Playlist (73)

Théo taschimor a écrit:

Rav-phaël a écrit:

Théo taschimor a écrit:

Maurice Ravel
___Gaspard de la nuit - Scarbo pour piano. Peut-être l'interprétation... 

 Justement tu ne nous l'as pas dit, qui est l'interprète ?

Vlado Perlemuter.

Ah mince  
Je vais peu être me faire contredire, mais j'ai envie de te conseiller de réessayer avec Tharaud, pour voir 

J'ai noté!  

Beethoven :Concerto pour piano n°5
Klemperer / Barenboim

Bon, Klemperer + le New Philharmonia ça n'avait a priori pas grand chose pour me plaire avec une réputation de mollesse infinie, mais pour 4,10€ les 3 CD de cette intégrale (chez Gibert) je n'allais pas me faire prier. C'est meilleur que je ne pensais : le piano de Barenboim est bien détaillé, l'orchestre n'est certes pas très fougueux (papie Klemperer au volant), mais ça se tient.

Furtwängler / Fischer est quand même cent coudées au-dessus. (de toutes façons ce sont à peu près les seules versions que je connais  )

[je-me-mets-à-la-musique-non-vocale /off]

Lutoslawski:Quatuor à cordes (sur Youtube)

La je renâcle un peu.  
C'est quand même d'une rare austérité.

Non mais demande, avant d'essayer des trucs comme ça.

(D'une manière générale, le quatuor atonal, c'est rarement chaleureux. Il y a des exception comme Ligeti – tu aimerais ! –, mais elles ne sont pas majoritaires.)

DavidLeMarrec a écrit:

Non mais demande, avant d'essayer des trucs comme ça.

(D'une manière générale, le quatuor atonal, c'est rarement chaleureux. Il y a des exception comme Ligeti – tu aimerais ! –, mais elles ne sont pas majoritaires.)

Oui mais le 1° de Ligeti ... est très bartokien ... c'est pour ça qu'il est très bon.
Il y a des quatuors atonaux qui sont très bons : le 2° de Schoenberg, et la Suite Lyrique de Berg !

D'ailleurs à ce propos j'ai acquis dans mon élan d'agrandissement de ma culture musicale le coffret Sinopoli (Teldec) sur la Seconde Ecole de Vienne : je commence par quoi ?  Un truc pas trop dur, un peu lyrique qui convienne à mon postromantisme. (certains titres font un peu peur : "Un survivant de Varsovie" ça doit être d'une joie sans limites...)

DavidLeMarrec a écrit:

Non mais demande, avant d'essayer des trucs comme ça.

(D'une manière générale, le quatuor atonal, c'est rarement chaleureux. Il y a des exception comme Ligeti – tu aimerais ! –, mais elles ne sont pas majoritaires.)

Ah mais je connais et j'aime les 2 quatuors de Ligeti.  

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Non mais demande, avant d'essayer des trucs comme ça.

(D'une manière générale, le quatuor atonal, c'est rarement chaleureux. Il y a des exception comme Ligeti – tu aimerais ! –, mais elles ne sont pas majoritaires.)

Oui mais le 1° de Ligeti ... est très bartokien ... c'est pour ça qu'il est très bon.
Il y a des quatuors atonaux qui sont très bons : le 2° de Schoenberg, et la Suite Lyrique de Berg !

Le 2è de Schoenberg est quand même plutôt tonal dans au moins les 2 premiers mouvements.

Il y a aussi Dutilleux et le 2è d'Ohana. Jansen pas mal aussi.

Guillaume a écrit:

D'ailleurs à ce propos j'ai acquis dans mon élan d'agrandissement de ma culture musicale le coffret Sinopoli (Teldec) sur la Seconde Ecole de Vienne : je commence par quoi ?  Un truc pas trop dur, un peu lyrique qui convienne à mon postromantisme. (certains titres font un peu peur : "Un survivant de Varsovie" ça doit être d'une joie sans limites...)

Schoenberg:Symphonie de chambre n°1 ou 5 pièces pour orchestre
Berg:3 pièces pour orchestre, Lulu-Suite
Webern:Passacaille

Merci, voilà une réponse complète ! Je vais commencer (après mon Beethoven, y a encore la Fantaisie Chorale qui tourne) par Webern.

Richard Wagner (transposition de Gerhard Heydt) - Wesendonck-Lieder - Iwona Sobotka/Orchestre de chambre du Wurtemberg-Paul Meyer (Folle journée de Nantes 2011)
   

Guillaume a écrit:

Merci, voilà une réponse complète ! Je vais commencer (après mon Beethoven, y a encore la Fantaisie Chorale qui tourne) par Webern.

Moi je te conseille de commencer par Schoenberg.
Je pars du principe que tu connais ses compositions tonales (La Nuit, Gurrelieder, Pelleas, je n'ose dire le 1° quatuor) sauf la 1° symphonie de chambre. Du coup oui je te conseille de commencer là, car on joue avec les limites.
Le 2° quatuor de Schoenberg, qui aura l'avantage pour toi d'avoir de la voix dans les 2 derniers mouvements (c'est la 1° compositions classée atonales dans les bouquins d'histoire).
Puis les 5 pièces pour orchestre, c'est excellent.

Chez Berg et bien pourquoi ne pas refaire un tour chez Wozzeck, car c'est encore ce qu'il y a de plus lisible chez lui (certes il faut pas mal d'écoutes ^^ ... que ce soit clair). Le concerto pour violon ça te parlera certainement plus que les 3 pièces proposées par Arnaud (qui sont quand même un monument de complexité ^^).
Lulu ... p être ! Moins anguleux, plus séducteur que Wozzeck ... mais également moins de repères tonaux je trouve (que Wozzeck).
La Suite Lyrique ... hum à mon avis ... c'est pour plus tard.

Webern ... hum ... jocker !

Martinu:Symphonie n°1 (Neumann)

Martinu: 

Supraphon: 

@Lapinou : Si tu veux vraiment commencer par Webern, écoutes Im Sommerwind.
C'est du post-romantisme larmoyant, avec une pointe subtile d’impressionnisme alla Matisse.

arnaud bellemontagne a écrit:

Supraphon: 

Qu'est ce qu'il t'arrive ce soir ?  

Vino-Lobosvsky a écrit:

@Lapinou : Si tu veux vraiment commencer par Webern, écoutes Im Sommerwind.
C'est du post-romantisme émouvant avec une pointe d’impressionnisme chaleureuse.

C'est vraiment une oeuvre de jeunesse, un exercice de style straussien.Presque anecdotique.Vaut mieux qu'il commence par la passacaille, qui est une oeuvre plus mature et encore ancrée dans le post-romantisme.

@Vino-Louveteau:Tout va bien.C'est juste que cette réédition de Martinu a une perspective acoustique difficilement acceptable.

Grigny : messe, Vernet, ensemble Jacques Moderne

arnaud bellemontagne a écrit:

Vino-Lobosvsky a écrit:

@Lapinou : Si tu veux vraiment commencer par Webern, écoutes Im Sommerwind.
C'est du post-romantisme émouvant avec une pointe d’impressionnisme chaleureuse.

C'est vraiment une œuvre de jeunesse, un exercice de style straussien. Presque anecdotique.Vaut mieux qu'il commence par la passacaille, qui est une œuvre plus mature et encore ancrée dans le post-romantisme.

Certes, mais c'est déjà effrayant. Quand ça passe ça caille.  

@Vino-Louveteau:Tout va bien.C'est juste que cette réédition de Martinu a une perspective acoustique difficilement acceptable.

Dis-toi qu'à l'époque, en Tchécoslovaquie, les ingénieurs du son n'avaient pas eu autant de chance que les types blindés de chez Abbey Road.

M'en fou.Le son est pourri c'est tout.  

ça se remarque que tu n'as jamais entendu Taras Bulba par Talich.  

Dieu m'en garde.  

Roderick_U a écrit:

Richard Wagner (transposition de Gerhard Heydt) - Wesendonck-Lieder - Iwona Sobotka/Orchestre de chambre du Wurtemberg-Paul Meyer (Folle journée de Nantes 2011)
   

Transposition à quel niveau?  

Oustvolskaïa, Dies Irae (De Leeuw, etc.).  à 

Cololi a écrit:

Oui mais le 1° de Ligeti ... est très bartokien ... c'est pour ça qu'il est très bon.

Le Second est excellent aussi. Et il n'est ni tonal, ni bartókien.

Citation :

Il y a des quatuors atonaux qui sont très bons : le 2° de Schoenberg, et la Suite Lyrique de Berg !

Je ne parle pas de qualité, je parle de chaleur de coloris. Le Schönberg n'est que partiellement atonal ; la Suite Lyrique ne me paraît pas exactement arc-en-ciel, mais c'est peut-être parce que j'ai peu d'inclination pour elle.
À la rigueur le Dutilleux...

Guillaume a écrit:

D'ailleurs à ce propos j'ai acquis dans mon élan d'agrandissement de ma culture musicale le coffret Sinopoli (Teldec) sur la Seconde Ecole de Vienne : je commence par quoi ?  Un truc pas trop dur, un peu lyrique qui convienne à mon postromantisme. (certains titres font un peu peur : "Un survivant de Varsovie" ça doit être d'une joie sans limites...)

Schönberg : Première Symphonie de chambre, Pierrot.
Berg : Frühe-Lieder, Lulu Suite, Altenberg-Lieder, Trois Pièces (dans cet ordre).
Webern : Im Sommerwind, Passacaille... et après tu tentes l'aventure !

Roderick_U a écrit:

Richard Wagner (transposition de Gerhard Heydt) - Wesendonck-Lieder - Iwona Sobotka/Orchestre de chambre du Wurtemberg-Paul Meyer (Folle journée de Nantes 2011)
   

Tiens, j'ai écouté ça aujourd'hui dans la version pour petit ensemble de Tarkmann (Andreas, le jeune).

J'en suis aux pièces de l'opus 10 (en fait même plus, ça vient de se terminer  ) sur le disque Webern, j'ai l'impression d'une raréfaction de l'air progressive et la montée dans les opus commence à me faire peur (déjà à la symphonie op. 21  ). J'ai beaucoup aimé Im Sommerwind, déjà un peu moins la Passacaille dont je perçois très mal la structure. Les Six Pièces op.6 sont intéressantes, mais déjà un peu plus arides. Là depuis l'op. 10 j'ai l'impression d'être dans un désert d'où sortent quelques sons un peu au hasard, je ne perçois même plus le début et la fin des morceaux.

L'aventure Webern risque de se terminer avant la fin du disque.  Je ne suis tout simplement pas préparé pour le gravir, j'ai un bouquin théorique (que je suis en train de potasser de manière générale) qui parle aussi du sérialisme et du dodécaphonisme (et de toutes les écritures bizarro-boulezoïdes pour spécialistes), il faut que je m'en instruise.

Dites, Lulu en entier, quand on maîtrise le langage des Stigmatisés, c'est trop ? Ou alors faut-il donner la priorité à la Lulu-Suite ? (du coup c'est dommage, j'aurais bien découvert Wedekind par la même occasion).

Tiens c'est bizarre, 1er mouvement de l'op. 21, y a des moments où on revient à un discours presque intelligible à mes oreilles. Mais je suis conscient de mes limites.

Oustvolskaïa, Douze préludes pour piano (Arden).

Guillaume a écrit:

J'ai beaucoup aimé Im Sommerwind, déjà un peu moins la Passacaille dont je perçois très mal la structure.

Ca s'appelle Passacaille dans le sens de thème-varié-qui parcourt-les-différentes-parties ; c'est sûr que l'unité rythmique et mélodique n'est pas aussi prégnante que dans les vraies. C'est malheureusement le chemin pris depuis le XIXe sur ce chapitre.

Citation :

Les Six Pièces op.6 sont intéressantes, mais déjà un peu plus arides. Là depuis l'op. 10 j'ai l'impression d'être dans un désert d'où sortent quelques sons un peu au hasard, je ne perçois même plus le début et la fin des morceaux.

Oui, les Six Pièces Op.6 sont peut-être le meilleur point d'équilibre pour sa période radicale.

Citation :

L'aventure Webern risque de se terminer avant la fin du disque.  Je ne suis tout simplement pas préparé pour le gravir, j'ai un bouquin théorique (que je suis en train de potasser de manière générale) qui parle aussi du sérialisme et du dodécaphonisme (et de toutes les écritures bizarro-boulezoïdes pour spécialistes), il faut que je m'en instruise.

Essaie le premier, voire les deux premiers disques de l'intégrale Oelze / Schneider (elle se trouve aussi dans le coffret DG, me semble-t-il). Tu en repartiras bien plus ravi.

Citation :

Dites, Lulu en entier, quand on maîtrise le langage des Stigmatisés, c'est trop ? Ou alors faut-il donner la priorité à la Lulu-Suite ? (du coup c'est dommage, j'aurais bien découvert Wedekind par la même occasion).

C'est très différent. On y retrouve le goût des atmosphères troubles, mais le langage de Lulu, quoique très coloré orchestralement, est beaucoup plus froid, avec une sorte de distanciation des personnages. Mais tu peux écouter les deux, je trouve que les plaisirs qu'on en retire sont très différents : la Suite s'écoute très aisément, elle est lyrique et accessible, tandis que l'opéra est plus complexe, et fait surtout sens avec le livret.

DavidLeMarrec a écrit:

Guillaume a écrit:

J'ai beaucoup aimé Im Sommerwind, déjà un peu moins la Passacaille dont je perçois très mal la structure.

Ca s'appelle Passacaille dans le sens de thème-varié-qui parcourt-les-différentes-parties ; c'est sûr que l'unité rythmique et mélodique n'est pas aussi prégnante que dans les vraies. C'est malheureusement le chemin pris depuis le XIXe sur ce chapitre.

Je n'osais faire la remarque : ça n'a de Passacaille que le nom.

Citation :

Citation :

L'aventure Webern risque de se terminer avant la fin du disque.  Je ne suis tout simplement pas préparé pour le gravir, j'ai un bouquin théorique (que je suis en train de potasser de manière générale) qui parle aussi du sérialisme et du dodécaphonisme (et de toutes les écritures bizarro-boulezoïdes pour spécialistes), il faut que je m'en instruise.

Essaie le premier, voire les deux premiers disques de l'intégrale Oelze / Schneider (elle se trouve aussi dans le coffret DG, me semble-t-il). Tu en repartiras bien plus ravi.

Si c'est postromantique, oui.  

Citation :

Citation :

Dites, Lulu en entier, quand on maîtrise le langage des Stigmatisés, c'est trop ? Ou alors faut-il donner la priorité à la Lulu-Suite ? (du coup c'est dommage, j'aurais bien découvert Wedekind par la même occasion).

C'est très différent. On y retrouve le goût des atmosphères troubles, mais le langage de Lulu, quoique très coloré orchestralement, est beaucoup plus froid, avec une sorte de distanciation des personnages. Mais tu peux écouter les deux, je trouve que les plaisirs qu'on en retire sont très différents : la Suite s'écoute très aisément, elle est lyrique et accessible, tandis que l'opéra est plus complexe, et fait surtout sens avec le livret.

Bon, l'opéra viendra un de ces jours, version Böhm 55 ou Böhm 69 (je fais avec ce que j'ai, et puis je veux éviter Boulez/Becht/Mazura/Riegel/Jung/Hübner/Jones, belle brochette d'affreux). Heureusement, j'ai le livret  

J'arrive à la fin du disque Webern, je crois (sans mon V-I je ne sais pas si le morceau est fini  ). Ce fut une expérience-limite.

Joseph Kosma

__Les Ponts de Paris, oratorio, poème de Jacques Prévert.    Chouettement poétique, sincère, chaleureux et communicatif. 
__Le Rendez-vous, musique de ballet, argument de Jacques Prévert.    Mélodies increvables, chaleureux, violon solo émouvant..
__Les Feuilles Mortes, mélodie par François Le Roux.   
__La Ferme des sept péchés, suite d'orchestre. Parmi quelques tournures orchestrales un peu pataudes et balourdes, de beaux passages poétiques où les notes sont un peu les mots de Prévert. 
__La Dame d'onze heures, suite d'orchestre.

Non en fait je raconte n'importe quoi : en Lulu, j'ai Böhm 68 et Böhm 68.  L'une est captée à Vienne (coffret Andante) avec Silja, Hotter et Mödl, l'autre à Berlin avec Lear, Johnson et DFD.

Vienne/Berlin, DFD/Hotter... que de dilemmes.  

DavidLeMarrec a écrit:

Ca s'appelle Passacaille dans le sens de thème-varié-qui parcourt-les-différentes-parties ; c'est sûr que l'unité rythmique et mélodique n'est pas aussi prégnante que dans les vraies. C'est malheureusement le chemin pris depuis le XIXe sur ce chapitre.

Au vingtième siècle, j’en connais quand même quelques-unes, de vraies passacailles...

Guillaume a écrit:

Je n'osais faire la remarque : ça n'a de Passacaille que le nom.

Ca ressemble à une passacaille romantique... comme celle de la Quatrième de Brahms, comme celle du Deuxième Quatuor de Britten, comme celles des Wozzeck de Berg et Gurlitt (particulièrement insaisissables).

Certaines ne sont même pas ternaires... C'est devenu un procédé, et plus du tout une danse.

Citation :

Si c'est postromantique, oui.  

Les sept premiers oui, les autres non, mais d'une désarticulation encore chatoyante.

Citation :

Bon, l'opéra viendra un de ces jours, version Böhm 55 ou Böhm 69 (je fais avec ce que j'ai, et puis je veux éviter Boulez/Becht/Mazura/Riegel/Jung/Hübner/Jones, belle brochette d'affreux). Heureusement, j'ai le livret  

Le problème de Böhm (ou l'avantage pour toi !), c'est qu'il le traite de façon très lyrique, et qu'on perd peut-être un peu la spécificité du langage.

Lucien a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ca s'appelle Passacaille dans le sens de thème-varié-qui parcourt-les-différentes-parties ; c'est sûr que l'unité rythmique et mélodique n'est pas aussi prégnante que dans les vraies. C'est malheureusement le chemin pris depuis le XIXe sur ce chapitre.

Au vingtième siècle, j’en connais quand même quelques-unes, de vraies passacailles...

De vraies passacailles qui dansent ? Alors là, je veux les noms, parce que je le confesse sans la moindre pudeur : je n'en ai écouté aucune (et ce, dès le second XIXe).

Guillaume a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Guillaume a écrit:

J'ai beaucoup aimé Im Sommerwind, déjà un peu moins la Passacaille dont je perçois très mal la structure.

Ca s'appelle Passacaille dans le sens de thème-varié-qui parcourt-les-différentes-parties ; c'est sûr que l'unité rythmique et mélodique n'est pas aussi prégnante que dans les vraies. C'est malheureusement le chemin pris depuis le XIXe sur ce chapitre.

Je n'osais faire la remarque : ça n'a de Passacaille que le nom.

Non non, le thème est bien là du début à la fin, mais il te faudra peut-être plusieurs écoutes pour mieux t'en rendre compte. (c'est quand même plus évident que dans les Variations opus 31 de Schoenberg)

DavidLeMarrec a écrit:

De vraies passacailles qui dansent ?

qui dansent ? cela ne veut pas dire grand-chose, pour moi...  

c’est peut-être ma définition de passacaille qui n’est pas bonne... (il faudra aussi qu’on pense à m’expliquer la différence ou le pourquoi de l’absence de différence avec la chaconne, d’ailleurs ).  

Wellesz: Symphonie n°1/Rabl

  

En fait j'ai adoré le dernier mouvement, très lent, mais beaucoup moins les deux premiers.

Szymanowski: Déméter opus 37b/Wislocki

     

Guillaume a écrit:

Beethoven :Concerto pour piano n°5
Klemperer / Barenboim

Bon, Klemperer + le New Philharmonia ça n'avait a priori pas grand chose pour me plaire avec une réputation de mollesse infinie, mais pour 4,10€ les 3 CD de cette intégrale (chez Gibert) je n'allais pas me faire prier. C'est meilleur que je ne pensais : le piano de Barenboim est bien détaillé, l'orchestre n'est certes pas très fougueux (papie Klemperer au volant), mais ça se tient.

C'est probablement mieux parce-que cette réputation qu'a Klemperer est erronée. Quelques mélomanes qui ont vu le dernier concert de 1971 ont cru bon d'extrapoler ce qu'ils ont entendu à tout le reste de la production de Klemperer. C'est vrai qu'il y a un certain nombre d'enregistrements lents avec le New Philharmonia, mais c'est très peu représentatif de l'ensemble de la production de Klemperer. Et ça a beau être lent, ça n'est pas pour autant mou, et la pâte orchestrale reste toujours extrêmement détaillée. Il y a par exemple ce IV. de la pastorale de Beethoven enregistré en 1970 qui est terrifiant, plein de chefs plus rapides ou plus nerveux n'atteindront jamais cette tension et cette violence : /watch?v=JIs2zIGl59o

Monteverdi - Missa In illo tempore - Odhecaton / Da Col

Après avoir écouté la Messe de Sainte-Cécile de Haydn (Hob XXII:5) sous Wislocki (belle surprise!), j'ai réécouté pour la troisième fois la version de Hickox, en me demandant pourquoi je ne semblais rien en avoir retenu après deux écoutes - c'est quand même une oeuvre que je connais très bien...

Ben, la réponse, c'est que c'est du Haydn fast-food. Ça se prépare, se mange et se digère sans qu'on s'en rende vraiment compte.

Cette expérience m'a aussi permis de confirmer ce que je soupçonnais depuis longtemps: la Cellensis ne doit pas être brusquée. C'est une oeuvre qui contient une grande variété de climats, qui demandent d'être chacun traités avec le plus grand soin. Dès lors, les contrastes de temps et d'affect sont essentiels. En outre, les solistes sont pour une grande part responsables de la personnalité de cette Messe. Nulle part ailleurs dans les messes de Haydn on ne retrouve une telle variété d'ariosos, récitatifs accompagnés, quasi-arias et mélismes que dans la  Cellensis.

Cette semaine je continue avec les deux grandes versions (75 minutes vs 65 pour Hickox ou Preston) que sont Jochum et Wilhelm. À noter que l'excellente version Wislocki fait 66 minutes mais couvre tout le spectre des émotions et climats que l'oeuvre contient. Les solistes sont juste une pointure en-dessous de ce qui est requis...

Strauss: La Femme sans ombre, acte 1/Böhm 55

     

Debussy: Ariettes oubliées/Antonacci

    

Passion selon St-Matthieu / edition Heinrich Schutz.Rien à reprocher à ces chanteurs hommes, c'est bien fait et bien chanté mais l'oeuvre est aride du moins au début proche du grégorien on dirait? Bon pour la passion et la mort de Jésus, faut pas non plus un super show musical et de l'esbrouffe, c'est intime et très sérieux comme une vraie passion qui finit mal , et l'on est pas dans la belle sérénité du Musikalische exequien!Pour finir en avançant dans l'oeuvre avec l'ajout des choeurs ça reste une  très belle oeuvre avec toujours le génie personnel de Schutz!

J.M. Hauer, Études op.22 (Schleiermacher).

Guillaume a écrit:

Non en fait je raconte n'importe quoi : en Lulu, j'ai Böhm 68 et Böhm 68.  L'une est captée à Vienne (coffret Andante) avec Silja, Hotter et Mödl, l'autre à Berlin avec Lear, Johnson et DFD.

Vienne/Berlin, DFD/Hotter... que de dilemmes.  

Précipite toi sur Bohm 68 avec Lear et DFD, version très plastique et eminemment sensuelle.
Ca te plaira.  

Wagner : 2e acte du Crépuscule, Karajan DG

Je pioche un peu au hasard dans la Tétralogie, en écoutant quelques passages de-ci de-là avant de me lancer dans une écoute suivie et plus attentive. Jusqu'ici, j'aime bien (voire beaucoup) ce que j'ai écouté  .

Schoenberg : Variations op. 31, Karajan

Schoenberg : 5 pièces pour orchestre, Dorati

Horatio a écrit:

Wagner : 2e acte du Crépuscule, Karajan DG

Je pioche un peu au hasard dans la Tétralogie, en écoutant quelques passages de-ci de-là avant de me lancer dans une écoute suivie et plus attentive. Jusqu'ici, j'aime bien (voire beaucoup) ce que j'ai écouté  .

Tu n'avais jamais écouté le Ring avant?  

arnaud bellemontagne a écrit:

Horatio a écrit:

Wagner : 2e acte du Crépuscule, Karajan DG

Je pioche un peu au hasard dans la Tétralogie, en écoutant quelques passages de-ci de-là avant de me lancer dans une écoute suivie et plus attentive. Jusqu'ici, j'aime bien (voire beaucoup) ce que j'ai écouté  .

Tu n'avais jamais écouté le Ring avant?  

Mince, je pensais que cela resterait inaperçu  .
Non, jamais, en-dehors de quelques extraits orchestraux (la chevauchée, la marche funèbre, etc.). Je me suis dit qu'il était temps de combler ce manque énôrme  . (J'y pensais depuis quelques temps déjà, mais je suis ne suis pas rapide lorsqu'il s'agit de découvrir de nouveaux répertoires et de nouvelles œuvres, chaque nouveauté m'occupe un bout de temps non négligeable  ).

C'est un contient que tu vas decouvrir.  
Petit veinard.