Playlist (72)

Lucien a écrit:

Boulez, Sonate pour piano nº1 (Aimard)
Boulez, Sonate pour piano nº2 (Pollini)
Boulez, Sonate pour piano nº3 (Biret)

Regarde un Aldo Maccione pour faire contrepoids.  

Xavier a écrit:

Peut-on jouer du Stockhausen de façon personnelle?
Je veux dire, une fois qu'on a mis les notes (et les rythmes, et tout le reste!...), est-ce qu'on peut encore faire quelque chose?

Oui, le plus dur : trouver des auditeurs.  

Xavier a écrit:

Peut-on jouer du Stockhausen de façon personnelle?
Je veux dire, une fois qu'on a mis les notes (et les rythmes, et tout le reste!...), est-ce qu'on peut encore faire quelque chose?

Xavier, il me semble que chaque interprètation pianistique est personnelle, la façon d'appuyer sur les touches, ou de se servir de la pédale, bon je suis pas musicien simplement amateur,pour Elisabeth Klein, et Stockausen, elle en fait auttre chose de ce que l'on entend , mais c'est le cas de beaucoup de musique contemporaine comme John Cage par exemple.

Lucien a écrit:

Stockhausen, Klavierstück XIII (Samstag aus Licht) et Klavierstück XIV (Montag aus Licht). Wambach.  à .

écoute le 9.

Xavier a écrit:

Peut-on jouer du Stockhausen de façon personnelle?
Je veux dire, une fois qu'on a mis les notes (et les rythmes, et tout le reste!...), est-ce qu'on peut encore faire quelque chose?

Il y a bien des jazzmen qui improvisent sur du sto ; donc cela devrait le faire !  

Stockhausen, Klavierstück IX (Henck).  à 

(quelle idée de toujours vouloir écouter le X et le XI, alors que le IX et le XII sont superbes ? )

Lucien a écrit:

Czerny, Capriccio a la fuga (Jones). deux fois.

Horatio a écrit:

André a écrit:

Mahler. La neuvième symphonie par Haitink et le BRSO. Etiquette BRSO.       

Tu notes l'interprétation ? J'en avais écouté des extraits, et ça ne m'avait que conforté dans mon idée que le BRSO ne sort jamais de sa zone de confort (des Brahms indifférents avec Jansons par exemple)...

Il faut dire que sa zone de confort est particulièrement étendue. Forcément, ce n'est ni avec Haitink, ni avec Jansons qu'il va en sortir ! Tu peux essayer l'Héroïque par Böhm telle que parue chez Audite ; là, c'est une lecture méchante, et on a rarement fait aussi intense.

Lucien a écrit:

Stockhausen, Klavierstück IX (Henck).  à 

(quelle idée de toujours vouloir écouter le X et le XI, alors que le IX et le XII sont superbes ? )

Le X est quand même un sacré chef-d'œuvre !

DavidLeMarrec a écrit:

Horatio a écrit:

André a écrit:

Mahler. La neuvième symphonie par Haitink et le BRSO. Etiquette BRSO.       

Tu notes l'interprétation ? J'en avais écouté des extraits, et ça ne m'avait que conforté dans mon idée que le BRSO ne sort jamais de sa zone de confort (des Brahms indifférents avec Jansons par exemple)...

Il faut dire que sa zone de confort est particulièrement étendue. Forcément, ce n'est ni avec Haitink, ni avec Jansons qu'il va en sortir !  Tu peux essayer l'Héroïque par Böhm telle que parue chez Audite ; là, c'est une lecture méchante, et on a rarement fait aussi intense.

Merci pour le conseil  . - Oui, l'aisance de l'orchestre est impressionnante, mais ce côté routinier me gêne, a fortiori dans Mahler.

_________________
Schulhoff : Quatuors n. 1 et 2, Kocian Quartet

Superbe !

Les yeux qui fascinent a écrit:

Le X est quand même un sacré chef-d'œuvre !

c’est peut-être un chef-d’œuvre, mais c’est moche (enfin, il y a pire).

Lucien a écrit:

Les yeux qui fascinent a écrit:

Le X est quand même un sacré chef-d'œuvre !

mais c’est moche

Pas du tout. Tu n'es juste pas encore assez mûr pour l'apprécier à sa juste valeur…  

certes.  

***

Messiaen, Quatre études de rythme (Jacobs).  à 

Mahler: Symphonie 6

J'ai vraiment du mal avec celle là, j'ai l'impression que ce n'est plus le Mahler que j'aime  

Blestheme a écrit:

Mahler: Symphonie 6

J'ai vraiment du mal avec celle là, j'ai l'impression que ce n'est plus le Mahler que j'aime  

Ce n'est pas la plus facile d'accés. (ni la plus intéressante)

C'est celle qui m'a le plus bouleversé durant mon adolescence. Et je crois qu'après la Neuvième, c'est ma préférée. Surtout pour son prodigieux matériau thématique.
Il faut essayer Abbado pour lui redonner une chance.

Czerny, Sonate pour piano nº1 (Jones).  à 

Beethoven, le Quatorzième Paradis à 16 cordes par le Quatuor Barylli.

Ecouter ça et mourir.

          

Polyeucte a écrit:

Xavier a écrit:

Gesualdo a écrit:

Suite du Ring de Bayreuth 1977.J'en suis maintenant à la fin du II de Siegfried.
Pour avoir vu en 1976 et 1978 le Ring sur place,je dois dire qu'une réécoute,si longtemps après,était une épreuve pas si évidente.
J'ai bien le dvd,mais je ne l'ai jamais visionné.Juste quelques extraits pour voir un peu comment cela avait été réalisé.Et comme l'audio sur les dvd,c'est franchement pas bon du tout,je ne me suis pas refait une idée purement musicale de ce cycle.
Mais là,j'écoute sans les images,toujours inoubliables ,et bien je suis stupéfait par la qualité des interprètes.

Je ne comprends pas: tu trouves qu'une bande radio, ça sonne mieux que le DVD??...
Que reproches-tu à ce dernier?
Il ne me semble pas qu'il sonne moins bien que le CD d'ailleurs...

Gesualdo écoute la bande de 77... or il me semble que les DVD ont été enregistré après non? D'où sa remarque : pour lui les interprètes sont largement supérieurs dans cette série de 77 que lors de la captation DVD (qui date de 80 en fait!)...
C'est un peu comme quand tu écoutes les enregistrements de Parsifal avec Gatti, Ventris et Fujimura... et que tu regardes la vidéo de la même mise en scène de Herheim, avec Jordan, Fritz et Maclean... c'est pas le même niveau musical (pour Fritz surtout... les autres compensent...)

oui,c'est tout à fait cela. 
Il se trouve qu'en plus la bande radio que j'ai est de très bonne qualité.Je trouve que l'audio sur les dvd est assez pauvre,très raide,et n'atteint pas le niveau de qualité d'un cd.Je crois,sauf erreur de ma part, que le bitrate d'un dvd pour l'audio est compressé à 256Kbps.C'est en tout cas le sentiment que j'ai quand je dérive le son d'un dvd via l'ampli et les enceintes.Et pour les blu ray,c'est idem.L'exemple le plus frappant,c'est le blu ray des Troyens par Gergiev/La Fura del Baus.Le son est métallique,plaqué,pas du tout réaliste.Affreux.

Gesualdo a écrit:

oui,c'est tout à fait cela. 

 (moi content... j'ai compris! )

Schubert, Sonates D. 845, 850, 664 et 960, Impromptu D.899-4. Richter (Praga). La D. 960 par Richter est une expérience bouleversante… Quel génie !  

Gesualdo a écrit:

oui,c'est tout à fait cela. 
Il se trouve qu'en plus la bande radio que j'ai est de très bonne qualité.Je trouve que l'audio sur les dvd est assez pauvre,très raide,et n'atteint pas le niveau de qualité d'un cd.Je crois,sauf erreur de ma part, que le bitrate d'un dvd pour l'audio est compressé à 256Kbps.C'est en tout cas le sentiment que j'ai quand je dérive le son d'un dvd via l'ampli et les enceintes.

Ah non, je n'ai pas les CD de Boulez 80, mais non, le DVD n'a pas un son en 256 kbps, en tout cas pas si tu prends la piste PCM stéréo qui est l'équivalente d'une compression CD. C'est une norme faite pour les DVD de musique justement.
Je crois que le son du CD n'est pas meilleur, mais il faudrait comparer.
C'est vrai que le son de cet enregistrement n'est pas fantastique, tout comme l'image d'ailleurs.

(en 5.1 il me semble que le plus couramment c'est en 384 ou 448 kbps, donc déjà là, pour entendre la différence, il faut de l'oreille!)

Mariefran a écrit:

Schubert, Sonates D. 845, 850, 664 et 960, Impromptu D.899-4. Richter (Praga). La D. 960 par Richter est une expérience bouleversante… Quel génie !  

Au pluriel, s'il te plaît !     

Cololi a écrit:

Blestheme a écrit:

Mahler: Symphonie 6

J'ai vraiment du mal avec celle là, j'ai l'impression que ce n'est plus le Mahler que j'aime  

(ni la plus intéressante)

T'es sérieux là?  

Zeno a écrit:

Beethoven, le Quatorzième Paradis à 16 cordes par le Quatuor Barylli.

Ecouter ça et mourir.

          

Peut être pas mourir (faut pas se presser), mais jubiler.

J'ai pas entendu plus beau dans le genre du quatuor (mais je suis encore novice il est vrai).

Bruckner : Quintette à cordes, Leipziger et Rohde

arnaud bellemontagne a écrit:

Zeno a écrit:

Beethoven, le Quatorzième Paradis à 16 cordes par le Quatuor Barylli.

Ecouter ça et mourir.

          

Peut être pas mourir (faut pas se presser), mais jubiler.

J'ai pas entendu plus beau dans le genre du quatuor (mais je suis encore novice il est vrai).

T'es foutu, rien ne sera aussi haut. Sinon un autre quatuor, bien différent, celui de Coltrane.

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

Blestheme a écrit:

Mahler: Symphonie 6

J'ai vraiment du mal avec celle là, j'ai l'impression que ce n'est plus le Mahler que j'aime  

(ni la plus intéressante)

T'es sérieux là?  

On ne peut plus !

Horatio a écrit:

Bruckner : Quintette à cordes, Leipziger et Rohde

Heureux homme !

Beethoven, Quatuors 11 et 15. Barylli Quartet

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

Blestheme a écrit:

Mahler: Symphonie 6

J'ai vraiment du mal avec celle là, j'ai l'impression que ce n'est plus le Mahler que j'aime  

(ni la plus intéressante)

T'es sérieux là?  

On ne peut plus !

La force des thèmes, la coherence de l'oeuvre, la maitrise des developpements, ce final à la construction grandiose et démesurée. Tu n'est pas sensible à tout ça?
Une de ses plus grandes reussites et j'irai même plus loin:une des plus meilleures symphonies du répértoire(carrément!).

   

Je n'arrive plus vraiment à écouter ce genre d'oeuvre déjà ^^.
Mais quand je pouvais, c'était celle que j'aimais le moins (en dehors de la 8° tout à fait insupportable), même si c'était très bien.

Laissons les belles symphonies aux hommes sans imagination.  

 

Beethoven, opus 131, 59-1 et 2. Vlach Quartet. Toujours ma version préférée du Quatorzième  

La 6ème symphonie de Mahler est aussi une de mes préfèrées Arnaud , surtout la version de Charles Adler, chef admirable dont on ne peut que regretter le manque d'enregistrements, sinon un très lyrique Opéra de 4 sous chez Amadéo je crois , qui n'a rien à voir avec la très populaire et très peu chantée version originale

Penderecki /Passion selon St-Luc et Utrenia,

Wagner : Tristan et Isolde (Fritz Eriner, 1936 : Kirsten Flagstad, Lauritz Melchior, Sabine Kalter, Herbert Janssen, Emanuel List, Frank Sale)
Rameau : La Guirlande (William Christie, 2000 : Paul Agnew, Sophie Daneman)

Horatio a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Horatio a écrit:

André a écrit:

Mahler. La neuvième symphonie par Haitink et le BRSO. Etiquette BRSO.       

Tu notes l'interprétation ? J'en avais écouté des extraits, et ça ne m'avait que conforté dans mon idée que le BRSO ne sort jamais de sa zone de confort (des Brahms indifférents avec Jansons par exemple)...

Il faut dire que sa zone de confort est particulièrement étendue. Forcément, ce n'est ni avec Haitink, ni avec Jansons qu'il va en sortir !  Tu peux essayer l'Héroïque par Böhm telle que parue chez Audite ; là, c'est une lecture méchante, et on a rarement fait aussi intense.

Merci pour le conseil  . - Oui, l'aisance de l'orchestre est impressionnante, mais ce côté routinier me gêne, a fortiori dans Mahler.

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu entends par 'zone de confort'. Les munichois jouent Mahler les yeux fermés et les doigts dans le nez. Ils pratiquent cette musique comme le London Phil pratique Elgar, ou les WP Mozart. Une des premières intégrales Mahler, celle de Kubelik, a été réalisée ave cet orchestre il y a plus de quarante ans. Et d'autres ont suivi (sur Audite, toujours Kubelik et en concert avec ses différents chefs). Alors oui, il se peut que ça donne l'impression de ne pas être une aventure musicale. Surtout avec un chef de l'expérience et de la constance de Haitink. J'ai toujours beaucoup aimé sa neuvième avec le COA, une version que plusieurs considèrent comme un classique (et que d'autres n'aiment pas pour cette même raison !!). Celle-ci est un peu différente, précisément en vertu de la pâte sonore plus claire, plus liquide du BRSO.

Merci David pour cette référence de l'Eroica de Böhm, je vais essayer de me la procurer. Et merci aussi pour le lien sur les lieder ! 

Wagner: Parsifal, acte 1/Leitner

     

Enfin un moyen d'entendre Windgassen-Mödl dans de bonnes conditions?...

mozart concerto clarinette Marriner/St Martin In ze fileds
   

Xavier a écrit:

Wagner: Parsifal, acte 1/Leitner

     

Enfin un moyen d'entendre Windgassen-Mödl dans de bonnes conditions?...

C'est vrai que la prise de son est très bonne... après, Mödl est un peu plus fatiguée qu'en 51 à Bayreuth!
Mais c'est aussi la découverte de von Rohr!!! 

Beethoven. Symphonie 3 et 7. Furt/phil de Vienne
   

André a écrit:

Une des premières intégrales Mahler, celle de Kubelik, a été réalisée ave cet orchestre il y a plus de quarante ans.

Et, précisément, on y entend une sûreté certaine, mais aussi un côté très terrien, assez peu d'élan en général... Certes, c'est aussi une caractéristique du chef.

=> Schönberg - Lied der Waldtaube (version pour orchestre de chambre et soprano) - I. Raimondi, Lessky (Gramola)

=> Schubert - Nachtgesang im Walde - Vocalsolisten Utrecht + cor
=> Schubert - Der Gondelfahrer, D. 809 - Vocalsolisten Utrecht + Brautigam

=> Bach - Passion selon Jean (version Schumann), parties d'alto - Gerhild Romberger, Hermann Max (CPO)
Romberger à son faîte !

=> Mozart - Divertimento, K. 563 - Trio Zimmermann : FPZ, Tamestit, Poltéra (BIS)
Le second mouvement lent est proprement hallucinant, un autre monde...

Klaus Huber, Auf die ruhige Nachtzeit

C'est quand même très beau ! très mélodieux. Plaintif (et triste ?) et en même très joyeux (la flûte, la harpe, les échos varèsiens).

@David : tu le connais, ce morceau-là ? Si non, ça pourrait (peut-être) te plaire  

Les yeux qui fascinent a écrit:

@David : tu le connais, ce morceau-là ? Si non, ça pourrait (peut-être) te plaire  

C'est vrai que c'est très différent de son horrible musique de chambre, ça s'écoute sans douleur. C'est même plus du côté du recueillement fin-de-siècle (celui que tu décris comme sinistre) que de sa veine au-secours-quelqu'un-peut-il-venir-m'achever.

Moi, ce qui m'a laissé des traces douloureuses, c'est sa musique instrumentale pure (j'avais acheté DEUX disques, en même temps que du Gasser – aussi sinistre, mais quelques pièces avaient quand même un certain intérêt).

Tout cela est un peu ancien maintenant, oui, il faudrait peut-être que je lui redonne un peu temps...

dlm a écrit:

C'est vrai que c'est très différent de son horrible musique de chambre

Pourtant c'est de la musique de chambre.

Je réécoute, là, (une partie de) sa musique de chambre. Des trucs sériels — et pourtant très mélodieux, consonants et structurés, et beaux — en plus. À part le fait que l'on n'est loin de la sucrette, j'ai quand même du mal à comprendre que tu n'aimes pas : ça lorgne sur le baroque (sur la Lettre et pas de façon néo-qq), c'est consonant, c'est (très) structuré, plutôt figuratif, émotif, etc. (bref, que des choses qui me semblent t'attirer d'habitude*).

*et ne me dis pas que tu n'écoutes pas des trucs plus trash, pessimiste ou macabre… — je ne te croirais pas.

Schubert - Impromptus Paul Badura-Skoda
   

Huber, Auf die ruhige Nachtzeit.  à 
Huber, Alveare Vernat.  à 

Schubert D960; Schnabel
        etc… etc …

Mariefran a écrit:

Schubert, Sonates D. 845, 850, 664 et 960, Impromptu D.899-4. Richter (Praga). La D. 960 par Richter est une expérience bouleversante… Quel génie !  

Ah non navré, autant je ne jure que par Richter dans Beethoven, autant je le trouve minable dans Schubert. Trop, trop, trop de pathos. Richter est fait pour la musique pas trop subtile (un peu, bien entendu, c'est un excellent musicien, mais pas trop). Beethoven, quoi. Sinon, c'est trop. Ecoeurant.