Cendrillon de J. Massenet au ROH de Londres - Juillet 2011

Bonjour à tous,

Je n'ai pas trouvé de fil concernant l'actuelle saison à Covent Garden donc celui-ci va y être consacré, au moins pour la Cendrillon mise en scène par Pelly, avec Joyce di Donato dans le rôle-titre, qui sera donnée en juillet prochain (et à laquelle j'aurai le grand plaisir d'assister !!).

On ne va pas tarder à en découvrir les affiches placardées dans toutes les stations de métro : très sûrement Joyce di Donato (je ne suis pas sûr de la majuscule sur la particule) dans sa robe confectionnée par sa Marraine la bonne fée (alias Églis Gutiérrez, qui a chanté ce rôle en début d'année à l'Opéra-Comique) et pénétrant dans les portes du château où l'attend Alice Coote (beaucoup appréciée dans les opéras de Haendel), le prince Charmant travesti (en fait, non, il ne l'attend pas vraiment elle, mais il souhaite que quelque chose de spécial, appelé communément "amour" arrive bientôt et l'emporte).

J'avoue n'avoir vu de Pelly (pour le moment) que des mises-en-scène d'opéras comiques, voire franchement et frénétiquement tordants, c'est pourquoi j'ai grand hâte de découvrir ce qu'a fait Pelly de cet "opéra-féérie en quatre acte" (avec l'aide de sa fidèle chorégraphe Laura Scozzi qui avait enchanté Bordeaux de sa flûte l'an dernier, sa première mise en scène). En effet, dans l'oeuvre de Massenet il y bien sûr des passages d'une franche gaité : je pense en premier lieu à l'air de Mme de la Haltière (ici campée par la géniale Edwa Podles) du premier acte suivi du quatuor avec ses deux filles et son mari ; mais il y a aussi des parties carrément tragiques, par exemple l'air du prince au début du 2e acte, que Joyce Di Donato (là, j'ai mis la particule, j'aurai au moins bon dans l'un des deux cas !) a merveilleusement bien interprété dans son tout récent album Diva/Divo : à en pleurer ; et surtout une scène à l'acte trois, la scène de l'arbre de fées (je crois que c'est son nom), où enveloppés dans une musique vaporeuse et mystique, les deux amants évoluent au son des coloratures de la fée et des danses de ses ami(e)s (toujours ce problème du mot "fée" qui en français se borne à être féminin ! il y a pourtant des fées masculines, que je sache : cf mon avatar ). Pour ce dernier passage, par exemple, qui avait été rajouté à la demande du producteur lors de la création de l'opéra, et qui bien entendu ne figurait pas dans le conte de Perrault d'après lequel le livret est écrit, j'attends beaucoup de Pelly et Scozzi, je voudrais tant qu'ils en élèvent un moment imaginaire, féérique et onirique : j'espère ne pas être déçu sur ce point là.

Enfin, j'ai vu, mais je n'arrive pas à retrouver sur quel site, la robe à plumes du costume de la fée : magnifique, avec à la fois la grâce et l'élégance dignes du style musical français de la seconde moitié du XIXe siècle, et encore très bien représenté par Massenet, et également la légèreté et la pétillance qui vont de soi pour une fée.

Quoi qu'il arrive, je vous en donnerai des nouvelles (pas seulement des plumes de la fée bien sûr !) quand je l'aurai vu. En attendant, voici la fiche technique complète :
(http://www.roh.org.uk/whatson/production.aspx?pid=13858)

Credits

Composer
Jules Massenet

Director
Laurent Pelly

Set designs
Barbara de Limburg

Costume designs
Laurent Pelly

Costume designs 2
Jean-Jacques Delmotte

Lighting design
Duane Schuler

Choreography
Laura Scozzi
Performers

Conductor
Bertrand de Billy

Cendrillon
Joyce DiDonato

La Fée
Eglise Gutiérrez

Le Prince Charmant
Alice Coote

Madame de la Haltière
Ewa Podles

Pandolfe
Jean-Philippe Lafont

Noémie
Madeleine Pierard§

Dorothée
Kai Rüütel§

Roi
Jeremy White

Doyen de la Faculté
Harry Nicoll

Surintendant des Plaisirs
Dawid Kimberg§

Premier Ministre
John-Owen Miley-Read

trazom a écrit:

Enfin, j'ai vu, mais je n'arrive pas à retrouver sur quel site, la robe à plumes du costume de la fée :

Peut-être ici,
http://www.operatoday.com/content/2006/07/cinderella_glit.php
si les costumes et la mise en scène de Pelly pour Santa Fe en 2006 sont conservés.

trazom a écrit:

toujours ce problème du mot "fée" qui en français se borne à être féminin ! il y a pourtant des fées masculines, que je sache

La chose est scientifiquement reconnue. Il s'agit alors des fés.
http://guildeselficologues.e-monsite.com/rubrique,fees-et-fes,16.html

Je croyais que Cendrillon était une prise de rôle de Joyce. En tout cas, il est fort probable que ce soit la même mise en scène. Cela doit être filmé notamment et retransmis dans les cinémas la saison prochaine.

Non, pas une prise de rôle. Des photos d'ailleurs de la production de Santa Fée ()
http://www.joycedidonato.com/2010/09/28/cendrillon-2/

Pour ma part, je crains d'être un peu déçu suite à la magnifique production de l'Opéra-Comique! Tout avait été compris dans cette vision des choses. Et même musicalement, Minkowski était splendide...
Du coup, malgré la présence de DiDonato en Cendrillon, la comparaison risque d'être difficile!

Polyeucte a écrit:

Non, pas une prise de rôle. Des photos d'ailleurs de la production de Santa Fée ()
http://www.joycedidonato.com/2010/09/28/cendrillon-2/

Pour ma part, je crains d'être un peu déçu suite à la magnifique production de l'Opéra-Comique! Tout avait été compris dans cette vision des choses. Et même musicalement, Minkowski était splendide...
Du coup, malgré la présence de DiDonato en Cendrillon, la comparaison risque d'être difficile!

+1 : Minko et ses louvrosycos étaient le grand atout de cette magnifique série. Par contre, Gauthier en était la faiblesse, alors la comparaison des rôles titres sera écrasante côté Joyce, si du moins elle arrive à être touchante sans pyrotechnies vocales.

De ce que je connais de DiDonato, elle n'a pas besoin d'acrobaties pour être touchante...

Wolferl a écrit:

mais elle a besoin d'être touchée pour faire des acrobaties...

Quand on a la chance de voir Guillemette Laurens dans son Jury d'examen, on évite de dire des bétises sur ses camardes . Et pis d'abord pas touche à Joyce

J'y serai le 13 juillet.

La critique: http://www.musicalcriticism.com/opera/roh-cendrillon-0711.shtml


"The cast included Joyce DiDonato as the protagonist Cendrillon and the Cuban-American soprano Eglise Gutiérrez as La Fée, Cendrillon’s Fairy Godmother. One would have hoped that, five years on, the two ladies would be entirely confident and well versed in these roles. But, to this set of ears, DiDonato’s voice does not seem to be suited to the role of Cendrillon. Without doubt, DiDonato is a consummate artist with sensitive musicality and a strong stage presence. However, some of the top notes of Cendrillon appeared to be challenging for her. Yet I will never forget and will cherish forever DiDonato as Rosina in Rossini’s Il barbiere di Siviglia on the Royal Opera stage a year or so ago. I cannot tell if Eglise Gutiérrez – whom I have not heard until now – is miscast or if she was having a bad night. But the virtuoso role of La Fée, the top notes in particular, appeared to be problematic for her. Vocal problems also included French baritone Jean-Philippe Lafont’s almost constant but uncontrolled vibrato which renders some of his pitches uncertain. Nevertheless, he did deliver both the comedy as well as the pathos which is necessary for the role of the put-upon Pandolfe, Cendrillon’s father. Indeed, the father-daughter duet in Act 3 was as moving dramatically as it was satisfying musically"

et LA PODLES:

" Polish contralto Ewa Podleś (Madame de la Haltière, Cendrillon’s stepmother) stole the show for me. Her rich and strong voice, impeccable musical and dramatic timing, furthermore her sense of humour tempered with good taste should serve as a masterclass for entertainment with artistry. New Zealand soprano Madeleine Pierard (Noémie) and Estonian mezzo-soprano Kai Rüütel (Dorothée) were charming and vulnerable as the comic duo of sisters, while at the same time they delivered faultless singing. Indeed, Pierard and Rüütel – both of them Jette Parker Young Artists – must have made the Royal Opera House proud".

Mon commentaire, un peu en retard...

Je suis d'accord avec la critique ci-dessus, sur certains points du moins, à propos d'Ewa Podles, des deux demi-soeurs et de JP Lafont. Notons au passage qu'à cause de sa robe très particulière (repensez à l'accoutrement de la reine de coeur dans Alice au Pays des Merveilles de Disney...) la pauvre Ewa Podles n'avait pas d'autre choix, lors des saluts finaux, que de se retourner et d'exhiber ses formes généreuses à chaque retour en marche arrière... de quoi briller jusqu'au bout par son sens comique...

J'ai beaucoup apprécié, également le fameux duo de l'acte 3 entre le père et Cendrillon, dramatiquement émouvant comme le dit si bien la critique ci-dessus.

Joyce DiDonato, pour moi, a parfaitement interprété le rôle de Cendrillon aussi bien musicalement que théâtralement, avec fraîcheur et émotion. Certes certains aigus étaient un peu courts mais le registre médium et bas étaient si bellement chantés ! Alice Coote campait un Prince Charmant rêvé : à la fois mâle (par ses allures et sa voix), sensible (comment retenir une larme lors de son "Coeur sans amour" ?) et emporté dans la scène de l'arbre des fées : il a bien mérité son ovation finale. Les deux voix de Joyce et d'Alice sont faites pour aller ensemble (deux mezzo chantant à peu près dans le même registre pour cet opéra, et de timbres proches même si l'un plus mâle que l'autre) et c'était un vrai ravissement à chacun de leurs duos.

Enfin la Fée d'Eglise Gutiérrez... Selon la critique elle peine dans ses aigus. Selon moi, et en se référant à la partition, la grande majorité de ses notes (et dont la plupart des aigus) est chantée piano, voire pianissimo. Ajoutons à cela la volonté de Pelly de mettre en scène une fée éthérée et rêveuse. D'où une ligne de chant de faible intensité sonore dans les aigus et mollement interprétée. Les mouvements et les allures d'Eglise allaient dans ce sens.

Un point négatif, le choeur peu sonore et chantant en un Français incompréhensible (merci les sous-titres anglais...). Mais je crois aussi que l'accoustique de la salle n'était pas à son meilleur niveau de performance, si j'en crois la peine de l'orchestre à sortir un fortissimo dans l'ouverture. Heureusement que les trois chanteuses principales (Joyce, Alice et Ewa) ont une voix qui porte...

La mise en scène de Pelly est sympathique et charmante (digne d'un conte de fées) voire extrêmement amusante pour certains passages (le ballet de l'acte 2 et les apparitions de la belle-mère et ses filles) ou profonde et sensible pour d'autres (déjà mentionnés, l'arbre des fées et le duo père-Cendrillon).

J'avoue que la scène qui me reste dans la tête et qui m'a le plus marqué, c'est celle de l'arbre des fées : les lumières, le décor de toits et cheminées, le choeur des esprits avec la fée tous piano et éthérés et enfin par dessus le couple Cendrillon-Prince mêlant leurs voix pour des passages à l'unisson d'une pure beauté... Un rêve...

J'y étais mercredi soir.

J'ai beaucoup aimé la mise en scène de Pelly qui a su aider cet opéra dont la musique est un peu faiblarde par moment. Et comme, les anglais j'ai gouté les scènes qu'il a su rendre très drôle (le défilé des prétendantes !!!).

Mercredi soir, Joyce était un peu en retrait en Cendrillon. Je l'ai sentie fatiguée. Alice Coote que je découvrais m'a emballée. Quelle voix au timbre chaud et lumineux. J'aimerais bien l'entendre en Charlotte.
Laffond a la voix en lambeaux et un terrible vibrato mais il est émouvant.
Je ne sais quoi penser de la fée d'Eglise Gutiérrez et des aigus systématiquement piano. C'était la même chose dans Lucia à Berlin l'année passée ...

Belle direction de B. de Billy qui a su faire vivre une musique qui a besoin d'être aidée.

Cette Cendrillon a été balayée le lendemain par une Tosca enflammée par la direction de Pappano et la présence sur scène d'Angela Gheorghiu, Bryn Terfel et Jonas Kaufmann. Le 2ème acte entre Angela Gheorghiu et Bryn Terfel valait le déplacement à lui tout seul. Un vrai affrontement, autant vocal que physique, débuté dans leur scène du 1er acte. Quel charisme ces deux-là !!! Angela est Tosca, Bryn est Scarpia. Seul Kaufmann m'a paru un peu falot, son Mario manquant un peu de passion. J'espère qu'il se lachera un peu plus aujourd'hui.
Pour le chant, on est sur des sommets : tout le monde chante et sait ce qu'il chante, personne ne hurle. Grâce à tous, on redécouvre que Puccini est un génie et que Tosca est un chef d'oeuvre.

Par contre, il n'y a pas eu de miracle : je suis toujours aussi imperméable au charme vocal de Jonas Kaufmann. Je l'aurais bien échangé contre le ténor qui était dans la salle.

Pour vous faire une idée, impressions et photos sur Intermezzo.

Ces deux soirées m'ont lavé les oreilles de la catastrophique Aida de mardi.

La production est donnée durant quinze représentations en décembre prochain à la Monnaie…

Direction musicale Alain Altinoglu / Samuel Jean (27, 28 & 29 décembre)

Mise en scène Laurent Pelly
Décors Barbara de Limburg
Costumes Laurent Pelly & Jean-Jacques Delmotte
Chorégraphie Laura Scozzi
Éclairages Duane Schuler
Direction des chœurs Martino Faggiani

Cendrillon Anne-Catherine Gillet / Rinat Shaham (11, 14, 16, 18, 21, 23 & 28 décembre)
Le Prince Charmant Sophie Marilley / Frédéric Antoun (11, 14, 16, 18, 21, 23 & 28 décembre)
Mme de la Haltière Nora Gubisch
La Fée Eglise Gutiérrez
Noémie Ilse Eerens
Dorothée Angélique Noldus
Pandolfe Lionel Lhote
Le Doyen Yves Saelens
Le Surintendant des plasisirs Quirijn de Lang
Premier Ministre Donal J. Byrne
Le Roi Patrick Bolleire

Orchestre symphonique et chœurs de la Monnaie

09, 11, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 22, 23, 27, 28 & 29 décembre 2011

trazom a écrit:

Alice Coote campait un Prince Charmant rêvé : à la fois mâle (par ses allures et sa voix), sensible (comment retenir une larme lors de son "Coeur sans amour" ?) et emporté dans la scène de l'arbre des fées : il a bien mérité son ovation finale.

pourquoi le prince charmant est-il chanté par une mezzo ?

muriel a écrit:

trazom a écrit:

Alice Coote campait un Prince Charmant rêvé : à la fois mâle (par ses allures et sa voix), sensible (comment retenir une larme lors de son "Coeur sans amour" ?) et emporté dans la scène de l'arbre des fées : il a bien mérité son ovation finale.

pourquoi le prince charmant est-il chanté par une mezzo ?

Parce que le compositeur trouvait ça mieux.

à Marseille, nous avions un ténor , un vrai

(Direction musicale : Cyril Diederich. Mise en scène : Renaud Doucet. Avec Julie Boulianne (Cendrillon), Frédéric Antoun (Le Prince charmant), Marie-Ange Todorovitch (Madame de la Haltière), François Le Roux (Pandolfe), Liliana Faraon (La Fée), Julie Mossay (Noémie), Diana Axentil (Dorothée), Christophe Fel (Le Roi), Patrick Delcour (le Surintendant des plaisirs), …

muriel a écrit:

à Marseille, nous avions un ténor , un vrai

(Direction musicale : Cyril Diederich. Mise en scène : Renaud Doucet. Avec Julie Boulianne (Cendrillon), Frédéric Antoun (Le Prince charmant), Marie-Ange Todorovitch (Madame de la Haltière), François Le Roux (Pandolfe), Liliana Faraon (La Fée), Julie Mossay (Noémie), Diana Axentil (Dorothée), Christophe Fel (Le Roi), Patrick Delcour (le Surintendant des plaisirs), …

Oui, mais à l'origine et la plupart du temps, c'est la mezzo. Comme dans la toute récente production de l'opéra comique, ou la seule version CD disponible.

Reprise à Lille, j'y vais ce soir

Cendrillon Renata Pokupic
Le Prince Charmant Gaëlle Arquez
Madame de la Haltière Marie-Ange Todorovitch
Pandolfe René Schirrer
La Fée Kathleen Kim
Noémie Valérie Condoluci
Dorothée Sarah Jouffroy
Le Roi Christophe Fel
Le Doyen de la Faculté Artavazd Sargsyan
Le Surintendant des Plaisirs Jean-Michel Ankaoua
Le Premier Ministre Maxime Cohen

Orchestre national de Lille région Nord-Pas de Calais, Claude Schniztler
Chœur de l’Opéra de Lille, Direction Yves Parmentier

En fait, c'est l'ancêtre des comédies musicales, cette Cendrillon de Massenet ! Honnêtement, ça ne vaut pas tripette à l'échelle de l'histoire de l'opéra, mais quel fabuleux spectacle ! Je crois qu'un sourire béat n'a pas quitté ma face pendant les quatre actes… Mise en scène plus qu'épatante : on rit, on veut bien se laisser piéger par les cuculteries du livret, c'est du bonheur à l'état pur. Les costumes sont délirants… Les chanteurs jouent vraiment très bien.
Niveau musique, on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent mais l'orchestre national de Lille réussit à rendre la chose très écoutable, bravo à Claude Schnitzler ! Côté chanteurs, je retiens surtout Gaëlle Arguez dans le rôle du Prince Charmant et la fée, non sans quelques allures de fée des lilas parfois, de Kathleen Kim. L'ensemble était assez mal articulé, excepté Arguez, heureusement qu'il y avait les surtitres… Tout le monde a reçu un triomphe.
J'ai passé une excellente soirée.

Non, pas un grand chef d'oeuvre, mais je trouve qu'il y a une sorte de nostalgie, un regard vers la tragédie lyrique par moments...
J'ai un super bon souvenir de la production de Benjamin Lazar à l'Opéra-Comique!

Mais si tu te mets à écouter du Massenet, où allons nous?

Polyeucte a écrit:

J'ai un super bon souvenir de la production de Benjamin Lazar à l'Opéra-Comique!

Reprise en ouverture de saison prochaine à Saint-Etienne, je le rappelle pour ceux (dont je suis) qui seraient intéressés !

Jolie petit opéra, qui tend un peu vers l'opérette que j'ai vu hier soir.
La fée, la comtesse et le prince charmant ont été parfait.
Cendrillon, je l'ai trouvée un peu juste dans son jeu scénique, mais très jolie voix.
Les décors et les costumes une belle réussite, je crois qu'il s'agit de la reprise de Cendrillon au Covent Garden.

Personne d'autre, sur Lille, n'a vu cet opéra ?

Si, moi ! J'ai beaucoup aimé. Je vais déplacer ton message dans le bon fil

Merci.