Playlist (31)

Borodin: Quatuor Nos. 1 & 2 / Borodin Quartet

Rebel : Ulysse

Guillaume Dufay - Missa Ecce Ancilla Domini - Ensemble Gilles Binchois

Deux fois. Je fais un blocage.

Ophanin a écrit:

Guillaume Dufay - Missa Ecce Ancilla Domini - Ensemble Gilles Binchois

Deux fois. Je fais un blocage.

Tu bloques sur quoi ?

atomlegend a écrit:

Ophanin a écrit:

Guillaume Dufay - Missa Ecce Ancilla Domini - Ensemble Gilles Binchois

Deux fois. Je fais un blocage.

Tu bloques sur quoi ?

La grande spiritualité, la force de ces "harmonies", la beauté des mélismes délicats. C'est beau.

Rachma, Concerto n°3. Victor Merzhanov, Nicolai Anosov.

Alain Vanzo (récital) - Disque VEGA (1967)

1. "Salut, demeure chaste et pure" (Faust) Charles Gounod
2. "Invocation à la nature - Je ne sais si je veille" (Werther) Jules Massenet
3. "O de beautés égales" (La Tosca) Giacomo Puccini
4. "Le ciel luisait d'étoiles" (La Tosca) Giacomo Puccini
5. "Sicilienne - O! Lola blanche fleur" (Cavaliera Rusticana) Mascagni
6. "Cavatine - Ah! lève toi soleil!) (Roméo et Juliette) Charles Gounod
7. "Cavatine de Vincent - Anges du paradis" (Mireille) Charles Gounod
8. "Ange, sirène ou femme" (Manon Lescaut) Giacomo Puccini
9. "Oh! ne m'approchez pas" (Manon Lescaut) Giacomo Puccini
10. "Cavatine de Lindor" (l'Italienne à Alger) Rossini

Ophanin a écrit:

Guillaume Dufay - Missa Ecce Ancilla Domini - Ensemble Gilles Binchois
La grande spiritualité, la force de ces "harmonies", la beauté des mélismes délicats. C'est beau.

J'ai un super souvenir avec ce disque. Je l'ai écouté deux fois de suite en voiture début novembre, pendant un long trajet. Au bord de l'autoroute, des couleurs pétantes, des forêts entières orange et rousses... avec dans les oreilles la fameuse "lumière" de Dufay et les timbres riches de Vellard, c'était brûlant, ça m'a mis tout chose
Et Koroliov alors, ton avis ?

jerome a écrit:

Et Koroliov alors, ton avis ?

Dans l'Art de la Fugue ? Deux écoutes pour l'instant, dont des bouts avec partitions. Comme dans les variations Goldberg il fait tout ressortir, on entend tout . Il ornemente très parcimonieusement, il ose prendre des temps d'arrêts pour mieux montrer la construction de Bach et les points d'orgues donnent lieu à de courtes cadences fort à propos. Le XIX est assez fabuleux.

C'est un peu lourd mais le programme est sympa.

Scriabine

Je pioche au hasard dans les derniers opus par Rudy.
. C'est vraiment fantastique pour moi cette musique.
Ca faisait un petit moment que je n'écoutais plus le piano de Scriabine et j'ai l'impression d'une nouvelle révélation, encore plus riche.

En tout cas tôt le matin au boulot, seul dans l'open-space d'une tour de la Défense, le casque sur le oreilles, j'ai l'imoression d'être dans le cosmos !

Haydn, symphonie 59 - Harnoncourt
Mozart, symphonie 39 - Schuler
Gouvy, symphonie 5
Tout cela est chouette, avec un gros faible de ma part pour Haydn

Mahler: Das Lied von der Erde / Otto Klemperer

Joseph-Marie-Clément dall' Abaco: Caprices pour violoncelle seul

alexandre. a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Chopin: Scherzo No.1, Richter

Ah, ça change un peu.

C'est quand même précipité et très sec...

DavidLeMarrec a écrit:

alexandre. a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Chopin: Scherzo No.1, Richter

Ah, ça change un peu.

C'est quand même précipité et très sec...

Je disais surtout ça en réaction aux écoutes précédentes de Percy (Schonderwoerd et Chaplin). En prenant des bons pianistes, ça change tout de suite.

Cherubini : Médée (Compiègne 1996, Michel Swierczewski : Michèle Command, Jacques Noel, Jean-Philippe Courtis, Inva Mula, Lucille Vignon)

alexandre. a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

alexandre. a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Chopin: Scherzo No.1, Richter

Ah, ça change un peu.

C'est quand même précipité et très sec...

Je disais surtout ça en réaction aux écoutes précédentes de Percy (Schonderwoerd et Chaplin). En prenant des bons pianistes, ça change tout de suite.

Oui, j'ai vu, mais je ne partage pas ton clivage entre le bon et le mauvais, que je ne place pas au même endroit. Schonderwoerd, oui, c'est avant tout un archéologue très intéressant par le choix de ses claviers, le pianiste m'intéresse moins, mais au moins il a le mérite de prendre le risque de proposer autre chose (plutôt que de collectionner 550 visions similaires). Chaplin, je n'irais pas forcément l'écouter lorsqu'on a déjà fréquenté beaucoup de versions des ballades, mais j'imagine que ce doit être très bien.

Le scherzo par Richter, ça ne fait pas partie de ses bons jours à mon avis (course de vitesse, certes impressionnant sans pédale, à défaut d'être toujours net). Donc on peut tout aussi bien l'écouter par un "mauvais" pianiste qui sera plus dans l'esprit.

Polyeucte a écrit:

Cherubini : Médée (Compiègne 1996, Michel Swierczewski : Michèle Command, Jacques Noel, Jean-Philippe Courtis, Inva Mula, Lucille Vignon)

Avec les récitatifs, je suppose ? Ca doit décaper bien comme il faut.

DavidLeMarrec a écrit:

alexandre. a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

alexandre. a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Chopin: Scherzo No.1, Richter

Ah, ça change un peu.

C'est quand même précipité et très sec...

Je disais surtout ça en réaction aux écoutes précédentes de Percy (Schonderwoerd et Chaplin). En prenant des bons pianistes, ça change tout de suite.

Oui, j'ai vu, mais je ne partage pas ton clivage entre le bon et le mauvais, que je ne place pas au même endroit. Schonderwoerd, oui, c'est avant tout un archéologue très intéressant par le choix de ses claviers, le pianiste m'intéresse moins, mais au moins il a le mérite de prendre le risque de proposer autre chose (plutôt que de collectionner 550 visions similaires). Chaplin, je n'irais pas forcément l'écouter lorsqu'on a déjà fréquenté beaucoup de versions des ballades, mais j'imagine que ce doit être très bien.

Quand on voit la densité de bons pianistes aujourd'hui, on peut franchement se passer de ce genre de versions.

Et puis Schoonderwoerd n'a absolument aucun intérêt en dehors des instruments bizarres qu'il propose : franchement, est-ce que ses concertos de Beethoven apportent quelque-chose à la musique ?

DavidLeMarrec a écrit:

Polyeucte a écrit:

Cherubini : Médée (Compiègne 1996, Michel Swierczewski : Michèle Command, Jacques Noel, Jean-Philippe Courtis, Inva Mula, Lucille Vignon)

Avec les récitatifs, je suppose ? Ca doit décaper bien comme il faut.

Avec les dialogues parlés par des acteurs... Claude Giraud par exemple en Jason... et ça fait bizarre d'entendre la voix de l'agent K (Gloire à K!!)

alexandre. a écrit:

Quand on voit la densité de bons pianistes aujourd'hui, on peut franchement se passer de ce genre de versions.

Si tu parles de Chaplin, je n'ai pas cherché à l'écouter de toute façon, parce que j'imagine que son tempérament "stable" s'acccommode mieux de Debussy (où je l'aime beaucoup) que d'un lyrisme fiévreux et grandiose. Mais ce doit être tout à fait très bon, je suppose.

Dans l'absolu, il y a 99% des versions des oeuvres de Chopin dont on peut se passer, tant il y en a, et tant il y en a de très bonnes, très originales, très visionnaires. Je suppose que Chaplin n'est pas dans le petit groupe qui "mérite d'être écouté", dans cette perspective de raisonnement. De là à dire que ça soit de la souffrance à écouter, je ne pense pas.

Citation :

Et puis Schoonderwoerd n'a absolument aucun intérêt en dehors des instruments bizarres qu'il propose : franchement, est-ce que ses concertos de Beethoven apportent quelque-chose à la musique ?

C'est ta faute aussi, quelle idée d'écouter pour la 238928358190e fois ces concertos, en y cherchant du neuf de surcroît ! Beethoven a écrit tellement mieux, en plus...

Je suis assez d'accord sur le principe, Schoonderwoerd est assez "standard", pas spécialement original ni expressif, l'intérêt réside surtout dans l'exhumation et la domestication de ses machins, mais ça suffit à mon plaisir suivant le répertoire (pour accompagner les mélodies de Berlioz, c'est parfait). Après, pour du piano solo, ce ne serait pas mon choix, mais absolument rien n'interdit d'écouter ça, même si on ne le réécoute pas ensuite. On peut prendre du plaisir une fois à une interprétation et passer à autre chose.

DavidLeMarrec a écrit:

alexandre. a écrit:

Quand on voit la densité de bons pianistes aujourd'hui, on peut franchement se passer de ce genre de versions.

Si tu parles de Chaplin, je n'ai pas cherché à l'écouter de toute façon, parce que j'imagine que son tempérament "stable" s'acccommode mieux de Debussy (où je l'aime beaucoup) que d'un lyrisme fiévreux et grandiose. Mais ce doit être tout à fait très bon, je suppose.

Dans l'absolu, il y a 99% des versions des oeuvres de Chopin dont on peut se passer, tant il y en a, et tant il y en a de très bonnes, très originales, très visionnaires. Je suppose que Chaplin n'est pas dans le petit groupe qui "mérite d'être écouté", dans cette perspective de raisonnement. De là à dire que ça soit de la souffrance à écouter, je ne pense pas.

Dans Chopin j'attends de l'interprète qu'il projète l'œuvre, ce sont des chefs-d'œuvre qui méritent nettement mieux qu'une exécution de type conservatoire. J'ai écouté plusieurs fois les nocturnes par Chaplin et il ne projète rien du tout, il est dépassé techniquement et au final dépassé par la musique qu'il joue.
Si l'art doit être banal et non transcendant, non merci.

Je suis moins difficile : entendre l'oeuvre suffit à mon bonheur. J'ai trop l'habitude d'attendre en vain la publication de mainte oeuvre, ou de me contenter des seules mauvaises versions existantes, pour faire le difficile sur les interprétations d'un répertoire aussi bien servi que Chopin. Evidemment, si je dois choisir un disque à écouter, j'irai au meilleur, donc pas forcément Chaplin effectivement.

Je suis un peu étonné de ce que tu dis sur ses limites techniques. Je ne les ai jamais entendues chez lui. Après, qu'il ne phrase pas avec le relief que tu souhaites, c'est possible, mais c'est de l'ordre du goût (peut-être limité par des questions technique) et pas de la justice rendue à une partition.

DavidLeMarrec a écrit:

Je suis moins difficile : entendre l'oeuvre suffit à mon bonheur. J'ai trop l'habitude d'attendre en vain la publication de mainte oeuvre, ou de me contenter des seules mauvaises versions existantes, pour faire le difficile sur les interprétations d'un répertoire aussi bien servi que Chopin. Evidemment, si je dois choisir un disque à écouter, j'irai au meilleur, donc pas forcément Chaplin effectivement.

Je suis un peu étonné de ce que tu dis sur ses limites techniques. Je ne les ai jamais entendues chez lui. Après, qu'il ne phrase pas avec le relief que tu souhaites, c'est possible, mais c'est de l'ordre du goût (peut-être limité par des questions technique) et pas de la justice rendue à une partition.

Pour être aussi prosaïque dans les nocturnes, il faut être limité techniquement. On sent les intentions mal réalisées et ça, ça ne rend pas justice à la partition puisque c'est nuisible à tout début de transcendance.

=> D'Indy, Fervaal, Foster. Depuis plusieurs jours, je suis totalement magnétisé par cette oeuvre. Il faudra que je travaille le monologue d'Arfagard au I... ce ne sera pas du temps perdu, je pense que ça pourra servir à quelqu'un d'autre ici.

Arrête, je vais replonger si tu en parles trop...

Polyeucte a écrit:

Arrête, je vais replonger si tu en parles trop...

Pas grave, je t'enverrai le karaoké dès que j'aurais la partitions en mains.

DavidLeMarrec a écrit:

Pas grave, je t'enverrai le karaoké dès que j'aurais la partitions en mains.

Polyeucte a écrit:

Arrête, je vais replonger si tu en parles trop...

Eh beh replonge mon petit . Y a pas de mal à se faire du bien

Il faut absolument que je me joue le Prologue, c'est fantastique ce truc. Et à chaque fois que je lis la partition, j'en suis tout chose.

Mais tout ou presque est magnifique dans Fervaal je trouve... Le dernier acte, totalement halluciné dans ce climat qui oscille entre tempête de neige et chaleur extatique...

Aaaaah.... Frevaal...



Mais vu que je suis fort :
Chausson : Symphonie en si bémol majeur (Plasson)

Polyeucte a écrit:

Mais vu que je suis fort :
Chausson : Symphonie en si bémol majeur (Plasson)

Attention, il y a aussi l'écueil du Roi Arthus.

DavidLeMarrec a écrit:

Attention, il y a aussi l'écueil du Roi Arthus.

Tu veux que je me fasse la trilogie Arthus/Fervaal/Ariane? C'est ça que tu veux?

Remarque, j'en serais très content tellement c'est beau l'un comme l'autre!

Non, Ariane tu peux t'en dispenser. L'Etranger, en revanche...

Polyeucte a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Attention, il y a aussi l'écueil du Roi Arthus.

Tu veux que je me fasse la trilogie Arthus/Fervaal/Ariane? C'est ça que tu veux?

Remarque, j'en serais très content tellement c'est beau l'un comme l'autre!

Si tu fais un cycle opéra français secondaires du tournant du siècle, c'est ce qu'il faut faire. Si tu veux passer aux trucs de puissance supérieures, transcendant et de l'au delà, c'est plutôt vers Pelléas qu'il faut se tourner

DavidLeMarrec a écrit:

Non, Ariane tu peux t'en dispenser. L'Etranger, en revanche...

J'arrive beaucoup plus à écouter Ariane que l'Etranger... c'est beau ce qui y est fait, mais c'est moins "scintillant", plus sourd je trouve...
Mais je m'y remettrais.

Mais les trois là sont au même niveau dans mon oreille... je suis en extase à l'écoute!

Cololi a écrit:

Si tu fais un cycle opéra français secondaires du tournant du siècle, c'est ce qu'il faut faire. Si tu veux passer aux trucs de puissance supérieures, transcendant et de l'au delà, c'est plutôt vers Pelléas qu'il faut se tourner

La transcendance par le sommeil... moui, pourquoi pas!
Secondaires... non mais franchement... majeurs oui!!

Plus sérieusement, j'ai essayé après avoir justement plongé un peu dans ce tournant de siècle de m'intéresser à Pelléas, mais toujours rien... le déclic ne se produit pas...

Rameau, Castor et Pollux. Christie. Acte I. C'est triste, cette histoire.

Beh moi je vais (re)essayer Arthus ... mais qq ch me dit que c'est pas gagné

Lully, Armide, live TCE

Cololi a écrit:

Beh moi je vais (re)essayer Arthus ... mais qq ch me dit que c'est pas gagné

C'est juste que c'est trop beau et trop délicat pour tes oreilles malmenées par tes brucknereries et autres compositions teutonnes puissamment violentes...

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

Beh moi je vais (re)essayer Arthus ... mais qq ch me dit que c'est pas gagné

C'est juste que c'est trop beau et trop délicat pour tes oreilles malmenées par tes brucknereries et autres compositions teutonnes puissamment violentes...

Oh mais je rêve ou il vient me chatouiller frontalement, l'impudant !

Il est temps pour toi de revenir aux bases : la sainte lignée germanique.

Pour me contredire, Strauss aurait dit : "Au diable le contrepoint allemand ... pourquoi ne suis je pas nait Verdi ou Puccini ?"
Il devait être en dépression ... je vois que ça comme explication

*Niko a écrit:

Scriabine

Je pioche au hasard dans les derniers opus par Rudy.
. C'est vraiment fantastique pour moi cette musique.
Ca faisait un petit moment que je n'écoutais plus le piano de Scriabine et j'ai l'impression d'une nouvelle révélation, encore plus riche.

En tout cas tôt le matin au boulot, seul dans l'open-space d'une tour de la Défense, le casque sur le oreilles, j'ai l'imoression d'être dans le cosmos !

On t'embête plus pour écouter la musique au boulot?

Mais qui est-ce qui t'apelle ?

http://musicontempo.free.fr/polyeucte.mp3

DavidLeMarrec a écrit:

Mais qui est-ce qui t'apelle ?

http://musicontempo.free.fr/polyeucte.mp3

Je peux pas écouter là où je suis...
Mais en rentrant chez moi, j'y saute!!

Mariefran a écrit:

Rameau, Castor et Pollux. Christie. Acte I. C'est triste, cette histoire.

Oui.

Chausson : Soir de fête (Plasson)
Chausson : Viviane (Plasson)


La question est : Chausson a-t-il fait des truc qui ne soient pas magnifiques???

DavidLeMarrec a écrit:

Il faut absolument que je me joue le Prologue, c'est fantastique ce truc. Et à chaque fois que je lis la partition, j'en suis tout chose.

Ca ressemble au prologue des Gurrelieder?

Citation :

La question est : Chausson a-t-il fait des truc qui ne soient pas magnifiques???

Tu cites justement deux bons exemples

Polyeucte a écrit:

Mais les trois là sont au même niveau dans mon oreille... je suis en extase à l'écoute!

J'aime moins Ariadne, moins d'urgence dramatique et de tranchant verbal. Mais ça reste très beau évidemment. Parmi les opéras postwagnériens de l'époque, clairement, ça fait partie de ce qui s'est produit de mieux. (Du moins dans ce qu'on a pu entendre.)