Concert d'improvisation

Ca fonctionnait mieux en Prokofiev!

donc pour assurer en improvisation, il faut maîtriser une vingtaine de thèmes phares - toujours les mêmes - et savoir les faire varier un peu

Ben aujourd'hui par moments ça m'a un peu fait cet effet-là, en tout cas j'aurais pu m'en contenter avec les propositions que j'ai eues sur papier.
Mais ça m'aurait pas amusé.

Donc la prochaine fois on se pointe du forum avec des vrais thèmes : le refrain de Mikrophonie II de Stockhausen dans le style de Borgstrom et là tu feras moins le malin

le souci étant de te chanter le refrain de Stockhausen - tu serais capable de prétendre qu'il ne t'as pas marqué.

Mais ça te laisserait pas mal de liberté : j'imagine mal quelqu'un se lever à la fin et dire " c était pas ressemblant du tout "

Jeudi 10 juillet à 20h30, séance de cinéma muet au Balzac, j'accompagne Roméo et Juliette dans la neige de Lubitsch.
http://www.cinemabalzac.com/public/musique/cineconcerts.php

Ah ces Lubitsch muets que je ne connais pas du tout

Tu vois que tu aurais du venir voir les Capulets de Bellini, ça t'aurait donné des tas d'idées

Xavier a écrit:

Jeudi 10 juillet à 20h30, séance de cinéma muet au Balzac, j'accompagne Roméo et Juliette dans la neige de Lubitsch.
[url=http://www.cinemabalzac.com/public/musique/cineconcerts.php

http://www.cinemabalzac.com/public/musique/cineconcerts.php[/quote[/url]]

Quelle chance tu as quand même de faire tout ça ! C'est vraiment le plus beau métier du monde pour moi. En plus tu enseignes...

Ca sera l'occasion pour moi de découvrir le cinéma muet en live !

Pour ceux qui viennent, je peux avoir des invitations; donnez-moi votre nom par MP.

Dommage que ca ne soit pas le samedi. J'aurais pu retarder mon départ de Paris de 24H. Comme j'ai plein de paperasses à faire je ne peux vraiment pas avancer mon arrivée de 24H.

Quand viens-tu à Bordeaux, Xavier ?

Je suis à Brescia du 20 au 28 septembre.

Et dans le Nord ?

Et en bourgogne ?

Vous trouvez toujours de nouvelles façons de flooder!

Xavier a écrit:

Je suis à Brescia du 20 au 28 septembre.

C'est indiscret de te demander pourquoi ? Vacances ? Musique ?

vartan a écrit:

Xavier a écrit:

Je suis à Brescia du 20 au 28 septembre.

C'est indiscret de te demander pourquoi ? Vacances ? Musique ?

Un festival auquel j'ai déjà participé l'an dernier.
En tant qu'improvisateur, aux côtés des soeurs Labèque, Yuri Bashmet...

Pas mal d'interventions à faire ? Il y a un site en ligne ?

Oui j'interviens presque tous les jours.
http://www.associazionesoldano.it/
Je ne suis pas encore marqué au programme, mais quand il y a marqué "pianiste improvisateur" sans précision, c'est moi.

Petit rappel pour ceux qui voudraient une invitation:

Xavier a écrit:

Jeudi 10 juillet à 20h30, séance de cinéma muet au Balzac, j'accompagne Roméo et Juliette dans la neige de Lubitsch.
http://www.cinemabalzac.com/public/musique/cineconcerts.php

Je ne suis pas Parisien, et je le regrette. Ce Lubitsch doit être fabuleux, tu vas pouvoir t'épanouir. Je te souhaite un très bon concert.

Merci!

C'est un film très drôle, mais fabuleux, je ne dirais pas.

Alors xavier ça s'est bien passé ?
Y'a eu des forumeurs dans le public ?
Mon dieu je suis curieux

Oui il y avait 3 forumeurs dans la sallle. (à moins qu'il y en ait eu d'autres qui se soient cachés)

C'était intense ce burlesque, mais je crois que tout le monde a vu que j'avais bien bossé et que j'étais impec au niveau des synchros.

Xavier a écrit:

Oui il y avait 3 forumeurs dans la sallle. (à moins qu'il y en ait eu d'autres qui se soient cachés)

C'était intense ce burlesque, mais je crois que tout le monde a vu que j'avais bien bossé et que j'étais impec au niveau des synchros.

Tu es sûr qu'ils ont pensé ça... ?
En tout cas aucun des trois ne vient donner son avis

J'Edite parce que personne ne réagit et ça peut-être mal pris : bien sûr je rigole et j'aurais été ravi de venir

Pffff mais si ralala c'était super bien.

Dynamique, très en phase avec les images et le rythme du film, bourré de références sans que ce soit envahissant, ça collait parfaitement à l'ambiance de ce Lubitsch - et j'imagine pas le boulot et la concentration qu'il a fallu.

C'est seulement le second film que j'ai vu accompagné par Xavier, et c'était plus convaincant que le Harold Lloyd de la dernière fois (enfin je trouve). Tu as du faire de super progrès sur l'accompagnement du burlesque, ou alors stimulé par le public parce qu'il y avait pas mal de monde. (J'aimerais bien avoir l'occasion de t'entendre sur un film muet expressionniste ou futuriste, tu dois être à 100 % dans ton élément). Il y avait des variations d'ambiances bien fichues quand même !

Je ne crois pas être le seul à avoir pensé ça, et la meilleure preuve est que le public réagissait bien aux gags du films et même à certains gags musicaux. C'était super bien dosé.

(N'empêche qu'il manquait un thème des Capuletti de Bellini en clin d'oeil).

J'étais là aussi, et j'ai passé un très bon moment !

Xavier a écrit:

C'était intense ce burlesque, mais je crois que tout le monde a vu que j'avais bien bossé et que j'étais impec au niveau des synchros.

Oui, c'était très synchro ; tu étais même en avance quand la servante du magistrat frappe à la porte, ça accentuait l'effet comique.
Mais les glissades dans la neige, c'était pile poil.
Sinon, j'ai bien aimé le thème d'amour bien sucré, la citation du Liebestod quand ils achètent le poison...

Et le conférencier bavard qui se fait jeter au bout d'une demi-heure de blabla sans queue ni tête... fallait oser.

Le film est vraiment drôle, Lubitsch est un précurseur de Benny Hill à mon avis

D'ailleurs j'ai été frappé par l'importance de la musique adéquate sur un muet, ilustré avec le second film, le groupe suivant du jazz electro / guitare batterie m'a d'abord fait bonne impression, avant de me saouler complètement. J'avais besoin de me concentrer sur le film deux fois plus tellement il me semble que ça ne collait pas. Ce n'est pas seulement qu'ils n'essayaient pas vraiment de suivre le rythme du film, à quelques exceptions, c'était l'ambiance générale de leur musique le souci. D'ailleurs le public n'a pas ri et tout le monde semblait penser que le second film était moins bon que le premier, alors que je n'en suis pas sûr. Il y a eu un "effet musique" négatif, même si personne ne pensait que leur musique était mauvaise.

Comme je te disais, j'en étais à faire le processus inverse, et à me demander sur quel type de film j'aurais vu leur accompagnement, et j'aurais dit un bon polar hong-kongais. En films muets, ça pourrait fonctionner sur un film à l'ambiance très oppressante, mais pas du tout sur du comique/burlesque, et surtout pas du Lubitsch qui appelle de la subtilité/légèreté (à mon avis).

Sinon, comme Jérome, spéciale dédicace au conférencier du début, qui a réussi à continuer son laïus de façon imperturbable malgré quatre salves d'applaudissements, et ne se démonter qu'à la cinquième

jerome a écrit:

Oui, c'était très synchro ; tu étais même en avance quand la servante du magistrat frappe à la porte, ça accentuait l'effet comique.
Mais les glissades dans la neige, c'était pile poil.
Sinon, j'ai bien aimé le thème d'amour bien sucré, la citation du Liebestod quand ils achètent le poison...

Oh, j'aurais adoré entendre ça... il y a une captation ?

Citation :

Et le conférencier bavard qui se fait jeter au bout d'une demi-heure de blabla sans queue ni tête... fallait oser.

Tu n'as pas aimé mon introduction ?
Allez, raconte au lieu de faire des allusions sibyllines ! l

Citation :

Le film est vraiment drôle, Lubitsch est un précurseur de Benny Hill

Je vois comme une tension logique dans ta phrase.

DavidLeMarrec a écrit:

Allez, raconte au lieu de faire des allusions sibyllines !

Eh bien en guise d'introduction à la soirée, il y avait ce monsieur très savant et un peu pédant (prof d'esthétique dans je ne sais plus quelle école) qui devait faire un petit laïus pour mettre le film dans le contexte.
Manifestement il n'avait rien préparé et comptait sur sa grande science pour captiver les foules, il nous a donc refait, sur un ton plus-France-Culture-tu-meurs, l'histoire des vagues de migrations des cinéastes Allemands aux Etats-Unis, entrecoupée de digressions cahotiques sur une énorme liste de films et de cinéastes obscurs que "bien sûr vous connaissez tous"...
Bref, au bout d'une demi-heure à peu près, le public a commencé à l'applaudir en plein milieu d'une phrase pour qu'il la ferme enfin et qu'on puisse voir le film, mais il lui a fallu plusieurs tentatives avant de réussir à le déloger.
Le dernier coup il a enfin compris qu'on en avait tous un peu marre, et il a conclu "bon, c'est un film extraordinaire, merci" avec un ton légèrement vexé. En sortant, il demande à l'organisatrice du festival : "ah ! mais ils sont impatients de voir le film, hein ?! Est-ce que j'ai été trop long ?..."

DavidLeMarrec a écrit:

Je vois comme une tension logique dans ta phrase.

Ah bon ?

jerome a écrit:

Eh bien en guise d'introduction à la soirée, il y avait ce monsieur très savant et un peu pédant (prof d'esthétique dans je ne sais plus quelle école) qui devait faire un petit laïus pour mettre le film dans le contexte.
Manifestement il n'avait rien préparé et comptait sur sa grande science pour captiver les foules, il nous a donc refait, sur un ton plus-France-Culture-tu-meurs, l'histoire des vagues de migrations des cinéastes Allemands aux Etats-Unis, entrecoupée de digressions cahotiques sur une énorme liste de films et de cinéastes obscurs que "bien sûr vous connaissez tous"...
Bref, au bout d'une demi-heure à peu près, le public a commencé à l'applaudir en plein milieu d'une phrase pour qu'il la ferme enfin et qu'on puisse voir le film, mais il lui a fallu plusieurs tentatives avant de réussir à le déloger.
Le dernier coup il a enfin compris qu'on en avait tous un peu marre, et il a conclu "bon, c'est un film extraordinaire, merci" avec un ton légèrement vexé. En sortant, il demande à l'organisatrice du festival : "ah ! mais ils sont impatients de voir le film, hein ?! Est-ce que j'ai été trop long ?..."

Je vois très bien le genre. Et ce n'est pas forcément qu'il n'avait rien préparé, mais certains sont un peu brouillons et amateurs de références toutes plus érudites (et secondaires) les unes que les autres...

Quand même, le public était cruel, je n'aurais jamais pu faire ça...

DavidLeMarrec a écrit:

Quand même, le public était cruel, je n'aurais jamais pu faire ça...

Oui, c'est vrai. Pour ma part je n'étais quand même pas fâché que certains prennent cette grossière initiative, parce qu'il était vraiment très long, le monsieur.
Mais malgré lui, il a fait une excellente introduction à la séance, il était une sorte de gag Lubitschien à lui tout seul.

DavidLeMarrec a écrit:

jerome a écrit:

Le film est vraiment drôle, Lubitsch est un précurseur de Benny Hill

Je vois comme une tension logique dans ta phrase.

[mode conférencier pénible on]Le Lubitsch muet est plus burlesque que le Lubitsch parlant, et ce Romeo et Julia dans la neige était une sorte de blague de potaches en vacances dans la foret noire. Etonnant le soin apporté aux images et au jeu dans ce contexte.

Mais son humour est déjà grinçant, c'était plus visible dans le second film, et on devine déjà qu'il saura s'adapter au parlant.[/mode conférencier pénible off]

Sinon, les cinéastes obscurs c'était Otto Preminger, Billy Wilder et Charles Chaplin...

Morloch a écrit:

Sinon, les cinéastes obscurs c'était Otto Preminger, Billy Wilder et Charles Chaplin...

Moque-toi... Il en a sorti d'autres beaucoup moins connus ; pour moi en tous cas. mais tu étais peut-être dans une phase de somnolence ?

jerome a écrit:

il était une sorte de gag Lubitschien à lui tout seul.

c'est aussi ce que j'ai pensé... le pauvre

Le souci, c'est que pour nous dire que le film était de la période allemande de Lubitsch, il a fallu qu'il parle pendant quinze bonne minutes de la période américaine qui allait suivre.

Et le public, dans une sorte de prise de conscience collective terrifiée, à alors commencé à comprendre que c'était parti pour durer...

jerome a écrit:

J'étais là aussi, et j'ai passé un très bon moment !

Tu aurais du te joindre à nous Jérôme !

Morloch a écrit:

Pffff mais si ralala c'était super bien.

Oui, j'ai trouvé ça très bien aussi. C'était ma première expérience de ciné-concert et j'avoue que ça m'a bien plus. Les films de Lubitsch étaient drôles et Xavier nous a animé tout ça musicalement avec talent. C'était bien illustratif, les effets comiques soulignés juste comme il faut, avec une synchro assez impressionante (surtout que Xavier ne regardait pas toujours l'écran en même temps ).
Comme c'était du burlesque on a eu droit à quelques citations bien senties de Chopin, Tchaikovsky, Prokofiev, Wagner....
Bref tout ça a très bien fonctionné !

Comme dit Morloch, les musiciens sur le second film étaient complètement hors propos et à peine 2.3 points de synchro sur une heure de film ! Bien que j'ai beaucoup aimé la matière sonore qu'ils ont créée, c'était trop éloigné de l'univers du film et ça m'a fait passé à côté de certains effets, comme beaucoup de gens dans la salle.

Enfin, belle soirée et ravi d'avoir mis des visages sur certains pseudos douteux !

*Niko a écrit:

Comme c'était du burlesque on a eu droit à quelques citations bien senties de Chopin, Tchaikovsky, Prokofiev, Wagner....

c'est exactement ça !

Morloch a écrit:

*Niko a écrit:

Comme c'était du burlesque on a eu droit à quelques citations bien senties de Chopin, Tchaikovsky, Prokofiev, Wagner....

c'est exactement ça !

Ma phrase est vraiment maladroite

et Xavier, dans sa déchéance, à même ajouté du Johann Strauss II

j'espère qu'il n'est pas en état de choc depuis

Quelles citations ? A quel moment ?

bin du coup j'ose pas trop, Xavier avait bien pensé son accompagnement, il voudrait sans doute répondre...

Tchaïkovsky, le thème de Romeo et Juliette, d'abord joué intégralement lors de la première rencontre est ensuite revenu 2-3 fois "leitmotivisé" puis de façon sautillante;
Prokoviev, thème de Romeo et Juliette, cité une fois je ne sais plus trop quand,
Wagner, thème de Nothung au moment où le Tybalt de service sort une espèce d'épée en carton pour un spectacle; thème du 3ème acte de Tristan pour les séquences du poison - un choix de le traiter de façon sérieuse en phase avec Romeo et Julia quand le film est parodique, une super idée (j'ai cru qu'il y avait un aussi un thème de la sonate en si de Liszt, mais j'ai du avoir une hallucination auditive, parce que non en fait)
Chopin, un extrait du premier mouvement de la seconde sonate, vers la fin, scène où les amants sont crus morts,
Johann Strauss, le beau danube bleu, pour une bataille de rue entre Montegugusses et Kapulethofs qui avait un aspect un peu dansé.

Voilà, il y en avait peut-être d'autres (Xavier va m'en vouloir)

Ca allait super bien avec le ton du film.

Morloch a écrit:

bin du coup j'ose pas trop, Xavier avait bien pensé son accompagnement, il voudrait sans doute répondre...

Tchaïkovsky, le thème de Romeo et Juliette, d'abord joué intégralement lors de la première rencontre est ensuite revenu 2-3 fois "leitmotivisé" puis de façon sautillante;
Prokoviev, thème de Romeo et Juliette, cité une fois je ne sais plus trop quand,
Wagner, thème de Nothung au moment où le Tybalt de service sort une espèce d'épée en carton pour un spectacle; thème du 3ème acte de Tristan pour les séquences du poison - un choix de le traiter de façon sérieuse en phase avec Romeo et Julia quand le film est parodique, une super idée (j'ai cru qu'il y avait un aussi un thème de la sonate en si de Liszt, mais j'ai du avoir une hallucination auditive, parce que non en fait)
Chopin, un extrait du premier mouvement de la seconde sonate, vers la fin, scène où les amants sont crus morts,
Johann Strauss, pour une bataille de rue entre Montegugusses et Kapulethofs qui avait un aspect un peu dansé.

Voilà, il y en avait peut-être d'autres (Xavier va m'en vouloir)

J'en ris tout seul rien que de le penser... il a intérêt a avoir enregistré ça

Morloch a écrit:

bin du coup j'ose pas trop, Xavier avait bien pensé son accompagnement, il voudrait sans doute répondre...
(...)

Voilà, il y en avait peut-être d'autres (Xavier va m'en vouloir)

Ca allait super bien avec le ton du film.

C'est ce que j'ai relevé moi aussi. Je ne pense pas qu'il y avait d'autres citations. Le reste c'était du Xavier !

Je n'ai pas eu la chance de voir ce ciné-concert mais j'en profite pour dire que j'ai vu une autre de ses prerstations sur le beau film de Robert Wiene (1920) Le cabinet du Docteur Caligari. Le travail de Xavier est exceptionnel d'intelligence et de finesse, sans envahir et s'imposer au détriment du film, usant de thèmes qu'il reprend et varie légèrement. Très inventif, de la poésie dans les passages oniriques comme avec des gammes diatoniques étranges au début du récit... S'inspirant de l'expressionnisme de l'oeuvre tout en s'en mettant à une certaine distance (difficile à expliquer). Enfin, plein de trouvailles superbes. Je tiens encore à dire mon admiration pour son travail.

ça avait l'air intéressant, d'autant plus qu'on voit rarement ces films
HS: le conférencier semble avoir oublié que Lubitsch en Allemagne était tout de même un grand spécialiste du mélo ultra-larmoyant (L'homme que j'ai tué par exemple qui met en scène un violoniste, ce qui est assez piquant pour un film sans son)

Merci à tous pour vos commentaires.

jerome a écrit:

Sinon, j'ai bien aimé le thème d'amour bien sucré

Le sucre est de Tchaïkovsky.

DavidLeMarrec a écrit:

Quand même, le public était cruel, je n'aurais jamais pu faire ça...

Franchement, j'ai failli faire quelque chose moi-même, j'ai cru que je n'allais jouer.
Et Sauron s'est mis à crier "LE FILM!", on se serait cru à Bastille avec le Parsifal de Warlikowski.