La Monnaie 2011-2012

La future saison de la Monnaie est en ligne: http://new.lamonnaie.be/fr/

Une saison assez originale et équilibrée comme la précédente, des raretés (Rusalka, Oedipe, Médée), des tubes (Salome, Trovatore, Orlando), bref de quoi contenter tout le monde. Evidemment, j'aurais espéré un GOF comme cette année, mais il y aura amplement de quoi se consoler à Strasbourg puis à Londres l'année d'après.

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Opéras et Oratorios :

2 septembre : version de concert d'Orlando Paladino de Haydn, René Jacobs dirigera le Freiburger Barockorchester avec une équipe de chanteurs où on retrouve des artistes avec qui il travaille constamment comme Sunhae Im et Alexandrina Pendatchanska.

du 6 au 22 septembre : reprise production de Krzysztof Warlikowski de Medée de Cherubini, en français donc, Christophe Rousset dirigera les Talents lyriques et Nadja Michael reprend le rôle titre qu'elle a créé il y a deux ans dans cette production

9-10 septembre : Król Roger de Karol Szymanowski en version de concert, direction de Hartmut Haenchen, Andrzej Dobber (Roger II), Olga Pasichnyk (Roxana), John Graham-Hall (Edrisi), etc...

22 octobre au 6 novembre : nouvelle production d'Oedipe de George Enescu en coproduction avec le Liceu de Barcelone, mise en scène de La Fura del Baus, direction musicale de Leo Hussain, Dietrich Henschel/Andrew Schroeder (Oedipe), Jan-Hendrik Rootering (Tirésias), Robert Bork (Créon), Natascha Petrinsky (Jocaste), etc...

9 décembre au 29 décembre : Cendrillon de Massenet, nouvelle production, mise en scène de Laurent Pelly, production originale de Santa Fe, coproduction Royal Opera House Covent Garden, Liceu de Barcelone, Opéra de Lille, direction musicale d'Alain Altinoglu et de Samuel Jean (27, 28 et 29 décembre), Anne-Catherine Gillet/Rinat Shaham (11, 14, 16, 18, 21, 23 et 28 décembre) (Cendrillon), Frédéric Antoun/Sophie Marilley (Prince Charmant), Nora Gubisch (Mme de la Haltière), Eglise Gutiérrez (La Fée), etc...

24 janvier au 11 février : Salome de Strauss, nouvelle production et coproduction avec Liceu de Barcelone, mise en scène de Guy Joosten, Carlo Rizzi à la direction musicale, Amanda Echalaz/Nicola Beller Carbone (26 & 31 janvier, 02, 05, 08 & 11 février), Scott Hendricks (Jochanaan), Chris Merritt/Gerhard Siegel (Herodes), Doris Soffel/Hedwig Fassbender (Herodias), etc...

6 mars au 16 mars : Rusalka de Dvorák, direction musicale d'Ádám Fischer et de Richard Lewis (9 et 13 mars), mise en scène de Stefan Herheim,
Myrto Papatanasiu/Tatiana Monogarova (07, 09, 13 & 15 mars) (Rusalka), Pavel Cernoch/L'udovit Ludha (Prince), Anda-Louise Bogza/Annalena Persson (Princesse étrangère), Willard White/Frode Olsen (Vodnik), Renée Morloc/Carole Wilson (Jezibaba), etc...

12 mars : Theodora de Handel en version de concert, Hervé Niquet dirigera le choeur et orchestre du Concert Spirituel, Sandrine Piau (Theodora), Patricia Bardon (Irene), Lawrence Zazzo (Didymus), James Gilchrist (Septimius), etc...

3 avril au 11 avril : Thanks to my eyes d'Oscar Bianchi, création, Franck Ollu à la direction musicale et mise en scène de Joël Pommerat, Hagen Matzeit (Aymar), Brian Bannatyne-Scott (The Father), Anne Rotger (The Mother), Keren Motseri (A Young Woman in the Night) et Fflur Wyn (A Young Blonde Woman)

25, 29 avril et 3 mai, Otello, ossia il moro di Venezia de Rossini en version de concert, Evelino Pido, Gregory Kunde (Otello), Anna Caterina Antonacci (Desdemona), Dmitry Korchak (Rodrigo), Dario Schmunck (Jago), Giovanni Furlanetto (Elmiro), etc...

19 avril au 11 mai : Orlando de Handel, nouvelle production de Pierre Audi, direction musicale de René Jacobs à la tête du Baroque Orchestra B'Rock, Bejun Mehta (Orlando), Sophie Karthäuser (Alcina), Kristina Hammarström (Medoro), Sunhae Im (Dorinda) et Konstantin Wolff (Zoroastro)

10 juin au 6 juillet, Il Trovatore de Verdi, nouvelle production de Dmitri Tcherniakov, Marc Minkowski à la direction musicale, Misha Didyk (Manrico), Marina Poplavskaya (Leonora), Sylvie Brunet (Azucena), Scott Hendricks (Il Conte di Luna), Giovanni Furlanetto (Ferrando), etc...


Il y a des choses très intéressantes. Ce qui me paraît le plus contestable, c'est la distribution de Il Trovatore et surtout le fait que ce soit Minkowski qui dirige une telle oeuvre. Je ne connais pas vraiment Scott Hendricks et Misha Didyk est un inconnu. Sylvie Brunet que j'ai très peu entendu peut être intéressante dans le rôle d'Azucena d'après ce que je connais de son profil vocal. Poplavaskaya, cela sent le massacre de la vocalisation. Orlando de Handel dirigé par Jacobs et avec une distribution comme celle-ci : J'espère que cela fera l'objet d'un enregistrement au disque ou d'une captation DVD. Si je peux me déplacer, j'irai peut être voir cette production. En tout cas, le répertoire proposé n'est pas aussi important qu'à Paris mais est beaucoup plus diversifié.

J'aimerais avoir votre avis. Vous pouvez voir le programme des récitals, des concerts et le commenter également si vous le souhaitez.

Et pour les versions de concert, les Bruxellois sont gatés aussi : Otello de Rossini avec Greg Kunde, le Roi Roger avec Pasichnyk...

On ne peut pas intervertir les Opéras ? On vous donne Nicolas Joël et sa saison nulle, vous nous donnez la votre ?

Et Cendrillon avec Gillet et Antoun.

P.S. : Heu, en fait Aurèle aussi a ouvert le fil.

DavidLeMarrec a écrit:

P.S. : Heu, en fait Aurèle aussi a ouvert le fil.

C'est un pur hasard. Il va falloir fondre les deux en un seul.

Quel est le problème pour Trovatore, c'est pas du luxe ? Hendricks est excellent dans le répertoire germanique et français, plutôt spécialisé dans les rôles de barytons graves (encore que : il y a eu aussi le Roi Roger !) : ça ne sera peut-être pas très belcantiste dans la conduite des lignes, mais il y a peu de chances que ce ne soit pas superbe.

Pour Minko, tu l'as déjà entendu dans Verdi pour supposer que ce ne sera pas ça ?

DavidLeMarrec a écrit:

Pour Minko, tu l'as déjà entendu dans Verdi pour supposer que ce ne sera pas ça ?

Il faut être réaliste, Minko est fait pour diriger le répertoire baroque et une partie du répertoire français à la charnière du XIX e siècle et du XXe siècle, en tout cas en ce qui concerne l'opéra. Diriger un ensemble comme le sien, ce n'est pas diriger un orchestre avec énormément de musiciens.

Guillaume a écrit:

Et pour les versions de concert, les Bruxellois sont gatés aussi : Otello de Rossini avec Greg Kunde, le Roi Roger avec Pasichnyk...

On ne peut pas intervertir les Opéras ? On vous donne Nicolas Joël et sa saison nulle, vous nous donnez la votre ?

Pourquoi, tu t'es précipité pour aller l'écouter, ce Roi Roger avec Pasichnyk, quand il était donné à Paris?

Il n'avait pas encore à l'époque entrevu la Lumière.

Exactement, à l'époque où ça passait, je ne voulais voir que du Mozart et du Verdi.

Ben ça n'empêche qu'on ne peut pas se plaindre de ne pas avoir le Roi Roger tous les ans (d'ailleurs, tu as fini de l'écouter?), alors qu'il est donné environ une fois par siècle à Paris et qu'on vient justement de l'avoir...

Je ne me plains pas, je formule juste un constat : sur un nombre de titres plus réduit quà Paris, les deux dernières saisons de la Monnaie ont affiché quantités de raretés et d'oeuvres peu jouées (dont les Huguenots), avec une grande variété d'époques et de compositeurs et des distributions plus qu'honorables.

Ne me dis pas qu'à ton âge tu fais déjà partie de la bande de râleurs qui trouvent toujours qu'à Paris c'est nul et que c'est toujours mieux ailleurs??

Disons que la saison prochaine est avare en raretés, pour euphémiser.

En tous cas, oui, je trouve la saison de Bruxelles mieux. Mais j'irais quand même à Paris.

C'est le Enesco surtout qui m'aurait branché, le reste n'a rien d'extraordinaire je trouve.

Cette années, il y a les Huguenots quand même (catégorie 3 !). Et l'année prochaine, Médée, Oedipe, Otello de Rossini (Kunde !), Krol Roger, Rusalka, ce sont quand même des raretés au moins de catégorie 2 ou 3.

aurele a écrit:

Il faut être réaliste, Minko est fait pour diriger le répertoire baroque et une partie du répertoire français à la charnière du XIX e siècle et du XXe siècle, en tout cas en ce qui concerne l'opéra. Diriger un ensemble comme le sien, ce n'est pas diriger un orchestre avec énormément de musiciens.

Qui le décrète ?

Autant avec les chanteurs on peut toujours se servir des limites physiologiques pour argumenter ce genre de chose, autant pour les chefs, c'est du pur procès d'intention.

Tu as écouté son Oberon de Weber, avec l'Orchestre d'Anvers, pour dire ça ? C'est de loin la plus belle lecture orchestrale que j'aie entendue de cet opéra, et pourtant il dirige un orchestre traditionnel. Ca fait des années qu'il travaille son émancipation de ce répertoire : au début les résultats étaient peu convaincants (Première de Brahms extrêmement plate, avec l'ONF), mais à présent, c'est une autre histoire !

Xavier a écrit:

C'est le Enesco surtout qui m'aurait branché, le reste n'a rien d'extraordinaire je trouve.

Ceux qui aiment le baroque sont servis même si j'ai des doutes sur l'adéquation de Sandrine Piau à la musique anglaise de Handel si je me base un peu sur le récital qu'elle a enregistré pour Naïve de cette musique. Bejun Mehta est certainement le meilleur titulaire imaginable aujourd'hui pour le rôle d'Orlando. Karthäuser a déjà chanté du répertoire baroque même si je l'associe plus à Mozart. En tout cas, elle collabore régulièrement avec le maestro et Angelica sera un rôle parfait pour son soprano lyrique. Sunhae Im devrait être elle aussi à sa place dans le rôle de la bergère Dorinda. Hammarström est une très bonne chanteuse. Je ne connais pas la basse en revanche.

Guillaume a écrit:

Cette années, il y a les Huguenots quand même (catégorie 3 !). Et l'année prochaine, Médée, Oedipe, Otello de Rossini (Kunde !), Krol Roger, Rusalka, ce sont quand même des raretés au moins de catégorie 2 ou 3.

Le Roi Roger en version de concert... (tu vas me dire, est-ce forcément un mal par rapport à Warlikowski? )

DavidLeMarrec a écrit:

Tu as écouté son Oberon de Weber, avec l'Orchestre d'Anvers, pour dire ça ? C'est de loin la plus belle lecture orchestrale que j'aie entendue de cet opéra, et pourtant il dirige un orchestre traditionnel. Ca fait des années qu'il travaille son émancipation de ce répertoire : au début les résultats étaient peu convaincants (Première de Brahms extrêmement plate, avec l'ONF), mais à présent, c'est une autre histoire !

Verdi demande un style de direction qui me semble étranger à l'univers de Minkowski. Je me trompe peut être. Pour répondre à ta question, je sais qu'il a donné en live Oberon mais je n'ai jamais écouté.

aurele a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Tu as écouté son Oberon de Weber, avec l'Orchestre d'Anvers, pour dire ça ? C'est de loin la plus belle lecture orchestrale que j'aie entendue de cet opéra, et pourtant il dirige un orchestre traditionnel. Ca fait des années qu'il travaille son émancipation de ce répertoire : au début les résultats étaient peu convaincants (Première de Brahms extrêmement plate, avec l'ONF), mais à présent, c'est une autre histoire !

Verdi demande un style de direction qui me semble étranger à l'univers de Minkowski.

Est-ce que tu savais que Minkowski a déjà dirigé du Wagner? Et du John Adams?

aurele a écrit:

Verdi demande un style de direction qui me semble étranger à l'univers de Minkowski.

Quand on a dirigé Weber, Meyerbeer, Offenbach, Brahms, Massenet, c'est si incompatible que ça ?

Après, personnellement, ça ne me tente pas plus que ça, mais je trouve bizarre de faire ce verdict de principe alors que s'il y a bien un chef qui prend à coeur de repenser chaque partition qu'il aborde...

Citation :

Je me trompe peut être. Pour répondre à ta question, je sais qu'il a donné en live Oberon mais je n'ai jamais écouté.

Voilà.

aurele a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Pour Minko, tu l'as déjà entendu dans Verdi pour supposer que ce ne sera pas ça ?

Il faut être réaliste, Minko est fait pour diriger le répertoire baroque et une partie du répertoire français à la charnière du XIX e siècle et du XXe siècle, en tout cas en ce qui concerne l'opéra. Diriger un ensemble comme le sien, ce n'est pas diriger un orchestre avec énormément de musiciens.

Après le coup de "Il/elle n'a pas la voix du rôle", on a droit à Minko n'a pas la baguette du répertoire qu'il aborde . Tu as décidément le don d'arriver à me

"n'a pas la baguette du rôle"

Merci Aurèle, tu arrives même à faire rire le patron

Xavier a écrit:

"n'a pas la baguette du rôle"

aurele a écrit:

Verdi demande un style de direction qui me semble étranger à l'univers de Minkowski.

j'en suis pas si certain que ça figure-toi! Minkowski n'est pas René Jacobs non plus! Franchement Harnoncourt dont on pouvait a priori craindre son incursion chez Verdi a, à mon sens, délivré l'une des plus belles directions de la discographie d'Aida. Alors pourquoi pas Minkowski chez Verdi après tout ?

aurele a écrit:

En tout cas, le répertoire proposé n'est pas aussi important qu'à Paris mais est beaucoup plus diversifié.

Forcément, Bruxelles ne compte qu'un million d'habitants. Une ville de province, quoi!

Guillaume a écrit:

On ne peut pas intervertir les Opéras ? On vous donne Nicolas Joël et sa saison nulle, vous nous donnez la votre ?

Non, merci, nous gardons Peter de Caluwe.

Tant pis, les Parisiens iront coloniser Bruxelles : c'est à 1h15 en Thalys.

J'ai lu sur le Wikipédia anglais que l'Oedipe d'Enesco paraîtrait en DVD en 2012. Quelqu'un en sait plus?
Les critiques que j'ai pu lire sont excellentes.

Otello a écrit:

aurele a écrit:

Verdi demande un style de direction qui me semble étranger à l'univers de Minkowski.

j'en suis pas si certain que ça figure-toi! Minkowski n'est pas René Jacobs non plus! Franchement Harnoncourt dont on pouvait a priori craindre son incursion chez Verdi a, à mon sens, délivré l'une des plus belles directions de la discographie d'Aida. Alors pourquoi pas Minkowski chez Verdi après tout ?

Tu es probablement un des seuls à considérer que cette Aida avait le moindre intérêt : la réaction générale a été l'effroi....

Montfort

Non, elle est passionnante cette version par Harnoncourt!

Tous ceux qui voulaient entendre un Verdi habituel, avec de grandes voix qui trompettent, ont été déçus. Les autres ont été en général intéressés, ou par la direction, ou par les chanteurs (je suis dans le second cas, distribution quasiment idéale pour moi ).

Otello, ossia il moro di Venezia

Direction musicale ¦ Evelino Pidò
Direction des chœurs ¦ Martino Faggiani
Orchestre ¦ Orchestre symphonique et chœurs de la Monnaie

Otello ¦ Gregory Kunde
Desdemona ¦ Anna Caterina Antonacci
Elmiro ¦ Giovanni Furlanetto
Rodrigo ¦ Dmitry Korchak
Jago ¦ Dario Schmunck
Emilia ¦ Josè Maria Lo Monaco
Lucio ¦ Stefan Cifolelli
Doge / Un Gondoliere ¦ Tansel Akzeybek

Superbe !!!
Je ne connaissais pas du tout cette oeuvre qui demande une virtuosité inouïe de la part de tous les protagonistes ... pas étonnant que cela ne soit pas souvent proposé avec cette distribution toute en ténors !

C'est Dmitry Korchak qui a le plus convaincu : il a enchaîné tous ses airs avec une grande facilité et beaucoup d'aplomb. Il est dans la lignée de JD Florez dont il a d'ailleurs un peu le timbre de voix ... et aussi peut-être un certain retrait mais sans que cela ne soit vraiment gênant. J'ai lu les commentaires d'Alexandre à propos de son interprétation à Lyon et je dois dire que je n'ai jamais entendu qu'il chantait trop 'forte', au contraire, toute son interprétation a été limpide sans qu'on ait jamais l'impression qu'il allait au-delà de ses moyens.
En tout cas, il m'a vraiment subjuguée et émue !

L'autre ténor à remporter un franc succès est bien entendu Gregory Kunde qui est celui qui 'vit' le plus son personnage car j'ai déjà vu des versions d'opéras concertantes beaucoup plus engagées que ce que j'ai vu dimanche dernier. Kunde investit tout à fait le rôle et regarde très peu sa partition. Il est Otello ! Côté voix, élasticité et souffle par contre, on a parfois l'impression qu'il atteint les limites de ce dont il est capable ...mais il faut dire que cet air d'entrée d'opéra est d'une difficulté inouïe ! Malgré cette impression de limite à certains moments, j'ai aussi vraiment beaucoup aimé.

En ce qui me concerne, le troisième homme de la représentation est le chef Evelino Pido ainsi que l'orchestre et les choeurs de la Monnaie. Pido me fait penser au maestro Zedda que nous avons eu quelques fois dans du Rossini : même vitalité (c'est un spectacle à lui tout seul), même respect des interprètes !

J'ai été un peu déçue par Anna Caterina Antonacci (enrhumée ?), non par sa voix ou ses qualités de chanteuse mais elle semblait assez en retrait et absente. La personne qui m'accompagnait l'avait vue en concert peu avant au même endroit et me disait qu'elle ne la reconnaissait guère. Méforme d'un jour peut-être.

Une excellente après-midi !!!

Pour Korchak, je trouve ça quand même plus substantiel que Florez qui reste très light et très "propre" dans le sens où il ne se lance jamais dans une quelconque prise de risque, reste toujours dans ses chaussons bien confortables... dommage.

J'avais vraiment beaucoup aimé son Rodrigo au TCE en 2011...

En tout cas, vivement son Nadir en juin à l'Opéra-Comique!