Chanson française-Playlist

xoph a écrit:

Jean Ferrat
Nuit et brouillard




Bon, horizontalement, on peut pas faire plus cringe*…

* si je ne fais pas un faux sens manifeste, non pas sur la chanson, mais sur cet emeryckien terme

Je ne sais pas trop pour cette chanson parce que, pour moi, dans le cringe, il y a un côté profondément gênant qui le distingue principalement de choses simplement détestables. Ici, cette chanson m'est assez pénible (pourtant, j'aime beaucoup Ferrat en général), donc je ne la qualifierais pas de cringe ; alors, par exemple que chez Souchon, il y a du cringe - ne serait-ce que Sous les jupes des filles mais également un peu dans C'est déjà ça. Pour moi, ces chansons sont beaucoup plus cringe que Horizontalement qui est juste agaçante. 

Emeryck a écrit:

Ici, cette chanson m'est assez pénible (pourtant, j'aime beaucoup Ferrat en général), donc je ne la qualifierais pas de cringe 

Oui malgré les tentatives d'humour cruciverbiste, on y trouve pas la charge auto-ironique, ou touchante (Une jolie fleur dans une peau de vache  - "Puis un jour elle a pris la clef des champs / En me laissant à l'âme un mal funeste") ou en dézingage des philistins* (Quatre-vingt-quinze fois sur cent), que l'on trouve chez Brassens par exemple, auquel Ferrat rend pourtant hommage sur l'album Nuit et Brouillard

Belles chansons néanmoins : nuit et brouillard, c'est beau la vie, nous dormirons ensemble

Et merci pour ces lumières en français moderne

* philistin:

xoph a écrit:

Emeryck a écrit:

Ici, cette chanson m'est assez pénible (pourtant, j'aime beaucoup Ferrat en général), donc je ne la qualifierais pas de cringe 

Oui malgré les tentatives d'humour cruciverbiste, on y trouve pas la charge auto-ironique, ou touchante (Une jolie fleur dans une peau de vache  - "Puis un jour elle a pris la clef des champs / En me laissant à l'âme un mal funeste") ou en dézingage des philistins (Quatre-vingt-quinze fois sur cent), que l'on trouve chez Brassens par exemple, auquel Ferrat rend pourtant hommage sur l'album Nuit et Brouillard

Belles chansons néanmoins : nuit et brouillard, c'est beau la vie, nous dormirons ensemble

Oui, Quatre-vingt-quinze pour cent me fait bien rire. 

Oui, j'aime beaucoup ces trois chansons aussi ! 

Alain Souchon : On avance        1983

 +

Alain Souchon : Toto 30 ans, rien que du malheur...        1978

 +

Alain Souchon : Rame        1980

Alain Souchon : Au ras des pâquerettes        1999

Alain Souchon : La vie Théodore        2005


Une petite remontée.

En replay la playlist commentée de Laura Cahen : La radio de Laura Cahen

https://www.franceinter.fr/emissions/la-radio-de/la-radio-de-du-samedi-05-fevrier-2022


   Kadhja Bonet « Honeycomb »
   Brigitte Fontaine « Il pleut »
   Feist  « Gatekeeper »
   Lhasa de Sela « De Cara a la Pared »
   Bertrand Belin « Choses nouvelles »
   LUMP [Laura Marling - Mike Lindsay] « We Cannot Resist »
   PJ Harvey « The Ministry Of Defense »
   Philippe Katerine « Moment Parfait »
   Portishead « The Rip »
   The Dø « Despair, Hangover and Ecstasy »
   Billie Eilish « When I Was Older »
   Laurie Anderson « O Superman »

------
Si on veut écouter Laura Cahen chanter avec Clara Ysé et quelques autres, dans une baignoire, Dis, quand reviendras-tu ? de Barbara, même pas besoin de s'inscrire au fan club.

Spoiler:

xoph a écrit:

Lhasa de Sela « De Cara a la Pared »

On savait cet astre, rayonnant, blême, ensanglanté, noir, voire pour les plus audacieux·ses cou coupé, mais enculé… c’est particulier.
Mais si Bertrand Belin y joue du violon et ne jure que par Arlt…

Arlt
Soleil enculé

Bashung
Roman photo

Premier album d'un Bashung plus si jeune, et pas vraiment coup de maître (on trouve pourtant Daniel Tardieu, et Boris Bergman à l'écriture, et… Daniel Balavoine dans les chœurs). On devine parfois avec pas mal d'efforts ce qui pourra faire Bashung (Kimono, Te revoir). Bashung n'acceptera que tardivement (Les Hauts de Bashung) de l’intégrer à ses compils.
Assez clairement pour celles et ceux qui veulent tout connaître de Bashung.

*:

Bashung & Chloé Mons, récitant·e·s.
Rodolphe Burger, musique
Olivier Cadiot, traduction-écriture
Le Cantique des cantiques

Bien qu'il ne soit pas tout à fait évident que la force poétique du texte s'en trouve amplifiée (Chloé Mons trop fondue dans le flot manque un peu d’intensité) ne serait-ce que pour entendre ce texte.


Comme l'a signalé Rubato dans le fil Musiques du Monde, Rodolphe Burger reprendra ce projet avec en écho au Cantique des cantiques un poème de Mahmoud Darwich "s'envolent les colombes".

Spoiler:

Alain Souchon : Écoutez d'où ma peine vient        2008


Une (moins petite) descente.

Alain Souchon : À cause d'elles        2011



Alain Souchon & Laurent Voulzy : Alain Souchon & Laurent Voulzy        2014

 +

À un moment, c'est pas mal de s'arrêter, aussi...

Emeryck a écrit:

Alain Souchon & Laurent Voulzy : Alain Souchon & Laurent Voulzy        2014

 +

À un moment, c'est pas mal de s'arrêter, aussi...

Pardon, c'est la 2è vidéo du Palmashow que je poste en 10 minutes, mais à cause de la pochette, je ne peux m'empêcher de penser à la parodie:



(mais je ne suis même pas sûr que dans l'original il y ait des modulations comme celle de 0'57!)

Oui, modulation pile à 0.57...mais comme je ne connais pas l'original!

Je ne suis pas sûr de la chanson parodiée. Mais je suis prêt à parier qu'on trouve de telles modulations dans la chanson Rame.
En tout cas, excellente parodie!

C'est presque exactement la même musique (sans la modulation!):

Bon, je ne sais pas trop où caser ça (on est assez loin de la chanson française au sens traditionnel du terme), mais suite à notre discussion dans le fit sur les top5 rock, j'ai écouté les trois premiers albums des VRP : Remords et tristes pets, Retire les nains de tes poches et Vacances prolongées (le groupe s'est ensuite retiré après seulement quelques années d'existence, mais il semblerait qu'ils aient refait un ou deux albums au début des années 2000 (après vérification il semblerait que ce soit juste des compilations de titres issus de leurs premiers albums)). La parenté avec le style de mes chers Fatals Picards est assez évident (ce sont ces derniers qui ont du bien s'inspirer des VRP puisque les albums en question datent du début des années 90) : chansons humoristiques, interludes carrément potaches parfois non chantés, et l'utilisation de voix contrefaites pour rajouter au délire sur certaines chansons. Musicalement, toutefois, on est beaucoup moins rock chez les VRP, qui jouent apparemment des instruments bricolés, en tout cas c'est plutôt inventif de ce point de vue. Par contre, le contenu des chansons est quand même très inégal, avec une tendance à tomber facilement dans la provoc vulgaire de bas étage. Dans la mesure où les albums sont très courts (une grosse demi-heure) on a un certain sentiment d'inachevé (voire de raté par moment, la reprise de Cloclo sur le premier disque c'est vraiment nul), mais quand ça fonctionne il y a de bons moments, souvent en fait quand le chant est (faussement) sérieux : Mardi gras, Léo par exemple, c'est pas mal du tout. Mais globalement, ça vaut pas les Picards .

William Sheller - Olympiade (Olympia 1994)

Utile, Julien Clerc, 1992

Là, vous avez quelques très belles chansons aussi.


Garanties 100% no cringe :

Toi, tu me plais
Utile  
Charpie de chapka

On a là de la littérature mise en musique, chantée avec goût.


Si le bon cringe doit reposer sur une légère ambiguïté, vous en trouverez dans :

La belle est arrivée  
Ballade en blanc  

J’y tiens beaucoup.


Si vous replongez, résignez-vous, du gros cringe qui tache vous attend :

Coquetier bleu
Free demo

Je ne saurai évaluer les autres chansons au prisme du cringe, certes il y en a, avec une certaine maladresse bien excusable.


Pour finir sans une once de cringe, réécoutez la merveilleuse chanson Femmes… Je vous aime

Si vous trouvez là — mais non, vous n’en trouverez pas — un atome de cringe, je vous jure que vous êtes complètement cringé de chez cringé, mais je vous indiquerai bien-sûr le remède. Sortez, prenez l’air. À votre retour, restez seul un moment. Votre grand cringe sera guéri, évanoui, volatilisé.

On est d’accord ?

David Rolland a écrit:

David Rolland a écrit:

Lucio Battisti…

Ce type est fort, quand même, hein ?

Il a dit si parfaitement toute notre vie, que tu es douce et tout ça… il savait…

Après je suis sorti et j’ai entendu la chanson Encore toi ? (Ancora tu) en rentrant à la radio.

Là, j’ai tout compris et c’était pas si compliqué, et c’était vraiment bien écrit…

Je l’aime beaucoup, si vous voulez savoir. Le clip et la chanson d’Arnaud Fleurent-Didier aussi sont irrésistibles, non ?

Michèle Bernard - Chante Réda, Cadou, Desnos, Sicaud etc. (CD 7 de l'intégrale)

Barbara - Le Soleil Noir

Barbara - Madame

Léo Ferré - Le Temps des Roses Rouges

Léo Ferré - Paris Canaille

Léo Ferré - Le Piano du Pauvre



Je reprends Ferré depuis le début (les coffrets la mémoire et la mer réalisés par son fils sont un modèle du genre).

Les débuts sont intéressants dans une perspective historique mais les disques de ces années sont très datés et j'y reviens assez rarement. Finalement je préfère assez nettement les reprises ultérieures de certains de ces titres (notamment par Léotard) aux originaux chantés par Ferré.

Léo Ferré - Huit Chansons Nouvelles



Certainement un de mes préférés parmi les disques des débuts, malgré tout ça a pas mal vieilli dans l'interprétation. Dommage parce qu'il y a de très belles chansons.

J'ai ces coffrets aussi, et j'aime bien le côté "vieillot" de certaines chansons (premier coffret) justement et je préfère Léo Ferré chanté par Léo Ferré.

Je trouve que beaucoup de ces titres ne lui correspondent pas, il y a de belles chansons mais son interprétation ne (me) convient pas. Comme si il se forçait un peu dans un style qui ne correspond pas (encore) à sa personnalité.

Bon après je ne suis personne pour dire ça, c'est simplement mon ressenti.

Alors que quand j'entends la gouaille de Léotard sur des titres comme Mr William et Le piano du pauvre, je trouve que ça colle parfaitement. Idem avec d'autres interprètes comme Catherine Sauvage par exemple.

Bertrand Belin
Que Dalle Tout

en avant goût de Tambour Vision*

*"Une danse mécanique minimaliste et burlesque rappelant la sophistication joyeuse des Talking Heads ou peut-être plus encore de David Byrne,... " sur le site de la fédération nationale d'achat des cadres (comme le rappelle parfois Alifie)

Il y a ce titre de Laurent Bardainne avec Bertrand Belin, qui tourne ces temps-ci sur Radio Nova :

j'aime beaucoup (l'avais posté page qui précède). Un azur qui tourne mal… (mais c'est Bertrand Belin).

Spoiler:

Ah, désolé Xoph, je n'avais pas suivi la discussion.

Il faut le faire, pour réussir à sortir cui cui cui avec classe, dans les paroles d'une chanson

Au contraire , bonne occasion pour faire remonter ces chansons, et Bertrand Belin, qui dans ses expérimentations s'avère toujours singulier et percutant !

Bernard Lavilliers : État d'urgence        1983

 +

Véronique Sanson
Le Maudit (1974)



Surtout pour deux chansons:
* Alia Souza
* Le Maudit
(Mais ta douleur efface ta faute)

Filmé par Mark Jackson, porté par Hafsia Herzi

Laura Cahen
Nuit Forêt

On ne présente plus Marie-Suzanne de Loye, viole de gambe, dont les collaborations avec l'Achéron ou le beaucoup trop rare, émouvant et sans doute éphémère trio Animal K (avec Violaine Lochu et Serge Teyssot-Gay*), j'en ai perdu la voix

*:

et qui collabore ici, au très (trop) chanson française, et bien joli album de

Valentin Vander**
L'Audace ou la Timidité

qui regarde parfois du côté de Vian et Henri Salvador

**On l'avait vu passer du côté des http://www.goguettesentrio.fr/ p.10

Deux nouveaux titres de Bertrand Belin ces temps-ci: Que dalle tout et Tambour Vision.
J'ai d'abord une réaction de rejet car c'est vraiment dans sa veine minimaliste. Et puis au fil des écoutes, ces deux titres commencent à sérieusement m'obséder.
Fascinant comme ce chanteur qui a commencé sa carrière dans le folk chaleureux (sous influence cajun) vire totalement cold wave...

Resigned a écrit:

Deux nouveaux titres de Bertrand Belin ces temps-ci: Que dalle tout et Tambour Vision.
J'ai d'abord une réaction de rejet car c'est vraiment dans sa veine minimaliste. Et puis au fil des écoutes, ces deux titres commencent à sérieusement m'obséder.
Fascinant comme ce chanteur qui a commencé sa carrière dans le folk chaleureux (sous influence cajun) vire totalement cold wave...

Pour ma part, je ne peux pas. Je suis à l’encontre de tout ce qui a été dit sur ce fil au sujet de Belin (sur l’oiseau, notamment, d’ailleurs il fait vingt ans de plus que son âge en chantant ça). Avec ses références, Gainsbourg, Bashung, il fait, à mon sens, fausse route, et du tort à la chanson française. Ce que je n’aime pas, c’est l’attitude qui est la sienne d’ânonner, en pure répétition de l’inanité de son chant, des mantras confondants de stupeur vide. Surtout, sans aucun art du chant, aucun. Pure pose, et qu’importe les instruments, lorsqu’un pseudo-chanteur usurpe le nom de poésie et de chant, perd son temps à dégloser son esthétique ultraposeuse et factice, on n’a affaire, à mon avis, qu’à un produit commercial, une lubie de producteur-éditeur. Je ne veux pas qu’il arrête, mais quand je l’entends par erreur sur FIP, j’aimerais qu’il retourne dans son garage et parmi ses potes. Je hais de toutes mes forces esthétiques son esthétisme halluciné de soi. Je ne demande pas mieux qu’à devenir converti à sa présence, mais qu’il fasse un petit peu l’effort de chanter ! Même moi, dans mon HLM, après 15 ans de tabagisme, heureusement échus depuis 10 ans, je pourrais faire mieux au bout d’une heure, même en chantant Bach ou le dernier chanteur venu d’un caniveau. Sa fixette ultradandy est une insulte à tout ce qui s’appelle musique, chanson. Ses textes n’y feront rien, préférez les livres et tout tweet émanant d’une conscience à peu près consciencieuse.

C'est drôle, je venais ici aussi parler de Bertrand Belin et en particulier de sa chanson "Oiseau".
Elle me rappelle beaucoup, (en moins bien) dans ses arrangements et son univers, "Triton" des Rita Mitsouko ; une de leurs plus belles.

Ravélavélo a écrit:

Véronique Sanson
Le Maudit (1974)



Surtout pour deux chansons:
* Alia Souza
* Le Maudit
(Mais ta douleur efface ta faute)

Moi j'y prends tout, et en redemande.

Thomasl47 a écrit:

William Sheller - Olympiade (Olympia 1994)

Thomasl47 a écrit:

Barbara - Le Soleil Noir

Thomasl47 a écrit:

Barbara - Madame

Si Thomas 47 pouvait arrêter de fouiller dans mes étagères ?.....

Un de mes derniers achats de vinyle était une copie d'occasion de Chimères (1982, 'Souvent Longtemps Énormément' en France) de Diane Tell. Une musicienne très talentueuse. Jolie femme également.

Feu! Chatterton : Palais d'argile        2021


Plus je l'écoute et plus je le trouve très très bien.

David Rolland a écrit:

Resigned a écrit:

Deux nouveaux titres de Bertrand Belin ces temps-ci: Que dalle tout et Tambour Vision.
J'ai d'abord une réaction de rejet car c'est vraiment dans sa veine minimaliste. Et puis au fil des écoutes, ces deux titres commencent à sérieusement m'obséder.
Fascinant comme ce chanteur qui a commencé sa carrière dans le folk chaleureux (sous influence cajun) vire totalement cold wave...

Pour ma part, je ne peux pas. Je suis à l’encontre de tout ce qui a été dit sur ce fil au sujet de Belin (sur l’oiseau, notamment, d’ailleurs il fait vingt ans de plus que son âge en chantant ça). Avec ses références, Gainsbourg, Bashung, il fait, à mon sens, fausse route, et du tort à la chanson française. Ce que je n’aime pas, c’est l’attitude qui est la sienne d’ânonner, en pure répétition de l’inanité de son chant, des mantras confondants de stupeur vide. Surtout, sans aucun art du chant, aucun. Pure pose, et qu’importe les instruments, lorsqu’un pseudo-chanteur usurpe le nom de poésie et de chant, perd son temps à dégloser son esthétique ultraposeuse et factice, on n’a affaire, à mon avis, qu’à un produit commercial, une lubie de producteur-éditeur. Je ne veux pas qu’il arrête, mais quand je l’entends par erreur sur FIP, j’aimerais qu’il retourne dans son garage et parmi ses potes. Je hais de toutes mes forces esthétiques son esthétisme halluciné de soi. Je ne demande pas mieux qu’à devenir converti à sa présence, mais qu’il fasse un petit peu l’effort de chanter ! Même moi, dans mon HLM, après 15 ans de tabagisme, heureusement échus depuis 10 ans, je pourrais faire mieux au bout d’une heure, même en chantant Bach ou le dernier chanteur venu d’un caniveau. Sa fixette ultradandy est une insulte à tout ce qui s’appelle musique, chanson. Ses textes n’y feront rien, préférez les livres et tout tweet émanant d’une conscience à peu près consciencieuse.

Je voudrais prendre le temps de répondre et essayer de mieux comprendre ton antipathie vis a vis de Belin, mais déjà une question me vient: est-ce que tu connais aussi ses premiers disques?
Le gars ne sort pas de nulle part et il a un vrai parcours, une vraie évolution esthétique (que je déplore parfois), et en faire un pur produit commercial, je trouve ça assez fort vu le tout-venant.
Il écrit aussi des romans qui sont quand même restés assez confidentiels. Il a une vraie patte. Il parle des petites gens de manière tout sauf caricaturale. Bref je l'aime et ta sortie m'a fait comme une douche froide au réveil!