Playlist (43)

Chopin: Etudes No.4, 5 et 7 Op.10 et No.1, 2, 9 et 11 Op.25; Planté
Abstraction faite des petits errements techniques, une interprétation très intéressante au niveau de la caractérisation - exactement ce que l'on peut espérer attendre de tels documents.

Des airs de cours français... de l'époque de Louis XIII et autours
Mais c'est super beau

Liszt: Prométhée et Les Préludes, arrangé et joués par Helmut Deutsch à la Cathédrale d'Auxerre.





Par la suite, les deux mêmes oeuvres mais cette fois arrangées pour piano par Carl Tausig et jouées par Dennis Hennig.

discobole a écrit:

Oui, comme les symphonies de Beethoven, à défaut de les écouter par Norrington, les écouter par Furtwängler est mieux que de ne jamais les écouter.
Ou les concertos de Mozart, à défaut de les écouter par Immerseel, les écouter par Clara Haskil est mieux que de ne jamais les écouter.
Il y a encore plein d'exemples...

La discographie est pleine de pis-aller...

Tu blagues, là, hein ?

Polyeucte a écrit:

Des airs de cours français... de l'époque de Louis XIII et autours
Mais c'est super beau

C'est les air de cours Moulinié ?

Ravel : Daphnis et Chloé, Boulez


Après tout le bien que j0en ai lu ici, j'ajoute ma voix au concert de louanges !

atomlegend a écrit:

C'est les air de cours Moulinié ?

Je ne sais pas C'était un cadeau pour découverte de ce qui se composait à l'époque!


Mais revenons au glottisme :
Lado Ataneli : Récital italien ou presque (Attila, Il barbiere di Siviglia, Le noce di Figaro, Don Giovanni, Lucia di Lammermoor, La Favorita, Zaza, Hérodiade, Carmen, La Légende de Chota Roustaveli)

Toujours un peu raide dans l'expression, mais un matériel vraiment intéressant!

Mariefran a écrit:

discobole a écrit:

Oui, comme les symphonies de Beethoven, à défaut de les écouter par Norrington, les écouter par Furtwängler est mieux que de ne jamais les écouter.
Ou les concertos de Mozart, à défaut de les écouter par Immerseel, les écouter par Clara Haskil est mieux que de ne jamais les écouter.
Il y a encore plein d'exemples...

La discographie est pleine de pis-aller...

Tu blagues, là, hein ?

Tu en doutes ?

Attends, ysov m'a donné plein d'idées encore :
C'est comme les dernières sonates de Beethoven, à défaut de les écouter par Paul Lewis, les écouter par Edwin Fischer est mieux que de ne jamais les écouter.
C'est comme Mahler, à défaut de l'écouter par Herreweghe, l'écouter par Walter est mieux que de ne jamais l'écouter.
Oh, oh, oh j'en ai encore une : c'est comme Chopin, à défaut de l'écouter par Garrick Ohlsson, l'écouter par Cortot est mieux que de ne jamais l'écouter.

Ah bon! Mais pourquoi Garrick Ohlsson serait mieux que Cortot??? Pourquoi Malher par Herreweghe serait mieux que par Walter?? C'est un peu charrier ça...

Ce n'est que charrier

Mais moi je le disais sérieusement. Cependant faut rester logique un brin...

Mozart: Concerto pour flûte et harpe

Depuis quelques jours, y compris donc, bien entendu, aujourd'hui :

Dvorak :
Les symphonies (Kubelik)
Les poèmes symphoniques

Mahler : 5eme et 7eme, plus quelque mouvements des 9 et 6 (Chailly)
Bartok : Concerto pour piano N°3 (Argerich)
Prokofiev : Concerto pour piano N°2 (que je découvre, et qui m'a profondément étonné)
Debussy : Nocturnes (Karajan)
Franck : Les Djinns (Un de mes poèmes symphoniques préférés vraiment )
Britten : Quatuor à cordes n° 1 (Quatuor Maggini)
Dukas : Sonate pour piano (Rapetti) (je n'aime juste que le premeir mouvement qui est sublime, les autre me donnent du mal encore)
Bruckner : 9eme et 3eme (Celebidache)
Des pièces pour piano :
Ravel, "Jeux d'eau" par Argerich ou Debussy, "La suite bergamasque" par Kocsis
Stravinsky : Concerto pour piano/instruments à vent (Ashkenazy)
Et enfin les Opéreux seront content, je n'ai pas oublié ce genre :
Szymanowski : Le Roi Roger (je crois bien officiellement mon opéra préféré) par Rattle

Tu n'as pas dû t'ennuyer toi ...

Prokofiev :quelques mouvements des symphonies 1 et 5, Ashkenazy
Brahms : Sextuor n.1, Amadeus
Chostakovitch : poule 3 de l'écoute comparée
Rautavaara : 7e symphonie

Mozart: Ouverture un do majeur, KV 399, Fantaisie en fa mineur, KV 608, Adagio en do majeur, KV 356, Petite gigue KV 574, Fugue en sol mineur KV 401, Der Weicher wandert diese Strasse voll Beshwerden'' de la Flûte Enchantée KV 622, Fantaisie en fa mineur KV 594 et Adagio et Fugue en do mineur KV 546, par Helmut Deutsch au superbe orgue Felsberg de l'église Notre-Dame Saint-Vincent de
Lyon. C'est le top des versions, tout est parfait.

Scriabine: Sonate No.10 Op.70; Sofronitsky

Keiser : Passion selon saint Marc (Parthenia baroque)

Vraiment un bijou.

atomlegend a écrit:

Polyeucte a écrit:

Marin Marais : Sémélé, Actes III, IV et V (Hervé Niquet, 2007 : Shannon Mercer (Sémélé), Jaël Azaretti (La Grande Prêtresse de Bacchus), Bénédicte Tauran (Dorine), Hjördis Thébault (Junon), Anders J. Dahlin (Adraste), Thomas Dolié (Jupiter), Marc Labonnette (Cadmus, le Grand-Prêtre de Bacchus), Lisandro Abadie (Mercure))

Ca c'est excellent, tu connais son Alcyone ?

Alcyone, c'est avec un livret de Campistron ?

--

Purcell : Dido and Aeneas - encore et toujours
Christie 85 / Laurens / Feldman

Une version totalement antinomique à Jacobs : peu de couleurs, voix précises et nettes, vents moins présents, côté français assumé jusque dans l'accent français des chanteurs, orchestre un peu raide ... Ce n'est pas sans grâces, j'ai l'impression d'écouter l'Atys de Reyne, mais je ne sais comment marchera cette solennité à l'usage. Il y a quelques surprises néanmoins : "Cupid throws" (acte I - choeur après la première intervention d'Enée) est pris assez vite, et on remarquera telle appogiature ajoutée, telle fioriture, même si on reste dans un temple classique dorique plutôt que dans une église baroque.
J'ai l'impression également que la manière Christie a beaucoup évolué : j'ai du mal à la reconnaître entre celle-ci, 95 avec Gens un peu tiède mais qui tient la route, 2002 avec d'Oustrac électrique, et certainement sera-t-il très différent à l'OC en mars (j'ai hâââââte !)

Strauss: Die frau ohne schatten; Schneider/Orchestre du Liceu
Incroyable la capacité de Strauss à écrire pour des esthétiques si différentes...

Fauré: Requiem, par LA chorale, celle du King's College de Cambridge. Les anglos, faut leur donner ça, la tradition chorale.... chapeau bas!

Ysov je ne vois plus de la même manière avec cette photo

Koechlin : 4 interludes (Op 214) version James Judd (BPO)

Prokofiev : les suites Lieutenant Kije, l'amour des 3 oranges et Cendrillon

Je termine :

Oui c'est bien cette oeuvre. Cela change de beaucoup de ses autres oeuvres qui souvent sont si homogènes, linéaires, qu'il vaut mieux les écouter en plein après-midi, car en soirée, c'est le sommeil garanti.

ysov a écrit:

Oui c'est bien cette oeuvre. Cela change de beaucoup de ses autres oeuvres qui souvent sont si homogènes, linéaires, qu'il vaut mieux les écouter en plein après-midi, car en soirée, c'est le sommeil garanti.

Totalement d'accords. Je suis étonné de découvrir des oeuvres comme The seven stars' symphony qui ne colle pas du tous avec l'image que j'avais de sa musique.

Boulez - Pli selon Pli - Concert de mardi dernier.

Drôle comme le son est encore différent de la salle, plus subtile à l’enregistrement (bon j'étais en fond de second balcon) ; et Hannigan sonne ici bien plus nuancé que de mon point d'écoute en salle !

C'est l'avantage d'une écoute via le disque, savamment restituée par un bon technicien du son.

J'entame l'intégrale Sinopoli.

Mahler:Symphonie n°1

Ce premier mouvement est definitivement un miracle de la musique.

Ouf! c'est tellement de tartelettes, en flammes de surcroît... Mais pour Sinopoli avec ce premier mouvement, entièrement d'accord.

Joseph Marx: Pièces pour piano par Tonya Lemoh. La pianiste est ultra talentueuse, mais ces oeuvres de Marx, sont très moyennes. C'est loin d'être un compositeur notable.

ysov a écrit:

Ouf! c'est tellement de tartelettes, en flammes de surcroît... Mais pour Sinopoli avec ce premier mouvement, entièrement d'accord.

Pour ce que j'entends c'est une lecture tres plastique.

Une vision esthétisante vraiment passionnante pour l'instant.

Koechlin:
Buisson ardent
Symphonie The seven stars (Dietrich, Garbo, Chaplin)
Je ne connaissais pas moi non plus.

Et maintenant:
Martinu: Symphonie No.6; Munch/Boston Symphony Orchestra

Percy Bysshe a écrit:

Koechlin:
Buisson ardent
Symphonie The seven stars (Dietrich, Garbo, Chaplin)
Je ne connaissais pas moi non plus.

Elle est vraiment sympa cette oeuvre, c'est une bonne découverte pour moi.
(en plus tu es aller comme moi vers Chaplin, Garbo et Dietrich re : )

Rachmaninov : Danses symphoniques (Jansons)

Beethoven : 7eme symphonie (Karajan)

Rach-phaël06 a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Koechlin:
Buisson ardent
Symphonie The seven stars (Dietrich, Garbo, Chaplin)
Je ne connaissais pas moi non plus.

Elle est vraiment sympa cette oeuvre, c'est une bonne découverte pour moi.
(en plus tu es aller comme moi vers Chaplin, Garbo et Dietrich re : )

Il devait être admiratif de Chaplin et fou de Dietrich pour écrire cette musique.

Schubert
Quatuor No.12 « Quartettsatz »; Elias Quartet
Quatuor No.13 et 14; Takacs Quartet
et en ce moment: Quatuor No.15; Italiano Quartet

Bloch : 1e quintette avec piano, Kocian quartet/Ivan Klansky
Mahler : 1e symphonie, Tennstedt

Rachmaninov : 3eme concerto pour piano (Horowitz/Mehta)

arnaud bellemontagne a écrit:

J'entame l'intégrale Sinopoli.

Mahler:Symphonie n°1

Ce premier mouvement est definitivement un miracle de la musique.

Aurais-je lancé la mode ?

La mode de ce premier mouvement ou de Sinopoli?
Parce que personnellement, ça fait depuis un an et demi à un concert à Pleyel que ce premier mouvement est ma plus grande émotion musicale.

Schubert: Symphonie No.9; Furtwängler/Berlin Philharmonic

Percy Bysshe a écrit:

La mode de ce premier mouvement ou de Sinopoli?
Parce que personnellement, ça fait depuis un an et demi à un concert à Pleyel que ce premier mouvement est ma plus grande émotion musicale.

De l'intégrale Mahler de Sinopoli. Mon lobby semble (ou pas) porter plusieurs fruits ces derniers temps

Siegmund a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

La mode de ce premier mouvement ou de Sinopoli?
Parce que personnellement, ça fait depuis un an et demi à un concert à Pleyel que ce premier mouvement est ma plus grande émotion musicale.

De l'intégrale Mahler de Sinopoli. Mon lobby semble (ou pas) porter plusieurs fruits ces derniers temps

Je ne connais que sa 4ème, pas mal du tout, j'essaierai le reste à l'occasion.

Siegmund a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

La mode de ce premier mouvement ou de Sinopoli?
Parce que personnellement, ça fait depuis un an et demi à un concert à Pleyel que ce premier mouvement est ma plus grande émotion musicale.

De l'intégrale Mahler de Sinopoli. Mon lobby semble (ou pas) porter plusieurs fruits ces derniers temps

J'ai tenté sa 6e il n'y a pas longtemps.
Et ça a aplati mes ardeurs mahlériennes pour un bout de temps ...
Je ne te dis pas merci, bien entendu .

Prokofiev : Cendrillon, Prévin

Horatio a écrit:

J'ai tenté sa 6e il n'y a pas longtemps.
Et ça a aplati mes ardeurs mahlériennes pour un bout de temps ...

Oui, c'est bien lent, de bout en bout. Mais c'est si génialement habité !! Et quelles finitions ...
Pour les amateurs, sa version Live avec Stuttgart en 1985 (avant donc), est vraiment très proche de ce studio.

Siegmund a écrit:

Horatio a écrit:

J'ai tenté sa 6e il n'y a pas longtemps.
Et ça a aplati mes ardeurs mahlériennes pour un bout de temps ...

Oui, c'est bien lent, de bout en bout. Mais c'est si génialement habité !! Et quelles finitions ...
Pour les amateurs, sa version Live avec Stuttgart en 1985 (avant donc), est vraiment très proche de ce studio.

Question de point de vue... On peut survivre aux I et II, mais le IV est une vraie catastrophe. Où est la tragédie ? Diluée dans la lenteur, vaguement esquissée "psychologiquement". Sérieusement, quan j'écoute Tennstedt ou Bernstein dans ce final, je me dis que Sinopoli va chercher des choses trop compliquées et hors sujet : il rate totalement sa cible.

Sur Bernstein et sa sixiéme, je trouve ça d'un mauvais goût et d'une superficialité ... Du m'as-tu vu comment je pleure, de l'approximation, du 1er degré en veux-tu en voilà ... Et cette façon d'avoir le chic de mettre en avant tout ce que je n'aime pas dans Mahler ...

Pour ma part Sinopoli ne me passionne pas du tous, mais vraiment pas du tous du tous. Tous le contraire de Bernstein qui m'intéresse énormément (Je parle pour Mahler en général, pas de symphonie particulière)

Siegmund a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

J'entame l'intégrale Sinopoli.

Mahler:Symphonie n°1

Ce premier mouvement est definitivement un miracle de la musique.

Aurais-je lancé la mode ?

J'ai en tout cas beaucoup aimé son approche très raffinée de la première.

Je me continue le reste de l'intégrale.

Wagner: des bouts de Lohengrin et de Parsifal; Furtwängler, Barenboïm...
Monteverdi: Selva morale e spirituale; Gini

Debussy : Children's corner. Une bouffée d'air frais dans ce monde de brutes.

Wagner, Die Feen, Sawallisch, acte 1
Beethoven, quatuor 15, Talich

Et là je vais essayer la cinquième de Mahler.