La clarinette, sa technique et son répertoire

Une transcription pour clarinette de "Le Api", paganinade du compositeur hautboïste Antonino Pasculli...
Je ne sais pas si on peut encore parler de musique, tellement on est dans la virtuosité gratuite... Mais c'est assez ébouriffant... Et le son de la clarinette dans cette œuvre a quelque chose d'hypnotique...
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Ça met combien de temps à "bien" sonner le clairon ?. Est-ce que c'est quelque chose qui vient avec le temps, qui se débloque d'un coup, (ou jamais)... ? Je sais bien qu'il faut bien positionner l'arrière de la langue, la palais mou, avoir une embouchure ferme et en même temps relax... C'est tellement facile de mal jouer de la clarinette que j'en viens à regretter de ne pas avoir voulu apprendre le cor, le violon ou le hautbois...

Dans cette vidéo

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Le type a vraiment le super son, très velouté, en plus il a l'air détendu quand il joue.

Ouh lala... C'est très musical, mais ce n'est vraiment pas le son que j'aime... J'avais déjà vu cette vidéo. Son embouchure est vraiment particulière.

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Dans cette vidéo d'un clarinettiste de Louis Armstrong, une technique étonnante à partir de 3:30, j'ignorais qu'on pouvait faire ça avec une clarinette, une espèce de son percussif.

Ah oui, le slap. C'est encore plus sonore à la clarinette basse... En même temps que souffler, il faut que la langue fasse une espèce de succion de l'anche et relâche d'un coup.

https://www.youtube.com/watch?v=LSlxTVyA1Cc

Ce son-là, j'adore... J'ai jamais vu d'embouchure aussi relax, c'est impressionnant... Je serais quand même curieux de l'entendre en vrai. La prise de son semble flatteuse... (C'est aussi la preuve qu'on peut développer un son magnifique avec une embouchure dissymétrique.)
Et rendre ce morceau intéressant, c'est une gageure. Chapeau le Hongrois.

Oui, impressionnant, ça donne envie de ne plus jamais vivre en appartement, on sent que la vie en pavillon le laisse très détendu.

Tu dois adorer Fröst, alors ? Même genre de son très pur. Moi j'aime bien les choses un peu plus rondes, comme les grands Hongrois (J. Bálogh, B. Kovács) et une certaine école française (Guyot, Berrod). Mais c'est superbe bien sûr.

Et bien sûr, les joueurs de poirier, comme Hoeprich.

Oh tu sais, moi, du moment que ça ne gueule pas trop dans le clairon, j'suis content.