Si j'aime le jazz...

Qu'est-ce que vous me conseilleriez dans le genre jazz-à-piano-et-à-saxophone plus ou moins dans le style de The days of wine and roses d'Evans ?

une colle pour moi, mais pour te faire patienter en attendant les avis du jazz-club :

Emeryck a écrit:

Qu'est-ce que vous me conseilleriez dans le genre jazz-à-piano-et-à-saxophone plus ou moins dans le style de The days of wine and roses d'Evans ?

Pourquoi pas ça???

Thelonious a écrit:

Emeryck a écrit:

Qu'est-ce que vous me conseilleriez dans le genre jazz-à-piano-et-à-saxophone plus ou moins dans le style de The days of wine and roses d'Evans ?

Pourquoi pas ça???

Merci, je vais écouter ça ! 

Pour info :

https://www.paris.fr/evenements/la-place-des-femmes-dans-le-jazz-conference-de-joelle-leandre-26848

xoph a écrit:

Pour info :

https://www.paris.fr/evenements/la-place-des-femmes-dans-le-jazz-conference-de-joelle-leandre-26848

Tu as déjà écouté des enregistrements de Joëlle Léandre?
Ses prestations sont vraiment à la marge, je trouve, mais pas sans intérêt. Je ne crois pas qu'elle ait souvent été évoqué dans ces pages.

Thelonious a écrit:

xoph a écrit:

Pour info :

https://www.paris.fr/evenements/la-place-des-femmes-dans-le-jazz-conference-de-joelle-leandre-26848

Tu as déjà écouté des enregistrements de Joëlle Léandre?
Ses prestations sont vraiment à la marge, je trouve, mais pas sans intérêt. Je ne crois pas qu'elle ait souvent été évoqué dans ces pages.

Oui, j'avais posté deux ou trois choses de Joëlle Léandre en playlist jazz Can You Hear Me, No Comment, Les douze sons, et je l'avais surtout découverte dans l'album 3 avec Pascal Contet (accordéon), dont j'avais aussi rendu compte sur le fil ad hoc. J'aime beaucoup sa démarche, expérimentale et aux lisières contemporain (Cage, Scelsi), jazz.  

https://www.musicologie.org/19/joelle_leandre_double_basse.html

Darkmagus (m') avait conseillé Trans avec Serge Tayssot-Gay
"Puisque tu aimes les folies de la grande Joëlle, je te conseille vivement ce disque superbe et un peu barré "

xoph a écrit:

Darkmagus (m') avait conseillé Trans avec Serge Tayssot-Gay
"Puisque tu aimes les folies de la grande Joëlle, je te conseille vivement ce disque superbe et un peu barré "

Ah oui, j'avais posté ça en playlist il y a longtemps, et comme il y a aussi longtemps que je ne l'ai pas écouté, je vais le mettre dès aujourd'hui sur ma platine, merci xoph

xoph a écrit:

Thelonious a écrit:

xoph a écrit:

Pour info :

https://www.paris.fr/evenements/la-place-des-femmes-dans-le-jazz-conference-de-joelle-leandre-26848

Tu as déjà écouté des enregistrements de Joëlle Léandre?
Ses prestations sont vraiment à la marge, je trouve, mais pas sans intérêt. Je ne crois pas qu'elle ait souvent été évoqué dans ces pages.

Oui, j'avais posté deux ou trois choses de Joëlle Léandre en playlist jazz Can You Hear Me, No Comment, Les douze sons, et je l'avais surtout découverte dans l'album 3 avec Pascal Contet (accordéon), dont j'avais aussi rendu compte sur le fil ad hoc. J'aime beaucoup sa démarche, expérimentale et aux lisières contemporain (Cage, Scelsi), jazz.  

https://www.musicologie.org/19/joelle_leandre_double_basse.html

Darkmagus (m') avait conseillé Trans avec Serge Tayssot-Gay
"Puisque tu aimes les folies de la grande Joëlle, je te conseille vivement ce disque superbe et un peu barré "

J'avais bien accroché avec:

Je ne connais ni l'un ni l'autre, ni d'ailleurs celui que m'avait conseillé Darkmagus, que j'avais cherché (sur deezer), et pas trouvé* (mais rien n'est perdu, je me suis un peu affûté depuis…). Voilà qui me redonne envie de faire un tour du côté de Joëlle Léandre. Ensuite le choix va être difficile : Cage, Anthony Braxton, Steve Lacy… Sa discographie est quand même incroyable ! et file un peu le vertige…

* Peut-être que si je commence par chercher à Serge Teyssot-Gay plutôt que Serge Tayssot-Gay ça ira mieux
Pas mieux sur deezer, mais nettement plus concluant pour les bibliothèques municipales
Ça y est, quasi dans l'oreille

je l'ai aussi sur un disque consacré à Scelsi (Okanagon), et en jazz avec un trio de femmes (piano, basse, batterie)





Mis on devient quasiment hors sujet là, il faudrait créer un fil spécial pour continuer sur la disco de Léandre

xoph a écrit:

Je ne connais ni l'un ni l'autre, ni d'ailleurs celui que m'avait conseillé Darkmagus, que j'avais cherché (sur deezer), et pas trouvé

il est sur yt : www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_nfs1ciH0YmoAXc8bif6JfIu-VGKUW-PeY

et sinon, tu peux aussi trouver une 10aine d'albums de JL en écoute sur https://soundcloud.com/search/albums?q=joelle%20leandre

(www.discogs.com/fr/search/?q=joelle+leandre pour les crédits)

darkmagus a écrit:

je l'ai aussi sur un disque consacré à Scelsi (Okanagon)

Je connais le Scelsi

darkmagus a écrit:

Mais on devient quasiment hors sujet là, il faudrait créer un fil spécial pour continuer sur la disco de Léandre

Attention elle va finir par coucher dehors (en même temps c'est aussi pour ça qu'elle est si intéressante)

@Alifie, c'est noté

Benedictus a écrit:

Donc:

et

Alifie, sous spoiler, a écrit:

J'en aurais autant pour James Carter : affaire de génération, qui amha a produit à partir des années 80 des techniciens irréprochables (dans le genre caméléon pour Carter), mais sans la moindre véritable envergure, le jazz, une fois passées les années free et fusion, n'ayant plus grand-chose de neuf à raconter.

Je dois dire que malheureusement, après écoute, je suis assez d'accord avec Alifie (même si je suis moins pessimiste: autant je trouve que les années 80 à 2000, c'est vraiment la sinistrose, autant je trouve que depuis les années 2000, il y a à nouveau des trucs intéressants qui émergent - même si ça me touche assez inégalement.)

Bon, du coup, je me suis réécouté ces trois albums de the greatest week in the history of avant-garde jazz:



(C'est peu dire que c'est beaucoup plus ma came...)

C'est également peu dire que ça n'a rien à voir.

Ce serait comme mettre en opposition Miles avec Sun Ra. J’exagère un peu bien sur, mais c'est l'idée.
De 80 à 2000 la sinistrose?  Bien sur si on a les 2 oreilles coulées dans le ciment. En même temps c'est l'idée répandue, ça coûte rien de le dire.

Thelonious a écrit:

De 80 à 2000 la sinistrose?  Bien sur si on a les 2 oreilles coulées dans le ciment.

Ou, plus simplement, si l'essentiel de la production (en tout cas, ce que j'en connais, mais j'en connais plus ou moins ce que le vulgus pecum en connaît) procède de langages et d'esthétiques de production qui vont assez largement à rebours de ce que j'aime en jazz: c'est ça que je voulais suggérer en faisant état des trois disques que j'ai réécoutés ces deux derniers jours (même ce que font Archie Shepp ou l'AEoC dans les années 80, ça me touche infiniment moins que ce qu'ils faisaient dans les années 60-70.)

C'est à peu près comme si tu disais, par exemple, de Xavier qu'il a les «oreilles coulées dans le ciment» parce qu'il n'aime pas les concertos pour violon et basse continue ou les opéras seria italiens du XVIIIᵉ, qu'il trouve sommaires: pour quelqu'un qui n'aime rien tant qes musiques harmoniquement hyper-complexes et à l'écriture orchestrale sophistiquée du premier XXᵉ, c'est un jugement assez logique et cohérent pour qu'on n'ait pas besoin de l'expliquer par de la mauvaise foi.

Thelonious a écrit:

En même temps c'est l'idée répandue, ça coûte rien de le dire.

Oui, tu as raison de le souligner: reproduire les opinions dominantes, ça a toujours été mon péché mignon.

Benedictus a écrit:

Thelonious a écrit:

De 80 à 2000 la sinistrose?  Bien sur si on a les 2 oreilles coulées dans le ciment.

Ou, plus simplement, si l'essentiel de la production (en tout cas, ce que j'en connais, mais j'en connais plus ou moins ce que le vulgus pecum en connaît) procède de langages et d'esthétiques de production qui vont assez largement à rebours de ce que j'aime en jazz: c'est ça que je voulais suggérer en faisant état des trois disques que j'ai réécoutés ces deux derniers jours (même ce que font Archie Shepp ou l'AEoC dans les années 80, ça me touche infiniment moins que ce qu'ils faisaient dans les années 60-70.)

C'est à peu près comme si tu disais, par exemple, de Xavier qu'il a les «oreilles coulées dans le ciment» parce qu'il n'aime pas les concertos pour violon et basse continue ou les opéras seria italiens du XVIIIᵉ, qu'il trouve sommaires: pour quelqu'un qui n'aime rien tant qes musiques harmoniquement hyper-complexes et à l'écriture orchestrale sophistiquée du premier XXᵉ, c'est un jugement assez logique et cohérent pour qu'on n'ait pas besoin de l'expliquer par de la mauvaise foi.

Thelonious a écrit:

En même temps c'est l'idée répandue, ça coûte rien de le dire.

Oui, tu as raison de le souligner: reproduire les opinions dominantes, ça a toujours été mon péché mignon.

C'est assez intéressant ta manière d'amener une comparaison avec la musique "classique" et de surcroît, en intégrant à ta démonstration un des fondateurs du forum histoire de me clouer le bec. C'est bien dans ton genre et sur une voie que je ne suivrai pas.

Ouh là là, tout ce chambard à cause d'un album un peu déprimant de Bobby Hutcherson des années 80...

Alifie a écrit:

Ouh là là, tout ce chambard à cause d'un album un peu déprimant de Bobby Hutcherson des années 80...

Que j'ai pas encore écouté d'ailleurs. Allez go!

Et pourtant j'ai comme l'impression que les années 80-2000 restent un grand moment d'audience pour le jazz, du moins en France, c'est l"époque où de grandes salles faisaient le plein avec les tournées des super stars américaines. C'était encore la découverte de 30 ans d'évolution du jazz depuis les années 50, mais quand les "éléphants" ont commencé à disparaître, il est resté une plus jeune génération de très bons techniciens, mais dont on peut se demander ce qu'ils apportaient.
Je me rappelle de l'ascension de Wynton Marsalis, trompettiste surdoué adoubé par les anciens de Miles (Tony Williams, Herbie Hancock, Ron Carter entre autres), avec un passage dans les derniers Jazz Messengers, donc très crédible, mais qui pour moi n'a rien apporté de spectaculairement novateur. Lester Bowie disait de lui plus ou moins "avec sa technique et ma créativité, ça ferait quelque chose d'"extraordinaire" (ce n'est pas exactement ses paroles, mais il a dit quelque chose comme ça). Il n'empêche qu'il s'est dépatouillé comme il a pu de cette stagnation "historique" du jazz, et on lui doit quand même la remise en lumière du patrimoine de la Nouvelle Orléans, considéré à l'époque comme du vieux style sans intérêt.
Peut-être a-t-il fallu attendre un temps de latence avant que la machine novatrice se remette en route avec les années 2010 et jusqu'à maintenant avec pleins de nouveaux artistes décomplexés et créatifs. Je parlais dans un autre fil de Jamie Breezy Branch, récemment et malheureusement décédée. Voici quelqu'un qui a mon avis un exemple parmi tant d'autres d'une nouvelle génération qui a au moins le mérite de se chercher.

Stanlea a écrit:

Et pourtant j'ai comme l'impression que les années 80-2000 restent un grand moment d'audience pour le jazz, du moins en France, c'est l"époque où de grandes salles faisaient le plein avec les tournées des super stars américaines. C'était encore la découverte de 30 ans d'évolution du jazz depuis les années 50, mais quand les "éléphants" ont commencé à disparaître, il est resté une plus jeune génération de très bons techniciens, mais dont on peut se demander ce qu'ils apportaient.
Je me rappelle de l'ascension  de Wynton Marsalis, trompettiste surdoué adoubé par les anciens de Miles (Tony Williams, Herbie Hancock, Ron Carter entre autres), avec un passage dans les derniers Jazz Messengers, donc très crédible, mais qui pour moi n'a rien apporté de spectaculairement novateur. Lester Bowie disait de lui plus ou moins "avec sa technique et ma créativité, ça ferait quelque chose d'"extraordinaire" (ce n'est pas exactement ses paroles, mais il a dit quelque chose comme ça). Il n'empêche qu'il s'est dépatouillé comme il a pu de cette stagnation "historique" du jazz, et on lui doit quand même la remise en lumière du patrimoine de la Nouvelle Orléans, considéré à l'époque comme du vieux style sans intérêt.
Peut-être a-t-il fallu attendre un temps de latence avant que la machine novatrice se remette en route avec les années 2010 et jusqu'à maintenant avec pleins de nouveaux artistes décomplexés et créatifs. Je parlais dans un autre fil de Jamie Breezy Branch, récemment et malheureusement décédée. Voici quelqu'un qui a mon avis un exemple parmi tant d'autres d'une nouvelle génération qui a au moins le mérite de se chercher.

CQFD

Et une émergence et un accomplissement incroyable de talents français et européens dans cette énergie terriblement excitante de ces années là.

Thelonious a écrit:

en intégrant à ta démonstration un des fondateurs du forum histoire de me clouer le bec. C'est bien dans ton genre

Le post de Stanlea synthétise assez bien tous les points de vue, pas si divergents que ça (et qui ne valent donc pas un mini-pugilat ).

J'y souscris volontiers moi-même (pour ce qui des concerts mémorables dans les années 80, je plussoie), même si je n'ai pas la même appétence ou curiosité que vous pour les artistes actuels (Mary Halvorson ou Jessica Pavone, toutes deux issues des formations braxtoniennes, c'est un peu maigre en ce qui me concerne).

Alifie a écrit:

Le post de Stanlea synthétise assez bien tous les points de vue, pas si divergents que ça (et qui ne valent donc pas un mini-pugilat ).

J'y souscris volontiers moi-même (pour ce qui des concerts mémorables dans les années 80, je plussoie), même si je n'ai pas la même appétence ou curiosité que vous pour les artistes actuels (Mary Halvorson ou Jessica Pavone, toutes deux issues des formations braxtoniennes, c'est un peu maigre en ce qui me concerne).

J'entends bien que l'apogée du Jazz se situe avant la décennie 80. D'ailleurs certains placeraient le curseur avant voire bien avant .
Et il est vrai que ces deux décennies ne sont pas les plus marquantes.
Mais, qu'on aime ou pas, ce fut tout de même une période très créative et même parfois innovante et esthétiquement protéiforme.

Ce n'est pas avec Pastorius ou Sixun que j'ai découvert le Jazz   , mais avec ces 3 cassettes au début des années 90.



Ce fut une révélation. C'est comme ça que je me suis mis à écouter tout ce que je trouvais en Jazz à la médiathèque de mon coin, sous toutes ses formes même si je dois admettre qu'à l'époque j'écoutais peu de choses pré Bebop à part Ellington (beaucoup).

Moi, j'avais plutôt aimé Carter même si je trouve ça parfois un peu trop plan-plan.

Sinon, à nouveau une question: si j'aime énormément l'album You must believe in spring (en fait, sans doute le piano d'Evans), qu'est-ce que vous me recommanderiez ?

@Alifie pourrait t'orienter vers des disques de Paul Bley.

Pour ma part, je te recommanderais ceci :

Keith Jarrett Trio : Still Live (88)

Ah oui, Paul Bley, j'aime beaucoup ! J'avais notamment écouté Touching et quelques autres albums dont j'ai oublié le nom.

@Emerick



Un très beau trio français

@ Emeryck

Si tu veux du Paul Bley, Alifie avait listé et décrit ses disques ici:
https://classik.forumactif.com/t7632-paul-bley-1932?highlight=bley

par exemple, ou encore, si tu supportes le low bitrate, ce concert de 1976 : https://youtu.be/QIRIWgFdF7c

Question aux spécialistes.
Je connais, bien quatre ou cinq disques de Blakey and the Jazz Messengers, mais je me perds un peu dans cette disco pléthorique.
Y en a t'il une dizaine (ou plus) qui sort du lot ou sont-ils tous indispensables?

Celui-ci compte pour 3 LPs, mais tu le connais sans doute déjà :



www.qobuz.com/fr-fr/album/complete-concert-at-club-saint-germain-art-blakey/i33zfm2o9p8vb

Alifie a écrit:

Celui-ci compte pour 3 LPs, mais tu le connais sans doute déjà :



www.qobuz.com/fr-fr/album/complete-concert-at-club-saint-germain-art-blakey/i33zfm2o9p8vb

Même pas
Je vais réparer ça très vite. Merci.

Les indispensables pour moi outre le Club St Germain cité plus haut :
-Moanin
-Night in Tunisia
-Indestructible
-The Big Beat
-Free For All
-Ugetsu
-The Jazz Messengers (56)

arnaud bellemontagne a écrit:

Les indispensables pour moi outre le Club St Germain cité plus haut :
-Moanin
-Night in Tunisia
-Indestructible
-The Big Beat
-Free For All
-Ugetsu
-The Jazz Messengers (56)

Je connais bien les 2 premiers. Merci pour la liste Arnaud.

www.wrti.org/wrti-spotlight/2022-11-18/remembering-mick-goodrick-an-inconspicuous-guru-of-jazz-guitar

Si j'aime le jazz … et Ligeti

Pour info, à la Cité de la Musique le 04/03/23

Concert
LES MÉTANUITS
ROBERTO NEGRO PIANO
ÉMILE PARISIEN SAXOPHONE
Une adaptation pour piano et saxophone des
Métamorphoses nocturnes, premier quatuor
de Ligeti, par deux grands improvisateurs.

Si j'aime le jazz… et John Cage

"Sound??" (1967) Rahsaan Roland Kirk & John Cage
par Dick Fontaine

Bon, c'est plus par curiosité, le rapprochement étant un peu forcé, ni l'un ni l'autre n'ayant vraiment eu de liens directs, ou même lointains (à ma connaissance)… Mais c'est chouette !




PS : @Alifie, vers 11'32 (à partir de 11'18), d'après moi circulaire à la traversière

A la recherche des manzello (un bâtard du soprano, avec une semi-courbe) et le stritch (un sax alto droit) joués par Rahsaan Roland Kirk

https://www.francoisdumontdayotquartet.com/instruments/ par François Dumont d'Ayot
(grâce aux bons offices d'Alex Dutilh in https://www.radiofrance.fr/francemusique/jazz-au-tresor-roland-kirk-domino-6049529 )

xoph a écrit:

PS : @Alifie, vers 11'32 (à partir de 11'18), d'après moi circulaire à la traversière

J'avais donc tout faux, pour Rollins, comme pour Kirk : pas grave, puisqu'on sait maintenant à quoi s'en tenir, en long, en large et en travers, sur le sujet.

xoph a écrit:

A la recherche des manzello (un bâtard du soprano, avec une semi-courbe) et le stritch (un sax alto droit) joués par Rahsaan Roland Kirk

Si je me souviens bien, un cadeau de ses parents après que Dieu lui soit apparu en rêve pour lui intimer l'ordre de jouer de 3 saxophones (merci à eux trois !)

Alifie a écrit:

J'avais donc tout faux…

comme c'est étrange, j'aurais dit exactement le contraire !
Quant à Dizzy, on en sait toujours pas grand chose

A part qu'il aurait certainement pu jouer du didjeridoo.

Pour info si vous l'aviez laissé passer

Sur ArteTV, jusqu'au 11/03

https://www.arte.tv/en/videos/103053-000-A/rewind-and-play/

Rewind and Play
"Before his famous concert at the Salle Pleyel in 1969, Thelonious Monk recorded a programme for French television. The rushes, edited by Alain Gomis (Félicité), reveal the man in rare private moments, trying to escape the media through silence and music."

Alain Gomis
2021

Sort en salle en parallèle

Je viens de voir ça.
Monk accroche vraiment la lumière, quelle présence!

La (brève) conversation s'était déplacée dans le fil Monk.
Pour ma part, j'avais ressenti plus de malaise que de lumière, dans ce montage qui donne l'impression de culs-de-sac multiples, avec Monk qui cherche des échappées (dont le mutisme). On peut sûrement voir le film autrement…

Ce docu m'a mis très mal à l'aise également. On sent Monk complètement dans les vapes, hagard, suant à grosses gouttes et acculé par les questions. C'est une espèce de torture à regarder, et le montage accentue sadiquement le malaise. Comme expérimentation dérangeante ça a sans doute du mérite, mais pitié, pas au détriment de ce pauvre vieux Monk !

Je repasse l'échange dans le fil Monk. Mais mon sentiment est également que c'est douloureux

xoph a écrit:

Si j'aime le jazz … et Ligeti

Pour info, à la Cité de la Musique le 04/03/23

Concert
LES MÉTANUITS
ROBERTO NEGRO PIANO
ÉMILE PARISIEN SAXOPHONE
Une adaptation pour piano et saxophone des
Métamorphoses nocturnes, premier quatuor
de Ligeti, par deux grands improvisateurs.

Une performance qui commence par "bon anniversaire Georges" [1923-2006], pour presque seule introduction et nous a emmené dans une heure (contre 25 minutes pour le quatuor auquel ils puisent) d'une extraordinaire intensité, de sons (les qualités de souffle, de toucher, les clusters et préparation du piano), de lyrisme, de contractions, expansions, de flux et reflux, de ruptures. Un des plus beaux concerts auxquels il m'ait été donné d'assister, une émotion incroyable que je crois ne pas été le seul à ressentir (la personne qui m'accompagnait, mais aussi le public, qui comme souvent dans ces grands moments restait grappiller après la prestation les moindres ondes qui pourraient encore flotter, ou bribes à recueillir, en cette salle - le Studio de la Philharmonie de Paris, parfaite en l’occurrence, ni trop petite pour les déferlements sonores, ni trop grande pour les sons raréfiés et les envolées)  

Je lis dans le programme que Roberto Negro et Émile Parisien poursuivent ce projet, à partir du quatuor de Ligeti "Métamorphoses Nocturnes" depuis 2014.