Playlist (38)

Gavriil Nikolaïevitch Popov : Symphonie no. 1 Op. 7 (1928-35)

J'adore !

Gluck: Les sonates en trio. Sur instruments d'époques.

Bartòvino a écrit:

Gavriil Nikolaïevitch Popov : Symphonie no. 1 Op. 7 (1928-35)

J'adore !

Ah!! quelle version?

Rachmaninov : sonate pour violoncelle et piano op19

Valentin Silvestrov: Sonate pour violoncelle et piano et Sonate No.1 pour piano.

Mahler, Symphonie 10 (Adagio) - Gergiev / LSO via Arte Live
Adams, On the transmigration of the souls - Maazel
Le Flem, quintette avec piano - Quatuor Louvigny et Jacquon

Max Reger: Fantaisie symphonique et Fugue ''Inferno'', op.57, Variations et Fugue sur un thème original, op.73, Fantaisie et Fugue en ré mineur, op.135b, par l'excellent organiste français Jean-Luc Salique,
aux superbes grandes orgues Klais d'Altenberg, Allemagne.

Alagna - Viva l'opéra !

pour l'instant je n'ai écouté que le cd en français et c'est vraiment pas mal, même si je reconnais déjà plusieurs extraits présents sur d'autres compilations !
En plus, Alagna a une très belle voix et n'est pas du tout ridicule dans le fausset (loin de là)

LULLY : ATYS
Prologue
Christie 2011

(pour les chefs-d'oeuvres intergalactiques de ce genre, j'élargis ma notation)

Brahms : Variation sur un thème de Haydn
Sanderling

Hernan Galynin (1922 - 1966): Sonate Triade, Quatres préludes pour piano.

formidable disque: dommage qu'on ait jamais vu le volume 2...

Brahms : Variations Haydn
Böhm / WP

Avantage Sanderling : Böhm prend des tempi trop lents au début, et même si la fin est réussie, les Wiener restent peu fervents et beaucoup moins denses au niveau du son que Dresde admirablement captée chez Sanderling.

C'est parti pour Furtwangler / EMI, avec les Wiener aussi.

Szymanowsky : symphonies 1 et 4 (ca y est, je commence à bien mieux rentrer dedans qu'à mes premières écoutes)

Mozart : Symphonie n°39 - Mackerras II (Scottish chamber)

2 versions occidentales de la 21ème symphonie de Miaskovsky: Morton Gould et Ormandy

Je ne me doutais pas que c'était aussi difficile à suivre sur la partition: un peu comme du Poulenc, ça a l'air simple à l'écoute et en fait c'est bourré d'accidents à chaque mesure, avec les instruments transpositeurs en plus et compte tenu de l'importance des altos (fichue clé d'ut!) c'est un casse-tête.
Malgré une articulation impeccable des cordes de Philadelphie (les bois sont plutôt à la ramasse) le gagnant est Morton Gould.

Liszt:Sonate en si mineur (Arrau)

Grandiose.

kegue a écrit:

Szymanowsky : symphonies 1 et 4 (ca y est, je commence à bien mieux rentrer dedans qu'à mes premières écoutes)

La 4° est géniale, mais la 1° ne vaut VRAIMENT pas le coup, même Szyamnowski ne l'aimait pas !
Et pour moi, le grand chef-d'oeuvre c'est la 3° symphonie, mon dieu la claque que je me suis pris en la découvrant !
J'aime beaucoup la 2° aussi, magnifique, très lyrique.
En résumé, elles sont toutes superbes à part la 1°

Rameau : Naïs, Prologue et Acte 1, Reyne, 2011.

C'est clair que c'est pas le petit chœur des Arts Florissants qui fait le continuo...

Kalinnikov: 1ère et 2ème symphonie.

Max Reger: Concerto pour piano en Fa mineur, op. 114

LULLY : Phaëton

Hidraot, pourriez-vous m'aider à identifier cette curiose chose-ci ?

Non ... aucune idée

Hidraot a écrit:

Non ... aucune idée

Moi non plus je reconnaissais pas, mais à force d'écouter en boucle l'Acte 1 d'Atys (qu'il faut toujours plus aimer !), j'ai trouvé...

Spoiler:

Mhhhhh... Tu me fais saliver, j'en ai l'eau à la bouche...

Szymanowski:Symphonie n°2 (sur youtube)

J'aime beacoup ce que j'entends...du post-romantisme foisonnant et luxuriant dans la lignée des Symphonies de Scriabine, du Pelleas de Schoenberg...

arnaud bellemontagne a écrit:

Szymanowski:Symphonie n°2 (sur youtube)

J'aime beacoup ce que j'entends...du post-romantisme foisonnant et luxuriant dans la lignée des Symphonies de Scriabine, du Pelleas de Schoenberg...

Tiens je n'ai jamais adoré cette symphonie, que je trouve quand même ampoulée et pas toujours inspirée.
Je préfère mille fois les deux suivantes.


Magnard: Guercoeur, acte 1

Johann Ludwig Krebs: Les sonates pour flûte et clavecin et obligé.

Xavier a écrit:

Tiens je n'ai jamais adoré cette symphonie, que je trouve quand même ampoulée et pas toujours inspirée.

Bah c'est un peu lourd et indigeste, c'est parfait pour Arnaud!

En effet


J'aime aussi beaucoup les deux suivantes.

Arnaud Bellemontagne, fabriquant d'estomacs en acier depuis 1894.

Froberger a écrit:

Hidraot a écrit:

Non ... aucune idée

Moi non plus je reconnaissais pas, mais à force d'écouter en boucle l'Acte 1 d'Atys (qu'il faut toujours plus aimer !), j'ai trouvé...

Moi j'ai reconnu ! "Venez tous dans mon temple et que chacun révère" - l'entrée de Cybèle, on reconnaît à la main gauche très particulière vers 1'18.

Beethoven :musique pour orgue.

En ce moment : Mosolov : La Fonderie d'acier Op. 19

J'adore !!!

marc.d a écrit:

Beethoven :musique pour orgue.

Par la toute première version avec Wilhelm Krumbach, au label Disques Charlin?

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Szymanowski:Symphonie n°2 (sur youtube)

J'aime beacoup ce que j'entends...du post-romantisme foisonnant et luxuriant dans la lignée des Symphonies de Scriabine, du Pelleas de Schoenberg...

Tiens je n'ai jamais adoré cette symphonie, que je trouve quand même ampoulée et pas toujours inspirée.
Je préfère mille fois les deux suivantes.

Pareil pour moi, il me semble que l'ensemble est trop rempli de mille choses. A tel point que la fugue final ne rajoute pas grand chose au reste de la symphonie déjà vachement contrapuntique.
Arnaud, essaye la première ou l'ouverture pour orchestre (très mahlérienne cette oeuvre de jeunesse)

Guillaume a écrit:

Froberger a écrit:

Hidraot a écrit:

Non ... aucune idée

Moi non plus je reconnaissais pas, mais à force d'écouter en boucle l'Acte 1 d'Atys (qu'il faut toujours plus aimer !), j'ai trouvé...

Moi j'ai reconnu ! "Venez tous dans mon temple et que chacun révère" - l'entrée de Cybèle, on reconnaît à la main gauche très particulière vers 1'18.

C'est parfait Guillaume

(Plus LULLYste que la LULLY !! Sapristi !!!)

J'adore la perversion de cette scène « Vous devez vous animer d'une ardeur nouvelle », « S'il faut honorer Cybèle, il faut encore plus l'aimer », et le chœur des phrygiens serviles qui répètent texto avec le boogie-woogie du continuo entre chaque strophe...

Charles Dollé (1710 - 1755): Pièces de viole avec la basse continue. C'est fort beau!

Froberger a écrit:

J'adore la perversion de cette scène

+1

Froberger a écrit:

Guillaume a écrit:

Froberger a écrit:

Hidraot a écrit:

Non ... aucune idée

Moi non plus je reconnaissais pas, mais à force d'écouter en boucle l'Acte 1 d'Atys (qu'il faut toujours plus aimer !), j'ai trouvé...

Moi j'ai reconnu ! "Venez tous dans mon temple et que chacun révère" - l'entrée de Cybèle, on reconnaît à la main gauche très particulière vers 1'18.

C'est parfait Guillaume

(Plus LULLYste que la LULLY !! Sapristi !!!)

J'adore la perversion de cette scène « Vous devez vous animer d'une ardeur nouvelle », « S'il faut honorer Cybèle, il faut encore plus l'aimer », et le chœur des phrygiens serviles qui répètent texto avec le boogie-woogie du continuo entre chaque strophe...

Oui, ça suggère fortement l'idée que Cybèle est un monarque absolu ; "Cybèle va descendre" résonne pour moi comme "Louis XIV va descendre de ses Appartements pour venir nous voir nous courtisans", et je trouve que c'est suggéré dans la mise en scène de Villégier dans le sens où Cybèle passe devant eux à genoux sans même les regarder, et traverse la pièce.
Et la reprise de "S'il faut honorer... etc" par les "courtisans" évoque le fait qu'à Versailles, toute parole du roi vers tel ou tel noble était interprétée comme un signe de faveur (d'autant plus que le roi parlait peu).

Après, dans le contenu de ce que dit Cybèle, oui, ça annonce clairement la couleur de ce qui va se passer.

Guillaume a écrit:

Cybèle passe devant eux à genoux sans même les regarder, et traverse la pièce.

C'est aussi une manière très habile de mettre en scène une manifestation du surnaturel. Sa posture avec attributs (l'épée, le diadème, la branche de pin) est semblable aux Allégories qui peuplent l'art de cette époque. C'est une apparition aussi fugace qu'exceptionnelle : elle ne s'expliquera plus que par la voix de son grand prêtre.

WoO a écrit:

Froberger a écrit:

J'adore la perversion de cette scène

+1

Guillaume a écrit:

Oui, ça suggère fortement l'idée que Cybèle est un monarque absolu ; "Cybèle va descendre" résonne pour moi comme "Louis XIV va descendre de ses Appartements pour venir nous voir nous courtisans",

C'est une lecture possible, mais je ne suis pas sûr que ce soit celle voulue par le compositeur et le librettiste — Louis XIV est plutôt Atys, et c'est en tout cas dans ce rôle-là que lui se voyait.

Guillaume a écrit:

et je trouve que c'est suggéré dans la mise en scène de Villégier dans le sens où Cybèle passe devant eux à genoux sans même les regarder, et traverse la pièce.
Et la reprise de "S'il faut honorer... etc" par les "courtisans" évoque le fait qu'à Versailles, toute parole du roi vers tel ou tel noble était interprétée comme un signe de faveur (d'autant plus que le roi parlait peu).

Après, dans le contenu de ce que dit Cybèle, oui, ça annonce clairement la couleur de ce qui va se passer.

En effet, mais j'irais même plus loin. Je ne vais lancer des idées qu'en vrac, mais regardons comment le drame est construit. Cybèle est annoncée depuis le début de l'opéra, et c'est ici qu'elle fait son entrée, violemment. On observe généralement deux comportements principaux pour les divinités (ou les monarques) : ils requiert des offrandes/sacrifices/impôts, ou alors ils cherchent à être aimer et le font au travers d'actions bienfaisantes. Or Cybèle ne fonctionne pas de la sorte : elle veut être aimée, mais elle ne se comporte pas aimablement. Elle entend obtenir l'amour de force. Elle l'exige. Et sous-entendu, si vous ne m'aimez pas, gare à vous. Chose magnifiquement rendue par la puissance carnassière de Stéphanie D'Oustrac.

Cybèle prend l'amour de droit, là où les personnages d'Atys et de Sangaride, et même de Célénus, se plient en quatre pour savoir, est-ce possible que l'objet de mon affection retourne mes sentiments ? Et surtout, ne pas imposer l'amour à l'autre. C'est pour contraster avec Cybèle qu'il y a tout le tralala sur Atys qui feint l'insensibilité, alors qu'il est éperdument amoureux.

WoO a écrit:

Froberger a écrit:

J'adore la perversion de cette scène

+1

Je me suis dit la même chose en le voyant sur scène, ça ne m'avait jamais frappé avant. Et sur le moment j'ai eu l'impression que cette traversée de scène durait des heures et des heures, et je me suis même demandé si Christie avait rajouté des reprises du motif de fin, ou bien si c'était moi qui avait déformé sur le moment ?
C'est toi qui joue, Froberger ? C'est très beau.

Prokofiev : Symphonie 2

WoO a écrit:

Guillaume a écrit:

Cybèle passe devant eux à genoux sans même les regarder, et traverse la pièce.

C'est aussi une manière très habile de mettre en scène une manifestation du surnaturel. Sa posture avec attributs (l'épée, le diadème, la branche de pin) est semblable aux Allégories qui peuplent l'art de cette époque. C'est une apparition aussi fugace qu'exceptionnelle : elle ne s'expliquera plus que par la voix de son grand prêtre.

En effet (par contre je pense que « sacrificateur » comme terme, au lieu de « prêtre » est significatif). Sinon, il est intéressant de garder à l'esprit que dans le livret, la scène de l'acte I est censée représenter une montagne consacrée à Cybèle, et que dans la scène VIII elle arrive sur son char. Je soupçonne que dans la mise-en-scène originale, Cybèle restait et « présidait » ses festivités. L'idée de la faire passer comme ça est effectivement un choix habile de Villégier.

Mais cette mise-en-scène est tellement riche qu'on pourrait en parler longtemps !

Era a écrit:

C'est toi qui joue, Froberger ? C'est très beau.

Merci, mais, euh non, je n'ai pas encore la partition

Car oui, c'est une vraie transcription d'époque, pas quelque chose de bidouillé ad-hoc à partir de la partition orchestrale. Cette transcription est intéressante d'ailleurs dans ce que c'est une transcription d'un air lyrique (plutôt qu'instrumental, comme par exemple toutes les transcriptions de D'Anglebert) d'un anonyme qui est très réussie. C'est inhabituel (voir les transcriptions anonymes retrouvées par David Chung, en particulier l'affligeante transcription de « Quand le Péril est Agréable »).

Évidemment Béatrice Martin fait mieux chaque soir de représentation en réalisant le continuo, mais bon, les génies de cette trempe sont excessivement rares.

Froberger a écrit:

Évidemment Béatrice Martin fait mieux chaque soir de représentation en réalisant le continuo, mais bon, les génies de cette trempe sont excessivement rares.

Le Flem, sonate en sol mineur - Koch et Jacquon
Ives, sonates pour violon et piano n°1 et 2

Je me décide enfin à faire mes vrais premiers pas dans l'opéra italien : Verdi, Un ballo in maschera - Solti / Bergonzi / Nilsson.
C'est super
Je dois faire parties des quelques exceptions qui, en étant entré à l'opéra par Wagner, finissent par aimer Verdi. Il me reste donc encore pas mal d'heures de découvertes en perspectives

Era a écrit:

Froberger a écrit:

Évidemment Béatrice Martin fait mieux chaque soir de représentation en réalisant le continuo, mais bon, les génies de cette trempe sont excessivement rares.

Froberger a écrit:

elle veut être aimée, mais elle ne se comporte pas aimablement. Elle entend obtenir l'amour de force. Elle l'exige.

C'est d'ailleurs exactement ce qui se passe dans la scène du Sommeil : après des chants cajôleurs le ton se fait nettement menaçant : "Mais souvien-toy que la beauté, quand elle est immortelle, demande la fidelité d'une amour éternelle"