Playlist (52)

Journée baroque anglais :
Purcell :
- Didon et Enée, Christie 85
- Didon et Enée, Haïm
- Didon et Enée, Niquet

Blow :
- Venus and Adonis, Cohen, Les Arts Florissants
- Venus and Adonis, Jacobs

Eccles : The judgment of Paris

Joseph-Nicolas Pancrace Royer - Pieces de Clavecin

/watch?v=dKssI2_zeqA&feature=g-vrec&context=G26091deRVAAAAAAAABw

César Franck - Trio n1 op1 - Richter and friends
Que c'est bon.

Maurice Emmanuel - Sonatine

Brahms: Concerto pour violon
Sibelius: Concerto pour violon

Ce doit être la première fois que je préfère un Sibelius à un Brahms.

tu es sur la bonne voie... essaye avec la deuxième symphonie maintenant (ou n'importe laquelle des 4 ce feignant de Brahms n'ayant pas poursuivi la série)

Là, c'est mal barré car les symphonies du finlandais m’ennuient royalement sauf la 5ème (et encore, juste le dernier mouvement) alors que chez Brahms, je ne fais la moue que pour la 2ème.

Debussy: Nocturnes/Tabachnik



Belle version, même si on entend parfois trop les cordes.

Ravel: Daphnis et Chloé (Ansermet)
L'introduction à la danse guerrière, c'est un sacré truc.

Bruckner: Symphonie No.8 (Mravinsky)

Tiens, je n'ai jamais écouté cette version Ansermet.


Ravel: Shéhérazade/Price-Abbado

Mahler: Symphonie No.2 (Fried)
Excellente version.

Bach: Das Wohltemperierte Klavier - Livre II, Préludes et Fugues 1-13 (Richter)

Beethoven: Symphonie No.3 (Schuricht)
Brahms: Symphonie No.4 (Jochum)
Liszt: Grosses konzertsolo (Howard)
J'adore cette oeuvre.

Rossini : La Cenerentola

dirigé par Carlo Rizzi en live

Enchanteur...

Prokofiev : Semyion Kotko

Un chef-d’œuvre !

Bof bof bof... Je préfère, de loin, les Morike lieder. En outre, la grosse nazie me semble ici sur le retour... DFD est bien, mais ça ne sauve pas la chose de l'ennui.
13 euros DMC, c'est la loi du genre...

Faudrait peut-être que je me mette à la musique russe ? Je dis ça parce que je suis curieux de l'avatar plus haut


PS : je suis deg, je vais écouter Djivan Gasparian, ça va me laver les oreilles.

oBlazeo a écrit:

Faudrait peut-être que je me mette à la musique russe ? Je dis ça parce que je suis curieux de l'avatar plus haut

Tout d'abord, mon avatar n'est un tartare polovtsien mais un maori tatoué...
Ensuite, je consens que le personnage caché derrière ce masque soit un russe de pure souche nordique et voisin de Sibelius...

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Un peu de piano avec Balakirev pour entr'acte...

Chostakovitch : 9e symphonie, Kondrashine

Mahler : 6e symphonie, Tennstedt live

Vinomaorinsky a écrit:

Tout d'abord, mon avatar n'est un tartare polovtsien mais un maori tatoué...

Il a une grosse fourrure pour un Maori, d'où mon erreur !
Merci pour les explications.

Mozart: Premières oeuvres pour clavier, Sonates pour violon No.1 à 4
Quelques très belles choses par moment.

Goubaïdoulina: "Rejoice !" - Sonate pour violon et violoncelle

Brahms: Sonate pour piano No.1 et 2 Op.1 et 2 (Katchen)
Je comprend qu'il ait voulu mettre la No.1 en tant qu'Op.1, elle est bien meilleure.

Rimski-Korsakov : Shéhérazade - Ernest Ansermet; Orchestre de la Suisse Romande
Haydn : XVIII 11, Concerto pour piano - Ingrid Haebler / Szymon Goldberg
Mozart : Ingrid Haebler / Szymon Goldberg
- «Jeunehomme» Concerto pour piano #9
- (K 382) Rondo en D
Mahler : Bernstein; Wiener Philharmoniker / Hampson
- Lieder eines fahrenden Gesellen
- Rückert-Lieder
Wolf :
3eme Cd de ses Lieder chez DG - Dietrich Fischer-Dieskau / Daniel Barenboim

ça fait du bien après l'affreux Wolf.... ouffffffff

PS : j'ai ouvert un fil sur le vibrato, merci pour vos futurs commentaires !

Schoenberg : Gurrelieder, Chailly

La pilule passe mal ce soir... c'est vraiment kitsch .

Ah bah tiens:
Schoenberg ~ Gurrelieder (Abbado)

Horatio a écrit:

Schoenberg : Gurrelieder, Chailly

La pilule passe mal ce soir... c'est vraiment kitsch .

Dans cette version la moitié des mélodies de cuivres dans le prélude sont noyées dans l'orchestre (l'impardonnable).
Ca ne fait pas des Gurrelieder une oeuvre kitsch. Même Nun dämpft die Dämm’rung jeden Ton je trouve ça d'un sentiment profond.

Percy Bysshe a écrit:

Horatio a écrit:

Schoenberg : Gurrelieder, Chailly

La pilule passe mal ce soir... c'est vraiment kitsch .

Dans cette version la moitié des mélodies de cuivres dans le prélude sont noyées dans l'orchestre (l'impardonnable).
Ca ne fait pas des Gurrelieder une oeuvre kitsch. Même Nun dämpft die Dämm’rung jeden Ton je trouve ça d'un sentiment profond.

Après une cure Haydn/Boccherini ou un traitement à base de minimalistes américains, je ne dis pas, ça doit passer comme du beurre ; mais ça n'en reste pas moins la grosse tartine, pour rester dans les mêmes images . Sentiment, d'accord, mais sentiment dégoulinant.

En tout cas, c'est vraiment trop lourd, j'abdique pour ce soir ;

Bartok : 4e quatuor, Keller Quartett

Beethoven, Concerto 4. Gilels, Sanderling.
Hammerklavier (1951). Emil Gilels
Trios WoO38, opus 97 "Archiduc". Gilels, Kogan, Rostropovich
Schumann, Trio n°1, opus 63. Gilels, Kogan, Rostropovich
Haydn, Trios Hob. XV:16 et 19. Gilels, Kogan, Rostropovich
Mozart, Trio K.564. Gilels, Kogan, Rostropovich

Mariefran a écrit:

Beethoven, Concerto 4. Gilels, Sanderling.
Hammerklavier (1951). Emil Gilels
Trios WoO38, opus 97 "Archiduc". Gilels, Kogan, Rostropovich
Schumann, Trio n°1, opus 63. Gilels, Kogan, Rostropovich
Haydn, Trios Hob. XV:16 et 19. Gilels, Kogan, Rostropovich
Mozart, Trio K.564. Gilels, Kogan, Rostropovich

Il y a des gens qui ne se privent de rien ...

J'ai décidé de partir sérieusement à la découverte de Gilels Il tape comme un forcené dans le II de l'opus 97, mais j'ai trouvé les Haydn magnifiques !

Le Roi Arthus, Acte III, version Armin Jordan

Debussy : La Mer
J'en suis à 20 versions écoutées. Je me suis tapé quatre versions par le même chef ce soir et elles ne se ressemblent absolument pas Sinon il y a quelques belles versions mais deux remarques.
D'abord, presqu'aucune version n'est techniquement parfaite (je parle en termes de justesse ; absence de couacs notables ; absence de décalages dans les entrées, entre pupitres, au sein des pupitres). C'est étonnant mais c'est comme ça, même Stravinski me semble plus souvent approcher la perfection instrumentale. Il y a même quelques versions très connues et réputées où il y a de grosses erreurs (genre les cuivres qui oublient une entrée ).
Ensuite, il y a encore moins de versions qui comprennent vraiment Debussy, ou du moins qui font un effort en ce sens. Et ce ne sont pas forcément les plus attendues qui réussissent à ce niveau. Je sais pas vous, mais moi je trouve que La Mer, on doit y voir scintiller les vagues au soleil de midi, voir les mâts s'agiter, entendre les voiles claquer au vent, se sentir saisi, embrassé par la houle. Mais tout ça ne peut naître que d'une intimité profonde avec la partition, et c'est là que certains orchestres, français notamment, se distinguent. On entend très facilement la différence entre un orchestre qui connaît intimement la Mer et un autre qui, si talentueux soit-il, ne la fréquente que de façon très épisodique. Entre ceux-ci, qui la jouent, et ceux-là, qui l'incarnent.

Découvertes lisztiennes: il ne va bientôt plus rien me rester...
Romance
Alleluia
Canzone napolitana "Notturno"
In festo transfigurationis
Trauervorspiel und Trauermarsch
Mosonyis Grabgeleit

Brahms: Lieder Op.3 (Nagy - Deutsch), Scherzo Op.4 (Backhaus puis Rösel)

Percy Bysshe a écrit:

Découvertes lisztiennes: il ne va bientôt plus rien me rester...

Je ne me lasse pas de (re)découvrir des pépites lisztiennes bien cachées ! Ce soir, de Franz:

Qui seminant in lacrimis - S. 63, Patterson

In domum domini ibimus - S.57, Franz Haselboeck

et la très belle version des études d'exécution transcendante par Arrau !

discobole a écrit:

Debussy : La Mer
J'en suis à 20 versions écoutées. Je me suis tapé quatre versions par le même chef ce soir et elles ne se ressemblent absolument pas Sinon il y a quelques belles versions mais deux remarques.
D'abord, presqu'aucune version n'est techniquement parfaite (je parle en termes de justesse ; absence de couacs notables ; absence de décalages dans les entrées, entre pupitres, au sein des pupitres). C'est étonnant mais c'est comme ça, même Stravinski me semble plus souvent approcher la perfection instrumentale. Il y a même quelques versions très connues et réputées où il y a de grosses erreurs (genre les cuivres qui oublient une entrée ).
Ensuite, il y a encore moins de versions qui comprennent vraiment Debussy, ou du moins qui font un effort en ce sens. Et ce ne sont pas forcément les plus attendues qui réussissent à ce niveau. Je sais pas vous, mais moi je trouve que La Mer, on doit y voir scintiller les vagues au soleil de midi, voir les mâts s'agiter, entendre les voiles claquer au vent, se sentir saisi, embrassé par la houle. Mais tout ça ne peut naître que d'une intimité profonde avec la partition, et c'est là que certains orchestres, français notamment, se distinguent. On entend très facilement la différence entre un orchestre qui connaît intimement la Mer et un autre qui, si talentueux soit-il, ne la fréquente que de façon très épisodique. Entre ceux-ci, qui la jouent, et ceux-là, qui l'incarnent.

C'est dingue, version après version, toujours autant, même les plus parfaites par ailleurs, se vautrent dans certains passages du II. C'est assez incroyable, il y a en particulier un passage que je n'ai jamais entendu vraiment propre jusqu'ici, c'est à partir de 9 mesures après "Animé" (qui est chiffre 33 sur mon conducteur). Les premiers violons (au-dessus des seconds sur « expressif et soutenu ») partent systématiquement dans tous les sens pendant les huit mesures qui suivent et on a souvent l'impression que leur entrée à l'unisson est une vraie délivrance.

Mariefran a écrit:

Hammerklavier (1951). Emil Gilels

Tu es sûre ?
En 51 il jouait très très souvent l'op.57, et un peu les 101 et 2/3, mais il me semblait qu'il n'avait pas touché à l'op.106 avant les années 80.

Le son est excellent pour des enregistrements d'avant-guerre, l'orchestre est orgasmique et Böhm est déjà un génie dans Wagner.

Schönberg : Gürrelieder (Chailly)
Chouette, mais j'ai une préférence pour les magnificences d'Ozawa et sa distribution...

Brahms: Sonate pour piano No.3 Op.5 (Yudina, puis E. Fischer, puis Sokolov live 93) Lieder Op.6 et 7

Bach: Suite anglaise n°3

Heise, Lille rode ronnebaer - Rasmussen, Ostergaard
Heise, Yderts I slaebets, det lette - Rasmussen, Ostergaard ( / )

Caldara, Missa dolorosa - "Il Cimento degli Affetti" ( )

Sirmen, Quatuor n°2 - Allegri String Quartet ( / )

Brahms
Trio pour piano Op.8 (Bashkirova, Vengerov, Pergamenchikov)

La meilleure version? Je crois que oui!

Variations Schumann Op.9 (Lili Kraus)

Berg : Suite lyrique

Wagner : L'Or du Rhin

alexandre. a écrit:

Mariefran a écrit:

Hammerklavier (1951). Emil Gilels

Tu es sûre ?
En 51 il jouait très très souvent l'op.57, et un peu les 101 et 2/3, mais il me semblait qu'il n'avait pas touché à l'op.106 avant les années 80.

Exact, j'ai écrit n'importe quoi comme date… me suis emmêlée les pinceaux

Oh les geeks.

Percy Bysshe a écrit:

Horatio a écrit:

Schoenberg : Gurrelieder, Chailly

La pilule passe mal ce soir... c'est vraiment kitsch .

Dans cette version la moitié des mélodies de cuivres dans le prélude sont noyées dans l'orchestre (l'impardonnable).
Ca ne fait pas des Gurrelieder une oeuvre kitsch. Même Nun dämpft die Dämm’rung jeden Ton je trouve ça d'un sentiment profond.

De mon point de vue c'est une oeuvre si riche et si variée qu'il m'apparait difficile voire impossible de lui appliquer un seul qualificatif ("kitsch","degoulinant,"pompier","sirupeux")...un peu comme les symphonies de Mahler en fait...

Je ne sais plus dans quel sujet j'avais parlé d'Andrea Luchesi (Lucchesi) (1741-1801): (probablement à propos de Mozart)
A l'écoute de sa symphonie en ut majeur, une des deux seules dont on est absolument sûr qu'elle soit vraiment répertoriée sous son nom, il paraît probable que les fausses attributions d'oeuvres de Haydn et de certains WoO de Beethoven ne soient pas qu'un simple canular de premier avril.
La symphonie en ut présente toutes les caractéristiques des symphonies londoniennes de Joseph Haydn (symphonie à l'allemande contrairement à l'autre en si b, très italienne), avec introduction lente très chromatique à l'évidence en avance sur son temps (1784 probablement) et un finale presque mozartien.

Même si l'on peut difficilement lui attribuer la paternité d'une dizaine de symphonies de Mozart comme commencent à le prétendre de plus en plus de spécialistes (italiens) il faut bien constater que son nom (comme celui de ses fils) a été volontairement "effacé" des catalogues de l'école de Bonn, et son influence sur le classicisme viennois complètement occulté, particulièrement dans la formation de Beethoven (il a enseigné aussi à Reicha, Romberg et Ries) -au profit de Neffe, dont le portrait fameux qu'on possède est en fait un portrait de Luchesi-. Le fait qu'il ait été autorisé par son employeur, l'Electeur Maximilien Franz, à faire circuler des oeuvres sous le nom de Joseph Haydn, puis de son beau frère Anthoin (toutes disparues) remplacé à partir de 1884 par le nom de Mozart, parait désormais attesté.

Aucune oeuvre de Luchesi n'avaient jusque là suscité le moindre doute chez moi à leur écoute, mais on ne possède curieusement presque plus rien de lui après son départ de Venise pour Bonn en 1771, hors musique d'église et quelques opéras-bouffe pas enregistrés (car Lucchesi a été le fondateur du genre en Allemagne en y introduisant les pèlerins de la Mecque de Gluck).