[RnB/Blues] Playlist

Bass – Tony Garnier
Drums – Jim Keltner
Guitar – Jimbo "Hambone" Mathus
Guitar, Vocals – Buddy Guy

et sur une plage ou deux: Eric Clapton et B.B. King

BUDDY GUY - LIVING PROOF

Backing Vocals – Bekka Bramlett (tracks: 6, 7, 9 ), Wendy Moten (tracks: 6, 7, 9)
Bass – Michael Rhodes (tracks: 1 to 4, 7 to 12), Tommy McDonald (tracks: 5, 6 )
Drums, Backing Vocals – Tom Hambridge (tracks: 1 to 12)
Guitar – David Grissom (tracks: 1 to 12 )
Guitar, Congas – Carlos Santana (tracks: 7)
Guitar, Vocals – B.B. King (tracks: 4), Buddy Guy (tracks: 1 to 12)
Piano – Marty Sammon (tracks: 10)
Piano, Electric Piano – Reese Wynans (tracks: 1 to 12)

J’adore, c’est peu dire, le jeu de guitare de Buddy Guy, parfois à la limite du soutenable en tempo lent, son chant m’intéressant moins, et là j’avoue que je suis frustré. Pour ses 74 ans, Buddy Guy a produit un disque plein de vigueur comme pour démontrer que l’âge n’a pas d’emprise sur lui, là où je m’attendais (et j’aurai préféré) à un disque plus introverti, un musicien plus assagi.  Trop chanté, trop agité, excité, bruyant, quelques très beaux moments de guitare quand même bien que trop courts, ou noyés sous le (les) chants. Pas ce que j’attendais en tout cas, peut-être pas le bon jour aussi.

Le CD précédent m'avait déjà un peu déçu, moins que celui-ci quand même.

Deux disques qui ne me feront pas oublier le chef-d’œuvre qu’est :



"damn right i've got the blues"

http://alexis-korner.net/akrak.html

/watch?v=L1QxoAVVI0k   un album du "Père du British Blues" sur lequel le jazzman sud-africain Chris McGregor tient les claviers.

darkie a écrit:

Le CD précédent m'avait déjà un peu déçu

Un peu trop bidouillé dans la manière des albums tardifs de J.L. Hooker peut-être, mais il y a tout de même la superbe reprise du Hard Time Killing Floor de Skip James qui ouvre l'album.

Alifie a écrit:

darkie a écrit:

Le CD précédent m'avait déjà un peu déçu

Un peu trop bidouillé dans la manière des albums tardifs de J.L. Hooker peut-être, mais il y a tout de même la superbe reprise du Hard Time Killing Floor de Skip James qui ouvre l'album.

Oui, essentiellement chanté mais très beau, par contre je t'invites à écouter de toute urgence "Damn Right, I've Got The Blues" pour juger de la différence, si tu ne connais pas déjà.

On est vraiment deux ou trois étages au-dessus (ah! hiérarchie, hiérarchie, quelle vilaine manie se lamentait Alifie  ) et il y a beaucoup plus de jeu de guitare.

darkmagus a écrit:

Alifie a écrit:

darkie a écrit:

Le CD précédent m'avait déjà un peu déçu

Un peu trop bidouillé dans la manière des albums tardifs de J.L. Hooker peut-être, mais il y a tout de même la superbe reprise du Hard Time Killing Floor de Skip James qui ouvre l'album.

Oui, essentiellement chanté mais très beau, par contre je t'invites à écouter de toute urgence "Damn Right, I've Got The Blues" pour juger de la différence, si tu ne connaîs pas déjà, et il y a beaucoup plus de jeu de guitare.

On est vraiment deux ou trois étages au-dessus (hiérarchie, hiérarchie se lamentait Alifie  )

Buddy Guy sur le tard, c'est un peu comme Miles de la dernière période, c'était mieux avant !

(je voudrais tout de même réécouter Sweet Tea, à peu près contemporain de celui-ci et qui m'avait semblé plus homogène, même si j'en ai gardé une impression similaire, celle qu'à cette époque-là, pour Hooker comme pour Buddy Guy, leurs maisons de disques "mettent en scène" leurs albums pour leur donner un cachet d'authencité matiné de l'habillage le plus consensuel possible : prises de son additionnelles/mixage, line-up à multiples invités, voire setlist).

Alifie a écrit:

c'est un peu comme Miles de la dernière période, c'était mieux avant !

Mouais, enfin, je te lance une autre invitation, celle d'écouter "Blue" de l'album "AURA" que j'ai mis en playlist il y a peu, bien que je reconnaisse bien volontiers que Miles n'y est plus vraiment techniquement (deux ou trois notes loupées), qu'on peut (pas moi hein, on ) se plaindre de l'emballage adjacent, je reste sur le cul après chacune de mes écoutes de ce que je considère comme un de ses derniers très grands solos.

C'était juste pour te taquiner un peu, comme d'habitude : on fait vraiment parfaitement les deux vieux du Muppett Show tous les deux.

et puisqu'on est dans le blues ET qu'on parle de Miles Davis, je ne résiste pas à l'envie de reparler encore de ce très beau (bien qu'un des derniers)  disques de avec Miles Davis et John Lee Hooker, et de t'inviter encore une fois a jeter tes oreilles et surtout ta sensibilité sur "Murder", un autre grand moment du Miles Davis finissant.

Quand je te disais que les producteurs en faisaient trop : Nietzsche et Roy Rogers en guest stars sur l'album, là c'est vraiment abusé, comme disent les djeunes du forum et Mélo quand il se lâche.

Spoiler:

Alifie a écrit:

Quand je te disais que les producteurs en faisaient trop : Nietzsche et Roy Rogers en guest stars sur l'album, là c'est vraiment abusé, comme disent les djeunes du forum et Mélo quand il se lâche.

Spoiler:

Arrête de lire...écoute !  

et j'en rajoute une couche sur "Blue" après une ènième réécoute: la coda est grandiose, du très grand Miles

darkmagus a écrit:

Arrête de lire...écoute !  

Mais, mais, mais, il faut bien que je repose de temps en temps mes oreilles, surtout après y avoir balancé comme hier soir du Brotherhood of Breath première mouture !   (et je ne lis vraiment pas assez, c'est la faute au streaming !)

Pas vraiment du R'nB, plutôt de la soul funky



Ça dépote du feu de dieu...

ETTA JAMES - SEVEN YEAR ITCH

Olu Dara and The Natchezippi Band
Symphony Hall, Newark, NJ, 1987

Olu Dara  (cornet, harmonica, vocals)
Henry Threadgill (tenor saxophone)  
? (guitar)    
Rod Williams (keyboards)
Alonso Gardner (bass)  
Greg Bandy (drums)
Oscar Macamba (conga)

FM broadcast, TT: 57:54

vraiment pas terrible, malgré Henry Threadgill

Ça fait quelques temps que je voulais me mettre au blues (là, contrairement au jazz, je suis un vrai néophyte); du coup, j’ai écouté cette semaine des bouts de:
● Robert Johnson: King of the Delta Blues
1936-37
Columbia
● John Lee Hooker: The Legendary Modern Recordings
1948-1954
Ace
● Howlin’ Wolf: The Chess Box
1951-1955
Chess
Pas vraiment déçu - l’austérité lancinante de l’accompagnement, la typicité des grains de voix, la scansion du texte, tout ça me touche énormément - mais j’ai l’impression (je vais sûrement dire une énormité) que c’est toujours un peu la même chose. J’imagine en fait que pour aller au-delà de cette première impression, il doit falloir vraiment s’immerger dans le détail des textes (un peu comme pour le lied)? Enfin, pour l'instant, je dois avouer que je n'en écoute pas plus de 5/6 titre d'affilée...

Sinon, je vais essayer de voir ce que donne le blues «électrifié» (la semaine prochaine je prévois d’écouter West Side Soul de Magic Sam, Born Under a Bad Sign d’Albert King et At Newport 1960 de Muddy Waters); compte tenu de mon peu de goût pour le jazz électrifié, je suis un peu circonspect...

● Lightnin’ Hopkins: The Complete Prestige / Bluesville Recordings
X-XI.1960
Fantasy
Sur les recommandations toujours judicieuses d’Alifie... C’est vraiment bien, j’aime bien la voix un peu chuintante et rocailleuse mais lumineuse aussi, et l’allant et la simplicité qui tempère un peu ce que le blues peut avoir d’un peu abrasif. (Et en effet, ça peut vite devenir addictif, le blues: j’en suis maintenant à une douzaine de titres d’affilée...)

● Mississippi John Hurt: Avalon Blues: The Complete 1928 Okeh Recordings
1928
Sony / Columbia


● Skip James: The Complete Early Recordings of Skip James
1931
Yazoo

Un peu les Eusebius et Florestan du blues: un destin gémellaire (une poignée d’enregistrements autour de la Grande Dépression; insuccès, arrêt de leur carrière musicale, anonymat; redécouverte au début des années 60 et brève carrière tardive), mais autant Skip James est sombre, complexe et tourmenté autant Mississippi John Hurt est lumineux, simple et positif - et cela aussi bien dans le timbre de leurs voix que dans leurs jeux de guitare ou dans leurs textes.

De très bons albums, qui marquent l'émergence du blues en Angleterre.

Pour bien finir l'année :


http://concert.arte.tv/fr/sharon-jones-and-dap-kings-lolympia

www.deezer.com/album/10126510

Pour le blues électrifié, Benedictus, tu peux peut-être commencer par là : le meilleur de Muddy Waters est dans les singles qu'il a enregistrés jusqu'aux années 60.

30 ans après, avec Johnny Winter :



www.deezer.com/album/76057

Plutôt cahotique (tout le monde semble jouer faux, sauf Muddy Waters qui se contente de chanter, ou bien c'est juste un effet du mixage dans le genre purée de pois ?)

Avant Chicago, les enregistrements de Muddy Waters par Alan Lomax * au début des années 40 :



/watch?v=4YGWLNcjnOg

* https://fr.wikipedia.org/wiki/Alan_Lomax

et ses premiers à Chicago, en 1946, cf. www.bluesandrhythm.co.uk/documents/200.pdf :



www.deezer.com/album/153999 (#14-22)

www.deezer.com/album/273181

1-9 : Graham Bond (org/p/as/voc) Dick Heckstall-Smith (ss/ts) Jon Hiseman (d) 1966
10-12 : Graham Bond (as) John McLaughlin (g) Jack Bruce (b) Ginger Baker (d) 1963

Les 3 titres de 1963, enregistrés live et de tonalité strictement jazz, valent le détour : Jack Bruce à la contrebasse et les premiers enregistrements, ou à peu près, de John McLaughlin.

/watch?v=cfvKoJYz2jM

Du british blues et du meilleur : le premier album du batteur Keef Hartley, après son départ de chez John Mayall (1968)

Vendredi soir : concert de papy John Mayall dans un Olympia en fusion

Mon premier concert, si je me souviens bien, c'était John Mayall à l'Olympia (il y a presque un demi-siècle ) avec le répertoire de cet album et quasiment la même formation (Alex Dmochowski à la basse au lieu de Steve Thompson) :



https://en.wikipedia.org/wiki/The_Turning_Point_(John_Mayall_album)
www.deezer.com/album/247655

Alifie a écrit:

Mon premier concert, si je me souviens bien, c'était John Mayall à l'Olympia (il y a presque un demi-siècle ) avec le répertoire de cet album et quasiment la même formation (Alex Dmochowski à la basse au lieu de Steve Thompson) :



https://en.wikipedia.org/wiki/The_Turning_Point_(John_Mayall_album)
www.deezer.com/album/247655

Ce doit être un sacré beau souvenir

J'en profite pour écouter cet album, que je ne connaissais pas. Très chouette dans son style intimiste, même si j'ai peut-être plus de goût pour le blues électrique des débuts.

Barbajuan a écrit:

Ce doit être un sacré beau souvenir

Très lointain, mais ravivé par cet extrait vidéo du concert trouvé sur yt : /watch?v=yFZ4ivaQbWw&t=1057

Citation :

J'en profite pour écouter cet album, que je ne connaissais pas. Très chouette dans son style intimiste, même si j'ai peut-être plus de goût pour le blues électrique des débuts.

Surprenant à l'époque, vu la formation : plus de de batterie, un guitariste acoustique pour remplacer Mick Taylor, parti chez les Stones sur la recommandation de Mayall, et un saxophoniste-flûtiste, mais l'album est plutôt réussi et a assez bien vieilli à mon avis.

Anthologie du Johnny Otis Show des années 60/70.

https://en.wikipedia.org/wiki/Howlin'_Wolf_(album)
www.deezer.com/fr/album/10628728

absolument inusable !

pour qu'Alifie puisse se moquer un peu, je sais que ça lui manque 






c'est doux, moelleux, sucré...et très légèrement alcoolisé, comme un baba au rhum

Je remarque juste que c'est tout plein de  






www.deezer.com/fr/album/10126214

https://en.wikipedia.org/wiki/Live_(Donny_Hathaway_album)                /watch?v=REmxjpNLMz4

R.L. BURNSIDE
A ASS POCKET OF WHISKEY
Matador / Fat Possum (1996)

R.L. Burnside - vocals & guitar
Kenny Brown - guitar
Judah Bauer - guitar, harmonica, vocals, Casio SK-1
Russell Simins - drums
Jon Spencer - guitar, vocals, drums, theremin

Enregistré dans l'après-midi du 6 février 1996 à Lunati Farms (Holly Springs, Mississippi)

Un disque culte.
Fondamental.