André Previn - Compositeur (1929)

Previn est très connu comme chef d'orchestre mais, si je savais qu'il composait aussi, je n'imaginais pas que cette activité était bien plus qu'un "à-côté" de sa carrière. En fait, il a commencé à écrire dès les années 40 et n'a cessé de le faire jusqu'à aujourd'hui. Sa production s'est même nettement intensifiée à partir du milieu des années 90.

Une de ses oeuvres les plus connues semble être l'opéra A Streetcar Named Desire, basé sur la pièce de Tennessee Williams. Il en avait été un peu question ici:

https://classik.forumactif.com/t761-dans-la-meme-veine-que-gershwin-previn

A part cela, son catalogue contient de la musique orchestrale, notamment des concertos (pour violon, pour violoncelle, pour piano, pour guitare, pour harpe entre autres), de la musique de chambre (des sonates pour violoncelle, pour basson, pour clarinette et trois pour violon, quelques trios pour formations diverses), des mélodies sur des textes de Dickinson, Larkin ou Ondaatje. Pas mal de musique de film dans les années 60 aussi.

Je ne connais pas du tout. A priori, je sens le truc américain: plutôt tonal avec touches jazz. Ça vaut la peine d'y jeter une oreille?

Cello a écrit:

Une de ses oeuvres les plus connues semble être l'opéra A Streetcar Named Desire, basé sur la pièce de Tennessee Williams.

Un bijou. Il repend littéralement la pièce (avec des coupures), et seconde assez extraordinairement l'atmosphère du texte. Pas de grands airs marquants, mais une manière d'épouser le sens et le climat qui force l'admiration.

De loin le meilleur opéra américain que j'aie écouté, avec Vanessa.

Certaines de ses musiques de films méritent aussi le détour, comme The Subterraneans et surtout Dead Ringer, qui utilise notamment le clavecin. Je crois l'avoir entendu dire dans une interview il y a deux ans, qu'il composait une symphonie. (Sa première, à 80 ans !) Je sais pas où ça en est...

Un concerto pour guitare assez sympa, d'une grande poésie dans le mvt lent et qui utilise une guitare électrique dans le final. Un concerto pour piano qui commence avec un beau thème mais devient vite vide et bruyant...