Playlist (72)

Quel est le problème Cololi?
Ce n'est pas plus difficile ou plus long que du Wagner ou du Bruckner...

Et puis la 6è, c'est juste fantastique.

J'ai l'impression qu'il mettait ces deux-là dans le même panier quand il a écrit ça…

Cololi n'écoute plus de Wagner??  

Ohana: Quatre improvisations pour flûte seule, Neumes pour hautbois et piano

   

Rihm, Klavierstück II (Wambach).  à  

Xavier a écrit:

Cololi n'écoute plus de Wagner??  

J'entends plus ça comme de grosses et imposantes œuvres orchestrales (symphonique ou non) germanique qui demande un effort (en temps)…

Mais si tu regardes sa playlist de ces derniers temps, j'ai l'impression qu'elle tourne plutôt autour du baroque et de l'orgue vingtième.  

Beethoven-Appasionata-Tempete/Richter
   

Xavier a écrit:

Ohana: Quatre improvisations pour flûte seule, Neumes pour hautbois et piano

   

Tu n'as toujours pas écouté les quatuor pour cordes de crawford seeger (ou d'autres trucs, comme ses préludes*) ?

*qui ont, au passage, un petit côté scrabinien.

Beethoven. Clair de Lune. Richter
   

Les yeux qui fascinent a écrit:

Xavier a écrit:

Ohana: Quatre improvisations pour flûte seule, Neumes pour hautbois et piano

   

Tu n'as toujours pas écouté les quatuor pour cordes de crawford seeger (ou d'autres trucs, comme ses préludes*) ?

*qui ont, au passage, un petit côté scrabinien.

Ficelles un peu grosses.  

Non, j'ai un quatuor et d'autres trucs chez CPO, mais tellement de choses à écouter...

Ohana: Syrtes pour violoncelle et piano

 

Sarc pour hautbois solo

 

sebby a écrit:

Beethoven. Clair de Lune. Richter
   

Tu t'es fait fourguer de la mauvaise came, Richter n'a jamais joué l'op.27.

Mahler - Kindertotenlieder - London / Kölner RSO / Klemperer

Mahler - Kindertotenlieder - Hampson / Wiener Philharmoniker / Bernstein

Mahler - Kindertotenlieder - Forrester / Boston SO / Munch

Mahler - Kindertotenlieder - Fischer-Dieskau / NWDR SO / Schmidt-Isserstedt

Beethoven, Quatuors 7 à 9, 11, 14 et 15. Quatuor Busch  

Ohana: Noctuaire pour violoncelle et piano, Satyres pour deux flûtes

   

alexandre. a écrit:

sebby a écrit:

Beethoven. Clair de Lune. Richter
   

Tu t'es fait fourguer de la mauvaise came, Richter n'a jamais joué l'op.27.

Bien vu.

Ca c'est du dur:
Beethoven. Sonates facile et pathétique. Richter

  

Debussy. Préludes livre II. Richter


Chopin Ballade 1. Richter

Ohana: Kypris pour hautbois, alto, contrebasse et piano

   

Retour au Ohana que j'aime.  

Beethoven. Les Adieux. Schnabel
  

Chopin Ballade 1. Martha Argerich
Chopin Ballade 4. Samson François
    

Schubert-Sonate en solM. Radu Lupu
What else?

Jean Sibelius (1865-1957) :

Tapiola Op. 112

= Paavo Berglund, Philharmonia Orchestra

(Emi, 24-25 mai 1982)

Ohana: Quatuor à cordes n°1/Quatuor Psophos

   

Xavier a écrit:

mais non, le DVD n'a pas un son en 256 kbps, en tout cas pas si tu prends la piste PCM stéréo qui est l'équivalente d'une compression CD.

(en 5.1 il me semble que le plus couramment c'est en 384 ou 448 kbps, donc déjà là, pour entendre la différence, il faut de l'oreille!)

Merci pour l'information.Mais pour que je constate une telle différence entre l'audio d'un dvd et d'un cd,sans vouloir être prétentieux,c'est que je dois avoir un très bon lecteur cd.

André a écrit:

Horatio a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Horatio a écrit:

André a écrit:

Mahler. La neuvième symphonie par Haitink et le BRSO. Etiquette BRSO.       

Tu notes l'interprétation ? J'en avais écouté des extraits, et ça ne m'avait que conforté dans mon idée que le BRSO ne sort jamais de sa zone de confort (des Brahms indifférents avec Jansons par exemple)...

Il faut dire que sa zone de confort est particulièrement étendue. Forcément, ce n'est ni avec Haitink, ni avec Jansons qu'il va en sortir !  Tu peux essayer l'Héroïque par Böhm telle que parue chez Audite ; là, c'est une lecture méchante, et on a rarement fait aussi intense.

Merci pour le conseil  . - Oui, l'aisance de l'orchestre est impressionnante, mais ce côté routinier me gêne, a fortiori dans Mahler.

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu entends par 'zone de confort'. Les munichois jouent Mahler les yeux fermés et les doigts dans le nez. Ils pratiquent cette musique comme le London Phil pratique Elgar, ou les WP Mozart. Une des premières intégrales Mahler, celle de Kubelik, a été réalisée ave cet orchestre il y a plus de quarante ans. Et d'autres ont suivi (sur Audite, toujours Kubelik et en concert avec ses différents chefs). Alors oui, il se peut que ça donne l'impression de ne pas être une aventure musicale. Surtout avec un chef de l'expérience et de la constance de Haitink. J'ai toujours beaucoup aimé sa neuvième avec le COA, une version que plusieurs considèrent comme un classique (et que d'autres n'aiment pas pour cette même raison !!). Celle-ci est un peu différente, précisément en vertu de la pâte sonore plus claire, plus liquide du BRSO.

Oui, je crois que tu m'as bien compris dans le fond. L'aisance technique de premier ordre et la "tradition" de l'orchestre rabaissent l'expérience extrême de la symphonie mahlérienne à un exercice routinier, habituel, bien trop professionnel. Je n'entends pas d'engagement de la part des musiciens, je ne devine qu'une direction trop mesurée à mon goût. Parfaitement honnête, techniquement sans faute - mais nul part passionnant.

Gesualdo a écrit:

Xavier a écrit:

mais non, le DVD n'a pas un son en 256 kbps, en tout cas pas si tu prends la piste PCM stéréo qui est l'équivalente d'une compression CD.

(en 5.1 il me semble que le plus couramment c'est en 384 ou 448 kbps, donc déjà là, pour entendre la différence, il faut de l'oreille!)

Merci pour l'information.Mais pour que je constate une telle différence entre l'audio d'un dvd et d'un cd,sans vouloir être prétentieux,c'est que je dois avoir un très bon lecteur cd.

Ca dépend des enregistrements aussi: le son de cette version Boulez n'est pas terrible, là-dessus tu as raison, simplement je doute que ça soit à cause du support.
Il y a plein de DVD au son formidable.

Schubert-D960-2nd mvt Richter puis Brendel.
Y'a pas photo

Bach PArtita 4-Gould
    Le piano sonne comme come un jeu de flûte dans certains passages.

Messiaen: Saint François d'Assise, acte 1/DVD Metzmacher

     

Mahler: symphonie no 9 par le BRSO sous Haitink. Aussi bon aujourd'hui qu'hier, peut-être même meilleur. Haitink sait exactement ou placer le climax de l'oeuvre.

Symphonie no 6, par Haitink et le Chicago Symphony. Une expérience totalement différente. Chaque mouvement capitalise sur la tension du précédent. En toute logique, ça démarre lentement, sans grande tension.     

Strauss - Die Frau Ohne Schatten Solti

J'aime!  

Le chevalier a la rose m'aura quand même tenue soigneusement éloignée de Strauss pendant une grosse dizaine d’années. J'avais détesté a un point... peut-être temps de retenter.

Oustvolskaïa, Sonates pour piano nº1, 2, 4, 5 & 6.  à  (pourtant, c’est typiquement le genre de rythme que j’aime bien...)

Oustvolskaïa, Grand duo pour violoncelle et piano (Rostropovitch/Lubimov).  à 

Haydn (Wood) : Paris Suite, Roses of Picardy, Sea Shanties, March : The Bandstand
Bainton : The Golden River

Fuligo a écrit:

Strauss - Die Frau Ohne Schatten Solti

J'aime!  

Le chevalier a la rose m'aura quand même tenue soigneusement éloignée de Strauss pendant une grosse dizaine d’années. J'avais détesté a un point... peut-être temps de retenter.

Frosch c'est quand même le Strauss le plus choucroute que je connaisse   (ce que j'aime le moins chez lui)
Alors oui écoute le reste !

Cololi a écrit:

Frosch c'est quand même le Strauss le plus choucroute que je connaisse   (ce que j'aime le moins chez lui)
Alors oui écoute le reste !

Choucroute???? FROSCH??? Euh... t'as dû écouter la mauvaise version. Au contraire, c'est d'une délicatesse et d'une construction hyper fouillée et en rien massif!

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

Frosch c'est quand même le Strauss le plus choucroute que je connaisse   (ce que j'aime le moins chez lui)
Alors oui écoute le reste !

Choucroute???? FROSCH??? Euh... t'as dû écouter la mauvaise version. Au contraire, c'est d'une délicatesse et d'une construction hyper fouillée et en rien massif!

Je n'ai pas dénié toute qualité à Frosch, il y a de belles chose. Je n'ai pas dit non plus que ce n'était pas fouillé.
En revanche oui c'est massif au possible.

Oustvolskaïa, Composition II. Dies Irae (De Leeuw, etc.).  à  

Cololi a écrit:

Je n'ai pas dénié toute qualité à Frosch, il y a de belles chose. Je n'ai pas dit non plus que ce n'était pas fouillé.
En revanche oui c'est massif au possible.

Mais non, ce n'est pas massif! Enfin pas tout du long, loin de là! Il y a quelques passages oui... mais l'air de l'Empereur, l'entrée de l'Impératrice, le début du III, l'apparition des enfants non nés... il y a au contraire un contraste entre le monde terrestre (qui peut-être un peu massif par moments, je dis bien par moments) et le monde féérique qui lui est au contraire d'une extrême délicatesse.
Et même dans les passages "massifs", on est loin de ce que Strauss a peu faire dans Elektra...

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

Je n'ai pas dénié toute qualité à Frosch, il y a de belles chose. Je n'ai pas dit non plus que ce n'était pas fouillé.
En revanche oui c'est massif au possible.

Mais non, ce n'est pas massif! Enfin pas tout du long, loin de là! Il y a quelques passages oui... mais l'air de l'Empereur, l'entrée de l'Impératrice, le début du III, l'apparition des enfants non nés... il y a au contraire un contraste entre le monde terrestre (qui peut-être un peu massif par moments, je dis bien par moments) et le monde féérique qui lui est au contraire d'une extrême délicatesse.
Et même dans les passages "massifs", on est loin de ce que Strauss a peu faire dans Elektra...

Justement ... le massif n'apparait que quand l'inspiration n'est pas au niveau de cette "massivité".
Et dans Elektra ça ne pose pas de pb ... d'une façon générale dans les autres oeuvres de Strauss.
Mais là l'inspiration est plus faible et donc on entend beaucoup plus la choucroute. C'est la dure loi !

Cololi a écrit:

Justement ... le massif n'apparait que quand l'inspiration n'est pas au niveau de cette "massivité".
Et dans Elektra ça ne pose pas de pb ... d'une façon générale dans les autres oeuvres de Strauss.
Mais là l'inspiration est plus faible et donc on entend beaucoup plus la choucroute. C'est la dure loi !

Mais justement, c'est la musique la plus inspirée de Strauss je trouve!
Retente une écoute... regarde le DVD de Solti peut-être... mais c'est vraiment bizarre que tu n'accroches pas...

Wagner - Rheingold - DVD Chéreau/Boulez

(Je retardais depuis longtemps ma rencontre avec Wagner, lisant et relisant sur les multiples fils du forum les avis des Maîtres Wagnériens, essayant de faire le meilleur choix pour entrer dans l’Oeuvre, lisant et relisant le livret, et puis j'ai lancé le DVD et j'ai tout oublié  )

Vincent d'Indy - L’Étranger - Orchestre National Montpellier
   

Jean Sibelius (1865-1957) :

La Fille de Pohjola

= Eugene Ormandy, Philadelphia Orchestra

(RCA, mars 1955)

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

Je n'arrive plus vraiment à écouter ce genre d'oeuvre déjà ^^.

Bientôt mûr pour Bénabar.

Xavier a écrit:

Quel est le problème Cololi?
Ce n'est pas plus difficile ou plus long que du Wagner ou du Bruckner...

Et puis la 6è, c'est juste fantastique.

Les yeux qui fascinent a écrit:

J'ai l'impression qu'il mettait ces deux-là dans le même panier quand il a écrit ça…

Xavier a écrit:

Cololi n'écoute plus de Wagner??  

 

Mais non ... Wagner j'idolatre toujours autant.
Mahler par contre beaucoup moins qu'avant. Bruckner un peu moins.

Votre grille de lecture est par trop sommaire. Non la 6° est franchement moins bon que les autres de Mahler (la 8° mis à part). Ca ne veut pas dire que c'est mauvais ... ça reste du Mahler inspiré ... c'est moins bon que les autres voilà tout.

Quand je dis "je n'y arrive plus" c'est exactement le contraire du sens auquel vous l'avez pris. Ca veut dire que je connais trop ... et que je n'arrive plus à m'enthousiasmer pour.

arnaud bellemontagne a écrit:

Vino-Lobosvsky a écrit:

Je lis des choses horribles sur Stravinsky... et personne ne m'a réveillé ?!

 

Ah pardon : Apollon musagète est la plus grande œuvre de l'histoire de l'humanité.
C'est mieux comme ça?  

Tu as oublié de couper les cartes et d'accorder le violon, mais ça va déjà beaucoup mieux.

Quant à toi Polyeucte, tu devrais savoir qu'on ne joue jamais au petit plaisantin avec moi. Ceci est mon dernier avertissement avant exécution.

Spoiler:

Cololi a écrit:

Quand je dis "je n'y arrive plus" c'est exactement le contraire du sens auquel vous l'avez pris. Ca veut dire que je connais trop ... et que je n'arrive plus à m'enthousiasmer pour.

Tu soulèves là un sujet passionnant. Tu nous dis donc qu'à force de fréquenter une musique, de trop la connaître, tu l'aimes moins ? Il me semble que David raisonne un peu de cette façon également.
Moi, je suis dans la catégorie opposée, comme d'autres semble-t-il (Mariefran, par exemple).
Peu importe, du reste, mais j'essaie de comprendre le mécanisme, inconnu de moi, qui détourne d'un chef-d'oeuvre. Car bien entendu, je ne parle que des monuments. Il est évident que je n'écouterai pas trois fois de suite un opéra de Haendel, ni même la Deuxième Symphonie de Roussel. Mais les grands Wagner, Beethoven, Mahler, le Sacre, les Messes de Josquin des Prés, les Passions de Bach, Le Voyage d'Hiver, le moindre machin de Meyerbeer, des beautés universelles de cette dimension, c'est inépuisable, je peux les déguster tous les jours de ma vie, je ne m'en lasserai jamais.
Et toi, Cololi, ça finit par te gaver ???
Je ne vois qu'une réponse à te faire : il est temps que tu te mettes à Lully. Quand tu l'auras exploré à fond pendant deux ans, tu reviendras vers la Sixième de Mahler et tu cesseras de dire des horreurs sur cette merveille tragique et lumineuse à la fois.

Bon, à présent, passons à l'essentiel pour ce qui te concerne :

Zeno a écrit:

Cololi a écrit:

Quand je dis "je n'y arrive plus" c'est exactement le contraire du sens auquel vous l'avez pris. Ca veut dire que je connais trop ... et que je n'arrive plus à m'enthousiasmer pour.

Tu soulèves là un sujet passionnant. Tu nous dis donc qu'à force de fréquenter une musique, de trop la connaître, tu l'aimes moins ? Il me semble que David raisonne un peu de cette façon également.
Moi, je suis dans la catégorie opposée, comme d'autres semble-t-il (Mariefran, par exemple).
Peu importe, du reste, mais j'essaie de comprendre le mécanisme, inconnu de moi, qui détourne d'un chef-d'oeuvre. Car bien entendu, je ne parle que des monuments. Il est évident que je n'écouterai pas trois fois de suite un opéra de Haendel, ni même la Deuxième Symphonie de Roussel. Mais les grands Wagner, Beethoven, Mahler, le Sacre, des choses comme ça, c'est inépuisable, je peux les écouter tous les jours de ma vie, je ne m'en lasserai jamais.
Et toi, Cololi, ça finit par te gaver ???
Je ne vois qu'une réponse à te faire : il est temps que tu te mettes à Lully. Quand tu l'auras exploré à fond pendant deux ans, tu reviendras vers la Sixième de Mahler et tu cesseras de dire des horreurs sur cette merveille tragique et lumineuse à la fois.

Bon, à présent, passons à l'essentiel pour ce qui te concerne :

Sérieusement :

Il y a peu de choses que j'aimais beaucoup par le passé que je ne peux plus écouter. C'est le cas de certains opéra italiens du 19° (même si certains résistent très bien au temps - Otello et Falstaff j'adore toujours autant, Lucia j'aime encore toujours ... le Barbier je trouve toujours ça génial).
Mahler c'est différent ! Je peux écouter ... mais ça m'enthousiasme moins qu'avant. Ce n'est donc absolument pas une question de complexité formelle (ni dans un sens ni dans l'autre).
Je n'ai pas LA réponse, que ce soit clair.

A l'inverse, Wagner ou Debussy me semblent inusables. Je n'arrive pas à me lasser non plus de Mozart (au contraire plus le temps passe plus je le trouve génial).
Pour la 6° je me répète ... mais j'ai juste dit qu'elle était "moins inspiré" que les autres. Pas que c'était pas bon !

Une chose est certaine cependant le "grand orchestre" a beaucoup moins ma faveur qu'avant.

Cololi a écrit:

Votre grille de lecture est par trop sommaire. Non la 6° est franchement moins bon que les autres de Mahler (la 8° mis à part). Ca ne veut pas dire que c'est mauvais ... ça reste du Mahler inspiré ... c'est moins bon que les autres voilà tout.

Mais de quel point de vue, sur quelles bases la Tragique serait-elle moins bonne ? Au contraire, elle possède une cohérence, une intensité, une cohésion et une force supérieures à la plupart des symphonies antérieures - je pense aux thèmes, aux ambiances, à la progression de l'œuvre, au fait qu'elle ne s'éparpille pas. D'un point de vue formel, le final est ce que Mahler a écrit de plus génial avec le premier mouvement de la Neuvième ! On peut ne pas l'aimer, mais cela ne rentre pas compte dans ces considérations. (Je comprends néanmoins ton impression, je me sens de plus en plus étranger à la Résurrection alors que ce fut mon premier coup de cœur).

Schmitt Crépuscules, Ombres (Wagschal)

Sous leur abord accessible, ces pièces me semblent magnifiques voire majeures.

Cololi a écrit:

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

Je n'ai pas dénié toute qualité à Frosch, il y a de belles chose. Je n'ai pas dit non plus que ce n'était pas fouillé.
En revanche oui c'est massif au possible.

Mais non, ce n'est pas massif! Enfin pas tout du long, loin de là! Il y a quelques passages oui... mais l'air de l'Empereur, l'entrée de l'Impératrice, le début du III, l'apparition des enfants non nés... il y a au contraire un contraste entre le monde terrestre (qui peut-être un peu massif par moments, je dis bien par moments) et le monde féérique qui lui est au contraire d'une extrême délicatesse.
Et même dans les passages "massifs", on est loin de ce que Strauss a peu faire dans Elektra...

Justement ... le massif n'apparait que quand l'inspiration n'est pas au niveau de cette "massivité".
Et dans Elektra ça ne pose pas de pb ... d'une façon générale dans les autres oeuvres de Strauss.
Mais là l'inspiration est plus faible et donc on entend beaucoup plus la choucroute. C'est la dure loi !

Et avant, le Chevalier et Capriccio tu disais que c'était du blabla...
Je pense que tu connais moins Frosch, tout simplement, je ne vois pas d'autre explication.
Il n'y a pas de choucroute et c'est super inspiré.

D'ailleurs tu viens encore de dire des bêtises sur la 6è de Mahler qui est une des 2-3 plus inspirées.  

Horatio a écrit:

Cololi a écrit:

Votre grille de lecture est par trop sommaire. Non la 6° est franchement moins bon que les autres de Mahler (la 8° mis à part). Ca ne veut pas dire que c'est mauvais ... ça reste du Mahler inspiré ... c'est moins bon que les autres voilà tout.

Mais de quel point de vue, sur quelles bases la Tragique serait-elle moins bonne ? Au contraire, elle possède une cohérence, une intensité, une cohésion et une force supérieures à la plupart des symphonies antérieures - je pense aux thèmes, aux ambiances, à la progression de l'œuvre, au fait qu'elle ne s'éparpille pas. D'un point de vue formel, le final est ce que Mahler a écrit de plus génial avec le premier mouvement de la Neuvième ! On peut ne pas l'aimer, mais cela ne rentre pas compte dans ces considérations. (Je comprends néanmoins ton impression, je me sens de plus en plus étranger à la Résurrection alors que ce fut mon premier coup de cœur).

Pareil, par exemple le Finale de la 6e est un monument de la musique symphonique à lui tout seul. L'utilisation des thèmes et des motifs...

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

Je n'ai pas dénié toute qualité à Frosch, il y a de belles chose. Je n'ai pas dit non plus que ce n'était pas fouillé.
En revanche oui c'est massif au possible.

Mais non, ce n'est pas massif! Enfin pas tout du long, loin de là! Il y a quelques passages oui... mais l'air de l'Empereur, l'entrée de l'Impératrice, le début du III, l'apparition des enfants non nés... il y a au contraire un contraste entre le monde terrestre (qui peut-être un peu massif par moments, je dis bien par moments) et le monde féérique qui lui est au contraire d'une extrême délicatesse.
Et même dans les passages "massifs", on est loin de ce que Strauss a peu faire dans Elektra...

Justement ... le massif n'apparait que quand l'inspiration n'est pas au niveau de cette "massivité".
Et dans Elektra ça ne pose pas de pb ... d'une façon générale dans les autres oeuvres de Strauss.
Mais là l'inspiration est plus faible et donc on entend beaucoup plus la choucroute. C'est la dure loi !

Et avant, le Chevalier et Capriccio tu disais que c'était du blabla...
Je pense que tu connais moins Frosch, tout simplement, je ne vois pas d'autre explication.
Il n'y a pas de choucroute et c'est super inspiré.

D'ailleurs tu viens encore de dire des bêtises sur la 6è de Mahler qui est une des 2-3 plus inspirées.  

+1 à la fois sur la FROSCH et sur la 6ème.
Allez Cololi on se reprend!