Playlist (70)

Aïe

Nan, pas taper, je

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

C'est bizarre parce que dans ma tête Brahms est "avant" Wagner et Bruckner.C'est à dire entre Beethoven et eux.

C'est comme cela qu'il est ressenti effectivement, parce que son style se situe là. Mais on peut le considérer comme un contemporain de Bruckner, c'est-à-dire comme un symphoniste après la révélation Wagner. Ne néglige pas que Brahms s'est mis à la symphonie très tard : son style a été forgé bien en amont de la Première Symphonie...

Le fait que Bruckner, Brahms et Mahler soient des contemporains reflète très bien l'état de la création musicale à cette époque, avec une cohabitation entre des attitudes très différentes par rapport à la modernité : Brahms raffine ce qui existe déjà, Bruckner crée un style spécifique très marqué par Wagner, mais au fonctionnement un peu solipsiste, et Mahler explore des voies nouvelles. Sans parler de tous ceux (parfois tout de même passionnants, comme Hamerik ou Atterberg) qui continuent à déployer jusqu'à une date très avancée un langage complètement tributaire de la tradition brahmsienne (voire pré-brahmsienne, concernant Hamerik ).

Oui c'est ça, Brahms semble être en (relatif) décalage esthétique par rapport à son époque.

Illusion d'optique : Brahms est déjà plutôt à la pointe pour son époque. Quand on écoute ceux qui sont pas passés à la postérité, on entend davantage des enflements de Schumann que du post-wagner visionnaire.
En revanche, il est dans le camp de la musique sans programme et des légitimistes beethoveniens. On pourrait très l'opposer à Mahler (ou Richard Strauss), effectivement, même si les âges ne sont pas les mêmes.

Cololi a écrit:

Elvira a écrit:

Rav-phaël a écrit:

Charpentier _

     Magnifique !! 

Il va vraiment falloir que je réécoute ces leçons... Je crois que je suis passée à côté... Tout le monde trouve ça génial et moi, ça m'endort.

Les 3 présentes sur ce disque sont très belles mais as tu écouté celles de Couperin qui sont encore plus belles ?

Je n'en ai qu'un vague souvenir mais il me semble que j'avais bien aimé les Leçons de Couperin.

Beethoven, Quatuors opus 59, Quintette. Kuijken Quartet. Rafraîchissant !

Enregistré, David.


Ives:Symphonie n°4 (litton)

Schubert, Die Schöne Müllerin. Jonas Kaufmann, Helmut Deutsch. Superlatif ! Mais que la pochette est tarte !

Schoenberg:Du jour au lendemain (Gielen)

Beethoven:La grande fugue (Yale Quartet)

Ca s'enchaîne parfaitement avec le Schoenberg tellement Beethoven est fou à lier dans cette pièce!

Louis Vierne (1870–1937), Douze préludes op.38 · Trois nocturnes op.35 · Silhouettes d’enfants op.43

Georges Delvallée, piano

Arion, 1994. Enregistrement 1992



« (...) il semble que la sensibilité profonde du musicien se reflète davantage dans son œuvre pour piano (...). »

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

C'est bizarre parce que dans ma tête Brahms est "avant" Wagner et Bruckner.C'est à dire entre Beethoven et eux.

C'est comme cela qu'il est ressenti effectivement, parce que son style se situe là. Mais on peut le considérer comme un contemporain de Bruckner, c'est-à-dire comme un symphoniste après la révélation Wagner. Ne néglige pas que Brahms s'est mis à la symphonie très tard : son style a été forgé bien en amont de la Première Symphonie...

Le fait que Bruckner, Brahms et Mahler soient des contemporains reflète très bien l'état de la création musicale à cette époque, avec une cohabitation entre des attitudes très différentes par rapport à la modernité : Brahms raffine ce qui existe déjà, Bruckner crée un style spécifique très marqué par Wagner, mais au fonctionnement un peu solipsiste, et Mahler explore des voies nouvelles. Sans parler de tous ceux (parfois tout de même passionnants, comme Hamerik ou Atterberg) qui continuent à déployer jusqu'à une date très avancée un langage complètement tributaire de la tradition brahmsienne (voire pré-brahmsienne, concernant Hamerik ).

Oui c'est ça, Brahms semble être en (relatif) décalage esthétique par rapport à son époque.

Au risque d'être pédant, je trouve qu'Atterberg est un cran en dessous de Mahler.

BACH Jean-Sébastien
Variations Goldberg

"Ecrites pour la récréation de l’âme des amateurs"

Poulenc _ Stabat Mater
Michèle Lagrange [ soprano ] Serge Baudo : Choeur et Orchestre National de Lyon
Poulenc _ Quatre Motets pour le temps de Noël
Stephanie Möller [ soprano ] Marcus Creed : RIAS Chamber Choir
Poulenc _ Concert pour clavecin
Kateřina Chroboková [ clavecin ] Jos van Immerseel : Anima Eterna Brugge

MARTINU Bohuslav
Inventions.

"Ce ne sont pas les petits intérêts des gens, les soucis, les souffrances ou les joies que je voyais depuis cette hauteur, mais l'espace, qui est toujours devant moi."

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

C'est bizarre parce que dans ma tête Brahms est "avant" Wagner et Bruckner.C'est à dire entre Beethoven et eux.

C'est comme cela qu'il est ressenti effectivement, parce que son style se situe là. Mais on peut le considérer comme un contemporain de Bruckner, c'est-à-dire comme un symphoniste après la révélation Wagner. Ne néglige pas que Brahms s'est mis à la symphonie très tard : son style a été forgé bien en amont de la Première Symphonie...

Le fait que Bruckner, Brahms et Mahler soient des contemporains reflète très bien l'état de la création musicale à cette époque, avec une cohabitation entre des attitudes très différentes par rapport à la modernité : Brahms raffine ce qui existe déjà, Bruckner crée un style spécifique très marqué par Wagner, mais au fonctionnement un peu solipsiste, et Mahler explore des voies nouvelles. Sans parler de tous ceux (parfois tout de même passionnants, comme Hamerik ou Atterberg) qui continuent à déployer jusqu'à une date très avancée un langage complètement tributaire de la tradition brahmsienne (voire pré-brahmsienne, concernant Hamerik ).

Oui c'est ça, Brahms semble être en (relatif) décalage esthétique par rapport à son époque.

Illusion d'optique : Brahms est déjà plutôt à la pointe pour son époque. Quand on écoute ceux qui sont pas passés à la postérité, on entend davantage des enflements de Schumann que du post-wagner visionnaire.
En revanche, il est dans le camp de la musique sans programme et des légitimistes beethoveniens. On pourrait très l'opposer à Mahler (ou Richard Strauss), effectivement, même si les âges ne sont pas les mêmes.

J'allais répondre quelque chose d'assez proche: Brahms semble "en retard" si on le compare aux plus révolutionnaires, comme Liszt ou Wagner. Sinon, pas du tout.

Beethoven:Quatuor n°12 (Berg Quartet)

J'adore la façon dont l'oeuvre débute... ces accords grandioses et triomphants!

Beethoven - Quatuor n°16 - Amadeus (Cologne 1955)

Schubert - Quatuor n°14 - Amadeus (Cologne 1956)

MARTINU Bohuslav
Symphonie 5

alexandre. a écrit:

Beethoven - Quatuor n°16 - Amadeus (Cologne 1955)

Schubert - Quatuor n°14 - Amadeus (Cologne 1956)

Ce très intéressant double album se trouve parfois en promo à 6.99€

http://www.amazon.fr/Ann%C3%A9es-Cologne-Years/dp/B000AY2JRS

Spoiler:

Et le fonds RIAS commence à s'ouvrir pour ce quatuor :

BT 186 avec les soluces

Holst : The Planets (Karajan)

Dommage que l'œuvre soit inégale.

J'ai écouté l'album "Early Keybord Music" de Glass en entier cet après midi, ça m'a donné un mal de tête pas possible 

Voici l'album en question : 

Cololi a écrit:

Holst : The Planets (Karajan)

Dommage que l'œuvre soit inégale.

Avec le recul, pas tant que ça: quelles sont les pièces vraiment faibles à ton sens?

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

Holst : The Planets (Karajan)

Dommage que l'œuvre soit inégale.

Avec le recul, pas tant que ça: quelles sont les pièces vraiment faibles à ton sens?

J'ai pas noté.

En tout cas Neptune est géniale.

Johannes Brahms (1833-1897) :

Les 21 Danses Hongroises

Spoiler:

= Hans Schmidt-Isserstedt, Orchestre Symphonique de la Radio de Hambourg

(Club Français du Disque, 5-8 septembre 1962)

Spoiler:

PAN
BT, 33 pièces

"Seule la 15 m'intéresse, mais je ne la connais pas."

Purcell : Funeral sentences - Vox Luminis : oeuvres superbes, et bien rendues en l'occurrence.
Une version complètement hors-style, ambiance madrigal italien avec un joli continuo, ça ne serait pas de refus... on peut toujours rêver. Quand Alessandrini aura mis en boîte les Byrd et les Tomkins, allez hop, dans la foulée...

Bartok : Sonate violon / piano n°1 - Tetzlaff & Andsnes / Kremer & Argerich : coup de foudre complet.

jerome a écrit:

Bartok : Sonate violon / piano n°1 - Tetzlaff & Andsnes / Kremer & Argerich : coup de foudre complet.

Si ça t'intéresse, Oistrakh / Bauer se tient bien également : /watch?v=HTmYnX-boxU

Je n'ai jamais eu l'occasion d'entendre ça en salle, et c'est dommage parce-que je pense que ça doit extrêmement intense.

jerome a écrit:

Bartok : Sonate violon / piano n°1 - Kremer & Argerich : coup de foudre complet.  

Chez DG ou Emi ?

En concert à Berlin... c'est tout ce que j'en sais.

C'est EMI.

Ah, il y a deux versions?

Un studio DG, et un live pour EMI.
Il y a également une versions des deux sonates pour Hungaroton mais avec Smirnov au piano.

Villa-Lobos:Suite Floral (Rubinsky)

Ca me fait agréablement penser aux Children's songs de Chick Corea.

Bartok - Kremer & Argerich:
Je ne rentre pas trop dedans, d'ailleurs, alors que Tetzlaff m'a emporté sans réserve.
Chez Kremer, je ne peux pas m'empêcher d'entendre des échos de son Webern et ça parasite. Quant à Argerich, je n'aime pas trop sa façon de jouer Bartok, pas très profond je trouve, elle mise trop sur la sonorité, sur l'ambiance, ou je ne sais quoi... son piano est pris de trop loin, peut-être aussi.

@Arnold : je t'ai grillé direct, vil racoleur, ça ne prendra pas.

Mais c'est vrai en plus!

jerome a écrit:

Bartok :
Je ne rentre pas trop dedans, d'ailleurs, alors que Tetzlaff m'a emporté sans réserve.
Chez Kremer, je ne peux pas m'empêcher d'entendre des échos de son Webern et ça parasite. Quant à Argerich, je n'aime pas trop sa façon de jouer Bartok, pas très profond je trouve, elle mise trop sur la sonorité, sur l'ambiance, ou je ne sais quoi... son piano est pris de trop loin, peut-être aussi.

Sur le piano je préfère ce que fait Andsnes, je n'ai jamais trop aimé non plus le Bartok d'Argerich (que ce soit la sonate pour piano ou celle pour deux pianos et percussion). Kremer et Tetzlaff restent deux violons plutôt tortueux, mais j'aime bien ce que Kremer fait à Berlin.

Berlioz: Symphonie fantastique op. 14 / Orchestre Symphonique de Boston dirigé par Charles Münch 

Bartok: Sonate pour violon et piano n°1/Kremer-Argerich DG

Roslavets - Symphonie de Chambre, Aux heures de la Nouvelle Lune - BBC Scottish SO / Volkov

alexandre. a écrit:

jerome a écrit:

Bartok :
Je ne rentre pas trop dedans, d'ailleurs, alors que Tetzlaff m'a emporté sans réserve.
Chez Kremer, je ne peux pas m'empêcher d'entendre des échos de son Webern et ça parasite. Quant à Argerich, je n'aime pas trop sa façon de jouer Bartok, pas très profond je trouve, elle mise trop sur la sonorité, sur l'ambiance, ou je ne sais quoi... son piano est pris de trop loin, peut-être aussi.

Sur le piano je préfère ce que fait Andsnes, je n'ai jamais trop aimé non plus le Bartok d'Argerich (que ce soit la sonate pour piano ou celle pour deux pianos et percussion). Kremer et Tetzlaff restent deux violons plutôt tortueux, mais j'aime bien ce que Kremer fait à Berlin.

https://classik.forumactif.com/t1135-bartok-musique-de-chambre-hors-quatuors

VARESE Edgar
Ameriques

"Le thème est une méditation, c'est l'impression d'un étranger qui s'interroge sur les possibilités extraordinaires de notre nouvelle civilisation Dédicace : ″Aux amis inconnus du printemps de 1921."

Villa-Lobos:Bachianas Brasileras n°7 (Himself)

Le début déplanétisant de la Toccata

Tu devrais écouter ça Jérome, franchement ça pourrait te plaire ces colorations latines alla Bach!

— Stockhausen, Klavierstücke 1-X


— Hauer, Das Zwölftonspiel

Robert Schumann (1810-1856) :

Scènes de la Forêt Op. 82

= Wilhelm Kempff, piano

(DG, février 1973)

Barber _ Vanessa     Quel plaisir, j'aime beaucoup !!
Eleanor Steber [ Vanessa ] Nicolai Gedda [ Anatol ] Rosalind Elias [ Erika ] . . . Dmitri Mitropoulos : Metropolitan Opera Orchestra and Chorus

Les réponses du BT de alexandre. viennent s'ajouter pour confirmer que j'adore Barber ! Prochainement : la sonate pour piano  

Je crois que c'est Sud qui voue un culte particulier à cette oeuvre.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je crois que c'est Sud qui voue un culte particulier à cette oeuvre.

Oui, je suis en train de découvrir son travail sur le fil consacré à Barber ! Comme je le comprends en tout cas, ça risque de prendre des grosses proportions chez moi aussi, et rapidement !

VARESE Edgar
- Ionisation,
- Arcana.

"Quel potin ! (O. Messiaen)"