme du concert. C'est plastiquement beau, mais immobile. La 7e de Bruckner me fait un peu le même effet, mais la 8e est très engagée et la 9e, à la fois très lente et très creusée, est très émouvante. Les concertos avec Michelangeli ont bonne réputation, mais je ne les connais pas.

Ce coffret m'intéresse avant tout pour voir comment Giulini dirige cet orchestre qui a été dirigé par des baguettes illustres et notamment pour les Brahms, les Bruckner et les concertos de Beethoven.

Parcouru ce forum Giulini avec intérêt.

Note personnelle, les interprétations de ce chef sont pour moi une énigme : pour résumer de façon lapidaire, elles suscitent mon intérêt les jours pairs et elles me sont indifférentes les jours impairs.
Je n'ai ressenti cette impression qu'avec un seul autre musicien, Friedrich Gulda.

J'ai eu l'occasion d'assister à plusieurs concerts de Carlo-Maria Giulini mais il m'est impossible de dire clairement le souvenir que j'en garde : le lundi, des interprétations qui étaient des chefs d'œuvre mais, le mardi, des interprétations empreintes d'urbanité mais peu marquantes.

Quelques notes finales, quand même : magnifique dans Brahms (2ème et 4ème, sutout) mais plutôt "à la ramasse" dans Beethoven (3ème, 5ème et 9ème).

Très grand chef.
Plusieurs références pour moi. Bruckner 9 Vienne (DG). Mahler 9 Chicago (DG). Chant de la Terre Berlin (DG). Les deux concertos violon Beethoven-Brahms avec Perlman+Philharmonia (EMI). Ceux de Liszt avec Berman+Symphoniker (DG). Sa Rhénane avec Los Angeles est très belle aussi (DG).
Ses Brahms sont très bons. Les premiers EMI comme les seconds DG. Beaucoup de souvenirs avec la 3 EMI. Feu et tendresse sans rien céder à la précision et au détail instrumental. Beau Requiem Allemand aussi avec Vienne (DG).
Ses Beethoven m'ont moins convaincu. Les concertos piano avec Michelangeli (DG) et la 9 EMI notamment. J'aime bien sa 5 avec Los Angeles. L'angle d'attaque est original très chantant.

Stolzing a écrit:

Les concertos avec Michelangeli ont bonne réputation, mais je ne les connais pas.

  Je ne suis pas un caudataire absolu du chef, ni du pianiste d'ailleurs, mais la rencontre Giulini-Michelangeli captée en concert (1979) dans les Concertos 1, 3 et 5 de Beethoven a produit des résultats exceptionnels.

Un clavier d'orfèvre, la hauteur de vues du chef, les somptueuses qualités plastiques de l'orchestre viennois (le Wiener Symphoniker). Tact, noblesse, finesse, opulence...

L'altitude sérénissime. Olympien.

Et puis, argument suprême : si je me souviens bien, cette interprétation de l'Empereur avait été couronnée par un Classique d'Or RTL...   

Mélomaniac a écrit:

Stolzing a écrit:

Les concertos avec Michelangeli ont bonne réputation, mais je ne les connais pas.

  Je ne suis pas un caudataire absolu du chef, ni du pianiste d'ailleurs, mais la rencontre Giulini-Michelangeli captée en concert (1979) dans les Concertos 1, 3 et 5 de Beethoven a produit des résultats exceptionnels.

Un clavier d'orfèvre, la hauteur de vues du chef, les somptueuses qualités plastiques de l'orchestre viennois (le Wiener Symphoniker). Tact, noblesse, finesse, opulence...

L'altitude sérénissime. Olympien.

Et puis, argument suprême : si je me souviens bien, cette interprétation de l'Empereur avait été couronnée par un Classique d'Or RTL...   

Bien d'accord avec toi!

Ecoutez juste le premier mouvement du 3ème, ou la reprise du thème initial dans le 1er: il y a là un sentiment d'évidence qui de dégage de ces interprétations!

Mais contrairement à Mélo, je ne suis pas objectif, étant un inconditionnel et du pianiste et du chef (enfin plus du premier que du second)

fomalhaut a écrit:

Parcouru ce forum Giulini avec intérêt.

Note personnelle, les interprétations de ce chef sont pour moi une énigme : pour résumer de façon lapidaire, elles suscitent mon intérêt les jours pairs et elles me sont indifférentes les jours impairs.
J'ai eu l'occasion d'assister à plusieurs concerts de Carlo-Maria Giulini mais il m'est impossible de dire clairement le souvenir que j'en garde : le lundi, des interprétations qui étaient des chefs d'œuvre mais, le mardi, des interprétations empreintes d'urbanité mais peu marquantes.

Je peux comprendre vos réticences avec Giulini mais en relisant vos dernières interventions, j'ai l'impression qu'aucun chef ne trouve vraiment grâce à vos yeux : Ni Giulini, ni Karajan, ni Haïtink, ni Dorati en tout cas. Ce serait sympa de nous dire aussi qui vous aimez.

Les différents commentaires me donnent particulièrement envie tout de même de me procurer ce coffret des enregistrements avec Vienne.

hugo75 a écrit:

fomalhaut a écrit:

Parcouru ce forum Giulini avec intérêt.

Note personnelle, les interprétations de ce chef sont pour moi une énigme : pour résumer de façon lapidaire, elles suscitent mon intérêt les jours pairs et elles me sont indifférentes les jours impairs.
J'ai eu l'occasion d'assister à plusieurs concerts de Carlo-Maria Giulini mais il m'est impossible de dire clairement le souvenir que j'en garde : le lundi, des interprétations qui étaient des chefs d'œuvre mais, le mardi, des interprétations empreintes d'urbanité mais peu marquantes.

Je peux comprendre vos réticences avec Giulini mais en relisant vos dernières interventions, j'ai l'impression qu'aucun chef ne trouve vraiment grâce à vos yeux : Ni Giulini, ni Karajan, ni Haïtink, ni Dorati en tout cas. Ce serait sympa de nous dire aussi qui vous aimez.

Qui aime bien châtie bien !

C'est vrai que je n'apprécie pas Karajan, que je suis indécis à propos de Giulini mais Dorati et Haitink ?...Bien lire ce que j'ai écrit. Si je n'appréciais pas Dorati pourquoi me serais-je procuré les deux bouquins qui traitent de lui ?

En fait, j'apprécie et aime beaucoup trop de chefs et, entre les 78tours, les LP, les CD, les DVD, les bandes et les cassettes, je ne sais plus ou donner de l'oreille.
Quelques noms parmi les (encore) actifs :

Stéphane Denève
Christoph Von Dohnanyi
Michael Gielen
Nikolaus Harnoncourt
Maris Jansons
Vladimir Jurowski
James Levine
Lorin Maazel
Andriss Nelsons
Georges Prêtre
François-Xavier Roth
Esa-Pekka Salonen
Jukka-Pekka Saraste
Stanislaw Skrowaczewski
David Zinman

fomalhaut a écrit:

hugo75 a écrit:

fomalhaut a écrit:

Parcouru ce forum Giulini avec intérêt.

Note personnelle, les interprétations de ce chef sont pour moi une énigme : pour résumer de façon lapidaire, elles suscitent mon intérêt les jours pairs et elles me sont indifférentes les jours impairs.
J'ai eu l'occasion d'assister à plusieurs concerts de Carlo-Maria Giulini mais il m'est impossible de dire clairement le souvenir que j'en garde : le lundi, des interprétations qui étaient des chefs d'œuvre mais, le mardi, des interprétations empreintes d'urbanité mais peu marquantes.

Je peux comprendre vos réticences avec Giulini mais en relisant vos dernières interventions, j'ai l'impression qu'aucun chef ne trouve vraiment grâce à vos yeux : Ni Giulini, ni Karajan, ni Haïtink, ni Dorati en tout cas. Ce serait sympa de nous dire aussi qui vous aimez.

Qui aime bien châtie bien !

C'est vrai que je n'apprécie pas Karajan, que je suis indécis à propos de Giulini mais Dorati et Haitink ?...Bien lire ce que j'ai écrit. Si je n'appréciais pas Dorati pourquoi me serais-je procuré les deux bouquins qui traitent de lui ?

En fait, j'apprécie et aime beaucoup trop de chefs et, entre les 78tours, les LP, les CD, les DVD, les bandes et les cassettes, je ne sais plus ou donner de l'oreille.
Quelques noms parmi les (encore) actifs :

Stéphane Denève
Christoph Von Dohnanyi
Michael Gielen
Nikolaus Harnoncourt
Maris Jansons
Vladimir Jurowski
James Levine
Lorin Maazel
Andriss Nelsons
Georges Prêtre
François-Xavier Roth
Esa-Pekka Salonen
Jukka-Pekka Saraste
Stanislaw Skrowaczewski
David Zinman

Ne pas aimer Karajan et être sceptique quant aux qualités de Giulini, et aimer ces deux chefs là.... surtout Lorin Lourdingue Maazel, ça me laisse dubitatif!

Je sais que le concerto pour violon de Beethoven par Perlman/Giulini, ne trouve pas particulièrement grâce à vos oreilles mais moi, je le trouve simplement sublime.

Je le trouve parfait aussi (le concerto pour violon). Plein de lumière et de chaleur.
Pas aussi grand que Furtwängler+Menuhin mais vraiment différent. Giulini+Perlman vaut vraiment dans son style.
Le Brahms est encore plus exceptionnel.

Parnasse a écrit:

Je le trouve parfait aussi (le concerto pour violon). Plein de lumière et de chaleur.
Pas aussi grand que Furtwängler+Menuhin mais vraiment différent. Giulini+Perlman vaut vraiment dans son style.
Le Brahms est encore plus exceptionnel.

Merci de me signaler que je ne suis pas le seul à apprécier cette interprétation  

Mélomaniac a écrit:

Stolzing a écrit:

Les concertos avec Michelangeli ont bonne réputation, mais je ne les connais pas.

  Je ne suis pas un caudataire absolu du chef, ni du pianiste d'ailleurs, mais la rencontre Giulini-Michelangeli captée en concert (1979) dans les Concertos 1, 3 et 5 de Beethoven a produit des résultats exceptionnels.

Un clavier d'orfèvre, la hauteur de vues du chef, les somptueuses qualités plastiques de l'orchestre viennois (le Wiener Symphoniker). Tact, noblesse, finesse, opulence...

L'altitude sérénissime. Olympien.

Et puis, argument suprême : si je me souviens bien, cette interprétation de l'Empereur avait été couronnée par un Classique d'Or RTL...   

Je réécoute à l'instant le 3ème concerto pour piano par Michelangeli et Giulini (dont les relations étaient paraît-il parfois tendues- enfin, il fallait avoir un caractère patient pour s'accorder avec Michelangeli! Le père Giulini, il a dû être bouddhiste zen dans une autre vie) avec le CD paru dans la collection DG "The Originals": écoutez juste, pour ceux qui ont ce CD comment Michelangeli joue les quelques mesures à partir de 4'39"- pour moi, c'est juste parfait! L'air de ne pas y toucher et nous proposer le plus beau son de piano jamais entendu dans cette oeuvre, avec un sentiment de plénitude, d'assurance et d'évidence.

Alors, je ne suis peut-être pas objectif, je ne suis pas un grand connaisseur des partitions, mais ces quelques secondes sont juste parfaites, je ne vois pas d'autre mot!

aurele a écrit:

http://www.prestoclassical.co.uk/r/DG/4792688

Un coffret de ses enregistrements avec le Wiener Philarmoniker à paraître.

  Voilà ce coffret annoncé sur Amazon :

http://www.amazon.fr/Giulini-Vienna-Brahms/dp/B00IERAFTW

J'avais vu ça la semaine dernière. L'offre la plus abordable me semble être celle de Amazon.fr (vs Amazon.uk à 38 livres). À part le Requiem Allemand et le disque von Einem, j'ai déjà tout ça. Mais il est bien pratique d'avoir un joli petit coffret vs une série de disques qui prennent de l'espace...

J'écoute sa mouture de la Deuxième de Brahms à Vienne ( DG)
Quelle lenteur! On dirait presque du Celibidache!

ojoj a écrit:

J'écoute sa mouture de la Deuxième de Brahms à Vienne ( DG)
Quelle lenteur! On dirait presque du Celibidache!

Du Celibidache ?
Oui certes, mais du Celibidache dernière période, celui que la bière à tué à Munich !

fomalhaut

ojoj a écrit:

J'écoute sa mouture de la Deuxième de Brahms à Vienne ( DG)
Quelle lenteur! On dirait presque du Celibidache!

Celibidache peut-être ; mais l'élévation en moins, alors. Malgré Vienne.
(J'admets : le dernier Giulini m'a toujours paru très indigeste, poseur ; toutes phalanges confondues et peut-être bien justement parce que le parti-pris, les masque si ce n'est les abîme ; les confond toutes ...)