Frank Martin (1890-1974)

Merci à anaencina pour les informations sur Le Trio à cordes.

Effectivement, j'ai fait des recherches sur le net, il n'existe apparemment aucune autre version!

Mariefran a écrit:

Ecouté aujourd'hui un CD de musique de chambre d'où ressortent le Trio sur des mélodies populaires irlandaises et le trio pour cordes de 1936. J'ai enchaîné sur Der Cornet d'après Rilke. Un baryton dialoguant avec une formation orchestrale (Philippe Huttenlocher et le Collegium Academicum de Genève). Une musique sombre, dans laquelle on entre aisément, que je trouve fort à mon goût. Coup de foudre immédiat.

EDIT :Je vois que witcheud en a parlé justement juste au-dessus.

Le trio pour cordes ??
C'est quoi ce cd ?

Citation :

C'est quoi ce cd ?

Un CD de musique classique suisse du XXème siècle, pourquoi ?

Citation :

n'est pas comme le baryton-Verdi un spécialiste de Franck ou de Frédérick Martin...

Frédérick Martin

Euh, navré, j'ai confondu avec Jacques Martin

HOLLIGER a écrit:

Mariefran a écrit:

Ecouté aujourd'hui un CD de musique de chambre d'où ressortent le Trio sur des mélodies populaires irlandaises et le trio pour cordes de 1936. J'ai enchaîné sur Der Cornet d'après Rilke. Un baryton dialoguant avec une formation orchestrale (Philippe Huttenlocher et le Collegium Academicum de Genève). Une musique sombre, dans laquelle on entre aisément, que je trouve fort à mon goût. Coup de foudre immédiat.

EDIT :Je vois que witcheud en a parlé justement juste au-dessus.

Le trio pour cordes ??
C'est quoi ce cd ?

Ma discothèque est un puits sans fond

Le dernier accord écrit en manuscrit par Franck (pas le toutou de MEN IN BLACK, l'autre) me semble être assez dissonant, non ? (do, do dièze, si...)

Dans le sujet "Présentation des membres" :

HOLLIGER a écrit:

Je connais un peu Frank Martin et je suis entrain de me rpocurer de nouvelles oeuvres : c'est prodigieux en effet ;son Golgotha par exemple est fascinant ;
je te recommande de jeter un oeil au site de distrart :
http://www.clicmusique.com/
il y a beaucoup de références sur Frank martin, notamment par le label "musiques suisses" qui édite nombre de ses œuvres.

Oui, j'ai en effet acheté des choses sur clicmusique. Enfin je crois ... en tout cas, je connais le site.
Dans le style de Golgotha, ne surtout pas rater "In Terra pax".
Dans cette liste d'oeuvres :
http://www.frankmartin.org/fra/fra_werken.html
je possède presque tout. Je pourrai vous donner ce soir la petite liste de ce que je n'ai pas (parce qu'inexistant en disque, malheureusement).
Mariefran : étonnant, ton CD, je ne l'ai jamais vu nulle part.

Vinogradovsky a écrit:

Citation :

C'est quoi ce cd ?

Un CD de musique classique suisse du XXème siècle, pourquoi ?

Ben parce que je croyais que ce trio à cordes était inédit en cd!
Tu as la référence ?

JD (Jecklin Disco) 646-2

http://www.allmusic.com/album/frank-martin-quintette-pavane-couleur-du-temps-trio-sur-des-mlodies-populaires-irlandaises-w239193
je doute qu'il soit encore disponible en neuf, je ne l'ai jamais trouvé à la vente...

Merci à tous et à Marie notamment ;
Un seul exemplaire disponible sur le net actuellement, trop cher à mon goût ; pour ceux que ça intéresse, 61livres :
http://www.amazon.co.uk/Martin-Piano-Quintet-Chamber-Works/dp/B000024P4T/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1294665530&sr=8-1

Tatsuya a écrit:

Dans cette liste d'oeuvres :
http://www.frankmartin.org/fra/fra_werken.html
je possède presque tout. Je pourrai vous donner ce soir la petite liste de ce que je n'ai pas (parce qu'inexistant en disque, malheureusement).

En fait, il me manque surtout ces oeuvres de la maturité :
- Das Märchen vom Aschenbrödel (Cendrillon) (55' - 1941) (*)
- Ein Totentanz zu Basel im Jahre 1943 (120' - 1943) (si c'est une oeuvre scénique, c'est sans doute moins intéressant)
- Ouverture pour Athalie ( 9' - 1946)
- Ouverture en rondeau (11' - 1958)
- Psaumes de Genève (22' - 1958)

Et Rythmes (de 1926).

(*) Sachant que pour cette oeuvre, un enregistrement est attendu :
http://classeve.free.fr/clemencebio-fr.html
Il n'y a plus qu'à être patient

Pour une fois que j'ai écouté des choses modernes...
J'avais écouté il y a longtemps le Vin Herbé dans cette version :


L’interprétation m'avait semblé superbe, mais j'avais eu du mal avec le style de l'oeuvre. faudra que je retente à l'occasion tiens!

Tiens, mais pourquoi as-tu écouté ce disque ?


Indice : la réponse commence par "g".

DavidLeMarrec a écrit:

Tiens, mais pourquoi as-tu écouté ce disque ?


Indice : la réponse commence par "g".

Je ne vois ni le rapport avec Glottophilie, ni avec Gounod, ni avec Ghiaurov

DavidLeMarrec a écrit:

Tiens, mais pourquoi as-tu écouté ce disque ?


Indice : la réponse commence par "g".

Eh ça me fait découvrir des choses... c'est donc une bonne maladie!

Un disque que je conseille:



Rainer Maria Rilke mis en musique par Frank Martin; c'est très réussi, à mon goût!

Spoiler:

Il y a ça, que j'avais trouvé très intéressant, mais il faudrait demander aux spécialistes de nous en dire plus.
Couplé avec du Messiaen.

Un autre bel enregistrement:



Golgotha de Robert Faller (j'en ai parlé sur le fil général), avec en supplément la "messe pour double choeur".
Par contre il n'y a pas les textes dans le livret, mais on peut les trouver ailleurs, avec traduction.

Théo semble porter ce compositeur en très haute estime.
Par quelle oeuvre faut-il l'aborder?  

Moi je te conseillerais la Petite symphonie concertante, le Vin herbé et le Requiem.

arnaud bellemontagne a écrit:

Théo semble porter ce compositeur en très haute estime.
Par quelle oeuvre faut-il l'aborder?  

Il y a de nombreuses belles choses chez Frank Martin, et je pense à:
"Die Weise von Liebe und tod des Kornetts Christoph Rilke"; incontournable!

Je vais voir ça merci. 

Xavier a écrit:

Moi je te conseillerais la Petite symphonie concertante, le Vin herbé et le Requiem.

Ce sont les trois oeuvres que j'allais justement conseiller bien que j'hésite entre le Requiem et le Mystère de la nativité. D'après ce que j'ai pu lire ci et là, le Requiem de Martin est parfois perçu comme un peu trop austère. Je ne nie pas cette austérité sauf qu'elle contribue, selon moi, à sa beauté.

Concernant la Petite symphonie concertante, je la conseillerais chez "Cascavelle", en complément du Concerto pour sept instruments à vent, timbales, percussions et orchestre à cordes qui est une oeuvre assez intéressante par le climat singulier qu'elle propose.

Et je rajoute "6 monologues de Jedermann"  

Rubato a écrit:

Et je rajoute "6 monologues de Jedermann"  

Ils se trouvent aussi sur le cd "Cascavelle" que j'ai mentionné. 

Théo taschimor a écrit:

Rubato a écrit:

Et je rajoute "6 monologues de Jedermann"  

Ils se trouvent aussi sur le cd "Cascavelle" que j'ai mentionné. 

Exact! J'ai la même chose, mais chez Armin Jordan

Concerto pour 7 instruments à vents, timbales, percussion et cordes (1949)

Ce n'est pas son oeuvre la plus bouleversante, mais c'est une belle oeuvre, vivante et très bien écrite.

J'entends pas mal de parentés avec certaines séquences des deux symphonies de Dutilleux écrites les années suivantes. (le final de la 1ère et le côté jazzy et concertant de la 2è)

J'aime pratiquement tout ce que je découvre de lui.

Ca fait envie.
(la petite symphonie concertante m'avait bien interessé)

Je pense avoir préféré la petite symphonie concertante, mais c'est à écouter aussi quand même.

Tombé par hasard sur les monologues de Jedermann, par Matthias Goerne (tout à l'heure sur France Musique, Chung et le Philharmonique).
Très séduit, à la fois par la musique et, je dois dire, par Goerne (une technique et une aisance ).
Je m'en vais aussi trouver la petite symphonie concertante car sur ce fil il semble qu'elle fasse la majorité des votes.

fgero a écrit:

Tombé par hasard sur les monologues de Jedermann, par Matthias Goerne (tout à l'heure sur France Musique, Chung et le Philharmonique).
Très séduit, à la fois par la musique et, je dois dire, par Goerne (une technique et une aisance ).
Je m'en vais aussi trouver la petite symphonie concertante car sur ce fil il semble qu'elle fasse la majorité des votes.

Pour moi, Jedermann, c'est ce que Martin a fait de mieux. Vraiment marquant – alors que le reste est en général intéressant et réussi, mais pas aussi intense. Il y a pas mal de versions sympas au disque par d'autres grands liedersänger.

Effectivement Goerne, c'est gigantesque, et en plus il a une capacité à envelopper toute la salle, en vrai, qui est de l'ordre du sorcier. Et, surtout, il y a ce verbe formidable.

J'ai écouté le quatuor à cordes (1966) de Frank Martin interprété par le Quatuor Amati. C'est une très belle œuvre, qui oscille entre le chant (la litanie) et la danse (un brin lascive). Il n'affecte pas le mystère ou le mysticisme; c'est un sentiment diffus qui imprègne l’œuvre, sans "effets". Cependant, on ne peut pas dire qu'il y ait rien ici de planant ou d'éthéré, notamment à cause des rythmes dansants, ou des discours obsédants du premier mouvement. Le ton est assez étrange, ni lyrique, ni acerbe.

L'interprétation du Quatuor Amati est très bien : il y a un enjeu, une clarté, une atmosphère.


J'aime aussi beaucoup Le Vin Herbé dirigé par Daniel Reuss.

Xavier a écrit:

Je découvre le Concerto pour violon (1950), dont l'introduction a un petit côté Rautavaara

En réécoutant cette introduction, je me disais que ça m'évoque quelque chose de connu sans pouvoir m'en souvenir.
Je viens de trouver : ces cordes à la fois mobiles et nébuleuses, cette vacillation tonale, cette ambiance blafarde et délétère, on les retrouve au tout début du Billy Bud de Britten.

Frank Martin, à propos de la magnifique introduction de son concerto pour violon: "Lorsque j'en ai commencé la composition (du concerto), je venais de terminer Cinq chants d'Ariel pour chœur a capella et j'étais encore tout imprégné de l'atmosphère de cet être immatériel crée par la fantaisie de Shakespeare. C'est ce qui explique le caractère mystérieux de son début."

La symphonie pour grand orchestre (1937) a été enregistrée pour la première fois par Matthias Bamert en 1993 chez Chandos, c'est une oeuvre assez rare j'ai l'impression, je ne sais pas s'il y a eu d'autres enregistrements.
En tout cas je vous la conseille, l'orchestration est assez particulière, je ressens des parentés avec la couleur des symphonies de Dutilleux, y compris dans l'harmonie; je me dis qu'il est évident que le Dutilleux de la 1ère symphonie (1951) a écouté et/ou étudié certaines oeuvres symphoniques de Martin d'assez près. (on peut penser aussi un peu à Schulhoff par moments)

Le Vin herbé en version anglaise, représentation à l'Opéra du pays de Galles, avec sous-titres anglais:

http://concert.arte.tv/fr/le-vin-herbe-tristan-et-iseut-lopera-national-du-pays-de-galles

tiré la playlist :

Franck Martin Le conte de Cendrillon (1941)   Un coup de coeur  
Pour moi , Franck Martin est un compositeur "sérieux" , dont la musique est brin grise , trop sobre ...
Or , ce petit ballet  chanté , c'est un petit bijou :  très varié ( des touches de jazz,un fandango !,des lignes vocales mozartiennes),très coloré (pas mal de solo d'intruments) , pas de mal d'humour , un ton oscille entre sarcastique alla chosta et des passages étreintants .
Je fais un parallèle avec l'enfant et des sortilèges de Ravel  .
Une chouette découverte !
A écouter sur https://www.deezer.com/fr/album/6233774

Je le vois plutôt entre la couleur de Martinů et le Stravinski néoclassique (avec un étonnant néo-madrigal au milieu).

Si tu trouves Franck Martin gris (moi aussi), son impressionnanteMesse pour double chœur a cappella s'en abstrait fortement, tout de même !

DavidLeMarrec a écrit:

Je le vois plutôt entre la couleur de Martinů et le Stravinski néoclassique (avec un étonnant néo-madrigal au milieu).

oui , il y a des touches du stravinski neoclassique ( Pulcinella voire Renard )

DavidLeMarrec a écrit:

Si tu trouves Franck Martin gris (moi aussi), son impressionnanteMesse pour double chœur a cappella s'en abstrait fortement, tout de même !

j'ai découvert cette messe lors un BT "choeur" organisé par Mélo

Rubato a écrit:

Un disque que je conseille:



Rainer Maria Rilke mis en musique par Frank Martin; c'est très réussi, à mon goût!  

Spoiler:

Je viens de réécouter cette oeuvre que Martin composa de 1942 à 1943.
Die Weise von Liebe und Tod des Cornets
Pour contralto et orchestre

C'est l'histoire du cornette, de Langenau, qui en un jour et une nuit va connaître l'amour et la mort.

Frank Martin utilise ici plusieurs techniques de composition: dodécaphonique, sérielle et autres. Malgré cela, l'écoute reste tout à fait abordable; j'aurais envie de dire que ça "coule de source!".
Frank Martin tenait à  ce que sa musique "colle" le plus possible à la forme littéraire tout en conservant le caractère propre à chaque section.
L'oeuvre est une succession de petits tableaux.

Pour cela, l'orchestre est composé de cordes, quelques vents, une harpe, un célesta, un piano et une batterie.
L'ensemble n'est jamais utilisé dans sa totalité, mais adapté au caractère de la section qui peut être lyrique, simple récit ou évocation de sentiment.
On peut donc passer d'une "explosion" orchestrale à un simple fond musical accompagnant la déclamation.
Certaines sections s'enchaînent "attaca".

Le compositeur a déclaré "avoir conservé à l'œuvre de Rilke le caractère d'un récit, d''une chanson de geste dite par un trouvère"
Et c'est vraiment réussi (amha)

Rainer Maria Rilke a toujours été réticent quant à la mise en musique de ses poèmes qui pour lui se suffisaient à eux-mêmes.
Peut-être aurait-il aimé cette "adaptation" de Frank Martin.

Ce que j'ai toujours trouvé bizarre, c'est que le compositeur n'ait pas mis en musique l'intégralité du poème de Rilke; il manque 4 sections.
Paul Von Klenau l'aura adapté dans son intégralité. (J'en ai parlé mais je ne trouve plus où   )

Très belle œuvre dans une excellente interprétation.

Benedictus a écrit:

Rubato a écrit:

@ Benedictus. Essaie la version avec la contralto Christianne Stotijn

C'est noté. Je vais aussi essayer de trouver la version Cachemaille, pour essayer avec une voix d'homme.

Je ne savais pas qu'il y avait toutes ces versions.
En faisant des recherches, je suis tombé sur ça !

Je n'ai pas trouvé celle avec Cachemaille.

Ah, pardon, oui, j'ai confondu entre les deux barytons suisses - c'est bien à cette version Huttenlocher que je pensais.

Benedictus a écrit:

Ah, pardon, oui, j'ai confondu entre les deux barytons suisses - c'est bien à cette version Huttenlocher que je pensais.

C'est dispo...et commandé !

Spoiler:

Der Cornet

Philippe Huttenlocher: baryton
Collegium Academicum de Genève: Robert Dunand



Je viens de finir l'écoute de cette version que j'ai vraiment aimée.

Cet enregistrement a été réalisé "live" en 1984 à Genève lors d'un concert dédié au compositeur.
Très belle captation; on entend juste les applaudissements à la fin du concert.

Philippe Huttenlocher est excellent, voix profonde, qui fait très bien ressentir toutes les émotions, avec toutes leurs nuances, ces différents climats de mystère, d'angoisse voire de terreur, les explosions lyriques comme les moments de douceur.
L'intérêt pour le drame ne se relâche jamais, avec cette palette sonore habilement créée par Martin et très bien rendue par l'orchestre de Dunand.

Je pense cependant que la version de Jac Van Steen avec Christianne Stotijn est, concernant l'orchestre, plus belle.


Dans le livret, on trouve les textes originaux ainsi que les traductions en anglais ET en français.

[Playlist]

J'ai réécouté Der Cornet dans la version ci-dessus.

L'oeuvre ayant été composée pour voix alto, et cette version étant chantée par un baryton, j'ai fait une petit comparaison.
C'est joué dans la même tonalité (si on peut vraiment parler de tonalité ici), mais les voix sont à un intervalle d'une octave.

Il y aurait des passages dodécaphoniques, je ne saurais le dire, par contre l'écriture est très chromatique sur toute la durée de l'oeuvre.
Un semblant de tonalité parfois, mais essentiellement atonale.

Un oeuvre que j'ai du plaisir à réécouter.

[Playlist]

Der Cornet

Philippe Huttenlocher: baryton
Collegium Academicum de Genève: Robert Dunand



Je pense pouvoir dire que Der Cornet fait partie de mes œuvres chouchoutes.  
J'y reviens régulièrement, toujours avec le même plaisir.

Sur le même sujet, il y aussi un opéra lituanien de Narbutaitė (né en 56), plutôt sympa, redonné à Vilnius il y a deux ans quasiment jour pour jour : http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2020/05/14/3148--defi-2020-un-jour-un-opera-n2 . On trouvait des extraits vidéo, peut-être que YT en garde quelques traces.

DavidLeMarrec a écrit:

Narbutaitė (né en 56)

S'il s'agit bien d'Onutė Narbutaitė, c'est «née.»
Comme langage, c'est aussi mélangé que ses symphonies?

DavidLeMarrec a écrit:

Sur le même sujet, il y aussi un opéra lituanien de Narbutaitė (né en 56), plutôt sympa, redonné à Vilnius il y a deux ans quasiment jour pour jour : http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2020/05/14/3148--defi-2020-un-jour-un-opera-n2 . On trouvait des extraits vidéo, peut-être que YT en garde quelques traces.

Je suppose qu'il n'y a pas d'enregistrement de l'œuvre.

Je ne connais absolument pas cette compositrice.