Les noms d'oeuvres les plus ridicules (ou les plus beaux)

Cello a écrit:

Glocktahr a écrit:

C'est quoi le nom des marionnettes dont Cello a mis la photo ?

C'est Le Village dans les Nuages par le créateur de L’Île aux Enfants. Le gros bleu au milieu, c'est Patanok, un titre que Scelsi nous a épargné.

Il a tout de même composé "Gloubi-boulga" pour une voix d'homme ou de femme et percussion.


Non, en fait, c'est "Ogloudoglou", tout aussi risible...

Polyeucte a écrit:

Tous ces noms de personne avec une ville ou autre localisation... ça me fait toujours rire! Avec la palme quand même pour Linda di Chamounix!

Au départ, je pensais que ce n'était pas un vrai titre.

Cololi a écrit:

Glocktahr a écrit:

Francesco a écrit:

Glocktahr a écrit:

Pour moi la palme revient à "l'oiseau innumérable" de pécou.

De même je ne me suis jamais vraiment plongé dans messiaen, je crois que je ne pourrais pas apprécier des trucs comme "20 regards sur l'enfant jésus" ou "la transfiguration de notre seigneur jesus christ" (Liszt faisait fort aussi parfois dans le style)...

Xenakis et Scelsi sont très forts pour sortir des trucs imprononçables en dialecte azteque, grec ancien ou khmer, que c'est prétentieux.

J'avoue que ces noms débiles me les rendent un peu méprisables.

A l'inverse il y a des choses qui m'ont donné envie d'écouter des oeuvres "debout sur le soleil", "le crépuscule des dieux", "le songe d'une nuit de sabbat"...

C'est parce que ce sont des titres à connotation religieuse que tu trouves ça débile ?

Ce serait que ça, mais là ça fait vraiment jesus christ superstar...(par exemples les titres de cantates de Bach sont religieux aussi, mais ils font nettement moins simplet)

Il sont en allemand surtout

Je reviens là dessus.

Les titres des cantates de Bach sont vraiment magnifiques, expriment beaucoup de choses. A l'époque j'en connaissais assez peu.
Je ne pense pas qu'ils étaient prévus pour être mis en exergue au moment de leur écriture (ce sont les premières paroles des cantates, pas des titres spéciaux), mais il sont si fort qu'ils restent gravés dans la mémoire :

"Qui sait, quand viendra ma fin ?"
"J'ai assez"
"Jesus, fais que ma joie reste"
"Viens, douce heure de la mort"
"D'une grande détresse je crie vers toi"
(ce sont des traductions persos)

Je ne sais pas si le corps des cantates est aussi beau, mais clairement ça me donne envie de m'y intéresser. Et pour revenir sur ce qui avait été dit, ce n'est pas comparable avec les titres neuneus de Messiaen (quoique j'aime assez "éclairs sur l'au-delà" et quatuor pour la fin des temps"), on m'a accusé de ne pas aimer pour des raisons idéologique (un rejet primaire de la religion) mais la religion chez Bach ne me dérange pas car elle ne se présente pas sous un jour neuneu, ça me parle.

Je te garantie que la spiritualité chez Messiaen, c'est pas la foi de mon charbonnier. C'est même d'une profondeur à s'y perdre ...

Cololi a écrit:

Je te garantie que la spiritualité chez Messiaen, c'est pas la foi de mon charbonnier. C'est même d'une profondeur à s'y perdre ...

Il a écrit des trucs intéressants sur le sujet ?

Je connais mal, juste les titres de ses oeuvres qui me font l'effet qu'il avait la foi comme d'autres ont la foi pour le PSG.

Glocktahr a écrit:

Cololi a écrit:

Je te garantie que la spiritualité chez Messiaen, c'est pas la foi de mon charbonnier. C'est même d'une profondeur à s'y perdre ...

Il a écrit des trucs intéressants sur le sujet ?

Je connais mal, juste les titres de ces oeuvres qui me font l'effet qu'il avait la foi comme d'autres ont la foi pour le PSG.

Je ne sais pas si il a écrit des choses sur la foi (je n'en en ai pas connaissance), mais j'ai lu une biographie, vu pas mal de vidéos, d'émissions sur lui. Il a passé un temps important de sa vie à étudier la philosophie et l'histoire chrétienne. Dans ces domaines là, c'était un érudit.
Et c'est ce qu'y se dégage de lui, et de sa musique.

De plus il a été organiste (et donc improvisateur), toute sa vie (de 1931 à 1992), et il a longtemps lutté (comme tous les organistes) contre les réformes musicales depuis Vatican II. A savoir contre cette niaiserie musicale ... et donc de mon point de vue contre toute forme de niaiserie en matière de foi.

alexandre. a écrit:

Glocktahr a écrit:

Les titres des cantates de Bach sont vraiment magnifiques, expriment beaucoup de choses. A l'époque j'en connaissais assez peu.
Je ne pense pas qu'ils étaient prévus pour être mis en exergue au moment de leur écriture (ce sont les premières paroles des cantates, pas des titres spéciaux), mais il sont si fort qu'ils restent gravés dans la mémoire :

"Qui sait, quand viendra ma fin ?"
"J'ai assez"
"Jesus, fais que ma joie reste"
"Viens, douce heure de la mort"
"D'une grande détresse je crie vers toi"
(ce sont des traductions persos)

Les titres que tu as choisi sont quasiment tous issus de la liturgie luthérienne (certains sont des titres de chorals). Pour les traductions, tu peux parfois te reporter à un recueil de chorals (et éventuellement un psautier) en français, ça aide à s'y retrouver. Ceci par exemple : http://www.choralsenfrancais.fr/index.php?classer=Titre+Originel
Pour "j'ai assez" tu penses à "Ich habe genug" ? C'est plutôt "je suis comblé".

Pour ce qui est du corps des cantates, la qualité des textes est très variable, c'est souvent très bien quand ce sont des extraits des évangiles, plus aléatoire quand ce sont des textes écrits par des contemporains de Bach. On retrouve également un nombre assez important de chorals.

Ok merci, je retiens le conseil.

J'ai été voir la définition du choral sur wikipedia.

Pour "Ich habe genug", on voit souvent la traduction que tu donnes, le sens est le même, mais la traduction mot à mot serait bien "j'ai assez" (je me suis longtemps demandé si ça voulait dire "j'ai assez" ou "j'en ai assez" (ce qui change nettement l'esprit du texte) et c'est en voyant que la plupart des traductions disait "je suis comblé" que j'ai pu déduire la véritable signification. Je suis loin d'être un un dieu de l'allemand, mais d'après ce que je sais et une consultation d'un dictionnaire "je suis comblé" se dirait "Ich werde zufrieden gestellt". Toutefois, "je suis comblé" est plus précis et poétique que "j'ai assez", ce qui expliquerait que ce soit ce qu'on trouve la plupart du temps en français.

En tout cas, l'ambiance et le tempo fait plutôt penser à "J'en ai assez". Après on pourra me rétorquer que c'est trop 1° degré comme vision.

Glocktahr a écrit:

alexandre. a écrit:

Glocktahr a écrit:

Les titres des cantates de Bach sont vraiment magnifiques, expriment beaucoup de choses. A l'époque j'en connaissais assez peu.
Je ne pense pas qu'ils étaient prévus pour être mis en exergue au moment de leur écriture (ce sont les premières paroles des cantates, pas des titres spéciaux), mais il sont si fort qu'ils restent gravés dans la mémoire :

"Qui sait, quand viendra ma fin ?"
"J'ai assez"
"Jesus, fais que ma joie reste"
"Viens, douce heure de la mort"
"D'une grande détresse je crie vers toi"
(ce sont des traductions persos)

Les titres que tu as choisi sont quasiment tous issus de la liturgie luthérienne (certains sont des titres de chorals). Pour les traductions, tu peux parfois te reporter à un recueil de chorals (et éventuellement un psautier) en français, ça aide à s'y retrouver. Ceci par exemple : http://www.choralsenfrancais.fr/index.php?classer=Titre+Originel
Pour "j'ai assez" tu penses à "Ich habe genug" ? C'est plutôt "je suis comblé".

Pour ce qui est du corps des cantates, la qualité des textes est très variable, c'est souvent très bien quand ce sont des extraits des évangiles, plus aléatoire quand ce sont des textes écrits par des contemporains de Bach. On retrouve également un nombre assez important de chorals.

Ok merci, je retiens le conseil.

J'ai été voir la définition du choral sur wikipedia.

Pour "Ich habe genug", on voit souvent la traduction que tu donnes, le sens est le même, mais la traduction mot à mot serait bien "j'ai assez" (je me suis longtemps demandé si ça voulait dire "j'ai assez" ou "j'en ai assez" (ce qui change nettement l'esprit du texte) et c'est en voyant que la plupart des traductions disait "je suis comblé" que j'ai pu déduire la véritable signification. Je suis loin d'être un un dieu de l'allemand, mais d'après ce que je sais et une consultation d'un dictionnaire "je suis comblé" se dirait "Ich werde zufrieden gestellt". Toutefois, "je suis comblé" est plus précis et poétique que "j'ai assez", ce qui expliquerait que ce soit ce qu'on trouve la plupart du temps en français.

Pour les traductions de la liturgie luthérienne, il ne faut pas forcément se référencer au dictionnaire, les chorals ont été écrits il y a presque 500 ans, les sens peuvent avoir été légèrement modifiés. Souvent il y a une traduction "canonique", celle de la liturgie protestante française, et il me semble assez pertinent de s'y référer.

alexandre. a écrit:

Pour ce qui est du corps des cantates, la qualité des textes est très variable, c'est souvent très bien quand ce sont des extraits des évangiles, plus aléatoire quand ce sont des textes écrits par des contemporains de Bach. On retrouve également un nombre assez important de chorals.

Bon, d'accord. Mais, en fait, on s'en fout un peu de la qualité des textes des cantates de Bach quand on les écoute. Non ? (c'est comme pour beaucoup d'opéras, de lieder et de mélodies : si cette qualité était primordiale, on écouterait plus grand chose ) Enfin, moi, je la met de côté. Je m'attache essentiellement à la beauté incroyable que dégage, selon moi, cette musique. Ceci dit, je n'ignore pas l'aspect religieux de cette musique. J'en suis bien conscient. Disons que je le met également de côté. Je ne suis pas religieux mais ça n’empêche pas qu'on puisse aimer cette musique en " laïc", par exemple. C'est exactement, selon moi, comme visiter des églises et des cathédrales pour admirer leur beauté architecturale et artistique, tout en adhérant pas forcément à la religiosité dont ces constructions témoignent et qu'elles veulent imprimer (c'est ce que je fais ).

(Pour revenir au sujet initial, y a un titre qui me fait rire, c'est "Uncut" de Dusapin... Ne pas taper ça dans "google images" avec le filtre parental désactivé...)

nugava a écrit:

(Pour revenir au sujet initial, y a un titre qui me fait rire, c'est "Uncut" de Dusapin... Ne pas taper ça dans "google images" avec le filtre parental désactivé...)

Ben je l'ai fait et j'ai rien de spécial, des couvertures de DVD, de CDs, de magazines...C'est quoi de spécial ? (J'imagine qu'il y a un sens cochon, je m'y connais pas mal mais je n'ai jamais vu ce terme sur mes sites favoris, ça doit être un truc pour les spécialistes du BDSM, tu es démasqué...)

Glocktahr a écrit:

nugava a écrit:

(Pour revenir au sujet initial, y a un titre qui me fait rire, c'est "Uncut" de Dusapin... Ne pas taper ça dans "google images" avec le filtre parental désactivé...)

Ben je l'ai fait et j'ai rien de spécial, des couvertures de DVD, de CDs, de magazines...C'est quoi de spécial ? (J'imagine qu'il y a un sens cochon, je m'y connais pas mal mais je n'ai jamais vu ce terme sur mes sites favoris, ça doit être un truc pour les spécialistes du BDSM, tu es démasqué...)

"Uncut" veut dire pas circoncis ou non circoncis. Voilà.

Philippe VLB a écrit:

Glocktahr a écrit:

nugava a écrit:

(Pour revenir au sujet initial, y a un titre qui me fait rire, c'est "Uncut" de Dusapin... Ne pas taper ça dans "google images" avec le filtre parental désactivé...)

Ben je l'ai fait et j'ai rien de spécial, des couvertures de DVD, de CDs, de magazines...C'est quoi de spécial ? (J'imagine qu'il y a un sens cochon, je m'y connais pas mal mais je n'ai jamais vu ce terme sur mes sites favoris, ça doit être un truc pour les spécialistes du BDSM, tu es démasqué...)

"Uncut" veut dire pas circoncis ou non circoncis. Voilà.

Ah oui je n'avais pas pensé à ça, donc c'est plutot un truc gay et pas BDSM.

Glocktahr a écrit:

Philippe VLB a écrit:

Glocktahr a écrit:

nugava a écrit:

(Pour revenir au sujet initial, y a un titre qui me fait rire, c'est "Uncut" de Dusapin... Ne pas taper ça dans "google images" avec le filtre parental désactivé...)

Ben je l'ai fait et j'ai rien de spécial, des couvertures de DVD, de CDs, de magazines...C'est quoi de spécial ? (J'imagine qu'il y a un sens cochon, je m'y connais pas mal mais je n'ai jamais vu ce terme sur mes sites favoris, ça doit être un truc pour les spécialistes du BDSM, tu es démasqué...)

"Uncut" veut dire pas circoncis ou non circoncis. Voilà.

Ah oui je n'avais pas pensé à ça, donc c'est plutot un truc gay et pas BDSM.

Pourquoi gay ? C'est physique, anatomique et sexuellement parlant, ça concerne tout le monde, je pense. Hmm, tu n'as a pas trop l'air d'aller fréquemment sur les sites de rencontres.....

C'est quoi le rapport avec le sujet?

Xavier a écrit:

C'est quoi le rapport avec le sujet?

Tu sais suivre un fil, il me semble, Xavier. Non ?

nugava a écrit:

(Pour revenir au sujet initial, y a un titre qui me fait rire, c'est "Uncut" de Dusapin... Ne pas taper ça dans "google images" avec le filtre parental désactivé...)

Par rapport à ça, Glocktahr a posé une question. Et j'y ai répondu. C'est tout.

Philippe VLB a écrit:

Par rapport à ça, Glocktahr a posé une question. Et j'y ai répondu. C'est tout.

Certes, certes... m'enfin reconnais qu'on s'éloigne un peu de la musique.

lucien (récolé d'après sa playlist, le 24 & 25 12 2013) a écrit:

Finnissy, The History of Photography in Sound,

I. Le démon de l’analogie.
II. Le réveil de l’intraitable réalité
III. North American Spirituals
IV. My parents’ generation thought War meant something
V. Alkan–Paganini
VI. Seventeen Immortal Homosexual Poets
VII. Eadweard Muybrigde – Edvard Munch
VIII. Kapitalistisch Realisme (met Sizilianische Männerakte en Bachsche Nachdichtungen)
IX. Wachtend op de volgende uitbarsting van repressie en censuur
X. Unsere Afrikareise
XI. Etched bright with sunlight

  Quels beaux titres ; espérons que l'oeuvre soit à la hauteur de l'inspiration de ce programme...

c’est un des trucs les plus abstraits que j’ai jamais écoutés... quand je l’aurai écouté une dizaine de fois (je précise : cela dure cinq heures trente ), je vous dirai ce que j’en pense. 

  Moi qui aime les oeuvres concises et imagées... ok, je me contenterai des titres...

oui, évite. 

De toute façon, en règle générale, lorsqu'un compositeur est trop bavard ou précis dans ses titres, c'est mauvais signe... Surtout dans les dernières décennies.

... c’est typiquement le genre d’œuvres que je n’essaierai même pas de défendre ici : je sais d’avance que je n’ai aucune chance.  

par contre, English Country-Tunes, c’est génial. 

Je suis désolé   
Je vais revenir au thème du fil...
Sur les ailes du rêve, de Mendelssohn : J'adore ce titre on ne peut plus romantique !

Allez une petite sélection de titres qui m'ont bien fait délirer. Je suis étonné que personne d'entre vous n'ait déjà cité Erik Satie par ce que là on en a une tapée de titres tordus:
- Gnossiennes, Gymnopédies (à part quelques spécialistes de la Danse antique à Athènes et à Sparte personne ne sait ce que c'est réellement)
- Embryons desséchés
- En habit de cheval
- A l'intérieur de la Belle excentrique il y a la Valse du mystérieux baiser dans l'œil qui est pas mal du point de vue du titre
- Morceaux en formes de poire
...
Le pire c'est que ces titres délirants me plaisent. Je les trouve géniaux car totalement décalés!

Sinon le père Liszt est pas trop mal avec ses études d'exécution transcendantes. Pour le coup ce titre-là me fait pas rire du tout mais plutôt pleurer tellement il est moche!
C'est tout ce qui me vient à l'esprit pour l'instant...

Dans le même genre, toujours de Satie :

Prélude de la porte héroïque du ciel
Vexations
Prélude en tapisserie
Aperçus désagréables pour piano à 4 mains
Quatre préludes flasques (pour un chien)
Vieux Sequins et Vieilles Cuirasses
Les Trois Valses distinguées du précieux dégoûté
Avant-dernières Pensées
Sonatine bureaucratique

Sans oublier ses Mémoires d'un amnésique !

Et si Satie avait composé ses Gymnopédies (fête des enfants nus) à notre époque, nul doute qu'il aurait eu quelques ennuis avec la justice qui ne plaisante plus avec ce genre d'allusions...

Quant à Rameau, ce célèbre boute-en-train était connu aussi pour ses jeux de mots douteux comme par exemple Dardanus.

Et je ne parle même pas de Berlioz qui a fait une contrepèterie ô combien salace avec la Symphonie fantastique !

Ah, ces musiciens, je vous jure   

chris3 a écrit:

Quant à Rameau, ce célèbre boute-en-train était connu aussi pour ses jeux de mots douteux comme par exemple Dardanus.

J'ignorais que c'était volontaire, et c'est vrai que ce titre ma toujours paru bizarre.

chris3 a écrit:

Et je ne parle même pas de Berlioz qui a fait une contrepèterie ô combien salace avec la Symphonie fantastique !

Là je comprends pas (je suis nul en contrepeteries).

[quote="Glocktahr"]

chris3 a écrit:

Quant à Rameau, ce célèbre boute-en-train était connu aussi pour ses jeux de mots douteux comme par exemple Dardanus.
J'ignorais que c'était volontaire, et c'est vrai que ce titre ma toujours paru bizarre.

Euh... Comment dire ? Rameau n'était pas vraiment un rigolo (contrairement à son neveu, dixit Diderot), et je ne suis pas sûr qu'il ait pensé à mal avec ce titre (enfin, en même temps, je n'y étais pas, hein !)

Glocktahr a écrit:

chris3 a écrit:

Et je ne parle même pas de Berlioz qui a fait une contrepèterie ô combien salace avec la Symphonie fantastique !

Là je comprends pas (je suis nul en contrepeteries).

Nymphe, astique aussi la fente

Chris3 a écrit:

Glocktahr a écrit:

chris3 a écrit:

Et je ne parle même pas de Berlioz qui a fait une contrepèterie ô combien salace avec la Symphonie fantastique !

Là je comprends pas (je suis nul en contrepeteries).

Nymphe, astique aussi la fente

[/quote]Ouhla, ya du niveau, et c'était volontaire ça aussi ?

Chris3 a écrit:

Glocktahr a écrit:

chris3 a écrit:

Quant à Rameau, ce célèbre boute-en-train était connu aussi pour ses jeux de mots douteux comme par exemple Dardanus.
J'ignorais que c'était volontaire, et c'est vrai que ce titre ma toujours paru bizarre.

Euh... Comment dire ? Rameau n'était pas vraiment un rigolo (contrairement à son neveu, dixit Diderot), et je ne suis pas sûr qu'il ait pensé à mal avec ce titre (enfin, en même temps, je n'y étais pas, hein !)

Glocktahr a écrit:

chris3 a écrit:

Et je ne parle même pas de Berlioz qui a fait une contrepèterie ô combien salace avec la Symphonie fantastique !

Là je comprends pas (je suis nul en contrepeteries).

Nymphe, astique aussi la fente

Voilà qui va ravir Chouchou !

Glocktahr a écrit:

J'ignorais que c'était volontaire, et c'est vrai que ce titre ma toujours paru bizarre.

Non, non, Dardanos est un personnage de la mythologie attesté chez Homère, Virgile, Apollodore...

Par ailleurs Dardanus est un nom latin réel.

On ne faisait pas ce genre de plaisanterie dans la tragédie lyrique !

Évidemment, pour la symphonie fantastique non plus ce n'était pas délibéré.

Oui, il faut avoir un très mauvais esprit pour soupçonner Rameau et Berlioz de plaisanteries douteuses   

Mais quand même, il y avait d'autres personnages que Dardanus dans la mythologie !

Et le désir s'accroît quand l'effet se recule...

Je ne sais pas si on peut parler de ridicule ici.

Dans le même genre, Lucien écoutait une oeuvre qui comprenait des signaux astronomiques parmi les interprètes.

Ah mais je n'incriminais pas le ridicule, au contraire je trouve ça très beau comme titre.

Mais est-ce que tu en comprends le sens ?

le principe, c’est un quatuor, formé d’une succession d’univers harmoniques de durées décroissantes, entouré par huit autres quatuors, ou huit enregistrements de quatuors, dont les 128 cordes à vide, accordées selon les harmoniques d’un do infragrave, constitue une gigantesque et circulaire « viole de gambe imaginaire » enveloppant le quatuor central.

Ah, d'où l'intérêt des cordes imaginaire. Ca ne doit pas être facile de rassembler tant de quatuor à cordes pour jouer seulement un do, surtout si l'oeuvre est longue.

Jof M a écrit:

surtout si l'oeuvre est longue.

près de cinquante minutes.

Mais alors je suppose que la viole de gambe imaginaire est une boucle, non ?

mais non.

toutes ses cordes ne sont pas jouées en même temps et elle ne joue pas toujours la même chose, hein.

Ah bon !

Et sinon, tu n'as pas d'autres ensembles originaux à nous citer ?

Matthias Spahlinger : Éphémère, pour percussion, instruments véritables et piano.
les instruments véritables étant divers objets quotidiens (donc familiers mais pas pour autant identifiables).

Claude Ballif a aussi écrit une œuvre utilisant divers plats, boites, couverts, etc., mais le titre indique plus simplement : pour deux percussionnistes.

il y a bien sûr Avraamov et ses navires, Antheil et ses avions, Sto et ses hélicoptères, etc.

Et est-ce que ça donne des choses intéressantes ?

bien sûr.

sauf pour Karl.

Le problème est que généralement la densité musicale est inversement proportionnelle à l'imagination du dispositif, alors qu'on pourrait faire de belles choses avec certains concepts. Ce Quatrième Quatuor de Rădulescu a un principe assez exaltant tout de même, mais alors que le principe fonctionne très bien (même au disque, on entend le son enveloppant des partiels) et tire des conséquences intéressantes des nouveaux outils techniques… la matière musicale est particulièrement désordonnée (et pour tout dire moche).

lucien a écrit:

Denis Dufour (1953–), Pli de perversion 2 pour violon, synthétiseur et électronique (1984).  Trio GMR+

Un rapport avec une certaine oeuvre de Boulez ?

aucune idée, mais bon ce n’est jamais qu’un mot, hein.