Les Ballets en DVD

Ce fil est le pendant discographique de celui-ci:

https://classik.forumactif.com/t4898-le-grand-topic-de-l-art-du-ballet-et-de-la-choregraphie?highlight=ballet

Jusqu'à présent, j'écoutais les ballets en musique pure mais l'idée de voir la chorégraphie commence à me titiller. Voici quelques DVDs qui ont attiré mon attention ces derniers mois.

Prokofiev: Roméo et Juliette

Ces deux-ci semblent bien cotés. Personnellement, je me laisserais bien tenter par le second.



Tchaïkovsky: Les 3 ballets

J'ai été surpris de constater de trouver peu de box-sets des 3 ballets. Il n'y a guère que ça:



Rien qui ne me donne très envie en fait.

Stravinsky: Le Sacre du Printemps



Je me demande ce que donne Gergiev là-dedans.

Je peux te dire que le 1° Roméo est génial., et les Stravinsky par Gergiev, très bien aussi.

Merci Cololi.

Pour Roméo et Juliette, j'avais un petit à priori en faveur du second mais c'est vrai que les deux sont fort appréciés d'après ce que j'ai pu lire.

Moi j'ai une affection toute particulière pour ces DVDs:

Cololi a écrit:

Je peux te dire que le 1° Roméo est génial., et les Stravinsky par Gergiev, très bien aussi.

Le Roméo et Juliette filmé à l'Opéra de Paris illustre que la chorégraphie de NOUREYEV reste un modèle d'intelligence et de virtuosité (parfois indansable), avec des idées de génie (les spectres de Tybalt et Mercutio qui viennent hanter les désirs morbides de l'heroïne !)
Malgré la mise en scène très vivante de Kenneth MACMILLAN (Decca), je n'aime pas la prestation de Carlos ACOSTA, athlétique et surjouée, aux expressions caricaturales dont un sourire qui peut faire publicité pour dentifrice.
Dans les représentations scaligères (TDK), Angel CORELLA et Alessandra FERRI incarnent avec une plus convaincante candeur l'ingénuité de leur rôle.

Pour le Sacre du Printemps, excellemment dirigé par GERGIEV, les costumes, décors et chorégraphie reconstitués d'après l'original évoquent drôlement la maladresse et les nunucheries de cette création qui fit jadis scandale au Théâtre des Champs Elysées. Je ne puis m'empêcher de rire quand je vois le Sage accoutré comme le Père Fouras de Fort Boyard.

Cello a écrit:

Prokofiev: Roméo et Juliette

Ces deux-ci semblent bien cotés. Personnellement, je me laisserais bien tenter par le second.

Si tu n'as pas fait ton choix, je te recommande chaudement le second. D'abord parce que la chorégraphie de MacMillan est d'une qualité suggestivement supérieure - la danse de Roméo avec le cadavre (supposé) de Juliette a vraiment une force de conviction, jusque dans les détails, qui a peu d'équivalent dans mon expérience du ballet.

Ensuite parce que je porte Tamara Rojo au pinacle, une danseuse qui est aussi une actrice, et qui dispose d'une force expressive peu commune, même faciale. Et Carlos Acosta, dans un genre galant, est aussi un danseur que je suis attentivement.

En comparaison la version Noureïev, quoique tout à fait remarquable (intéressante par exemple pour ses groupes "fugués"), paraît sensiblement plus froide et extérieure.

Je n'ai pas encore fait mon choix mais ça va venir.

J'ai regardé des extraits des deux versions et je suis partagé. La version DECCA m'a semblé supérieure au point de vue orchestral et le couple vedette cadre mieux avec l'idée que je m'en fais. Par contre, avantage à Noureïev pour ce que j'ai vu de la danse (l'autre m'a paru un peu sobre) et des décors .

Pour le Lac des Cygnes, là mon choix est presque fait, j'irai probablement vers Gergiev.

DavidLeMarrec a écrit:

Si tu n'as pas fait ton choix, je te recommande chaudement le second. D'abord parce que la chorégraphie de MacMillan est d'une qualité suggestivement supérieure - la danse de Roméo avec le cadavre (supposé) de Juliette a vraiment une force de conviction, jusque dans les détails, qui a peu d'équivalent dans mon expérience du ballet.

Ensuite parce que je porte Tamara Rojo au pinacle, une danseuse qui est aussi une actrice, et qui dispose d'une force expressive peu commune, même faciale. Et Carlos Acosta, dans un genre galant, est aussi un danseur que je suis attentivement.

Comme quoi, c'est affaire aussi de gôut : je deteste la musculature hypertrophiée de Carlos Acosta; à mes yeux, elle est rédibitoire même dans une chorégraphie moderne.

Sinon, je ne saurais assez recommander tout ce que fait Matthew Bourne et ,bien sûr, en tout premier lieu son SWAN LAKE.